Trignac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Trignac
Carte de localisation de Trignac
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire
Canton Canton de Montoir-de-Bretagne
Code Insee 44210
Code postal 44570
Maire
Mandat en cours
Sabine Mahé
2008-?
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire
Latitude
Longitude
47° 19′ 08″ Nord
         2° 11′ 16″ Ouest
/ 47.3188888889, -2.18777777778
Altitude 0 m (mini) – 10 m (maxi)
Superficie 14,38 km²
Population sans
doubles comptes
7 092 hab.
(2 004)
Densité 483 hab./km²

Trignac est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Les habitants de la commune s'appellent les Trignacais et Trignacaises.

En Breton, Trignac se dit et s'écrit : Trinieg

L'emblème de Trignac représente :

  • ses anciennes Forges
  • deux roseaux de Brière croisés
  • un canard colvert

Sommaire

[modifier] Géographie

Trignac est situé entre Saint-Nazaire au sud, Montoir-de-Bretagne à l'est-nord-est et le parc naturel régional de Brière à l'ouest-nord-ouest.

[modifier] Histoire

Vers la fin du 18ème siècle, Trignac n’est qu’un hameau entouré de marais. Ses habitants, installés près des îlots de BERRE, TREMBLY, HOCCQUART ou AINE, pratiquent la chasse et la pêche, utilisent et vendent la tourbe et les roseaux.

Vers la fin du 19ème siècle, Trignac dépend de la commune de Montoir-de-Bretagne, et ne compte que 319 habitants. Petit à petit, le marais s’assèche et les îles disparaissent. En 1879, les hameaux communiquent par des chemins qui mènent tous à l’unique lieu de travail : les Chantiers de Construction Navale de Saint-Nazaire. A cette même période, la Société des Mines de Fer de l’Anjou décide de créer les Forges de Saint-Nazaire à Trignac et développe la production de la fonte et de l’acier. Le village se voit alors enrichi de cités ouvrières et de commerces, et organise son espace économique et social. Le village devient un " bourg " et attire de la main-d’œuvre du Morbihan, d’Ille-et-Vilaine, et même du Nord . C’est une véritable transformation dans la région. Petit à petit, on note même un changement dans l’orthographe : Hocquart s’écrit Aucard, Berre , Bert,…

En 1910, l’usine, devenue la Société Anonyme des Usines Métallurgiques de la Basse-Loire, est spécialisée dans la production et la fourniture des tôles et profilés pour la construction des navires et des chaudières.

A la veille de 1914, l’usine métallurgique couvre 90 hectares. Elle est prospère et vigoureuse. Malheureusement, la crise de la Construction Navale en 1920 la frappe de plein fouet ; elle est alors rachetée par la FANE (Forges et Aciéries du Nord) en 1925, mais ce sauvetage sera de courte durée… L’usine cesse toute activité en 1932, après un premier arrêt en 1930. Remise en service par les Allemands en 1940, l’activité sidérurgique est définitivement stoppée en 1943.

Le 31 mars 1914, Trignac devient une commune. Les maisons et les cités se construisent, la population augmente. Les " îles " se peuplent grâce au remblaiement… Les noms de rues n’existent pas encore, mais les lieux-dits sont des repères. Les maires se succèdent : M. Labro (1914), sera mobilisé 4 mois après son élection et remplacé par M. Leprêtre ; M. Lambot (1919 et 1945), 1er maire socialiste, organise le territoire de la commune avec des noms de rues ; M. Hazo (1947), installe les plaques des rues et attribue des numéros aux maisons ; M. Glotin (1965), est à l’origine de beaucoup d’inaugurations, publie le 1er bulletin officiel municipal, construit des lotissements … ; Mme Bihan (1971), met en valeur les militants ouvriers, les victimes de la guerre, les artistes et la nature ; M. Le Corre (1977, 1983, 1989, 1995 et 2001), s’engage à défendre les intérêts des habitants de la commune, inaugure la zone de la Fontaine au Brun, la salle Martin Luther King, la MAEPA, et la zone industrielle sur le site des Forges, la salle Omnisports G.Fredet, salle spécialisée J. Busson etc….

Trignac est donc une cité ouvrière au riche passé industriel. Pendant longtemps, les Forges ont été un lieu de rassemblement, de luttes autour desquelles la ville s’est construite. Aujourd’hui encore, dans la mémoire collective, elles représentent des valeurs auxquelles les habitants sont fortement attachées : la solidarité, l’égalité, et la justice sociale.


La ville est aussi connue pour son club de Rugby, le Rugby Club de Trignac (RCT, fondé en 1912. Celui-ci fut, d'ailleur la première école de Rugby de France.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1914 mars 1914 M. Labro
mars 1914 mars 1919 M. Leprêtre
mars 1919 mars 1947 M. Leprêtre PS
mars 1947 mars 1965 M. Hazo
mars 1965 mars 1971 M. Glotin
mars 1977 mars 1919 Mme Bihan
mars 1977 mars 2008 Jean-Louis Le Corre PCF Conseiller général
mars 2008 mars 2014 Sabine Mahé
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
6 917 7 076 7 253 7 180 7 020 6 956 7 092
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Vestiges des Forges
Vestiges des Forges

Les Forges de Trignac, fondées au XIXe siècle, ont laissé quelques vestiges visibles. Le reste du site est réaménagé en zone industrielle.[1]

Lieux dits

  • - Aucard
  • - Bert
  • - Certé
  • - Trembly

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Jean-Louis Le Corre -------- Ancien Maire, conseiller général
  • Pascal Giordani -------------- International de Rugby

[modifier] Divers

Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, Trignac fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.

Administrativement, Trignac fait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Nazaire: La CARENE.

[modifier] Notes et références de l'article

  1. travail pédagogique sur le site de l'académie de Nantes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes