Tariq Ramadan

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Tariq Saïd Ramadan est un intellectuel et universitaire suisse d'origine égyptienne né le 26 août 1962 à Genève. Son œuvre s'articule sur une réflexion philosophique et politique influencée par la religion musulmane.

Sommaire

[modifier] Biographie

Petit-fils par sa mère d'Hassan el Banna, fondateur de l'association égyptienne des Frères musulmans et fils de Saïd Ramadan, fondateur de la branche palestinienne de ce mouvement, Tariq Ramadan naît à Genève en 1962. Au cours de ses études il obtient une licence ès lettres (en philosophie) puis un doctorat ès lettres (langue, littérature et civilisation arabes). Tariq Ramadan voit en el Banna un des artisans du renouveau musulman et lui a consacré une partie de sa thèse doctorale, intitulée Aux sources du renouveau musulman : d'al-Afghānī à Hassan al-Bannā, un siècle de réformisme islamique. Ramadan se définit lui-même comme un réformiste de tendance salafiste, à savoir quelqu'un qui cherche à retrouver un islam des premiers temps, dénué de toute trace culturelle étrangère[1]. Puis Tariq Ramadan étudie les sciences islamiques à l'université islamique d'al-Azhar au Caire entre 1992 et 1993.

À partir de 1994, il vient en France et y donne des conférences. Proche de l'UOIF, il participe chaque année à ses congrès. Il signe l'Appel des indigènes de la république, qui dénonce la France comme un État n'assumant pas son passé colonial.

En Suisse, il enseigne au collège de Saussure à Genève. Il est également chargé de cours d'islamologie à l'université de Fribourg de 1996 à 2003.

L'université catholique de Notre-Dame à South Bend dans l'Indiana lui offre au début de l'année 2004 une chaire d'un an financée par le Joan B. Kroc Institute pour enseigner sur « les relations entre les religions, les conflits et la promotion de la paix »[2]. En août de la même année, le gouvernement américain lui refuse un visa de travail sans fournir d'explication. À la suite de ce refus, de nombreux intellectuels américains, tels Noam Chomsky ou Edward Saïd, signent une pétition pour dénoncer cette entrave à la liberté académique.

Pendant l'été 2005, Tariq Ramadan obtient une invitation de visiting scholar à l'université d'Oxford et est invité à participer à un groupe de réflexion fondé par Tony Blair sur le problème de l'islamisme au Royaume-Uni.

En 2007, l’université de Leyde, aux Pays-Bas lui propose d'occuper la chaire d’islamologie. Tariq Ramadan finit par refuser ce poste tout en affirmant que sa décision n'a aucun lien avec les protestations relayées par les médias[3].

Tariq Ramadan est marié et père de quatre enfants. Son épouse est française et convertie à l'Islam depuis leur mariage. Hani Ramadan, le frère de Tariq Ramadan, est un activiste musulman. Il réside à Genève où il enseigne le français et dirige le Centre islamique de Genève. En novembre 2006, le magazine EuropeanVoice lui a remis le prix d'Européen de l'année dans la catégorie des personnalités n’étant pas citoyens d'un pays membre de l'Union Européenne[4].

[modifier] Opinions

Tariq Ramadan se fait connaître en France en 1994, après la publication d'un ouvrage intitulé Les musulmans dans la laïcité. Il plaide pour que les musulmans vivant en Occident ne se considèrent plus comme des étrangers, ou comme des résidents temporaires mais comme des citoyens à part entière. Selon lui, ce changement de mentalité doit éviter toute aliénation : il réclame le droit d'« être musulman européen » (titre d'un autre de ses livres), demandant aux parents immigrés de ne pas confondre culture et religion. Il insiste en parallèle pour que la seconde génération née dans les pays occidentaux continue à respecter strictement le Coran et les hadiths, tout en composant avec les normes culturelles du pays d'accueil, au lieu de perpétuer celles du pays natal de leurs parents. En particulier, il considère que les musulmans devraient être des citoyens actifs, et agir contre l'injustice dans le cadre des différentes associations (syndicats, parents d'élève etc). Il ressent une sympathie avec certaines des analyses de Karl Marx (« Je n'arrête pas de dire qu'on a trop vite fait d'enterrer Marx »[5]).

Ramadan déclare ne voir aucun conflit entre « être musulman » et « être un citoyen à part entière » dans les pays occidentaux. Il préconise aussi que les intellectuels musulmans occidentaux soient versés dans les manières occidentales, et non uniquement dans des études religieuses provenant de pays musulmans.

