Stabat Mater
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Stabat Mater est une[1] hymne chrétienne composée au treizième siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. Elle évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus-Christ. Le nom de la prière est une abréviation de Stabat mater dolorosa, son premier vers en latin, qu'on peut traduire ainsi: «La Mère des douleurs se tenait debout». Ce poème latin médiéval est souvent considéré comme l'expression classique d'une nouvelle forme de piété, plus empathique et émotive, caractéristique de la fin du Moyen Âge. Le thème de la Mater Dolorosa s'inscrit aussi dans l'explosion de la dévotion mariale, promue notamment par l'ordre franciscain.
Le Stabat Mater a été mis en en musique par plusieurs compositeurs, parmi eux Giovanni Pierluigi da Palestrina, Alessandro Scarlatti, Antonio Vivaldi, Domenico Scarlatti, Giovanni Battista Pergolesi, Joseph Haydn, Gioacchino Rossini, Franz Schubert, Antonín Dvořák, Francis Poulenc, Krzysztof Penderecki, Karol Szymanowski et Arvo Pärt. Stabat mater fut l'une des dernières compositions de Giuseppe Verdi, ses Quattro Pezzi Sacri ("Quatre Pièces Sacrées"), 1898.
Sommaire |
[modifier] Le texte de l'hymne
Latin |
Français |
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Stabat mater dolorosa Cuius animam gementem, O quam tristis et afflicta Quae moerebat et dolebat, Quis est homo qui non fleret, Quis non posset contristari, Pro peccatis suae gentis Vidit suum dulcem natum Eia Mater, fons amoris, Fac ut ardeat cor meum Sancta mater, istud agas, Tui nati vulnerati, Fac me tecum pie flere, Iuxta crucem tecum stare, Virgo virginum praeclara, Fac ut portem Christi mortem, Fac me plagis vulnerari, Flammis ne urar succensus Christe, cum sit hinc exire, Quando corpus morietur, Amen! In sempiterna saecula. Amen. |
Debout, la Mère des douleurs, Près de la croix était en larmes, Alors, son âme gémissante, Qu'elle était triste, anéantie, Dans le chagrin qui la poignait, Quel homme sans verser de pleurs Qui pourrait dans l'indifférence Pour toutes les fautes humaines, Elle vit l'Enfant bien-aimé Ô Mère, source de tendresse, Fais que mon âme soit de feu Mère sainte, daigne imprimer Pour moi, ton Fils voulut mourir, Donne-moi de pleurer en toute vérité, Je désire auprès de la croix Vierge des vierges, toute pure, Du Christ fais-moi porter la mort, Fais que ses propres plaies me blessent, Je crains les flammes éternelles; Ô Christ, à l'heure de partir, À l'heure où mon corps va mourir, |
[modifier] Voir aussi
- Stabat Mater (Boccherini)
- Stabat Mater (Christophe Looten)
- Stabat Mater (Pärt)
- Stabat Mater (Pergolèse)
- Stabat Mater (Rossini)
- Stabat Mater (Alessandro Scarlatti)
- Stabat Mater (Vivaldi)
[modifier] liens
[modifier] Notes
- ↑ Mot féminin lorsqu'il s'agit d'un texte religieux