Yèvres-le-Petit

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Yèvres-le-Petit
Carte de localisation de Yèvres-le-Petit
Pays France France
Région Champagne-Ardenne
Département Aube
Arrondissement Arrondissement de Bar-sur-Aube
Canton Canton de Brienne-le-Château
Code Insee 10445
Code postal 10500
Maire
Mandat en cours
Maurice Collombar
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Briennois
Latitude
Longitude
48° 28′ 46″ Nord
         4° 29′ 29″ Est
/ 48.4794444444, 4.49138888889
Altitude m (mini) – m (maxi)
Superficie 8,35 km²
Population sans
doubles comptes
67 hab.
(1999)
Densité 8 hab./km²

Yèvres-le-Petit est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

On doit ces renseignements au Dictionnaire Historique de la Champagne Méridionale, d’Alphonse Roserot.

Ce petit village qui compte soixante sept habitants au dernier recensement se trouve être le dernier de la liste alphabétique des communes du département . Si modeste qu’il soit, il n’est pas le dernier dans le cœur de ceux qui y vivent.

Son nom s’orthographiait autrefois Yèvre. C’est une altération du latin Evrea, Evra. L’addition de l’s final ne date que du XIXe siècle. Quant au qualificatif le Petit, il a été autorisé par un décret du 4 février 1919.

Sur le cadastre de 1811 on note les nom des territoires: Averly, le Biat, la Borde, le Chemin des Romains, les Fours, étang Gilles ou Gillet, Perte-Sèche.

À propos du Biat , Courtalon relève que le chef de la famille Le Courtois, originaire de Bourgogne, anoblie par Charles VI en 1396, était seigneur de Blignicourt, mais aussi de Bucey-en-Othe...et du fief de Biat sur le territoire d’Yèvre. La dernière descendante de cette famille éteinte, Louise Le Courtois, porta ses terres dans la famille de Mesgrigny en 1732 : elle épousa Pierre-François de Mesgrigny, vicomte de Troyes, dont il fut maire de 1766 à 1769.

Jusqu’en 1789, Yèvre dépendait de l’intendance et de la généralité de Châlons, élection de Bar-sur-Aube, et du bailliage de Chaumont.

L’intendance était le siège de l’administration de la province. L’intendant représentait le roi.

La généralité : le royaume était divisé en généralités établies pour faciliter la levée des impôts. Chaque généralité était divisée en élections et avait un tribunal appelé bureau des finances

Le bailliage était le tribunal qui rendait la justice sous l’autorité d’un officier du roi, le bailli.

L’Ancien Régime savait administrer la France. Mais les responsables de ces différentes fonctions n’étaient pas des fonctionnaires au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Ils avaient acheté leur charge et celle-ci était héréditaire. C’était leur fonds de commerce et souvent, ils se payaient sur la bête, si l’on ose dire.

Bossuet écrit quelque part: « Les grandes charges peuvent devenir aisément des mines d’or, lorsque ceux qui les possèdent veulent renoncer à leur honneur et à leur conscience ».

Pendant la période révolutionnaire, la commune a fait partie du canton de Chavanges, du 29 janvier au 29 novembre 1790, puis du canton de Rosnay jusqu’en l’an IX, c’est-à-dire en 1800.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Maurice Collombar
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
69 81 73 68 59 67
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

==Lieux et monuments==* Sous le vocable Saint-Laurent, l'église est du XVe siècle.

Son plan a la forme d’une croix latine : abside, transept, nef et collatéraux. Les piliers sont cylindriques et cantonnés de colonnettes. Une partie manque de chapiteaux.

Négligée, comme beaucoup d’autres, durant des décennies, très endommagée par l’ouragan du 24 décembre 1999 alors qu’une importante tranche de travaux venait d’être effectuée, elle doit sa réhabilitation et son aspect actuel aux efforts de Maurice Collombar, maire de Yèvres-le-Petit. . Il lui a fallu toute sa foi, sa volonté, son énergie pour vaincre ce qui n’était pas à proprement parler une opposition, mais bien une inertie ambiante.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Seigneurs laïques

Le fief relevait de Rosnay.

Entre 1227 et 1234, Humbert de Viâpres était vassal de Rosnay à Jasseines et à Yèvre , et, en même temps que lui, Agnès de Viâpres pour ce qu’elle avait à Rosnay, à Jasseines et à Yèvre.

En janvier 1247, Jean de Baaliaco, sans doute Bailly-le-Franc, chevalier, fit don à la maison-Dieu de Saint-Utin, dans la Marne, du quart de son terrage d’’Yèvre (Evra) qui avait été légué par Bertride, fille de Flandrine de Rosnay.

En 1274 ou 1275, Geoffroi de Jasseines avait deux parts du grand terrage d’Yèvre; la moitié était tenue de lui par son frère Ogerin.

En 1317, Jean, fils de Simunni d’Yèvre donna un aveu et dénombrement à la duchesse d’Athènes, comtesse de Brienne. Mais ce n’était peut-être pas pour Yèvre, ces modestes seigneurs détenant souvent plusieurs fiefs en différentes contrées. (Un aveu est un acte qui établit une relation entre deux personnes, qui lie le vassal et son suzerain. Le dénombrement est une déclaration par le vassal des héritages et des droits qu’il tient de son seigneur.)

Il faut aller ensuite jusqu’au XVIIe siècle pour retrouver des noms de seigneurs. Là on voit que la famille de Bove ou des Boves, qui avait acquis en 1563 la seigneurie du chapitre Saint-Etienne de Troyes en était encore en possession en 1604, en la personne de Guillemette des Boves, aussi dame de Courcelles-lez-Brienne ou Courcelles-sur-Voire, femme de Jean de Brion, seigneur de Brantigny, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi.

Guillemette mourut sans doute avant 1627, année où son fils, Philippe de Brion était déjà seigneur d’Yèvre.Il dut mourir avant son père, car en 1636 les successions de Jean de Brion et de sa femme étaient vacantes.

La terre fut sans doute rachetée par la famille Raulet. En 1640, elle appartenait à Claude Raulet, seigneur de Souain , lors de son mariage avec Marguerite de Bossancourt. En 1667 il demeurait à Yèvre.

En 1732, il y avait plusieurs seigneurs, les mêmes que pour Bétignicourt et Jasseines, entre autre une certaine “Minette”, Demoiselle de Mellette.

En 1761, Monsieur du Fresne de Longueville. En 1765, Anne de Joybert, aussi Dame de Bétignicourt et de Jasseines.En 1768 et 1771, Mademoiselle Marie-Charlotte Carbon, représentant Monsieur de Trudaine de Fourdrinois, son aïeul. Vers 1789, Congniasse-Desjardins.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes