Age of Empires III

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Age of Empires III

Éditeur Microsoft Game Studios (PC)
MacSoft (Mac)
Développeur Ensemble Studios
Distributeur {{{distributeur}}}
Concepteur

Début du projet {{{début du projet}}}
Date de sortie PC Mac
Licence {{{licence}}}
Version {{{version}}}
Genre Stratégie temps réel
Mode de jeu Un joueur, multijoueur
Plate-forme Microsoft Windows XP,
Mac OS X
Média DVD ; 3 CD
Langue {{{langue}}}
Contrôle Clavier, Souris

Évaluation {{{évaluation}}}
Moteur {{{moteur de jeu}}}

Age of Empires III est le troisième volet de la série des Age of Empires. C’est un jeu de stratégie en temps réel créé par Ensemble Studios et édité par Microsoft. Révélé le 4 janvier 2005 en jeu vidéo, Age of Empires III est sorti le 18 octobre en Amérique du Nord et le 4 novembre en Europe, aussi bien pour l’édition normale que pour l’édition collector.

Cette fois, il s’agit d’évoluer durant l’époque coloniale de 1492 à 1850 dans le nouveau monde. La campagne se compose de 3 actes. Le jeu reprend le concept des précédents tout en apportant de nettes améliorations au niveau graphique. Le rendu de l’eau a par exemple été mis en place au bout d’un an d’études. Le jeu incorpore un moteur physique de la société Havok. L’intelligence artificielle (IA) est réactive.

Sommaire

[modifier] Gameplay

Le jeu permet de diriger huit civilisations telles que les Espagnols, les Français, les Portugais, les Hollandais, les Allemands, les Russes, les Ottomans et les Britanniques. Chaque civilisation a son point fort. Par exemple, les Britanniques ont une unité militaire spéciale, la "Roquette", que les autres civilisations ne possèdent pas.

Il est possible de s’allier aux Amérindiens en construisant des comptoirs près des villages indiens, les comptoirs permettent d’entraîner des unités terrestres, des canoës (dans le port) et de développer des technologies propres aux indiens. Ainsi 12 tribus sont présentes : les Aztèques (guerrier jaguar , guerrier aigle), les Caraïbes (guerrier à sarbacane , guerrier embusqué), les Cherokees (fusilier cherokee), les Comanches (archer à cheval), les Crees (pisteur cree, coureur des bois cree), les Incas (huaminca, guerrier à bolas), Les Iroquois (lanceur de tomahawk, mantelet), les Lakotas (cavalier à la hache, soldat chien), les Mayas (lanceur holcan, guérisseur), les Nootkas (guerrier à gourdin, chef de guerre loyal), les Séminoles (archer dent de requin) et les Tupis (archer bois noir, couguar apprivoisé).

Il y a aussi possibilité de construire des comptoirs sur une route commerciale et d’avoir ainsi un revenu régulier (bois, nourriture, or, ou expérience) ; on peut améliorer une route deux fois (travois, diligence, chemin de fer), ceci afin de recevoir les revenus plus régulièrement.

La jouabilité de Age of Empires III rompt avec ses prédécesseurs avec l’apparition de la métropole. En proposant un moyen d’obtenir de grandes quantités de ressources ou d’unités militaires au cours de la partie, il limite sérieusement l’intérêt des jeux dit building order où le joueur est plutôt encouragé à recopier un développement économique précis pour avoir un jeu efficace. Dans Age of Empires III le joueur est plus libre et peut s’adapter tout au long de la partie. Le jeu en ressort plus simple et plus accessible. La métropole occupe une place très importante, car elle peut envoyer des renforts, et sa gestion ressemble à celle d’un personnage dans les jeux de rôle (niveaux, expérience…).

Le système de jeu de cartes choisi (à la métropole, lorsque l’on gagne de l’expérience) en début permet au joueur de choisir les bonus, ressources et unités militaires auxquelles il aura droit au cours de la partie. On ne voit donc plus, comme c’est le cas dans Age of Empire 2, seulement quelques stratégies trôner dans les parties en mode multijoueur, mais une diversité stratégique plus importante.

L’explorateur est une des unités les plus importantes, on l’a en début de partie et il dispose d’un tir spécial qui permet de tuer les gardiens de trésor, il s’améliore en changeant d’ère, en récupérant certains trésors, par certaines cartes et technologies.

