Discuter:Alan Turing

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Quelqu'un a-t'il une objection à renommer cette page sous le nom habituel : Alan Turing

oui, moi :) c'est juste que ca fait plein de liens a revoir, sans compter tous les liens interwikis deja existants... j'ai mis un #REDIRECT Alan Mathison Turing sur Alan Turing au passage pour que l'on tombe toujours au bon endroit.
-- AlNo 6 jan 2004 à 18:56 (CET)

Sommaire

[modifier] Logicien

J'ai catégorisé notre ami Turing dans la liste des logiciens. Ca me semble important qu'il y figure, étant donné que son nom revient souvent dans ce domaine. --M'vy 1 octobre 2006 à 17:13 (CEST)

C'est un point qui ne discute pas. Turing est un logicien. Pierre de Lyon 18 avril 2007 à 15:55 (CEST)

[modifier] Turing et Apple

Le dernier paragraphe sur la pomme d'Apple et Turing n'a pas sa place dans un article d'encyclopédie ou du moins pas ici. Il y a quand même plus à dire sur Turing et sa pensée très riche que ces histoires de logos (que j'ai sous les yeux et que j'aime bien par ailleurs, mais là n'est pas la question). Pierre de Lyon 18 avril 2007 à 15:55 (CEST)


[modifier] Turing et le Entscheidungproblem

Turing s'est attaqué au Entscheidungproblem, problème de la décision qui avait été posé par Hilbert lors du congrès des mathématiciens de 1930. Il n'a pas reformulé les résultats de Gödel, dont il n'est même pas sûr qu'il en ait entendu parler avant d'arriver à Princeton.

D'autre part l'article me parait déséquilibré pour faire de Turing un spécialiste d'intelligence artificielle, qui n'est qu'une petite partie de son activité. Pierre de Lyon 18 avril 2007 à 15:55 (CEST)

J'ai dit une contreverité: Turing cite le théorème d'incomplétude de Gödel dans son article On computable numbers, mais pour dire que son résultat ne traite pas de la même chose. Pierre de Lyon 25 avril 2007 à 21:01 (CEST)

Bonjour,

J'ai supprimé toute la fin du deuxième paragraphe dans la partie "Travail sur les premiers ordinateurs ; le test de Turing" pour cause d'hors sujet et de publicité (sans doute involontaire).

Cordialement, crunch.

  • Bonjour crunch.

J'ai révoqué votre modification (assez vite il faut le dire) parce que je pense que cette suppression massive doit être réalisée après obtention d'un consensus. A priori, je ne suis pas contre, la publicité étant assez mal vue sur Wikipédia.

Bonne journée. Baruch 8 juin 2007 à 09:59 (CEST)

Re,

Désolé,

J'ai re-supprimer avant d'avoir lu le commentaire croyant à une mauvaise manip de ma part ! :(

[modifier] Enigma

Il semblerait que le travail de Turing sur Enigma soit un mythe. En 1974 seulement est révélé le rôle du décryptage pendant la Seconde Guerre, avec pour seule révélation :

  • la participation de Turing
  • le décryptage de Enigma (BOMBE)
  • (mais pas que Turing a bossé sur Enigma, subtilité...).

En 1984 (?) est révélé le Geheimschreiber, système de chiffrement (par ondes) des communications de Hitler/état-major et le projet/machine/ordinateur COLOSSUS, ayant permis le décryptage, sur lequel aurait vraissemblablement bosser Turing. Néanmoins, l'erreur d'interprétation de 1974 à propos du rôle de Turing persisterait même dans les ouvrages les plus récents.

Sur docs CIA, avec références en notes de bas de page.

Credit for breaking Enigma went to a young Cambridge mathematician, Alan Turing, who, according to some accounts, designed a decoding machine called the BOMBE that did the job.[16] Others attributed the feat to Turing’s work on a programmable codebreaking device called COLOSSUS. As COLOSSUS the book makes clear, the true purpose and technical characteristics of the machine were the secrets the British wished to protect. But leaks occurred, and in 1984 the British officially resolved some of the confusion by admitting COLOSSUS was designed to decrypt codes produced, not by Enigma, but by the far more sophisticated, Geheimschreiber or secret writing machine used only for Hitler’s strategic communications. Turing’s role was not mentioned.[17] And so, as late as 1997, authors were still attributing the Enigma decryptions to Turing’s almost nonexistent work on COLOSSUS.[18]

-- Camille contact 19 juin 2007 à 15:12 (CEST)

Admettons qu'Andrew Hodge ait raconté n'importe quoi, ce dont je doute. Dans le livre Alan Turing: Life and Legacy of a Great Thinker (que je n'ai pas sous la main) une historienne a interviewé des cryptographes polonais qui ont rencontré Alan Turing en 1939 et qui ont discuté avec lui de ce qu'ils savaient du code de l'Enigma. Il ne fait aucun doute à la lecture de cette étude que Turing a contribué de façon significative au décryptage l'Enigma. C'est aussi confirmé par Newman qui était à Bletchey Park. Pierre de Lyon 19 juin 2007 à 21:15 (CEST)

Je crois qu'il y a confusion entre déchiffrement et décryptage. Le déchiffrement consiste à trouver le système de codage ou l'algorithme qui permet le cryptage. Ainsi, par exemple, on ne déchiffre pas un codage RSA puisque le principe est en connu ! On sait comment il faut ou du moins il faudrait faire. Il n'y a plus qu'à procéder au décryptage (le mot est apparu avec les systèmes numériques). Ce travail normalement long et fastidieux est dévolu aux machines. Quand Turing a été nommé directeur du décryptage Enigma, le principe de base du chiffrement purement électro-mécanique était connu par les travaux d'ingénieurs polonais qui avait transmis à Londres leurs résultats et la machine sur laquelle ils avaient travaillé. Malheureusement, deux difficultés restaient: d'abord, les Allemands modifiaient de temps en temps les "rouages" et les "délais" (il y eu plusieurs modèles), ensuite, la rapidité de traitement était primordiale afin de pouvoir analyser les transmissions de l'ennemi et trouver les réactions les plus judicieuses. Turing dirigea le service où des personnes travaillèrent à l'amélioration de ce traitement des données notamment en associant plusieurs machines. Quand une modification importante était apportée à la machine crypteuse, il était parfois plus intéressant de récupérer la machine elle-même. Des machines furent volées par des commandos résistants ou retrouvées fortuitement dans des décombres désertés, sur des bateaux en perdition, etc. Il faut rendre à Turing ce qui est à Turing: il fut un brillant théoricien de la cybernétique mais un technicien informatique de moindre envergure. (je n'ai pas à ce jour retrouvé le magazine de vulgarisation scientifique consacré à ce génie et qui est très clair à ce sujet). Attaleiv (d) 10 avril 2008 à 23:35 (CEST)

Sur déchiffrement et décryptage : non. Le chiffrement consiste à produire le chiffré à partir du clair ; le déchiffrement consiste à retrouver le clair à partir du chiffré en utilisant la clé ; le décryptage consiste à retrouver le clair à partir du chiffré sans disposer de la clé, la cryptanalyse est l'étude des techniques de décryptage. - Eusebius [causons] 11 avril 2008 à 07:28 (CEST)


R= Vos définitions sont intéressantes mais trop carrées. En réalité, les acceptions ne sont pas encore fermement établies, et plus encore officiellement. Votre décryptage "sans rien" est illusoire, car encore faut-il savoir qu'il y ait une clé, au sens large, ou du moins un sens directeur. La cryptanalyse a d'ailleurs, l'acception actuelle que vous attribuez au décryptage (voir GDT). Votre déchiffrement (avec une clé) s'apparente à un simple décodage comme le fait un clavier à partir de sa matrice. Dans votre "décryptage", vous ne pouvez pas ignorer avec les codages actuels quel est le type de clé et même le principe qui la régit et en conséquence celui qui permet de la retrouver. Et quant au destinataire on dit bien qu'il décrypte alors qu'il possède la clé légitime ! Sinon, tout irait pour le pire. Surtout vos définitions sont trop générales (spécialement le chiffrement et vous ignorez le cryptage) et même vagues: un interprète serait-il un déchiffreur qui à partir d'un texte incompréhensible donnerait du clair ? Quand on dit que Champollion a déchiffré les hiéroglyphes, on veut dire, par rapport à son époque, non seulement qu'il a réussi à lire mais surtout qu'il en a trouvé le principe, « la clé » qu'on était loin de soupçonner, et ses successeurs peuvent aujourd'hui décoder d'autres stèles. À ce moment-là, pour nous, ils décodent donc (le sens de ce mot est général) si nous voulons nous rapprocher de notre terminologie. Il faut d'abord en passer par le langage de nos aînés car toute langue a une histoire. Mais il nous faut raccommoder l'ancien et le nouveau, si nous voulons garder une cohérence culturelle; et par humilité nous ne pouvons être péremptoires. Autrefois, il est vrai, on ne pouvait parler sémantiquement que de "déchiffrer" (par simple antonymie) quand on décodait (le mot est aujourd'hui plus juste) directement à partir de la solution qu'il fallait détenir: essentiellement des tables de correspondances qui dans sa simple version équivalaient à un simple codage "privé". A ce niveau vous pouviez ignorer le principe de remplacement des caractères qui avait été alors retenu pour masquer le message en clair (vous décryptiez sans état d'âme). "Déchiffrer" dans sa première acception reste donc lié au travail humain de recherche d'un décodage, mais aussi au décodage pur et simple, le manuel sous les yeux ou de mémoire. On ne peut redéfinir cette syntaxe à sa guise car le langage a sa continuité. On doit s'adapter aux circonstance et non définir a priori des concepts isolés. Ainsi, quand vous mettez de nos jours une batterie d'ordinateurs pour décrypter, on n'a plus besoin de tables mais "on sait où l'on va" et on n'agit pas ex nihilo. Il y a un principe directeur puissant. Seul, le temps 'matériel' manquerait à un humain. C'est le but du chiffrement de tout code actuel: décourager. Aujourd'hui, avoir trouvé la "clé" c'est normalement avoir fini de décrypter. C'est pourquoi, depuis l'apparition des systèmes numériques, on a pu employer ce type de chiffrement et ce vocabulaire. Quand vous utilisez un programme pour crypter (on n'emploie pratiquement plus: chiffrer qui reste plutôt d'élaborer un système de 'masquage'), vous le faites avec une clé choisie, sur le principe d'un chiffrement connu. Le chiffrement-déchiffrement est un "travail intellectuel", le cryptage-décryptage est devenu une tâche matérielle. Je concède que la machine Enigma présentait une part "aléatoire" du fait que l'ennemi faisait des modifications et qu'il fallait ajouter beaucoup d'autres combinaisons. Évidemment, en l'absence d'autorité compétente, chacun aura ses définitions et même s'y accrochera. Les spécialistes en informatique ont abandonné malheureusement depuis le début un langage précis (pourtant primordial dans les sciences). La presque totalité des définitions de l'informatique et des médias tombent dans l'ornière des anglicismes à outrance qui viennent écraser régulièrement les acceptions de notre langue, ou en ajouter qui sont inutiles.
Pour le technicien informatique (que l'on donne aujourd'hui avec générosité à des personnes travaillant sur des PC) était quelqu'un qui avait connaissance du concept de l'ordinateur, de tous les rouages logiques des circuits (on dépannait les portes logiques), des langages numériques, des techniques de programmation, ou plutôt ce qui correspond aujourd'hui à la micro-programmation, etc... Il est souvent considéré que Turing était essentiellement versé dans la spéculation et l'abstraction. Ce qu'on appelle la cybernétique en général. On peut accepter qu'il ait fait ce qu'on appelle de "l'analyse" (adoption des itérations, la mise en place des algorithmes, entre autres) mais les astuces de programmation sont du ressort du simple programmeur (ils n'étaient pas forcément des pisseurs de lignes). Le décalage vis à vis de cet homme éminent vient du fait de ses problèmes personnels qui ameuta un certain public; et ce sont ces problèmes qui me l'ont découvrir un jour bien avant même d'avoir une petite idée de ses travaux, qui ne sont toujours pas à mes yeux clairement explicités.
« Vos définitions sont intéressantes mais trop carrées. En réalité, les acceptions ne sont pas encore fermement établies, et plus encore officiellement.»
Je n'avais nullement l'intention de lancer une discussion aussi verbeuse, mais seulement préciser un point de langue française. Pour l'Académie, le déchiffrement est l'« action de traduire en clair un texte chiffré », le décryptage est l'action de « transcrire en langage clair un message rédigé dans une écriture secrète, chiffrée, dont on ignore le code », chiffrer signifie « transcrire des messages en un langage secret ». Le sens de décryptage est en effet donné dans le TLFI au terme cryptanalyse, mais sans définition explicite (juste une référence). Comme déjà dit, cryptage n'existe pas en français.
À défaut d'aller chercher les références dans le journal officiel, ça me suffit pour dire que si, ces acceptions sont fermement établies, et par l'organe chargé de définir les termes de la langue française.
« Et quant au destinataire on dit bien qu'il décrypte alors qu'il possède la clé légitime ! »
Justement, non, on ne dit pas.
PS, merci de signer vos messages. - Eusebius [causons] 14 avril 2008 à 11:31 (CEST)
R: Ce qui prouve, comme je l'ai dit, que ces définitions sont encore en gestation et ne sont pas satisfaisantes pour tous, je le vois bien, car les désaccords en tout lieu sont fréquents. D'où le vague, ou du moins la prudence de l'Académie qui semble un peu larguée, il faut bien le dire. Je vous conseille plutôt le Grand Dictionnaire Terminologique qui fait autorité pour les termes techniques et scientifiques. Je voulais en effet dire "décode" quand on possède la clé. Malheureusement on compte sur les spécialistes pour nous aider ou en désespoir de cause l'usage courant, lequel ne va probablement pas clarifier les choses.
Celui qui présentement vous écrit, vous a écrit et enfin écrivit une première fois où son clavier a obéi et donc signé. Mais je sais désormais faire apparaître avec le nouveau clavier les tildes. Merci de votre réponse indulgente et modérée.