Tariq Ramadan enseigne un respect du Coran, lui-même entendu selon une lecture qui d'abord respecte la tradition et son sens fondamental, pour la distinguer d'une autre lecture, rationaliste, et qui pourrait s'accorder avec la tradition du rationalisme occidental et chercherait à s'accorder avec celle-ci. Pour lui le plus important, c'est l'effort d'interprétation - Ijtihad - que doivent accomplir les musulmans, ne pas avoir une lecture du Coran littéral, mais au contraire, prendre compte du contexte historique et actuel des lois et traditions islamiques.[6] En effet, il déclare par exemple, en novembre 2003 sur la radio Beur FM : « Il y a la tendance réformiste rationaliste et la tendance salafie au sens où le salafisme essaie de rester fidèle aux fondements. Je suis de cette tendance-là, c'est-à-dire qu'il y a un certain nombre de principes qui sont pour moi fondamentaux, que je ne veux pas trahir en tant que musulman.»

Dans son livre Les Musulmans dans la laïcité (éd. Tawhid), il écrit : « Un musulman, résident ou citoyen, doit se considérer sous l'effet d'un contrat à la fois moral et social avec le pays où il séjourne. En d'autres termes, il se doit d'en respecter les lois. » Il est notamment critiqué par la journaliste et essayiste Caroline Fourest qui, dans son ouvrage Frère Tariq, rapporte que Tariq Ramadan, dans une cassette intitulée Vivre en Occident, estime qu'un musulman doit observer les lois du pays où il habite seulement dans la mesure où celles-ci ne s'opposent pas à un principe de l'islam. Tariq Ramadan soutient à ce sujet qu'il précise ultérieurement, dans la même cassette, que c'est le cas des démocraties occidentales.

[modifier] Un personnage controversé

Ses écrits et déclarations sont très soigneusement observés. Tariq Ramadan est entre autres vivement critiqué par des intellectuels et hommes politiques français et organisations de droite comme de gauche. Lui sont reprochés un "double langage", des ambiguïtés -notamment sur les droits des femmes- qui masqueraient son fondamentalisme, ou des propos antisémites (cf polémique sur les "nouveaux intellectuels communautaires"). Ses critiques vont de l'extrême-gauche à la droite : Lutte ouvrière, Bernard Cassen (Attac), Max Gallo, Manuel Valls (élu PS), Alexandre del Valle (UMP), des organisations féministes comme Pro-choix, etc.. .

Tariq Ramadan est défendu par d'autres personnalités, comme Vincent Geisser, Alain Gresh, l'abbé Pierre ou François Burgat[7] qui estiment qu'il n'est ni sexiste, ni antisémite, ni islamiste. Le journaliste Ian Hamel dans un article paru sur le site oumma.com estime en janvier 2005 qu'il existe en France une campagne anti-Ramadan[8]. Il explique également : « J'ai interrogé des spécialistes des services secrets français, des hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, ils sont tous unanimes pour dire que Tariq Ramadan n'est pas Frère musulman, encore moins leur grand chef pour l'Europe.» Cela n'a pas empêché Tariq Ramadan de critiquer vivement la biographie que Ian Hamel lui avait consacré ([3]), reprochant notamment au journaliste de qualifier les frères musumans "d'idéologie totalitaire". Persona non grata en France, Tariq Ramadan est un interlocuteur régulier des autorités britanniques ou néerlandaises.

[modifier] Un double discours ?

Tariq Ramadan est rapidement devenu un prédicateur populaire parmi les jeunes musulmans, où ses discours sont diffusés sous la forme de cassettes audio. Il prône la stricte observance du Coran et des hadiths , tout en voulant concilier l'appartenance musulmane avec la vie commune et les lois des sociétés européennes. Il est critiqué sur ce point dans l'article de Leila Babès « L’identité islamique européenne d’après Tariq Ramadan »[9], ainsi que par Ni putes ni soumises en réponse à Tariq Ramadan qui les avait prises à partie [4].

