Élisabeth II du Royaume-Uni
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Élisabeth II | ||
Reine du Royaume-Uni | ||
Élisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande-du-Nord | ||
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Règne | ||
Couronnement | 2 juin 1953 | |
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Sacre | {{{sacre}}} | |
Investiture | {{{investiture}}} | |
Intronisation | {{{intronisation}}} | |
Prestation de serment | {{{serment}}} | |
Ère | {{{ère}}} | |
Dynastie | Maison de Windsor | |
Titre complet | Suivant les États, voir Titres | |
Hymne royal | God Save the Queen | |
Hymne impérial | {{{hymne_imp}}} | |
Devise royale | {{{devise}}} | |
Prédécesseur | George VI | |
Successeur | {{{successeur}}} | |
Héritier | Charles, prince de Galles | |
Ministre(s) d'État | {{{ministre d'état}}} | |
Chef(s) de Cabinet | {{{chef de cabinet}}} | |
Premier(s) ministre(s) | Sir Winston Churchill Clement Attlee Sir Anthony Eden Harold Macmillan Sir Alexander Douglas-Home Harold Wilson Edward Heath James Callaghan Margaret Thatcher John Major Anthony Blair Gordon Brown |
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Président(s) du Conseil | {{{président du conseil}}} | |
Président(s) du gouvernement | {{{président du gouvernement}}} | |
Ministre(s)-président(s) | {{{ministre-président}}} | |
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Biographie | ||
Nom de naissance | Elizabeth Alexandra Mary Windsor | |
Naissance | 21 avril 1926 | |
Mayfair, Londres (Royaume-Uni) | ||
Décès | {{{décès}}} | |
{{{lieu décès}}} | ||
Maison royale | {{{maison royale}}} | |
Père | George VI | |
Mère | Elizabeth Bowes-Lyon | |
Consort(s) | Philip Mountbatten, duc d'Édimbourg |
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Conjoint(s) | {{{conjoint}}} | |
Descendance | Charles Mountbatten-Windsor, prince de Galles Anne Mountbatten-Windsor, Princesse royale Andrew Mountbatten-Windsor, duc d'York Edward Mountbatten-Windsor, comte de Wessex |
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Maîtresse(s) | {{{maîtresse}}} | |
Favorite(s) | {{{favorite}}} | |
Amant(s) | {{{amant}}} | |
Favori(s) | {{{favori}}} | |
Descendance illégitime |
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Résidence(s) | Buckingham Palace Château de Windsor |
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Signature | {{{signature}}} | |
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Autres fonctions | ||
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Monarques du Royaume-Uni |
Élisabeth II (née Elizabeth Alexandra Mary Windsor[1], à Londres, le 21 avril 1926), est, depuis le 6 février 1952, reine de seize États indépendants et chef du Commonwealth.
Outre le Royaume-Uni, elle est reine du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Jamaïque, de la Barbade, des Bahamas, de la Grenade, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des îles Salomon, des Tuvalu, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincent-et-Grenadines, d’Antigua-et-Barbuda, du Belize et de Saint-Christophe-et-Niévès, où elle est représentée par des gouverneurs généraux. Les seize pays dont elle est la reine sont désignés sous le nom de royaumes du Commonwealth, et leur population totale est de 131 millions de ressortissants.
Élisabeth II est aussi chef du Commonwealth des nations, chef (Lord High Admiral) de l'Amirauté britannique, gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre, dame de Man, Duc de Normandie (régnant sur les Îles anglo-normandes) et le chef suprême des Fidji. En tant que chef de l’État, elle est aussi la Commandant en chef des armées dans chacun de ses royaumes[2],[3],[4],[5].
En 2007, elle est classée comme la 23e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes. En 2006, elle s'était classée 46e .
Sommaire |
[modifier] Biographie
Élisabeth II est la fille d'Albert, duc d'York et de Lady Elizabeth Bowes-Lyon. En janvier 1936, le grand-père d'Élisabeth, le roi George V décède. Son héritier, Édouard VIII, renonce au trône et c'est son frère cadet, le père de la princesse Élisabeth, qui monte sur le trône sous le nom de George VI. Élisabeth devient de ce fait la princesse héritière. En septembre 1939, la guerre est imminente, la petite Élisabeth est alors envoyée en lieu sûr, loin de ses parents qui désirent rester à Londres et affronter les bombardements avec leur peuple.
En avril 1942, la princesse Élisabeth se voit nommée, le jour de son 16e anniversaire, colonel en chef de la garde des grenadiers. Elle révise, inspecte les troupes pour la première fois de sa vie. C'est la première activité officielle de la future reine du Royaume-Uni.
À l'âge de 18 ans, elle s'enrôle comme apprentie conductrice d'ambulance et comme mécanicienne. C'est à cet âge qu'elle tombe amoureuse du prince Philippe de Grèce, la relation devient publique lorsque Philippe accompagne Élisabeth à une grande noce en 1946.
En 1947, la princesse Élisabeth a célébré son passage à l'âge adulte à 5 000 km de son pays d'origine, en Afrique du Sud où elle a prononcé le discours peut-être le plus important de sa vie.[6]
« En ce 21e anniversaire de ma naissance, ce m'est un plaisir de m'adresser à toute la population du Commonwealth et de l'Empire, quels que soient leur pays d'origine, leur race et leur langue. C'est un jour de bonheur pour moi, mais il m'incite aussi à réfléchir à cette vie qui se profile avec ses nombreux défis et toutes ses possibilités. Plusieurs de mes ancêtres ont adopté cette devise, une noble devise : "Je sers" ; elle a, jadis, inspiré de nombreux héritiers du trône lorsqu'ils ont prononcé leur serment d'allégeance en accédant à l'âge adulte. Les progrès de la science me permettent de faire ce qu'aucun d'eux n'a pu faire, je peux prononcer mon serment solennel en m'adressant à l'ensemble de l'Empire. Je désire faire ce serment maintenant, il est très simple. Je déclare devant vous tous que je consacrerai toute ma vie, qu'elle doive être longue ou brève, à votre service et au service de la grande famille impériale dont nous faisons tous partie, mais je n'aurai pas la force de respecter cet engagement sans votre participation que je vous invite à m'offrir. Je sais que votre soutien sera indéfectible. Que Dieu m'aide à respecter mon serment et qu'Il vous bénisse, vous tous qui acceptez de m'y aider. »
Deux mois après son retour d'Afrique du Sud, soit le 20 novembre 1947, elle épouse Philippe Mountbatten (auparavant prince de Grèce et de Danemark avant de renoncer à ces titres après avoir obtenu la citoyenneté britannique).
En 1952, la princesse Élisabeth remplace son père pour une visite officielle au Kenya, cependant, durant cette visite, on annonce, le 6 février 1952, à 10:45 que George VI s'est éteint durant son sommeil. Elle accède au trône et est couronnée le 2 juin 1953. Cette même année, on lui offre un yacht nommé Britannia. Ce bateau sera jugé trop onéreux en 1997 et sera mis hors service lors d'une cérémonie officielle très émouvante.
Tous les ans depuis 1748, un samedi du mois de juin, a lieu le "Trooping the colour" (le "salut aux couleurs"), à l'occasion de l'anniversaire de la souveraine. En 1981, un jeune homme tire sur la reine des cartouches à blanc et en 1969 un nouvel avion, le Concorde, fait son apparition en saluant la souveraine.
La reine assiste à de nombreux événements sportifs, comme la Coupe de monde de football de 1966 où à Lords le premier capitaine noir de l'équipe de cricket a été salué par sa reine. Mais nous ne pouvons parler de sport sans évoquer les courses de chevaux, la passion de la reine. Elle se rend très fréquemment à Ascot Racecourse.
En 1969, le prince Charles devient Son Altesse royale le prince de Galles et il prononce le même type de déclaration que sa mère lors de ses 21 ans.
En 1992, suite aux déboires de ses fils et sa fille en amour, elle apprend également que sa résidence officielle, le château de Windsor, est en feu. Elle s'y rend immédiatement. Elle qualifia cette année d'annus horribilis
En 1997, lors de la cérémonie des funérailles de la princesse Diana, elle s'incline devant le cercueil. C'est l'une des rares fois que la reine dérogera au protocole. La reine ne doit, en effet, jamais s'incliner, sauf à signifier que tout l'empire ainsi que tous ses sujets s'inclinent.
En 2002, la princesse Margaret et la reine-mère décèdent. Cette même année, c'est le jubilé d’or de la reine célébrant ses 50 ans de règne. [7]
[modifier] Protocole
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Le protocole royal entourant la reine Élisabeth II est très strict. En effet, une série de règlements et de coutumes entoure tous ses déplacements et régit toutes ses actions. Par exemple : lorsqu'on rencontre la reine, nous ne pouvons nous adresser à elle, si elle ne nous a pas adressé la parole préalablement. Pour ses sujets, il est de mise de faire une révérence lorsque qu'elle nous salue, mais ce n'est pas nécessaire pour ceux qui ne sont pas citoyens des pays dont elle est reine, par exemple les Français ou les Américains. De plus, on ne peut la toucher ou lui présenter la main, c'est elle qui décide de présenter la main lorsqu'elle désire vous saluer ; même le prince Philip ne la touche pas en public.
Lors d'une de ses visites au Canada en 2002, l'homme d'affaires québécois Louis Garneau a spontanément tendu son bras autour de son épaule pour une photo, geste qui n'a pas semblé déranger la reine. Cela dit, les journaux et les médias britanniques ont réagi violemment. On pouvait alors lire en première de couverture de certain journaux : « You can put your arm round Ma'am » ou « Whose arm's on Ma'am ? » ou encore « And this is me with the Queen of England... ». En revanche, le bureau du protocole canadien stipule que « les membres de la famille royale désirent que les éléments du protocole soient adaptés à ce qui est généralement acceptable dans la société canadienne » et la plupart des monarchistes purs et durs n'ont pas fait de tollé avec cette affaire qualifiant que ce n'est « pas grave » (Peter Hammond - V.-P. de la Ligue des monarchistes du Canada.)
Lorsqu'on rencontre la reine, il est aussi de mise de s'adresser à elle en langue française ou anglaise, deux langues qu'elle maîtrise à la perfection. Lors d'une conversation, les formules de familiarité sont totalement proscrites, on s'adresse à elle en l'appelant « Madame » si on lui parle en français, le bureau du protocole canadien recommande également l'utilisation du titre « Majesté » bien qu'il soit déconseillé par l'Académie française, mais approuvé par l'Office québécois de la langue française. [8],[9],[10],[11]
[modifier] Reine du Canada
Élisabeth II dit apprécier chaleureusement chacune de ses visites au Canada. Un pays qu'elle dit porter dans son cœur depuis qu'il a accueilli ses parents en 1939. Elle a visité le Canada 21 fois, sa dernière visite remmontant à 2005.[12] Lors de sa visite en 1957 elle a ouvert le Parlement canadien. Une première dans l'histoire du Canada, la reine a alors lu le discours du trône au Sénat d'Ottawa devant tous les députés, ministres, sénateurs et juges de la Cour suprême du Canada. Elle portait pour l'occasion « une robe signée par le couturier royal Norman Hartnell. Une guirlande de feuilles d'érable entremêlées de roses blanches l’orne et chaque feuille est taillée dans du velours vert et sertie de cristal et de fausses émeraudes. Les roses blanches, symbole de la maison d'York, sont faites de cristal, de perles blanches et de faux diamants. » [13]
[modifier] Titres
Quoiqu’appelée couramment « la reine Élisabeth II », elle a un titre différent pour chacun des États dont elle est la souveraine.
- Royaume-Uni
- « Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la foi » (1953–présent).
- Canada
- « Elizabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni, du Canada et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la foi » (1953–présent). Le gouvernement canadien utilise l’orthographe anglaise Elizabeth dans les textes officiels en langue française. [14]
- Australie
- « Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine de l’Australie et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1953–présent).
- Nouvelle-Zélande
- « Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine de la Nouvelle-Zélande et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la foi » (1953–présent).
- Jamaïque
- « Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine de la Jamaïque et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1962–présent).
- Barbade
- « Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine de la Barbade et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1966–présent).
- Bahamas
- « Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine des Bahamas et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1973–présent).
- Grenade
- « Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni, de la Grenade et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1974–présent).
- Papouasie-Nouvelle-Guinée
- « Élisabeth II, reine de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1975–présent).
