Reynald Secher

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Reynald Secher, né le 27 octobre 1955 à Nantes (Loire-Inférieure, actuellement Loire-Atlantique) , est un historien, écrivain et scénariste français. Catholique traditionaliste, il est créateur et directeur de la société Reynald Secher Éditions, professeur de relations internationales dans l'enseignement supérieur[1] et président de l'association Mémoire du Futur de l’Europe.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Formation

Licencié d'histoire et géographie et d'histoire de l'art (1978), il obtient sa maîtrise d'histoire en 1979, tout en passant une licence AES (administration économique et sociale), gestion des entreprises, et un DEA sciences historiques et politiques à Paris lV Sorbonne en 1980, la même année que sa maîtrise AES, gestion des entreprises, un DEA de droit, avec un mémoire relatif au néo-libéralisme anglais (« Le fait Thatcher ou le bilan d'une politique ») en 1982, un doctorat de troisième cycle sciences historiques et politiques à Paris lV Sorbonne en 1983 (mention très bien et félicitations du jury)[2], enfin, un doctorat d'Etat ès lettres et sciences humaines, toujours à Paris lV Sorbonne, en 1985 (mention très honorable)[3].

[modifier] Carrière

En 1978-1979, il passe six mois aux États-Unis comme réceptionniste, puis directeur du personnel d'un hôtel de juifs traditionalistes[4] dans l'État de New York.

Enseignant d'anglais dans un collège (1980-1981), d'histoire et géographie dans un collège et lycée (1980-1985), puis chargé de cours de droit constitutionnel à l'université de Droit de Rennes (1983), enseignant de culture et de droit européen à l'ESIG (École supérieure internationale de gestion) de Rennes (1990-1991), enseignant à l'école supérieure de commerce de Rennes (1991-1992), enseignant de droit à l'ESIG de Rennes (1986-1999), il est enseignant de relations internationales à l'école de la communication et des médias Sciences Com' de Nantes à partir de 1991[5].

Il a dirigé la communication politique et technique du conseil régional de Poitou-Charentes, alors présidé par Louis Fruchard, puis Jean-Pierre Raffarin, de 1986 à 1989.

À partir de sa thèse d'État, il tire deux ouvrages, une étude locale sur son village d'origine (La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen : révolution et contre-révolution) et un travail plus global (La Vendée-Vengé : le génocide franco-français) en 1986.

Il compare la guerre de Vendée à un génocide, et la Première République française à un totalitarisme, dans son ouvrage La Vendée-Vengé : le génocide franco-français. Dans ce livre, il étudie les rapports entre la Révolution et les Vendéens à partir de 1789, donnant une analyse ethnique de la guerre de Vendée (l’ethnie française ayant lutté pour des raisons racistes contre les ethnies bretonnes et vendéennes), et tente d'établir les conséquences de la guerre, côté vendéen, à travers une recherche des pertes humaines après la guerre, ainsi que des destructions de bâti et des reconstructions. Dans la conclusion générale, il s'efforce d'asseoir cette analyse par la citation de plusieurs personnalités révolutionnaires, interprétée dans le sens de l'expression de volontés génocidaires avouées. Ainsi, il cite un extrait de la lettre écrite par le général Westermann à la Convention en décembre 1793, après la bataille de Savenay : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. (…) J’ai tout exterminé. ».

Lors de sa parution, La Vendée-Vengé : le génocide franco-français, appuyé par Jean Meyer (auteur de la préface), Pierre Chaunu et Jean Tulard, connaît un grand retentissement et déclenche une vive polémique dans le milieu historique, dans les années 1980-1990, investissant rapidement la scène médiatique et politique. L'analyse de son travail a fait l'objet d'une critique notamment des historiens français Michel Vovelle, Jean-Clément Martin ou encore de l'australien Peter McPhee. Selon eux, l'idéologie prime de manière grossière sur la rigueur historique et révèle de très nombreuses faiblesses, incohérences et omissions[6].

De son côté, Reynald Secher affirme qu'il ne fait qu'étudier les faits dans un contexte local (résistance au pouvoir central, qu'il soit royaliste ou républicain), tandis que ses adversaires verraient la chose d'un point de vue partisan (royalistes contre républicains). Cette attaque apparaît cependant peu fondée ; l'historiographie de la période révolutionnaire fait depuis longtemps la part entre la défense des communautés rurales et l'activisme royaliste[7]. Des années après, dans un avant-propos rédigé à l'occasion d'une réédition de son livre, il affirme qu'on a tenté d'acheter son « silence : argent, honneurs, poste à l'Université, au nom d'une pseudo-raison d'Etat », afin d'étouffer, à la veille du bicentenaire de la Révolution, « un double scandale: d'un génocide et d'un mémoricide, crime imprescriptible pour le premier et qui pour le second sera, à plus ou moins brève échéance, considéré comme crime contre l'humanité »[8].

Cinq ans après, en 1991, il publie Juifs et vendéens, d'un génocide à l'autre, dans lequel il fait un parallèle entre le génocide à l'œuvre, selon lui, dans la guerre de Vendée et le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale.

En 1993, il organise à Paris l'exposition « Vendée-Chouanneries, l'Ouest dans la Révolution 1789-1832 »[9].

En 1991, il décide de créer sa propre maison d’édition à son nom (Reynald Secher) pour publier sa bande dessinée Histoire de Bretagne ; elle devient, en 1999, la SARL Reynald Secher Éditions. Il possède le « Musée de la chouannerie et des guerres de l’ouest » à Plouharnel, et deux boutiques sous l’enseigne Celtitude, à Arzon et à Saint-Brieuc. En décembre 2001, via la Sarl Seba dont il est le gérant, il a repris la librairie rennaise Coop Breizh datant de 1975. Après la reprise, selon La Lettre à Lulu, qui rapporte les propos des militants d'Emgann (parus dans Combat Breton, n°210-211, à l'été 2003), il a renvoyé deux salariés et retiré des rayons, « les périodiques trop à gauche », à la place desquels il a fait « entrer un journal comme War-Raok, organe du groupuscule breton d'extrême-droite Adsav, jusqu'ici interdit de séjour dans la librairie »[10]. Il abandonne la librairie en 2004. En 2006, ses deux enseignes Celtitude n'existent plus.

Il est également chroniqueur régulier à Ouest-France[11].

[modifier] Engagements et vie associative

Il est membre du comité de soutien de l'association L'Unité capétienne, où on trouve les noms de Marcel Jullian, André Castelot, Gonzague Saint-Bris, Jean Dutourd, Georges Bordonove.

Selon plusieurs journaux, il a fait partie du Cercle Horizons (ex-cercle Cadoudal) avec des membres du FN et appartient au Cercle Renaissance[12], qui lui a remis un prix en 1992 pour son livre Juifs et Vendéens, d'un génocide à l'autre[13].

À La Chapelle-Basse-Mer, à la tête de l'association Mémoire du Futur, il dirige un projet visant l'érection de statues en l'honneur de Marie Antoinette et de Louis XVII, ainsi que la restauration d'une chapelle du XVIe siècle (Saint-Pierre-aux-Liens) et d'un cloître qui avaient été détruits pendant la Révolution, afin d'y créer un second musée (projet bloqué par le fait que le terrain sur lequel sont menés les travaux est classé AOC)[14].

Catholique traditionaliste[15], il a pris part en juillet 2000 à un « rassemblement national de rencontres et de formation de la jeunesse catholique », où il côtoyait l'abbé François Pozzetto, aumônier du centre Charlier fondé par Bernard Antony (fondateur du journal Présent), et l'écrivain Yves-Marie Adeline, , mais aussi Hugues Petit, historien, dirigeant national du FN et président de la Ligue pour la vie, organisation anti-IVG[16].

Proche de l'Action française, il a participé au 53e Camp Maxime Réal Del Sarte, l'université d'été du mouvement, qui s'est tenu du 17 au 28 août 2006, au château de Lignières. Le 25 août, il a fait une conférence sur : « Les racines du totalitarisme ». De même, lors de la journée portes ouvertes du 26 août, il est intervenu à une table ronde sur le thème de « Vendées et chouanneries », avec notamment Anne Bernet, Francis Bergeron, personnalité nationale-catholique et solidariste, président de l'Association Rétaise des Amis de Henri Béraud, ou André Boscher, président de l'association Présence de La Varende et vice-président de l'Association des Amis de Jean Mabire[17].

De même, il a tenu une conférence pour le camp d'hiver de Chrétienté-Solidarité, association nationale-catholique présidée par Bernard Antony, qui s'est déroulé dans le Morbihan, fin 2006[18].

Fin 2006, Reynald Secher signe la « Pétition pour la reconnaissance du sacrifice des gardes suisses » le 10 août 1792, pétition lancée par Jean-Christophe Vallet[19].

[modifier] Controverse

Lors de la parution de la bande dessinée l’Histoire de Bretagne, dont il est le scénariste, Reynald Secher est accusé de prendre un parti pro-nationaliste et révisionniste, tout en le dissimulant derrière une apparence de neutralité scientifique (cf. Jean Kerhervé, historien, qui explique dans le numéro du 22 décembre 1999 de Télérama que « Reynald Secher veut donner l’impression que son histoire est dépassionnée et qu’elle repose sur des bases scientifiques solides, mais ce n’est pas la réalité... Elle est fondée sur des a priori idéologiques forts, même pour la période du Moyen Âge »), notamment en ce qui concerne la compromission de leaders nationalistes bretons (en particulier François Debauvais, Olier Mordrel, Yann Goulet, Célestin Lainé, du Parti national breton, connus pour leur antisémitisme et leur collaborationisme) avec les nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale[20],[21].

Plusieurs journaux relèvent ce parti pris, dont Libération (qui explique, dans son numéro du 16 mars 2000, que cette bande dessinée « occulte le génocide juif et minimise la collaboration »), L'Humanité[22], la Lettre à Lulu[23] (journal satirique nantais), Télérama. La Lettre à Lulu, qui le qualifie de personnalité d'extrême-droite, lui reproche ses omissions sur le rôle de la traite des noirs dans l'enrichissement de Nantes[24], son parti pris droitier dans l'histoire contemporaine[25], rappelant, par ailleurs, qu'il est diffusé par les Éditions de Chiré[26]. Reynald Secher, en réponse, attaque en justice le journal nantais pour diffamation et injure publique[27], mais il est débouté lors du procès, le 16 octobre 2000[28].

[modifier] Publications

Essais et romans
  • La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen : révolution et contre-révolution, Perrin, 1986
  • La Vendée-Vengé: le génocide franco-français, Presses universitaires de France, 1986
  • Les Vire-couettes, roman historique, édition Presses de la Cité, 1989
  • Juifs et vendéens, d'un génocide à l'autre, Orban, 1991
  • Histoire de Résistance en Bretagne, Presse de la Cité, 1994
  • Jean Pierre Le Roch, de l'exil aux mousquetaires, éd° Reynald Secher, 1996
  • Legris, Histoire d'une saga industrielle, éd° Reynald Secher, 1997
  • Un prince méconnu : le dauphin Louis-Joseph, fils aîné de Louis XVI (en collaboration avec Yves Murat), 1999, Prix Hugues Capet
Bande dessinée
  • Vendée, 1789-1801, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, Fleurus, janvier 1989, éd° Reynald Secher, novembre 1994
  • Chouannerie, 1789-1815, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, Fleurus, décembre 1989
  • Histoire de Bretagne, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, éd° Reynald Secher, 10 tomes parus entre 1991 et 2002
    • De la terre des pierres à la terre des Bretons, tome 1, novembre 1991
    • Du royaume au duché, tome 2, novembre 1992
    • Du Duché à l'union, tome 3, novembre 1993
    • De l'âge d'or aux révoltes, tome 4, novembre 1994
    • De la Bretagne aux départements, tome 5, novembre 1995
    • De la Monarchie à la République, tome 6, novembre 1996
    • D'une République à l'autre, tome 7, novembre 1997
    • De la région à l'Europe, tome 8, décembre 1998
    • Un présent pour un futur, novembre 2000
    • L'histoire de l'histoire, décembre 2002
  • Histoire de la France, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, éd° Reynald Secher, depuis 1998, 24 volumes prévus à l'origine, série interrompue suite au conflit entre les auteurs
    • Les origines, tome 1, novembre 1998
    • 60 av. J.-C.-212, tome 2, avril 2001
    • 212-511, tome 3, novembre 2002
  • Charlemagne. Du Royaume Franc à l'Empire Carolingien, scénario de Reynald Secher, dessin de Ray Saint-Yves, éd° Reynald Secher, juin 2002
  • Napoléon III, Empereur des Français, scénario de Reynald Secher, dessin de Charlie Kiefer, couleurs de Nicole Gallant, éd° Reynald Secher, novembre 2003
  • Louis XIV, le roi soleil. De la Fronde à la monarchie absolue, scénario de Reynald Secher, dessin de Ray Saint-Yves, couleurs de Jacky Robert, éd° Reynald Secher, novembre 2005
Vidéo
  • Les Guerres de Vendée, 1h30, édition Vidéo-Visite, 1990
  • Bretagne et Bretons, tome 1 : De l'origine à 1532, tome 2 : 1532 à l'Empire, tome 3 : De l'Empire à nos jours.