Tariq Ramadan est accusé par Caroline Fourest, ainsi que notamment Soheib Bencheik, Antoine Sfeir et Mohamed Sifaoui, d'être un « maître du double langage » (taqiya) déclarant une chose au public non-musulman et une autre au public musulman[10] ce qui a fait réagir des commentateurs[11]. Celle-ci publie en octobre 2004 Frère Tariq aux éditions Grasset[12] : elle y analyse la vingtaine d'ouvrages écrits par Tariq Ramadan, ainsi que la plupart de ses conférences enregistrées. Elle affirme que la pensée de Tariq Ramadan reste fondamentalement plus islamiste qu'ouverte à une adaptation à la culture politique démocratique[13] et une cohabitation avec la société occidentale. Tariq Ramadan a répondu[14] que Caroline Fourest interprétait librement ses discours en les sortant de leur contexte . Lors d'un procès qu'il perdit contre Antoine Sfeir, érudit libanais et directeur des Cahiers de l'Orient, il apparut que celui-ci le considérait comme un islamiste dangereux, militant contre l'intégration, un « fondamentaliste charmeur », un « spécialiste du double langage », ce que vinrent appuyer d'autres témoins, parmi lesquels le journaliste Mohammed Sifaoui - remarqué pour ses méthodes controversées, et employées dans ses enquêtes sur les islamistes - qui vint dire à la barre que « ce que dit Antoine Sfeir est en-deçà de la réalité »[réf. nécessaire].

[modifier] Les (nouveaux) intellectuels communautaires

Ramadan a entretenu des liens avec le mouvement altermondialiste. Invité au FSE de Paris (Forum social européen) en 2003, il publia sur le forum de discussion du FSE un texte polémique, qui fit naître l'accusation d'antisémitisme portée contre lui. Ce texte, Critiques des (nouveaux) intellectuels communautaires voir [5], avait dans un premier temps été envoyé aux quotidiens Le Monde et Libération, qui en avaient refusé la publication. Ramadan y affirme que plusieurs intellectuels juif (comme Alexandre Adler, Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann ou Bernard Kouchner) ne seraient plus des intellectuels universalistes défendant les droits de l'homme universels, mais développeraient des analyses communautaristes, dictées uniquement par le soutien à Israel. Ce soutien les aurait amenés à soutenir la guerre d'Irak, conçue par le « sioniste notoire » Paul Wolfowitz. Établissant une équivalence entre terrorisme islamiste et politique d'Israël, il écrit « On perçoit clairement que leur positionnement politique répond à des logiques communautaires , en tant que juifs, ou nationalistes, en tant que défenseurs d’Israël. Disparus les principes universels (…) S’il faut exiger des intellectuels et acteurs arabes et musulmans qu’ils condamnent, au nom du droit et des valeurs universelles communes, le terrorisme, la violence, l’antisémitisme et les États musulmans dictatoriaux de l’Arabie saoudite au Pakistan ; on n’en doit pas moins attendre des intellectuels juifs qu’ils dénoncent de façon claire la politique répressive de l’État d’Israël. »

Cette dénonciation, sa forme, la globalisation de ses critiques (Pierre-André Taguieff désigné, à tort, comme intellectuel juif), ce qu'il attribue à chacun des intellectuels cités (Bernard-Henri Lévy, par exemple, n'avait aucunement soutenu la guerre d'Irak) , lui ont valu de vives critiques par plusieurs intellectuels et éditorialistes, dont Alain Finkielkraut[15], Bernard-Henri Lévy[16] et André Glucksmann, qui répond dans l'article « Une obsession antisémite » paru dans le Nouvel Observateur[17] : « Ce qui est étonnant, ce n’est pas que Monsieur Ramadan soit antisémite, mais qu’il ose désormais se revendiquer comme tel.»

Dans un article publié dans Politis, le journaliste Denis Sieffert écrit cependant:

« Mais que dit Ramadan de si extraordinaire ? Il accuse certains intellectuels « juifs français », ou « nationalistes », « de développer des analyses de plus en plus orientées par un souci communautaire qui tend à relativiser la défense des principes universels d’égalité ou de justice ». Il leur reproche une indignation sélective. Or, c'est un fait que l'on n'a pas souvenir d’avoir beaucoup entendu Finkielkraut, Adler, BHL ou encore Taguieff condamner la politique de répression de Sharon.  »

[modifier] La loi sur les signes religieux

Peu après, Tariq Ramadan intervient dans les débats concernant la loi française sur les signes religieux : avant le vote de ladite loi, il engage ceux qui le suivent à s'opposer à cette loi, au nom de l'islamophobie supposée de celle-ci. Dans un texte paru sur oumma.com[18], il déclare : « La lutte que nous sommes en train d’entamer sera longue et elle exige une vision claire des enjeux globaux présents et futurs. (…) il faut se lever aujourd’hui et s’opposer à ce projet de loi discriminatoire et insensé ».

