Robert Pandraud

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Robert Pandraud, homme politique français, né le 16 octobre 1928 au Puy-en-Velay (Haute-Loire).

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 8e circonscription de la Seine-Saint-Denis. Il fait partie du groupe UMP. Il est par ailleurs membre du comité d'honneur du Mouvement Initiative et Liberté.

Non candidat aux élections législatives de juin 2007, il est remplacé par Patrice Calméjane, son ancien suppléant, à l'Assemblée Nationale.

Sommaire

[modifier] Mandats

  • 20/03/1986 - 10/05/1988 : Ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur, chargé de la sécurité
  • 13/06/1988 - 01/04/1993 : Député
  • 23/03/1992 - 15/03/1998 : Membre du Conseil régional d'Île-de-France
  • 02/04/1993 - 21/04/1997 : Député
  • 01/06/1997 - 18/06/2002 : Député

[modifier] Intégrité publique

[modifier] Personnel de maison de la mairie de Paris

  • Robert Pandraud, député UMP de la Seine-Saint-Denis, membre de la Commission des lois de l'Assemblée Nationale, a bénéficié d'un non-lieu dans une affaire d'emploi à domicile de personnels de la Mairie de Paris après remboursement des sommes en cause.
  • Le 29 décembre 1995, l’Association des contribuables parisiens, dont l’avocat est Arnaud Montebourg, a demandé à la justice de poursuivre pour détournement, soustraction de bien public et recel, Robert Pandraud et Camille Cabana, ancien ministre, président de l’Institut du monde arabe et adjoint au maire de Paris chargé des finances. Elle reproche à ces deux personnalités d’avoir bénéficié pendant plusieurs années de domestiques rémunérés par la Ville de Paris. Cette affaire mettait indirectement en cause Alain Juppé, alors adjoint au maire de Paris chargé des finances.

Dans le livre Les frères invisibles, les journalistes Renaud Lecadre et Ghislaine Ottenheimer révèlent que Pandraud fut l'un des principaux associés maçonniques de Jacques Chirac.

[modifier] Citations

  • Si j'avais un fils sous dialyse, je l'empêcherais d'aller faire le con dans les manifestations". Réaction à la mort de Malik Oussekine tué par des policiers en décembre 1986.
  • Je rends hommage à l'école laïque et républicaine qui a souvent imposé le français avec beaucoup d'autorité — il fallait le faire — contre toutes les forces d'obscurantisme social, voire religieux, qui se manifestaient à l'époque. (13 mai 1992)