Les cartes sont parsemées de trésors défendus par des gardiens (animaux sauvages, pirates, bandits, indigènes) qu’il faut tuer pour pouvoir récupérer le butin (avec l’explorateur ou un colon). Les trésors apportent des ressources, de l’expérience, des unités, ou améliorent l’explorateur. L’on peut aussi trouver des trésors sur mer dans les expansions. Ceux-ci peuvent être gardés par des bateaux de guerre ou des requins. Ils peuvent être récupérés à partir de n’importe quel navire.

[modifier] Différentes périodes

Le jeu, comme ses prédécesseurs, est découpé en plusieurs âges, donnant accès principalement à un arbre technologique différent. Chaque âge vous permettra de choisir entre différents politiciens qui vous fourniront des unités et/ou des cageots de ressources. Passer à un âge suivant coûte un prix plus ou moins élevé de ressources:

  • Âge des découvertes, le 1er âge du jeu, le joueur commence à explorer la carte avec l’explorateur.
  • Âge colonial, le 2e âge du jeu (coût : 800 unités de nourriture), le joueur commence à entraîner des soldats.
  • Âge des forteresses, le 3e âge du jeu (coût : 1200 unités de nourriture et 1000 pièces), le joueur commence à construire de nouveaux bâtiments comme les forteresses.
  • Âge industriel, le 4e âge du jeu (coût : 2000 unités de nourriture et 1200 pièces), le joueur entraînera de nouveaux soldats, développera son industrie et il peut également avoir une usine (bâtiment spécial qui peut générer de la nourriture, du bois, des pièces ou de l’artillerie lourde (canons lourds / ottomans : grandes bombardes / britanniques : roquettes).
  • Âge impérial, le 5e et le dernier âge du jeu (coût : 4000 unités de nourriture et 4000 pièces), le joueur pourra construire le capitole (bâtiment d’améliorations considérables dans le jeu). Cet âge permet de développer de nouvelles et plus fortes technologies. En outre, il donne accès aux améliorations ultimes des soldats, ce qui confère un net avantage au joueur qui parviendra le premier à l’âge impérial.

Au cours de ces âges, le joueur pourra développer son armée, l’améliorer, ainsi qu’améliorer le rendement des ressources en donnant aux colons des techniques spéciales disponibles à partir du marché, par exemple.

[modifier] Civilisations

  • Espagnols : Les Espagnols possèdent une puissante armée composée d’une infanterie et d’une cavalerie. Les ravitaillements précoces en provenance de la ville natale permettent aux Espagnols d’attaquer relativement tôt dans le jeu ou d’établir ultérieurement une puissante économie. Les améliorations de la ville natale espagnole profitent aux soldats, aux bâtiments et aux unités navales.

Multijoueurs : La civilisation espagnole est une excellente civilisation de Rush (attaque rapide) colonial, grâce au bonus des cartes de la métropole dont elle bénéficie.

Unités uniques: Chien de guerre, Lancier et Rodelero

Meilleures unités : Lanciers, Rodeleros et Piquiers

  • Britanniques : L’accès rapide aux immigrants confère aux Britanniques l’une des économies les plus puissantes du jeu. Grâce à la possibilité d’améliorer deux unités clés, les mousquetaires et les hussards, les militaires britanniques sont redoutables en fin de jeu. La ville natale britannique met l’accent sur les améliorations relatives à la technologie et à la marine de guerre. De plus, un de leur bonus leur fournit un colon à chaque manoir construit.

Multijoueurs : Les Britanniques sont un peu en dessous en multijoueurs mais leur puissance sur l’eau est indéniable.

Unités uniques : Archer anglais et Roquette.

Meilleures unités : Mousquetaires et Hussards

  • Français : Malgré un démarrage relativement lent de l’économie française, le coureur des bois, villageois aux excellentes compétences de combattant, rend les Français difficiles à attaquer au début du jeu. Les Français disposent également de l’unité de cavalerie la plus forte du jeu, le cuirassier. De plus, ils savent mieux que quiconque s’allier avec les Amérindiens.