Au moment où ce débat a lieu dans le pays est organisée une rencontre télévisée entre lui et le ministre de l'Intérieur - à l'époque, Nicolas Sarkozy - lors de l'émission 100 Minutes pour convaincre. Sur le thème du voile islamique à l'école, lorsque Nicolas Sarkozy lui demande s'il peut demander que les élèves musulmanes portent seulement un signe discret d'appartenance, Tariq Ramadan répond « elles peuvent enlever le voile » ; alors que Sarkozy le coupe en demandant « on peut, ou on doit ? », T. Ramadan ne suit pas[19]. Sur la laïcité, Tariq Ramadan déclarera ensuite, une fois la loi votée et appliquée: « Ma pensée a évolué. Je considère que la loi de 1905 convient parfaitement à l'intégration de l'islam. Il suffit de l'appliquer de manière simple et égalitaire

[modifier] Sa position sur les châtiments corporels

Sur le thème de la lapidation, il affirme : « Je demande un moratoire pour qu'on cesse l'application de ces peines-là dans le monde musulman. Ce qui compte, c'est de faire évoluer les mentalités. Il faut un discours pédagogique.» Il le rappelle en 2007, dans un débat avec Philippe de Villiers, dans l'émission française Ripostes. Tariq Ramadan condamne clairement les lapidations dans cette même émission et déclare : « La position qui est la mienne aujourd'hui, c'est de faire en sorte que dans le monde musulman, on puisse cesser cela tout de suite .» A l'occasion de la même émission et pour être plus précis encore, c'est contre tous les chatiments corporels que Tariq Ramadan s'est opposé à savoir donc la lapidation contre les femmes, mais aussi contre les hommes; contre la peine de mort et contre la torture.

[modifier] Condamnation de l'antisémitisme

Dans la tribune du Monde du 24 décembre 2001, il écrit :

« Des propos malveillants, des "À bas les juifs !" fusant dans certaines manifestations, voire des exactions contre les synagogues, ont pu être enregistrés dans différentes villes de France. Plus généralement, on a pu entendre ici et là des propos ambigus sur les juifs, leur pouvoir occulte, leur rôle insidieux dans les médias, leur sombre stratégie... Après le 11 septembre 2001, les fausses rumeurs sur les 4 000 juifs qui ne se seraient pas présentés à leur poste le matin des attaques contre les World Trade Center ont été relayées jusque dans les banlieues (...). Les musulmans, au nom de leur conscience et de leur foi, se doivent de prendre une position claire en refusant qu'une atmosphère délétère s'installe en France. Rien dans l'islam ne peut légitimer la xénophobie et le rejet d'un être humain par le seul fait de sa religion ou de son appartenance. Ce qu'il faut dire avec force et détermination, c'est que l'antisémitisme est inacceptable et indéfendable. Le message de l'islam impose le respect de la religion et de la spiritualité juives, considérées comme la noble expression des "gens du Livre".»[20].

