Vaugines
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?) ; pour plus d'indications, visitez le projet Communes de France.
|
Vaugines | |
Pays | France |
---|---|
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Arrondissement d'Apt |
Canton | Canton de Cadenet |
Code Insee | 84140 |
Code postal | 84160 |
Maire Mandat en cours |
|
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Luberon |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 211 m (mini) – 902 m (maxi) |
Superficie | 15,55 km² |
Population sans doubles comptes |
466 hab. (1999) |
Densité | 29 hab./km² |
Vaugines est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Situé au pied du Luberon, à 400 mètres d'altitude, un peu à l'écart des routes les plus fréquentées, Vaugines est un village agricole qui s'est ouvert à une population nouvelle (530 habitants en 2005) et à de nombreux visiteurs attirés par la sérénité des lieux, la fraîcheur de ses ombrages et la beauté de son patrimoine.
Vaugines est aussi le point de convergence de plusieurs sentiers de grande randonnée permettant aux marcheurs, cyclistes et cavaliers, de découvrir le Luberon. Vous pourrez admirer au cours de ces randonnées sa flore et sa faune dans le Parc Naturel Régional du Luberon" et sa Réserve de Biosphère.
[modifier] Accès
[modifier] Relief
[modifier] Géologie
[modifier] Hydrographie
[modifier] Histoire
[modifier] Préhistoire et antiquité
L’histoire de Vaugines pourrait commencer par une légende forgée au XVIIIe siècle. Dans son « Histoire de Provence », Nicolas Claude Fabri de Peiresc narre qu’ici le 15e roi des Ligures, du nom de Jovine (Jupiter), affronta 300 000 Cimbres. Après les avoir assiégés dans une reculée de la vallée, il les affama puis en tua 200 000. Pour commémorer son exploit la vallée pris son nom. Plus prudents les toponymistes se sont contentés du texte des cartulaires et relèvent que c’est à partir du XIe siècle que l’on cite «Valle Jovina» ou «Rupem Jovina».
De plus, au hameau des Fontanilles, les archéologues ont mis à jour un vicus gallo-romain où ont été retrouvé des inscriptions et un autel à la gloire de la Bona Dea, et la proximité d’un temple dédié au roi de l’Olympe incite à retenir son patronage sur cette vallée.
[modifier] Haut Moyen-Âge
En 1004, Lambert, frère de Humbert de Caseneuve, et fondateur de la maison de Reillanne, fait don de ses domaines de la Valle Jovina aux bénédictins de l’abbaye de Saint-Pierre de Psalmody pour y construire un «locus».
Les moines camarguais vont y édifier le prieuré de Notre-Dame en réemployant les blocs de pierres de l’antique vicus. Celui-ci avait été christianisé entre le VIe et le VIIe siècle comme en fait foi un autel paléochrétien. Déposé actuellement au Musée Calvet d’Avignon, il est en marbre blanc et décoré d’un chrisme, de pampres de vignes, d’une colombe et d’arbrisseaux. La nef du prieuré a été remaniée au XIIIe siècle et l’abside garde trace des fresques qui l’ont décoré à cette époque[1].
[modifier] Bas Moyen-Âge
Au début du XIVe siècle, Elzéar et Delphine de Sabran, possesseurs du fief, donnent de nouveaux droits à Sainte-Marie de Psalmody[2]. Le prieur de Notre-Dame devint coseigneur de Vaugines. Mais les «époux virginaux» gardèrent leurs droits sur les domaines du Grand et du Petit Couturas. En 1397, leur neveu et successeur, Elzéar de Sabran vit sa seigneurie ravagée par les gens d'armes de Raymond de Turenne placés sous le commandement de Gantonnet d'Abzac.
[modifier] Renaissance
Au XVe siècle, son héritier, Jean de Sade, conseiller du Roi René, céda cette seigneurie au comte de Provence qui en investit Foulque d’Agoult. Ce dernier, en 1422, racheta au Prieur de Notre-Dame, qui se réserva la Capitainerie comme demeure seigneuriale, ses droits de haute et basse justice.
Puis Foulque se fait céder, en 1475, contre 200 florins, la part de Laurette de Durboc, dame en partie de Vaugines. A cette époque, comme quasiment dans tout le Luberon, le village était pratiquement désert et allait le rester pendant des décennies. Ce ne fut qu’en 1556 que le Prieur Gilibert d’Agoult passa avec plusieurs familles un acte d’habitation.
Puis en 1562, il céda ses droits et sa juridiction à son cousin protestant François d’Agoult, comte de Sault. Quatre ans plus tard, le nouveau seigneur racheta la part de Charles de Cambis.
[modifier] Époque moderne
Elle allait ensuite passer dans les familles Aymard et Bolliers pour échoir, en 1729, aux Bruny de la Tour d’Aigues qui la conservèrent jusqu’à la Révolution.
En dépit d'une légende tenace, il est à signaler que la «Commanderie», avec ses belles fenêtres géminées, n’a jamais appartenu aux Chevaliers du Temple.
[modifier] Héraldique
De gueules aux trois annelets d'argent[3] |
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | AUPHAN Philippe | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
205 | 225 | 216 | 253 | 325 | 466 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
Église du XIIe siècle de style roman, la façade de cette église fut connue grâce au film « Jean de Florette » qui y fut tourné en partie.
[modifier] Économie
[modifier] Industrie
[modifier] Tourisme
[modifier] Agriculture
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Culture
[modifier] Patrimoine civil
[modifier] Patrimoine religieux
- Eglise
[modifier] Patrimoine environnemental
[modifier] Équipements ou Services
[modifier] Transports urbains
[modifier] Éducation
[modifier] Sports
[modifier] Santé
[modifier] Vie locale
[modifier] Culte
Catholique (église)
[modifier] Environnement
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Notes
- ↑ Ruiné en 1425, ce prieuré fut restauré dans le courant du XVIe siècle.
- ↑ l’abbaye de Psalmody était devenue cistercienne et le vocable de Marie avait pris le pas sur celui de Pierre.
- ↑ Armorial des communes du Vaucluse
[modifier] Bibliographie
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.