Salomon (pays)
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Îles Salomon (fr) | |||||
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Devise nationale : To Lead is to Serve | |||||
Langues officielles | Anglais | ||||
Capitale | Honiara |
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Plus grande ville | Honiara | ||||
Forme de l’État - Reine - Gouverneur général - Premier ministre |
Monarchie parlementaire Elisabeth II Sir Nathaniel Waena Derek Sikua |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 139e 28 450 km² 3,2% |
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Population - Totale (2005) - Densité |
Classé 160e 478 000 hab. 17 hab./km² |
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Indépendance - date |
Du Royaume-Uni 7 juillet 1978 |
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Pays limitrophes | Frontières maritimes : Papouasie-Nouvelle-Guinée Fidji Vanuatu Tuvalu Nauru | ||||
Gentilé | Salomonien ou Salomonais | ||||
Monnaie | Dollar des îles Salomon (SBD ) |
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Fuseau horaire | UTC +11 | ||||
Hymne national | God Save Our Solomon Islands | ||||
Domaine internet | .sb | ||||
Indicatif téléphonique |
+677 |
Les Salomon ou les îles Salomon (en anglais Solomon Islands) sont un État, traditionnellement situé en Mélanésie, situé dans l’Océanie proche, constitué d’un archipel d’une douzaine d’îles principales et de plus de 990 îles plus petites.
L’archipel est situé dans le sud-ouest de l’océan Pacifique, à l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les Salomon font partie du Commonwealth britannique.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Archipel de l’Océanie proche (c’est-à-dire des îles qui, pour la plupart, sont intervisibles, ce qui facilite la navigation entre elles), il est peuplé dès la première phase d’expansion de la culture océaniennne Lapita, par des populations qualifiées sans doute à tort de mélanésiennes par Jules Dumont d'Urville dès 1831 — parce qu’elles sont parentes étroites de toutes les populations austronésiennes voisines dont rien, du point de vue linguistique et culturel, ne les distingue. Plus proches du foyer initial (situé dans les îles de l'Amirauté), elles sont sans doute parmi les plus fragmentées, surtout du point de vue linguistique. En revanche, aucune parenté étroite n’existe avec les Papous.
Le Royaume-Uni établit un protectorat sur les îles Salomon dans les années 1890, dans le cadre de la Commission du Pacifique occidental (et sous la pression allemande).
De très durs combats eurent lieu sur ces îles entre États-Unis et Japon durant la Seconde Guerre mondiale. L’autonomie fut réalisée en 1976 et l’indépendance fut accordée le 7 juillet 1978. Les problèmes actuels qui remettent en cause la viabilité de cet archipel sont, entre autres, le déficit de gouvernement, le déboisement et le contrôle de la malaria.
Le mécontentement continu de la population mena à un arrêt presque complet de l'activité normale : les fonctionnaires restèrent impayés pendant des mois et les réunions du cabinet durent être tenues dans le secret pour empêcher des « warlords » (seigneurs de la guerre) locaux de s’y mêler.
En 1986, l’archipel dut faire appel à l’aide internationale après avoir été dévasté par un cyclone.
En juillet 2003, le gouverneur général des îles Salomon publia une demande officielle d’aide internationale qui fut plus tard approuvée par le gouvernement.
Un important contingent international de sécurité, baptisé RAMSI, commandé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, composé de soldats et de policiers, et avec des représentants d’une vingtaine d’autres nations du Pacifique (mais surtout de Tonga, de Fidji et de Papouasie-Nouvelle-Guinée), commença à se déployer en août 2003, sous le nom d'opération « Helpem Fren » (c’est-à-dire « aider un ami » en pidgin local). Cette force régionale d’assistance est aujourd’hui contestée. Michael Maina, le ministre salomonais de la Police, a estimé début 2005 que cette force devait être passée en revue en raison de « graves carences ». En revanche, Peter Noble, un Néo-Zélandais, adjoint au « coordinateur spécial » de la RAMSI, a quitté ses fonctions en étant chaleureusement félicité par sir Allan Kemakeza. Le coordinateur actuel est un Australien, James Batley, un diplomate de carrière. La mort d’un jeune policier australien, abattu par balles début décembre 2004, avait provoqué l’envoi d’une compagnie d’une centaine d’hommes.
Le 2 avril 2007, l’archipel est frappé par deux violents séismes suivis d’un tsunami.
[modifier] Politique
[modifier] Subdivisions
Provinces des îles Salomon | |
---|---|
Centrale · Choiseul · Guadalcanal · Isabel · Makira-Ulawa · Malaita · Occidentale · Rennell et Bellona · Temotu |
[modifier] Géographie
Les îles Salomon sont un archipel assez étendu constitué de nombreuses îles (Liste des îles Salomon). L’archipel est situé dans le sud-ouest de l’océan Pacifique, à l’est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée dont elle est séparée par la mer des Salomon. Les îles principales sont Choiseul, les îles de la Nouvelle-Géorgie, Santa Isabel, les îles de Russel, les îles Florida, Malaita, Guadalcanal, Sikaiana, Maramasike, Ulawa, Uki, San Cristobal, Santa Ana, Rennell, Bellona et les îles Santa Cruz. La distance entre les îles les plus occidentales et les plus orientales est d’environ 1 500 kilomètres. Les îles Santa Cruz, au nord du Vanuatu, sont particulièrement isolées, à plus de 200 kilomètres des autres îles. Des volcans avec des degrés variables d’activité sont situés sur certaines des plus grandes îles, alors que plusieurs des îles les plus petites sont simplement des atolls minuscules recouverts de sable et de cocotiers.
Au nord-ouest de l’archipel, l’île de Bougainville et d'autres petites îles liées sont incluses géographiquement dans les Salomon (d'où leur nom anglais de North Salomons), bien que politiquement elles soient rattachées à la Papouasie-Nouvelle-Guinée avec un statut d'autonomie depuis 2004.
[modifier] Économie
La majeure partie de la population dépend de l’agriculture, de la pêche et de la sylviculture pour au moins une partie de leur vie. La plupart des produits manufacturés et des produits pétroliers doivent être importés.
Les îles sont riches en ressources minérales peu exploitées telles que le plomb, le zinc, le nickel et l’or. Les ennuis économiques en Asie du Sud-Est ont mené à une diminution brusque de l’industrie du bois de construction et le rendement économique a diminué d’environ 10 % en 1998.
Le gouvernement a institué des réductions de salaire dans le service public et d’autres secteurs. L’économie a partiellement repris en 1999 grâce à la montée des prix de l’or sur le marché mondial et la première année complète d’exploitation de la mine Gold Ridge. Cependant, dans le milieu de l’année, la fermeture de la principale plantation de palmier à huile du pays jette une ombre sur de futures perspectives. La situation politique désastreuse n’est pas de nature à faciliter la croissance économique.
[modifier] Démographie
[modifier] Culture
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
7 juillet | jour de l'indépendance | indépendance accordée par le Royaume-Uni le 7 juillet 1978 |
[modifier] Codes
Les Îles Salomon ont pour codes :
- BP, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- SB,selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- .sb, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),
- SLB, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-3 (liste des codes pays),
- SLB, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,
- SOL, selon la liste des codes pays du CIO,
- SOL, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Langues malayo-polynésiennes centrales-orientales
- Langues méso-mélanésiennes
- Pijin
- Équipe des Îles Salomon de football