- Îles Salomon
- « Élisabeth II, reine des îles Salomon, et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1978–présent).
- Tuvalu
- « Élisabeth II, reine des Tuvalu, et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1978–présent).
- Sainte-Lucie
- « Élisabeth II, reine de Sainte-Lucie, et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth »
- Saint-Vincent-et-les Grenadines
- « Élisabeth II, reine de Saint-Vincent-et-les Grenadines, et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1979–présent).
- Antigua-et-Barbuda
- « Élisabeth II, reine d'Antigua-et-Barbuda, et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1981–présent).
- Belize
- « Élisabeth II, reine du Belize, et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1981–présent).
- Saint-Christophe-et-Niévès
- « Élisabeth II, reine de Saint-Christophe-et-Niévès, et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth » (1983–présent).
Élisabeth II est également Chef suprême des Îles Fidji, titre purement honorifique. Elle fut reine des Fidji jusqu'en 1987, lorsque la monarchie fut abolie à la suite d'un coup d'État, et que le pays devint une république. Le Grand Conseil des Chefs lui reconnaît néanmoins le statut de suprématie symbolique, et le buste d'Élisabeth II apparaît sur les billets de dollars fidjiens.
[modifier] Famille
Fille aînée du roi George VI (alors duc d’York) et de sa femme Élisabeth. Sa sœur cadette est la princesse Margaret. Son père le roi George VI était membre de la famille de Saxe-Cobourg et Gotha, une branche de la maison de Wettin, qui a donné quantité de souverains européens. C’est le roi George V, son grand-père, qui, en 1917 pendant la Première Guerre mondiale, change ce nom jugé un peu trop allemand par celui de Windsor, du nom du château dont il est propriétaire près de Londres. Arrière-petite-fille d’Édouard VII, elle est donc l’arrière-arrière-petite-fille de la reine Victoria. Le prince Philip est lui-même l’arrière-arrière-petit-fils, en ligne maternelle, de la reine Victoria. En raison de son ascendance maternelle, la reine Élisabeth est la souveraine possédant le plus de sang britannique depuis les Tudor et les Stuart. On doit noter qu’elle est notamment prochement apparentée avec les familles crotales toujours régnantes de Norvège, de Suède, du Danemark, d’Espagne et de Belgique et les familles ayant régné sur l’Allemagne, la Grèce, la Roumanie, la Bulgarie et la Yougoslavie.
Héritier | Mariage(s) | Enfants |
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SAR le prince Charles, prince de Galles |
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Diana Spencer, princesse de Galles |
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SAR le prince William de Galles | ||
SAR le prince Henry de Galles | ||
Camilla Parker-Bowles, duchesse de Cornouailles |
union sans descendance | |
SAR la princesse Anne, Princesse royale |
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Mark Anthony Peter Phillips | ||
M. Peter Mark Andrew Phillips | ||
Mlle Zara Anne Elizabeth Phillips | ||
Timothy Laurence | union sans descendance | |
SAR le prince Andrew, duc d'York |
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Sarah Ferguson, duchesse d'York |
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SAR la princesse Beatrice d'York | ||
SAR la princesse Eugenie d'York | ||
SAR le prince Edward, comte de Wessex |
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Sophie Rhys-Jones, comtesse de Wessex |
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SAR la princesse Louise de Wessex | ||
SAR le prince James de Wessex, vicomte Severn |
Deux de ses petits-enfants, Peter et Zara Phillips ne portent pas de titre de noblesse ; leurs parents ont refusé tout titre de courtoisie offert par la reine.
[modifier] Symboles
[modifier] Armoiries royales
La reine a des armoiries particulières à chacun de ses royaumes, qui incorporent des éléments spécifiques à ces pays. Ces armoiries sont parfois utilisées par les organismes gouvernementaux pour représenter la Couronne.
[modifier] Étendard royal
L'étendard royal est le drapeau de la souveraine. Il existe des étendards royaux distincts en usage dans différents pays lorsque la reine agit en tant que reine de ces pays. Ainsi, l'Australie, la Barbade, Le Canada, la Jamaïque et la Nouvelle-Zélande ont chacun leur propre étendard royal, inspiré des armoiries royales du pays. L'étendard royal a préséance sur tous les autres drapeaux à l'intérieur d'un royaume. En effet, lorsque la reine se déplace, par exemple au Parlement britannique, c'est l'étendard royal qui flotte au mât principal de la tour et non l'Union Jack. Cela vaut également lors de ses visites au Canada où le drapeau de la monarque précède celui du Gouverneur Général qui précède lui-même l'Unifolié. On le hisse pour signifier la présence de la reine à l'intérieur d'un l'établissement, par exemple : le Château de Windsor ou le Château de Balmoral. L'étendard royal n'est en berne que lors du décès du souverain.
[modifier] Drapeau personnel
Élisabeth II dispose aussi d'un drapeau personnel. Celui-ci a été créé à sa demande en 1960 à l'occasion de l'une de ses visites en Inde[15], pour la symboliser en tant qu'individu sans qu'il soit associé à son rôle de chef d'État. Le drapeau personnel est notamment utilisé lorsque Élisabeth II agit en tant que chef du Commonwealth et lorsqu'elle visite les pays membres du Commonwealth dont elle n'est pas le chef d'État.
[modifier] Effigie
En tant que souveraine du Royaume-Uni, l’effigie d’Élisabeth II figure sur les billets de banque et les timbres-poste britanniques ; en tant que reine du Canada, elle figure sur les pièces de monnaie et sur le billet de 20 dollars canadiens. La Monnaie royale canadienne lui est également dédiée.
Pour les timbres-poste à son effigie, voir type Wilding de 1952 à 1967 et type Machin depuis 1967.
[modifier] Premiers ministres
Voici les seize Premiers ministres actuels de la reine Élisabeth II.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ Portant un titre royal, la reine n'est pas désignée par son nom de famille, Windsor'
- ↑ Commandant en chef du Canada
- ↑ The Prince of Wales - Special Relationships and Regiments
- ↑ Ministry of Defence | Defence News | Queen to be Colonel-in-Chief of new Duke of Lancaster's Regiment
- ↑ The Monarchy Today > Queen and public > Charities and patronages > Search results
- ↑ Texte intégral en anglais
- ↑ Élisabeth II : 80 Années remarquables - Les Grands reportages - Société Radio-Canada
- ↑ (en) Formules épistolaires
- ↑ Formules épistolaires
- ↑ Louis Garneau, fan de la reine - Des visites royales - Les Archives de Radio-Canada
- ↑ L'utilisation des prédicats de Majesté, Altesse ou Excellence relève de l'emploi de la 3e personne du singulier. Exemple: Sa Majesté désire-t-elle rencontrer le Premier ministre ? On ne s'adresse donc pas à un souverain directement par la phrase fautive: Majesté, désirez-vous rencontrer le Premier ministre ? mais par l'exemple précédent ou le suivant: Madame, désirez-vous rencontrer le Premier ministre ? Dictionnaire de l'Académie française: Majesté: titre que l'on donne aux personnes régnantes ou ayant régné, lorsqu'on s'adresse à elle à la 3e personne ou lorsqu'on parle d'elle. Votre Majesté, Vos Majestés, Sa Majesté, Leurs Majestés (on écrit par abréviation V.M., VV.MM, S.M., LL.MM.)
- ↑ Her Majesty Queen Elizabeth II Queen of Canada Royal Visit 2005
- ↑ La reine ouvre la session parlementaire de 1957 - Des visites royales - Les Archives de Radio-Canada
- ↑ Titres royaux
- ↑ Flags of the Royal Family, United Kingdom
- Biographie : Élisabeth II : 80 Années remarquables - Les Grands reportages - Société radio-canada
[modifier] Liens externes
[modifier] Articles connexes
- Monarchie britannique
- Monarchie canadienne
- Monarchie en Australie
- Monarchie en Nouvelle-Zélande
- Monarchie de Papouasie-Nouvelle-Guinée
- Monarchie des Tuvalu
- Monarchie des Îles Salomon
- Charles, prince de Galles
- Commonwealth
- Château de Windsor
- Liens de parenté entre Élisabeth II du Royaume-Uni et le prince Philip, duc d'Édimbourg.
- Liste des dirigeants actuels
- The Queen, le film
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