South Stream

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South Stream est un gazoduc paneuropéen en projet. Il devrait relier la Russie à l'Italie.

Sommaire

[modifier] Historique

La lettre d'intention de la construction de South Stream a été signée le 23 juin 2007 à Rome par Paolo Scaroni, PDG de la compagnie énergétique italienne ENI et le vice-président du gazier russe Gazprom - Alexander Medvedev - en la présence des ministres de l'énergie Pierluigi Bersani (Italie) et Viktor Khristenko (Russie). Le projet sera financé, détenu et opéré conjointement par Gazprom et Eni, avec des participations ouvertes au pays de transit.

[modifier] Description technique

Le gazoduc devrait transporté 31 milliards de mètres cubes de gaz chaque année. Les consclusions des études de faisabilité, effectuées par Saipem (filiale d'ENI) sont attendues pour 2008. La construction est prévue pour être terminée moins de trois ans après l'approbation des autorrités de concurrence de l'Union Européenne. La livraison est attendue vers 2013. La contrcution devrait quant à elle coûter entre 7 et 10 milliards de dollars.

[modifier] Tracé

Les 900 kilomètres (560 miles) de la section offshore de South Stream devrait débuter de la station de compression de Bregovaya sur la côte russe de la mer Noire pour atteindre Varna en Bulgarie. De là, la route sud-ouest devreait continuer à travers la Grèce et la mer Ionienne jusqu'en Italie méridionale. La route nord-ouest devrait traverser la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie jusqu'en Autriche.[1]

[modifier] Tracé bulgare

[modifier] Tracé serbe

Dans le cadre du projet South Stream, près de 30 milliards de mètres cubes de gaz russe et d'Asie centrale seront acheminés chaque année en Europe. Gazprom a fait de la Serbie un de ses priorités dans la région[2]. En effet, la Serbie sera le pays qui aura la plus grand parti du tracé sur son territoire plus de 400 km, alors que la longueur totale du tronçon du gazoduc passant par la mer Noire sera d'environ 900 km. En Serbie sera aussi construit un réservoir souterrain (à Banatski Dvor[3]) de gaz capable de contenir environ 300 millions de m3, de quoi fournir tout les pays d'Europe de l'ouest pendant une certaine période en cas de coupure du réseau. Pour pouvoir entretenir l'infrastructure serbe de South Stream, il est prévu de créer une co-entreprise pour moderniser l'infrastructure serbe existante pour un cout totale de 2 milliards €[4]. Une fois le trace terminé (en 2013) l'importance énergétique de la Serbie sera aussi importante pour l'Union européenne que l'Ukraine aujourd'hui, alors que l'importance de l'Ukraine pour Moscou sera moindre. La Serbie dépendant du soutient de Moscou pour le Kosovo, elle est donc pour la Russie un partenaire beaucoup plus fiable que l'Ukraine qui elle se tourne vers les États-Unis[5].

[modifier] Tracé hongrois

Le projet devrait partiellement remplacer l'extention prévu de Blue Stream vers la Turquie, au travers de la Bulgarie et la Roumanie vers la Hongrie. South Stream devrait également anéantir tout espoir de voir Gazprom rejoindre le projet de gazoduc Nabucco.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. RIA Novosti - Économie - South Stream: la Grèce fait grand cas du projet de gazoduc
  2. RIA Novosti - Opinions - Medvedev en Serbie: une visite-éclair qui en dit long
  3. RIA Novosti - Économie - Srbijagaz-Gazexport: vers la construction d'un entrepôt souterrain de gaz en Serbie
  4. RIA Novosti - Économie - Gazoduc South Stream: la coentreprise russo-serbe créée avant le 25 mai ministre)
  5. RFI - Ukraine – Russie - Pressions autour du gaz russe