Attaleiv (d) 15 avril 2008 à 16:05 (CEST)

Que signifiait être un technicien informatique en 1950? Ceci dit, on a retrouvé des programmes de Turing et apparemment c'était un programmeur astucieux et compétent. Pierre de Lyon (d) 11 avril 2008 à 04:01 (CEST) N.B.: je dis cela tout étant en général réticent à la Turingmania.

[modifier] Proposition de sélection de cet article pour Portail:Informatique

Cet article est proposé pour faire partie de la sélection Wikipédia:Sélection/Informatique. Cette page permet d'afficher aléatoirement un article parmis la sélection sur Portail:Informatique. Les articles sélectionnés représentent la vitrine du projet.

Vous êtes invités à vous exprimer sur la page suivante : Wikipédia:Sélection/Informatique/Alan Turing. Toutes les remarques d'amélioration sont les bienvenues, mais notez que puisque c'est un vote interne au projet, seuls les votes des participants déjà inscrits sur le projet informatique seront pris en compte. --T (d) 11 décembre 2007 à 13:26 (CET)

[modifier] Reconnaissance a titre posthume

Il manque une partie sur la reconnaissance a titre posthume de ses travaux (voir la version en: pour une source d'inspiration). --Tieno (d) 16 décembre 2007 à 13:03 (CET)

Ses travaux sur la calculabilité ont été reconnus de son vivant et immédiatement, en revanche comme le note l'article anglais, c'est le scientifique Alan Turing qui a été reconnu. Il ne faudrait pas confondre les choses. Pierre de Lyon (d)

[modifier] La biomathématique

Il manquait un aspect important de l'oeuvre de T, que j'ai rajouté, son travail sur la bioinformatique et la morphogénèse. Source conférence BnF "Un texte, un mathématicien" de ce jour, consacrée à ce travail. Son article de 1952 est d'ailleurs cité dans l'article "biomathématique" de WP.--Arrakis (d) 9 avril 2008 à 23:57 (CEST)