Discuter:Simon Petlioura

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

pour Christophe...

merci de tes corrections.

j'ai mis les majuscules dans "Mort aux Juifs...". Les noms des nationalités et ethnies prennent une majuscles, pas ceux des appartenances politiques ou religieuses. Il est clair que les pogroms visaient les Juifs en tant qu'ethnie, les massacres visant aussi bien les religieux que les autres.

par ailleurs, j'ai remis "de" pogroms au lieu de "des" pogroms. je n'ai aucune sympathie pour ce triste personnage, mais ça me semble plus conforme à la neutralité du site. en effet, "des" (au sens de tous) est un des cas possible de "de" au sens de "certains ou tous". il est difficile d'être sûr que cette crapule ait été à l'origine de *tous* les progroms, "de" affirme qu'il est à l'origine de certains et permet de pense qu'il peut être à l'origine de tous, interprêtations qui me paraissent toutes deux légitimes...

Sommaire

[modifier] "assassiné"

J'ai mis "abattu".

Dans la mesure ou Schartzbard a été reconnu "non coupable", la justice n'a pas considéré qu'il s'agissait d'un assassinat.

En revanche, "exécuté", qui me plairait plus, me semblerait implicitement prendre parti et s'éloigner de la neutralité du site.

Aristarque de samos 30 mai 2006 à 17:59 (CEST)


[modifier] censure

J'ai annulé des modifs d'idéologie plus que douteuse[réf. nécessaire], qui comportaient la censure non justifiée des articles de Metula news... si quelqu'un veut apporter des modifications, il n'est pas nécessaire d'effacer pour cela le travail des autres...

Par ailleurs, Swartzbard ayant été acquité, il est faux de qualifier d'"assassinat" l'exécution du pogromiste[réf. nécessaire].

La référence est tout simplement le résultat d'un procès et la décision d'un jury populaire. S'il s'agissait d'un assassinat, l'exécuteur aurait été reconnu coupable (et, très probablament, condamné)... je considère que la décision d'un jury populaire a une valeur probante supérieure à vos sentiments...


les fascistes du congrès ukrainien mondial rôdent sur wikipédia[réf. nécessaire], j'attire l'attention de tous les contributeurs sincères sur ce point.

Stefan cel Mare.

Crier au fascisme et au révisionnisme n'est pas une explication suffisante pour censurer le travail des autres.

Commencez donc par ne pas enlever les références à un site juif (de plus sur un article relatif à l'antisémitisme !)... ce qui montre bien qui vous êtes...

C'est une conclusion bien facile. On n'est pas antisémite parce que l'on supprime un lien vers un article extremiste, qui n'apporte rien de neuf , à part sa haine.
Le teme execution ne convient pas car Simon Petlioura n'a jamais été condamné ...


Il y a d'autre moyens d'être utile à cette encyclopédie:ajoutez, plutôt que supprimer. Je rétablis. CZEŚĆ 4 mai 2007 à 14:56 (CEST)

Juste à titre d'info sur cette fameuse Metula news
Pour donner davantage d’échos à sa thèse, Huber se rapproche de La Ména (Métula News Agency), un modeste site Internet d’information créé par Stéphane Juffa en mai 2001 à Metula, dans le nord d’Israël. La Ména, qui entend se démarquer de la langue de bois des « médias officiels » - c’est-à-dire des autres médias - n’en attendait pas tant. L’affaire Al-Dura est une chance inespérée : traitée quasi quotidiennement, de façon presque obsessionnelle, elle assure le véritable lancement de l’agence. Des centaines de pages d’articles, de dépêches, d’interviews sont diffusées jour après jour, dans un style outrancier et injurieux. Cinq ans après, le succès commercial est au rendez-vous : basée en Israël, enregistrée aux Îles Vierges britanniques, comptabilité en Suisse, comptes en banque au Luxembourg, La Ména emploie 22 journalistes salariés et bénévoles - sans carte de presse et non accrédités auprès des autorités israéliennes-, et ne revendique pas moins de 230 000 abonnés.
source [1]
et aussi [2]

[modifier] les interventions "cecz" sur ce site

ce personnage retire par vandalisme ou pire les liens vers les sites juifs et les liens vers les articles de wikipedia qu'il n'a pas encore vandalisés, il ne respecte aucune logique et utilise le mot "assassiné " pour un acte qui a été acquitté, ce qui, en droit, n'est certainement pas le fait d'un assassinat.

si ce monsieur souhaite soutenir les pogromistes, wikipedia n'en est certainement pas le lieu adéquat.

je demande l'intervention d'un modérateur.


... malheureusement, la page a été bloquée après un nouveau vandalisme

voici les liens vers une agence de presse juive qui ont été censurés :

  • Le soldat inconnu s’est retourné dans sa tombe, deux articles de Serge Farnel sur la Metula News Agency le premier et le second

par ailleurs, Monsieur le Révisionniste s'imagine avoir plus d'autorité historique qu'un jury populaire. L'homme qui a abattu le pogromiste a été acquité : il ne s'agit donc pas d'un assassinat. CQFD.

les pratiques antisémites sont maintenant organisées sur wikipedia, je pesne qu'il faudra trouver une solution pour les éviter ou supprimer tout sujet historique... ce qui serait tout de même ridicule...

Avant de s'exprimer, je conseille à Pafacho de relire les règles de comportement vis à vis des autres contributeurs, (inscrits ou ip anonyme) sur Wikipédia:Pas d'attaque personnelle.
Concernant l'ajout de liens externes, je vous conseille de respecter les règles en vigueur sur wikipédia (à lirer sur Aide:Liens externes : les liens externes à l'intérieur du texte principale ne sont pas autorisés.
A propos de l'article qui semble vous tenir à coeur, permettez moi de vous dire que cet article n'a aucun interet, et ceux pour plusieurs raisons :
- Mr Farnel n'est pas un historien,
- Mr Farnel n'a publié aucune étude sérieuse concernant ce sujet
- Mr Farnel n'est pas un journaliste accrédité
- L'article est publé sur le site de la Metula News (dont les exploits sont évoqués ci dessus), site de propagande démagogique et très largement extremiste, en un mot sans ancun interet. La Metula News n'est pas une agence de presse, ses prétendus journalistes n'ont aucune accréditations ...
Pour toute ces raisons, un lien vers ce site n' a aucun interet, à l'exception peut être d'informer le lecteur qu'il existe une vision extremiste juive (qui n'est pas la vision de la majorité, je vous rassure)

[modifier] réferences douteuses (?) article non neutre

La référence à Léon Poliakov m'étonne. Si quelqu'un à des précision merci de les faire connaître.

L'article est à l'évidence très orienté : défendue par l'universitaire française Annie Lacroix-Riz, militante au Pôle de renaissance communiste en France, et connue pour sa défense de l'URSS sous Staline, affirme que les pogroms (ainsi que la famine en Ukraine de 1933) auraient été un complot mené conjointement par le Vatican, et la CIA, dont Simon Petlioura était l'instigateur.[5] La note Scandale mémoriel, un assassin honoré à Paris n'a aucun rapport avec ce qu'affirme l'auteur de se passage !!!!

bref, désinformation ?


cordialement, anthena 10 mai 2007 à 06:44 (CEST)

Vous avez raisons sur Annie-Lacroix Riz, j'ai du me tromper dans mes références. J'annule mon passage tant que je n'ai pas trouvé de source plus sérieuse.. CZEŚĆ 12 mai 2007 à 00:30 (CEST)

[modifier] Source complémentaire

Henry Abramson. A Prayer for the Government: Ukrainians and Jews in Revolutionary Times, 1917-1920. http://www.h-net.org/reviews/showrev.cgi?path=2507944868771

A lire pour sortir enfin des mythes et des idées pré conçus ...


A propos des pogroms en Ukraine

Extrait d'un article de Marc Ferro paru dans le Nouvel Observateur (n°1062) (article faisant une mise eu point historique, après la polémique apparu lors de la sortie du livre de Simone Signoret, Adieu Volodia ) :

[...] Car il y a eu des pogroms commis chez les bolcheviks - Rakovsky, leur commissaire, s'en plaint. Il y en a eu aussi chez les anarchistes, - et Makhno le déplore également. Il y en a eu surtoutchez Denikine et bien plus encore quue chez Petlura. Le général blanc était un antisémite, un vrai, un actif qui mettait la puissance de l'Etat et des institutions au service des pogroms ; [...]


[modifier] Assassinat

A lire et relire, la définition du terme Assassinat sur wikipedia :

En droit pénal, on définit l'assassinat comme un meurtre prévu et préparé par son auteur (que l'on qualifie alors d'assassin). Il suppose donc la préméditation, c'est-à-dire la prise de décision de tuer autrui et la réflexion sur la mise en œuvre de cette décision.

L'acte de Schwartzbad correpond bien à cette définition ! (Au dernière nouvelle, Petlioura n'a JAMAIS été jugé par aucun tribunal, et encore moins condamné!) CQFD !

Tout à fait. Tous les historiens parlent bien d'un assassinat, il faut rester un peu sérieux.
Il faudrait aussi que Utilisateur:Pafacho qui semble contribuer de façon anonyme avec une ip tournante cesse ses insultes à chaque revert. CZEŚĆ 11 juin 2007 à 21:46 (CEST)


Définition de l'acquittement (wikipedia)

"On nomme acquittement une décision de justice, à l'issue d'un procès criminel, prononçant la mise hors de cause (innocence) de l'accusé par rapport aux faits qui lui étaient reprochés et qui motivaient le procès devant la cour d'assises. Un acquittement peut faire l'objet d'un appel...

Par ailleurs, on considère, en droit, que tout accusé est présumé innocent tant qu'il n'est pas condamné (enfin, quand on est démocrate, bien sûr...)

Le fait, par exemple, de tuer quelqu'un délibérément, est considéré comme un homicide volontaire (dont l'assassinat est une sous-catégorie), mais si l'auteur agit en état de légitime défense (immédiateté, nécessité, proportionnalité), et que cela est reconnu par la justice, il ne sera pas jugé (non lieu) et il n'y aura ni crime ni délit. Il en allait de même dans les cas d'actes commis en état de démence, mais la loi a été récemment modifiée)

Nous ne sommes pas dans une encyclopédie juridique, basée uniquement sur le droit français. Il y a une distinction à faire entre une décision de justice française d'il y a presque un siècle, et les faits historiques, reconnus par la totalité des historiens. Sinon, il faudrait refaire des milliers d'articles, comme par exemple sur Katyn, Outreau... Et on tomberait dans le POV nuisible à l'encyclopédie.
En outre, tu as modifié la page par revert sans attendre l'avis des autres, je vais donc demander ton bloquage. CZEŚĆ 12 juin 2007 à 13:38 (CEST)

Encore des mensonges, et toujours pour censurer la parole juive... Il est où, ton "revert" ? Comme les autres des tes affirmations douteuses, au creux de ton imagination ?

Le revert est ici. Se revendiquer du judaïsme n'est pas une condition suffisante pour saccager les pages avec des POV absurdes ("liquidation" par exemple, puisque même ce mot implique sa culpabilité). CZEŚĆ 12 juin 2007 à 14:21 (CEST)

Menteur, censeur, antisémite et refusant (comme il se doit usuellement dans cette configuration) toute évidence. Ce n'est manifestement pas un "revert" mais une tentative de sa part de faire croire que c'en est un en espérant que, par paresse, comme pour beaucoup de ses autres contributions, on ne vérifiera pas. J'invite donc chacun à suivre le lien proposé par Czesc pour constater que, une fois de plus, les faits sont obstinément en contradiction avec les affirmations d'icelui...

Calme toi, et regarde d'abord la page Wikipédia:Pas d'attaque personnelle. De toute façon, tu as modifié la page en restaurant la version précédente. Ce qui s'appelle un revert. CZEŚĆ 12 juin 2007 à 14:44 (CEST)

Mensonge éhonté, heureusement très facile à vérifier !

Pour prouver un revert, il suffit de montrer que deux version sont similaires (eh oui, fallait pas tant insister, maintenant j'ai trouvé une astuce). Par exemple : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Simon_Petlioura&diff=17830085&oldid=17812382

Montre que Czesc a bien effectué un "revert" alors que cela avait été interdit.

Alors que son lien montre des différences entre les deux version... CQFD.

Conclusion ?

Par ailleurs, ce sont des stupidités, y compris sur le plan élémentaire de la langue : "qui justifia son acte en affirmant vouloir venger la mort de ses parents,"... comment peut-on "affirmer vouloir" faire quelque chose qui est déjà fait ? Il est clair que Schwartzbard affirmait "avoir" vengé ses parents, et non pas vouloir le faire. Par ailleurs le terme "se justifier" est en contradiction (encore) avec l'histoire, Schwartzbard a toujours revendiqué son geste avec fierté (je le comprends) et n'a jamais cherché à "se justifier"...


Quand à "attendre un consensus", mais à la condition qu'en attendant ledit, la page affiche de la propagande antisémite... Ou considérer (voir ci-dessus) que la présomption d'innocence est une particularité du droit français... Sans commentaire...


Mr Pasfacho, pourriez vous nous ecrire ici le jugement complet (verdict plus motivation du verdict).


Essayer, peut-être...

En attendant, voici un extrait du Quid (sans doute encore une obscure officine sioniste voulant dominer le monde, hein ?)

1927 Samuel Schwartzbard (1886-1938), réfugié juif de Russie, tue à Paris l'hetman Petlioura (responsable du massacre de 50 000 juifs ukrainiens en 1919) ; il sera acquitté ; le procès donnera naissance à la Ligue contre les pogroms (1927) devenue Ligue internationale contre l'antisémitisme (Lica) puis Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

C'est l'opinion du Quid. Il y a suffisamment de travaux d'historiens sur le sujet pour dire qu'il y a polémique. Mais puisque tu cites le Quid, pourquoi ne continues-tu pas la citation ?
1926-25-5 Paris : Symon Petlioura assassiné par juif russe Schwarzbard. Andrii Livytskyï († 17-1-1954) à la tête du Directoire de l'UNR (1945, se repliera à Munich). [3]
On pourrait aussi citer le Larousse édition 2003:
Petlioura (Simon Vassilievitch), Potlova 1879 - Paris 1926, homme politique ukrainien. (...) Il fut assassiné.
PS: Merci de signer vos messages en tapant ~~~~ (alt gr + 2) CZEŚĆ 12 juin 2007 à 20:30 (CEST)


Encore un groupe crypto-sioniste qui publie :
Dans le cas d'Eichmann, une demande d'extradition eût été vaine pour une deuxième raison : selon la loi argentine, tous les crimes commis pendant la dernière guerre étaient tombés, quinze ans après la fin de la guerre, sous le coup du statut limitatif ; de sorte qu'Eichmann n'aurait pu être légalement extradé après le 7 mai 1960. En somme, il n'y avait pas d'alternative légale à l'enlèvement.
Ceux qui sont convaincus que la fin des lois ; c'est la justice, et rien d'autre, fermeront les yeux sur l'enlèvement, non pas parce qu'il avait des précédents mais au contraire parce qu'il était sans précédent, et ne constituait pas un précédent valable. C'était un acte désespéré, nécessité par les lacunes du droit international dans sa forme actuelle. Il n'y aurait eu qu'une alternative : au lieu de capturer Eichmann et de le transporter en Israël par avion, les agents israéliens auraient pu le tuer sur place, dans les rues de Buenos Aires. Au cours des débats cette alternative fut souvent mentionnée et même, si bizarre que cela puisse paraître, recommandée avec ferveur par ceux que l'enlèvement avait choqués. La suggestion n'était pas mauvaise, les faits étaient indiscutables ; mais ceux qui la firent oubliaient que celui qui prend la loi en ses propres mains ne sert la justice que s'il est prêt à faire en sorte que la loi puisse prévaloir et que son acte puisse être validé, du moins rétrospectivement. Citons, à ce propos, deux précédents récents : le cas de Chalom Schwartzbard qui, à Paris, le 25 mai 1926, tira sur Simon Petlioura, ancien officier de l'armée ukrainienne et responsable des pogroms qui, pendant la guerre civile, entre 1917 et 1920, avaient fait une centaine de milliers de victimes. Le cas, aussi, de l'Arménien Tehlirian qui, en 1920, en plein Berlin, tira sur Talaat Bey. Ce grand tueur s'était distingué dans les pogroms arméniens de 1915 qui firent environ six cent mille victimes, soit le tiers de la population arménienne de Turquie. L'intéressant est que les deux assassins, non contents d'avoir tué «leur» criminel, se rendirent aussitôt à la police et demandèrent à être jugés. Chacun d'eux attira, par le truchement de son procès, l'attention du monde entier sur les crimes perpétrés contre son peuple. Les méthodes employées dans le procès Schwartzbard surtout, ressemblent beaucoup à celles du procès Eichmann. :::L'on accorda la même importance à la documentation; mais cette fois les documents furent réunis à l'intention de la défense (par le Comité des délégations juives, dirigé par le défunt Dr Leo Motzkin, qui prit un an et demi pour les rassembler et les publia sous le titre : Les Pogroms en Ukraine sous les gouvernements ukrainiens, 1917-1920 [1927]). Mais c'était alors l'accusé et son avocat qui parlèrent au nom des victimes et qui, incidemment, allèrent jusqu'à soulever la question des «Juifs qui ne s'étaient jamais défendus»10. Les deux hommes furent acquittés; et dans les deux cas l'on estima que leur geste «signifiait que leur peuple avait enfin résolu de se défendre, d'abandonner son attitude d'abdication morale, de surmonter sa résignation devant l'injure», comme disait Georges Suarez à propos de Chalom Schwartzbard, qu'il admirait beaucoup.
Les avantages de cette solution aux problèmes juridiques qui font obstacle à la justice, sont évidents. Certes, le procès, dans ces cas-là, ne peut être qu'un procès théâtral, voire une pièce de théâtre, mais le «héros», celui qui se trouve au centre de la pièce, sur qui tous les yeux sont fixés, est alors un vrai héros. Cependant, l'aspect purement juridique du procès est sauvegardé : en effet, il ne s'agit pas d'un «spectacle dont les résultats sont prévus d'avance», mais d'un spectacle pourvu de ce «risque irréductible» qui, selon Kirchheimer, est l'indispensable dénominateur commun de tout procès. En outre, le «j'accuse», indispensable du point de vue des victimes, est plus convaincant lorsqu'il sort de la bouche d'un homme qui a dû faire justice tout seul, que de celle d'un agent du gouvernement qui ne risque rien du tout. Certes, la Buenos Aires des années soixante n'offre pas les mêmes garanties ni la même publicité pour l'accusé que le Paris, le Berlin des années vingt.
Mais, ces considérations pratiques mises à part, il est peu probable que, dans le cas d'Eichmann, cette solution eût été justifiée. Adoptée par les agents d'un gouvernement, elle eût été absolument injustifiée. Ce qui justifiait en quelque sorte Schwartzbard et Tehlirian, c'est qu'ils étaient membres de groupes ethniques dépourvus de systèmes politique et juridique ; qu'il n'y avait aucun tribunal au monde où ils auraient pu appeler les victimes à témoigner. Schwartzbard, qui mourut en 1938, plus de dix ans avant la création d'un État d'Israël, n'était pas sioniste, ni nationaliste ; mais sans doute aurait-il accueilli cette création avec enthousiasme, un tel État pouvant fournir un tribunal habilité à châtier des criminels demeurés jusqu'alors impunis. De sa prison à Paris, Schwartzbard adressa à ses frères et à ses sceurs d'Odessa cette lettre : «Faites savoir dans les villes et dans les villages de Balta, Proskouro, Tzcherkass, Ouman, Jitomir... portez-y le message édifiant : la colère juive a tiré sa vengeance! Le sang de l'assassin Petlioura, qui a jailli dans la ville mondiale, à Paris..., rappellera le crime féroce... commis envers le pauvre et abandonné peuple juif11».
L'on reconnaît là, non le langage employé par M. Hausner au cours du procès (celui de Chalom Schwartzbard est infiniment plus digne, et plus émouvant) mais les sentiments et l'état d'esprit des Juifs du monde entier que le langage de M. Hausner ne pouvait pas ne pas émouvoir.
J'ai insisté sur les ressemblances entre le procès Schwartzbard, qui s'est déroulé à Paris en 1927, et le procès Eichmann, qui s'est déroulé à Jérusalem en 1961, pour montrer qu'Israël n'était pas préparée à reconnaître que les crimes dont on accusait Eichmann étaient sans précédent. Le peuple juif dans son ensemble ne le reconnut pas non plus; et c'eût été, pour lui, chose difficile. Aux yeux des Juifs qui pensent exclusivement en termes de leur propre histoire, la catastrophe qui s'est abattue sur eux au temps de Hitler, au cours de laquelle le tiers du peuple juif périt, apparaît non comme le plus récent de tous les crimes, celui de génocide, qui n'a aucun précédent mais, au contraire, le crime du monde le plus ancien. Vu les faits de l'histoire juive, vu surtout l'attitude présente des Juifs à l'égard de leur propre histoire, ce malentendu était inévitable. Et il explique les échecs, les imperfections, du procès de Jérusalem. Nul, dans l'assistance, ne comprit clairement en quoi
Voir la plaidoirie d’Henri Torrès dans son livre, Le Procès des pogroms, 1928.  :::Auschwitz était horrible, en quoi l'horreur d'Auschwitz se distinguait de toutes les horreurs passées. C'est qu'aux yeux des juges comme de l'accusation, tout cela n'était que le pogrom le plus atroce de toute l'histoire juive. Ils croyaient, par conséquent, qu'il y avait eu un rapport direct entre l'antisémitisme du parti nazi naissant, les lois de Nuremberg, l'expulsion des Juifs du Reich et enfin les chambres à gaz. Et cependant ces «crimes» étaient différents, politiquement et juridiquement, de tous ceux qui les avaient précédés, non seulement dans leur gravité mais aussi dans leur nature même."
Evidemment, pas la peine de mettre en ligne, Monsieur le Censeur est déjà prêt à assassiner une nouvelle fois les victimes de l'immonde Pétlioura... "
Ah, au fait, les sources (peut-être crédibles, cette fois : ils ne sont pas tous Juifs... quoique, des Bretons...)


Utilisateur:Pafacho
Très bien, mais:
1) Tu contournes ton blocage d'un jour pour insultes (enfin, passons...)
2) Je ne vois pas le nom de l'auteur de ce texte rédigé à la première personne (visiblement pdt une conférence, mais on ne sait pas qui est l'orateur).
3) Leo Motzkin est cité. Ca tombe bien, dans l'article Simon Petlioura aussi.
4) Les différents points de vue sont exposés dans l'article. Ce n'est pas que tu as une conviction que les autres (la majorité des historiens) doivent être supprimés de l'article.
5) La question n'est pas de savoir qui est antisémite de qui ne l'est pas.
6) Le débat porte bien sur l'assassinat de Petlioura, et tu ne réponds en rien à ce sujet. CZEŚĆ 12 juin 2007 à 21:16 (CEST)


elle est bonne !
Voici la citation : "L'autre thèse, défendue dès 1927 par Léo Motzkin[6] dans son livre Les pogromes en Ukraine sous les Gouvernements ukrainiens (1917-1920) montre que de toutes les armées alors présentes en Ukraine, l'armée de Nestor Makhno fut celle qui se comporta le mieux envers les civils et la population juive en particulier. Interrogé par l'anarchiste Voline, E. Tcherikover laisse place à peu de doute: « Ne parlons pas des pogromes, soi-disant organisés ou favorisés par Makhno lui-même. C’est une calomnie ou une erreur. Rien de cela n’existe »[7]."
Pas un mot sur les crimes de Pétlioura alors que cet ouvrage a recueilli les preuves qui ont convaincu le jury...
4) ::Faux. Tu censures par revert ou vandalisme toutes les sources juives.
5) Cette question n'entraînerait aucune gêne chez moi...
6) sauf que, par définition, quelqu'un qui est acquitté ou bénéficie d'un non lieu est innocent, qu'un innocent ne peut être un assassin et qu'on n'avait, avant tes déclarations, pas encore découvert d'assassinat sans assassin... Utilisateur:Pafacho
Le texte de Pafacho, porte sur la justification de l'enlevement de Eichmann, pas du tout sur le cas Petlioura, sur lequel il ne s'attarde pas ... (Vague présentation erronée)
Je note que le termes assassins est utilisé par l'auteur (et sans guillemets), lorsqu'il parle de Schwarzbard ... 81.249.23.243
Tout à fait. En plus d'avoir l'art de répondre à côté (avec insultes et accusations infondées), Pafacho prouve lui-même qu'il se fiche des règles de neutralité, je le cite: "rien sur les crimes de Petlioura". Comme la seule preuve qu'il pense apporter à ses délires (l'assassinat de Petlioura) est un texte... qui est le contraire de ce qu'il avance ! Je ne puis donc que dire: « don't feed the troll ». CZEŚĆ 12 juin 2007 à 22:23 (CEST)

Le mec qui se répond à lui-même... et qui parle de troll... Le bouquin de Léo Motzkin a convaincu le jury que la liquidation de l'immonde ne constituait pas un assassinat. Tout ce que tu as trouvé à citer dedans concerne Nestor Makhno. (anarchiste, lui aussi, d'ailleurs)

Et non je ne suis même pas CZEŚĆ ... il y a confusion...

[modifier] Appel au calme

Suite à ce message, j'invite tout le monde à se calmer, à éviter les invectives ou l'altération des messages des autres. Il serait également utile que chacun utilise un compte et signe ses messages, c'est toujours plus facile de travailler ensemble ainsi. GL 12 juin 2007 à 16:29 (CEST)