Alvise II Mocenigo

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Alvise II Mocenigo est le 110e doge de Venise élu en 1700, son dogat dure jusqu'en 1709.

Homme dévot et de faible compétence politique, il se limite à une administration simple et ordinaire se préoccupant que la République reste neutre lors de la guerre de Succession d'Espagne.

[modifier] Biographie

Monnaie du doge Alvise Mocenigo II de 1704 .
Monnaie du doge Alvise Mocenigo II de 1704 .

Alvise II Mocenigo est le fils d'Alvise et d'Adriana Grimani. C'est un homme riche qui préfère faire du commerce en Orient pour augmenter encore plus le patrimoine qui doit, par ailleurs, partager avec huit frères, tous prénommé Alvise, comme leur père. Il commence sa carrière politique très tard et se distingue par l'usage sans scrupule de son argent pour obtenir des charges importantes. D'après les chroniqueurs, malgré son manque de charisme, il réussit à devenir, grâce à son prestige et à son argent, d'abord ambassadeur puis sage du conseil. Il est podestat de Padoue de 1684 à 1686 puis il occupe le poste d'administrateur de Morea. Considéré comme vaniteux et narcissique, il ne se marie pas et il se montre tellement dévot qu'il a la réputation même à l'époque d'avoir une vision restreinte des choses et d'être fanatique. Comme précédemment, c'est par l'argent qu'il réussit à être élu doge le 17 juillet 1700 au premier tour de scrutin avec 40 voix sur 41.

[modifier] Le dogat

Peu aimé par le peuple et la noblesse, Mocenigo ne se montre pas un mauvais doge et il participe lorsque cela lui est possible. Probablement la faible communication et sa médiocre éloquence ne contribue pas à faire ressurgir ses mérites et à sa mort le 6 mai 1709, les gens du peuple fêtent sa disparition.

Au cours du rigoureux hiver 1709, dans le même zugefroren la lagune était erkrante Mocenigo difficile. Il n'a plus jamais se remettre de la maladie et la mort en mai 1709. Il est enterré dans l'église San Stae.

Il réussit à tenir la République hors de la guerre de Succession d'Espagne, la préservant d'une guerre inutile pour les intérêts vénitiens même si le passage des troupes françaises et espagnoles ravage la terre ferme. Il ne se produit rien pendant ce dogat qualifié de tranquille; la longue décadence de la République débute qui se conclura avec sa chute en 1797.


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[modifier] Sources

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