Multijoueurs : Les Français sont une des civilisations les plus jouées (et les observateurs observeront que les vrais Français-humains, très patriotiques, y jouent le plus !). Les villageois (appelés coureurs des bois) très résistants les rendent moins fragiles face aux attaques de cavalerie sur les paysans (villageois). Le gendarme (cuirassier amélioré) est une des unités les plus fortes du jeu.

Unités uniques : Coureur des bois, cuirassier et éclaireur indigène (en début de partie).

Meilleures unités : Cuirassier et Belliciste

  • Portugais : Les Portugais, qui reçoivent un charriot bâché (pour construire un centre-ville) à chaque passage d’âge, peuvent rapidement produire des colons, prendre le contrôle du territoire ou soutenir leurs alliés. La compétence Longue-vue permet aux Portugais d’espionner facilement l’ennemi. Les Portugais disposent également d’une puissante marine, d’une robuste infanterie légère et des meilleurs dragons du jeu.

Multijoueurs : Grâce aux multiples centres-villes, les Portugais ont un des meilleurs développements économique du jeu, si ce n’est le premier. Ils ont aussi une marine facile à exploiter grâce à leurs cartes maritimes de la métropole.

Unités uniques : Caçador et Rampe multicanon.

Meilleures unités : Mousquetaires et Dragons

  • Hollandais : Bien que les colons hollandais soient limités et qu’ils coutent de l’or au lieu de la nourriture, leur civilisation compense cet inconvénient économique en construisant des banques qui produisent automatiquement des pièces. La métropole hollandaise met l’accent sur les améliorations liées à la défense et à l’économie.

Multijoueurs : Les joueurs qui jouent avec les hollandais, le font principalement pour bénéficier tardivement des bienfaits des banques, chères à mettre en place mais qui produisent de l’or gratuitement.

Unités uniques : Émissaire (éclaireur), Ruyter et Fluyt.

Meilleures unités : Hallebardiers et Ruyters

  • Allemands : Les Allemands ont peu de colons en début de partie et leur économie est donc plus lente. Heureusement, les allemands peuvent s’envoyer de la métropole des charriots de colon (sortes de colons plus puissants) et ils reçoivent des cavaliers uhlan avec tout leurs chargement dès l’âge colonial (2). De plus, les Allemands ont la possibilité d’envoyer des mercenaires depuis la métropole bien avant les autres civilisations. Cette civilisation est selon certains joueurs la plus puissante en mode combat à mort.

Multijoueur : Les Allemands font de très bons Fast Forteress (manière de jouer permettant d’avoir un fort rapidement en passant à l’âge 3 rapidement), et leur bonus sur les mercenaires en font une civilisation très appréciée. Ils ont de plus une économie très bonne.

Unités uniques : Uhlan, Chariot de guerre, Chariot de colons et Doppelsöldner.

Meilleures unités : Belliciste et Uhlans

  • Russes : En commençant le jeu avec des ressources supplémentaires mais peu de colons, les Russes peuvent se concentrer sur l’économie ou sur une attaque précoce. Leur particularité est que les colons se créent par trois. L’infanterie, individuellement vulnérable, est entraînée (par groupe) de manière accélérée dans des casernes (par groupe de 10 pour les strelets, de 5 pour les mousquetaires et de 4 pour les hallebardiers), ce qui confère aux Russes un avantage numérique sur leurs ennemis. Les russes ont la possibilité de construire des casemates (fusion de la caserne qui produit des unités d’infanterie et du poste d’avant garde, sorte de tour qui lance des obus).

Multijoueur : Les Russes sont principalement utilisés pour les Rush infanterie (attaque rapide à base d’infanterie).

Unités uniques : Cosaque, Oprichnik et strelets.

Meilleures unités : Grenadiers et Archers de cavalerie

  • Ottomans : Pour les Ottomans, les colons sont générés automatiquement par le centre-ville. La construction d’une mosquée où la conduite de recherches permet de maintenir une production continue d’immigrants. Compte tenu de leur situation géographique à cheval sur l’Europe et l’Asie, les Ottomans possèdent davantage d’unités uniques que les autres civilisations. Ils ont la meilleure artillerie du jeu qu'ils peuvent avoir dès l'âge colonial.