[modifier] Publications

  • (fr) Muhammad, Vie du Prophète , Ed. Presses du Châtelet (ISBN 2845922019)
  • (fr) L'islam en questions , Ed. Actes Sud (ISBN 2742737626)
  • (fr) Le face à face des civilisations , Ed. Tawhid (ISBN 2848620498)
  • (fr) Peut-on vivre avec l'Islam ? , Ed. Favre Sa (ISBN 2828907848)
  • (fr) Le Coran : Nouvelle traduction française du sens de ses versets , Ed. Tawhid (ISBN 2848620854)
  • (fr) Les musulmans d'occident et l'avenir de l'islam , Ed. Sindbad (ISBN 2742740058)
  • (fr) Musulman d'occident : Construire et Contribuer Ed.Tawhid (ISBN 2848620455)
  • (fr) Dar ash-shahada : L'Occident, espace du témoignage Ed.Tawhid (ISBN 2848620471)
  • (fr) La foi, la Voie et la résistance , Ed. Tawhid (ISBN 2848620463)
  • (fr) Le Saint Coran Ed.Tawhid (ISBN 284862003X)
  • (fr) Jihâd, violence, guerre et paix en Islam , Ed. Tawhid (ISBN 284862048X)
  • (fr) Aux Sources du renouveau musulman , Ed. Tawhid (ISBN 2909087972)
  • (fr) La Foi, la voie et la résistance , Ed. Tawhid (ISBN 2909087824)
  • (fr) Entre l'Homme et son Cœur... , Ed. Tawhid (ISBN 2909087670)
  • (fr) Islam : Le face à face des civilisations - Quel projet pour quelle modernité ? , Ed. Tawhid (ISBN 2909087581)
  • (fr) Peut-on vivre avec l'Islam en France et en Europe , Ed. Favre (ISBN 2828906264)
  • (fr) La Vie du dernier Prophète , Ed. Tawhid (ISBN 2909087492)
  • (fr) Être musulman européen : Etude des sources islamiques à la lumière du contexte européen , Ed. Tawhid (ISBN 2909087433)
  • (fr) Les Musulmans dans la laïcité , Ed. Tawhid (ISBN 2909087379)
  • (fr) De l'Islam , Ed. Tawhid (ISBN 2909087808)
  • (fr) MONDIALISATION Résistances musulmanes , Ed. Tawhid (ISBN 2848620161)
  • (fr)L’Islam et les musulmans, grandeur et décadence , Ed. Al Bouraq (ISBN 284161008X)
  • (fr)La spiritualité, un défi pour notre société , Ed. Tawhid (ISBN 9782909087597)
  • (en) The Messenger , Ed. A.Lane (ISBN 0713999608)
  • (en) Western Muslims And the Future of Islam , Ed. Oxford University Press, USA (ISBN 0195183568)
  • (en) Islam, the West, and Challenges of Modernity , Ed. Islamic Foundation (ISBN 0860373118)
  • (en) To Be a European Muslim , Ed. Islamic Foundation (ISBN 0860373002)
  • (en) Muslims in France , Ed. Islamic Foundation (ISBN 0860372995)
  • (en) In the Footsteps of the Prophet: Lessons from the Life of Muhammad , Ed. Oxford University Press, USA (ISBN 0195308808)
  • (es) Reformismo Musulman, El - Desde Sus Origenes , Ed. Bellaterra (ISBN 8472901459)

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

  • Dictionnaire mondial de l'islamisme, ouvrage collectif, Plon, 2002, 438 p. (ISBN 2259197604)
  • La Croix, 29/01/2004.
  • Aziz Zemouri, Faut-il faire taire Tariq Ramadan ? (ISBN 2841876470)
  • Caroline Fourest, Frère Tariq : Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan (ISBN 2246667917)[21]
  • Paul Landau, Le sabre et le coran, Tariq Ramadan et les frères musulmans à la conquête de l'Europe, 2005 (ISBN 2-268-05317-2)
  • Lionel Favrot, Tariq Ramadan dévoilé - hors-série de Lyon Mag'.
  • Jack-Alain Léger, Tartuffe fait Ramadan, Denoël, 2003.
  • Jack-Alain Léger, À contre Coran, éditions HC, collection « Hors de moi », mars 2004.

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Dictionnaire mondial de l'islamisme, ouvrage collectif, Plon, 2002, 438 p. (ISBN 2259197604)
  2. La Croix, 29/01/2004.
  3. voir ses explications sur son site officiel http://www.tariqramadan.com/article.php3?id_article=1290]
  4. EuropeanVoice, les européens de l'année
  5. in Socialisme international, n°12, mars 2005 [1]
  6. Conférence de Tariq Ramadan : « Réponses aux salafs »
  7. Source
  8. Article disponible en ligne à [http://oumma.com/article.php3?id_article=1333 cette adresse
  9. Islam de France, n°8]
  10. Source
  11. « Pour Caroline Fourest et Antoine Sfeïr, un moratoire sur Tariq Ramadan est plus important qu’un moratoire sur la lapidation » par Karim Kettani sur oumma.com, 20 avril 2005.
  12. voir aussi ces extraits du livre de Caroline Fourest dans l'Express d'octobre 2004
  13. Même accusation de la part de Lionel Favrot qui, dans « Tariq Ramadan dévoilé » y voit un double discours, pour selon lui utiliser les possibilités qu'offre la démocratie, en Occident et faire passer un contenu fondamentaliste de l'islam.
  14. voir sur Oumma.com
  15. in Le Figaro, 31 octobre 2003
  16. Voir l'article dans Le Point, 10 octobre 2003 [2], Bernard Henri-Lévy lui reproche notamment de tenir des « énoncés antisémites » et invite les mouvements altermondialistes à prendre leur distance avec Tariq Ramadan.
  17. Le Nouvel Observateur, 9 octobre 2003
  18. Manifester pourquoi ?, 14 janvier 2004
  19. YouTube - Sarkozy contre Tariq Ramadan (2)
  20. Propos rapporté dans Alain Gresh, Israël, Palestine. Vérités sur un conflit., fayard, 2007, pp.40-41.
  21. Frère Tariq extraits exclusifs publiés dans L'Express