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Le serment des Treinta y Tres Orientales révolutionnaires uruguayens
Le serment des Treinta y Tres Orientales révolutionnaires uruguayens

L'histoire de ce pays commence réellement avec celle du peuple Guaraní et des Charrúas. Ces derniers étaient le groupement le plus nombreux et le plus organisé. Jugés inassimilables, leur annihilation fut décidée peu après la déclaration d'indépendance du pays vers 1830.
En 1516, les Espagnols découvrent le territoire mais le délaissent au départ du fait de la faiblesse de ses ressources naturelles.
La menace causée par l'expansion des Portugais conduit les Conquistadores à édifier la ville fortifiée de Montevideo en 1726 et à coloniser le pays.

Le début du XIXe siècle voit l'émergence de mouvements indépendantistes un peu partout en Amérique du Sud, y compris en Uruguay (désigné alors sous le nom de Banda Oriental, c'est-à-dire « Région orientale »). Le contrôle du territoire uruguayen fit l'objet d'une dispute entre les deux États naissants de l'Argentine et du Brésil : ce dernier finit par annexer la région en 1821, pour la baptiser Provincia Cisplatina.
Mais le 25 août 1825, le pays se révolte, le groupe nationaliste Treinta y Tres Orientales (« les trente-trois Orientaux » en espagnol) conduit par Juan Antonio Lavalleja commence la guerre d'indépendance et déclare son indépendance vis-à-vis du Brésil. Cette guerre se termine le 28 août 1828 avec le Traité de Montevideo. La première constitution du pays fut signée le 18 juillet 1830.
Entre 1839 et 1851, l'Uruguay connaît une guerre civile nommée Grande Guerre durant laquelle les partisans Colorados de Fructuoso Rivera et ceux Blancos de Manuel Oribe s'affrontent. Après la victoire finale des Colorados, le pays participe à la guerre de la Triple Alliance contre le Paraguay à la fin du siècle.

De 1903 à 1920, le pays vit ses heures de prospérité avec le président José Batlle y Ordóñez, ce qui lui vaut le surnom de « Suisse de l'Amérique » (Suiza de América). Il est ensuite touché par la crise de 1929, qui n'est vraiment surmontée qu'à partir de 1950. Le pays renoue alors avec une prospérité qui rappelle l'ère Batlle.

À partir de 1959, le pays est de nouveau frappé de plein fouet par une crise économique et sociale, puis politique, qui débouche finalement le 27 juin 1973 sur un coup d'État et une dictature militaire avec Juan María Bordaberry.
Le retour progressif vers la démocratie commença en 1981 et en 1985, les élections libres marquent le début de la démocratie, dont l'une des principales réalisations a été de se rapprocher de ses voisins pour former le Mercosur. Ces échanges ont amené l'espoir pour le pays d'un retour à la prospérité dans un futur proche.

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