Multijoueurs : Les ottomans sont la meilleure civilisation de Rush du jeu, à l’aide des unités janissaires, grenadiers et canons abus. Ils ont en revanche un développement économique très lent une fois franchi l’âge colonial.

Unités uniques : Canons Abus, Janissaire, Galère (navire), Spahi, Mamelouk et Grande Bombarde.

Meilleures unités : Hussard et Grenadiers

  • Amérindiens : Les civilisations européennes peuvent acquérir de nouvelles technologies et obtenir des troupes en concluant des alliances avec les Amérindiens. Un joueur britannique qui s’allie avec les Iroquois joue en fait avec deux civilisations : les Britanniques et les Iroquois.

[modifier] Dirigeants

  • Portugais : Prince Henri le navigateur
  • Espagnols : Reine Isabelle
  • Ottomans : Soliman le Magnifique
  • Russes : Ivan IV de Russie | Ivan le terrible
  • Britanniques : Élisabeth Ire d’Angleterre
  • Hollandais : Maurice de Nassau Prince d’Orange
  • Allemands : Frédéric le Grand
  • Français : Napoléon Ier | Napoléon Ier

Historiquement, tous ces grands dirigeants n’ont jamais vécu à la même époque ! C’est pour cela que la liste des dirigeants pour cette partie est différente de celle fournie par Ensemble Studios (ES) : la liste ci présente est donnée par ordre chronologique du premier à avoir vécu, au dernier.

À noter aussi :

  • Henri le Navigateur est mort avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492. Or le jeu commence précisément à cette date, ES l’a pourtant pris en tant que leader portugais, car il est considéré comme le précurseur de l’expansion coloniale (il a en effet tenté d’envahir la Turquie, et a colonisé plusieurs archipels, sans avoir jamais mis le pied sur le nouveau monde, ses colonisations au Japon sont marquées dans le jeu par des mercenaires japonais uniquement portugais, les ronins).
  • Frédéric le Grand ainsi que le peuple allemand, n’ont jamais été des colonisateurs. En effet, la réunification allemande ne s’est faite qu’en 1871. Frédéric était pourtant un grand d’Europe, il fît plusieurs conquêtes, dont la Pologne, mais n’a jamais été dans le nouveau monde. ES a intégré tout de même cette civilisation pour son gameplay riche et pour l’histoire de ce pays.

[modifier] Configuration minimale

[modifier] Windows

  • Microsoft Windows
  • Processeur cadencé à 1,4 GHz
  • 256 Mio de mémoire vive
  • Carte vidéo de 64 Mio prenant en charge la technologie HT&L

[modifier] Macintosh

  • Mac OX 10.3.9
  • Processeur G4, G5 ou Intel cadencé à 1,4 GHz
  • 512 Mio de mémoire vive
  • Carte vidéo de 64 Mio prenant en charge la technologie HT&L

[modifier] Jeu en réseau

Age of Empires III dispose d’un serveur online (Ensemble Studios Online 2) qui permet au joueur d’affronter d’autres joueurs humains en temps réel, et de discuter avec eux. Le joueur a la possibilité de choisir son pseudonyme et son avatar, et possède une fiche de statistiques qui permet de voir le nombre de points, en fonction du nombre de parties jouées et gagnées ou non. Des mises à jour gratuites sont souvent disponibles. La mise à jour a tendance à améliorer l’interface de ESO et de corriger certains bugs.

[modifier] Extensions

The War Chiefs ajoute plusieurs cartes, un nouveau scénario en solo, ainsi que trois nouvelles civilisations : la confédération Iroquoise, les Aztéques et les Sioux. Ces civilisations auront le choix du bonus quand elles passent à l’âge suivant. Le jeu rajoute aussi la Révolution pour les européens, sorte d’âge 5 où l’économie est abandonnée pour avoir accès à des unités puissantes.

The Asian Dynasties ajoute lui aussi plusieurs cartes et une nouvelle campagne, et trois nouvelles civilisations : la Chine, le Japon et l’Inde. Elles devront construire une merveille pour passer à l’âge suivant, ces bâtiments ayant chacun un bonus propre.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


La série des Age of…

Age of Empires - The Rise of Rome
Age of Empires II - The Conquerors
Age of Empires III - The War Chiefs - The Asian Dynasties
Age of Mythology - The Titans