[modifier] Liens externes

Étude critique
Multimédia

[modifier] Notes

  1. Voir le curriculum vitæ de Reynald Secher. Toutefois, il n'apparaît pas sur le site de Sciences Com' de Nantes.
  2. Membres du jury : Jean Meyer, Pierre Chaunu et André Corvisier
  3. Membres du jury : Jean Meyer, Pierre Chaunu, André Corvisier, Louis Bernard Mer, Yves Durand, Jean Tulard et Jean-Pierre Bardet. Les mentions d'un doctorat d'État sont : « très honorable avec félicitations du jury » (distinction exceptionnelle pour un travail exceptionnellement réussi), « très honorable » (la mention normale, traduisant une thèse dont la présentation est admise avec des remarques mineures, un apport scientifique original accompagné d’une bonne prestation orale), « honorable » (avec des imperfections notables, soulevant des objections ou des remarques importantes). Voir Le guide du doctorant
  4. Reynald Secher, Juifs et Vendéens, d'un génocide à l'autre, Olivier Orban, 1991, 233 pages, p. 217.
  5. Voir le curriculum vitæ de Reynald Secher. Toutefois, il n'apparaît pas sur le site de Sciences Com' de Nantes.
  6. pour un complément d'informations, voir la section Les adversaires de la thèse du génocide|Les adversaires de la thèse du génocide dans l'article Guerre de Vendée.
  7. Voir, pour exemple :
    • Marcel Faucheux, L’insurrection vendéenne de 1793. Aspects économiques et sociaux, 1953
    • Paul Bois Paysans de l'Ouest, 1960
    • Charles Tilly, The Vendée, a Sociological Analysis of the Counter Revolution of 1793, Harvard, 1964, traduction française en 1970.
    • Jean-Clément Martin, Contre-Révolution, Révolution et Nation en France, 1789-1799, éditions du Seuil, collection Points, 1998
  8. Voir l'avant-propos de la réédition de son livre
  9. Normandie Unie : Jacques Chirac, maire de Paris, signe l'introduction du catalogue.
  10. La lettre à Lulu,« Sécher sur pied. Prise de chouan à La Chapelle-Basse-Mer »
  11. La Lettre à Lulu, « A toi à moi. Des actionnaires à la page »
  12. Voir « Le mouvement breton javellise ses chemises noires », La Lettre à Lulu, n° 25, octobre 1999 (« Soi-disant historien, Reynald Sécher n'est en fait que diplômé ès lettres. Il appartient au Cercle Renaissance, aux côtés de personnalités de l'Opus Dei comme Otto de Habsbourg, et Bruno Gollnisch, Marie-France Stirbois, Jean-Marie Le Chevallier, Jean-Claude Martinez. Sécher est aussi membre du Cercle Horizons qui organise notamment un pèlerinage sur la tombe de Robert Brasillach. »), Serge Garde, « Le faux ennemi de l’establishment », L'Humanité, 29 avril 2002, « Emgann bemdez : un combat de chaque jour » sur le site de la Fédération Nationale de la Libre Pensée, ainsi que l'article « Fédération bretonne légitimiste ».
  13. Prix Renaissance « inscrit dans une volonté de renaissance des valeurs culturelles, civiques, morales et spirituelles »
  14. Site de l'Union royaliste Bretagne Vendée Militaire,« Une statue de Marie Antoinette et de Louis XVII » et « La Chapelle Basse Mer : un chantier pas comme les autres ». Voir également La lettre à Lulu,« Sécher sur pied. Prise de chouan à La Chapelle Basse Mer »
  15. Laurent Frölich le décrit, dans Les Catholiques intransigeants en France, L'Harmattan, 2003, 404 pages (ISBN 2747516199), comme un « professeur d'histoire contre-révolutionnaire » et le classe parmi les « catholiques intransigeants » (p. 165-166), également qualifiés de « traditionnels » (p. 7), par oppositions aux « libéraux », aux « modernistes ».
  16. Voir :
  17. Sur l'université d'été de l'Action française, voir :
    Sur Francis Bergeron, voir : [1] et l'« annuaire de l'extrême droite »
    Sur André Boscher, voir : « La lettre de Ras l'front - Rouen »
  18. Voir le blog de Bernard Antony, qui écrit : « Nous avons reçu aussi en Bretagne l’ami Reynald Secher, le grand historien du génocide vendéen, à la fois, historien scientifique scrupuleux, et amoureux passionné de sa terre. Je connaissais l’écrivain, l’ami, mais je n’avais jamais entendu le conférencier qui est de haut-vol, tout simplement captivant. J’aurai l’occasion d’en reparler puisque Secher sera dans les mois qui viennent l’invité à Paris du Centre Charlier. »
  19. Voir la présentation de Jean-Christophe Vallet, ainsi que le texte de la « Pétition pour la reconnaissance du sacrifice des gardes suisses », avec une liste de signataires.
  20. Réécriture de l'histoire en Bretagne [pdf]
  21. Marc Bergère, Christian Bougeard, Les usages politiques de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne : histoire, mémoire, et identité régionale [pdf]
  22. Serge Garde, « Une croisade occulte », L'Humanité, 12 novembre 1999 [2]
  23. La Lettre à Lulu,« Le mouvement breton javellise ses chemises noires »
  24. La Lettre à Lulu, « Black out. Traitement au noir »
  25. La Lettre à Lulu, « Blakaout. Silence, on bulle »
  26. La Lettre à Lulu, « Thune spéculeras point. L'euro, ça eût payé ». Les Éditions du Chiré publient aussi Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen et Mgr Lefebvre.
  27. La Lettre à Lulu, « Jugement avant-dernier. La bonne foi de monsieur Sécher » et « Lulu bouge encore »
  28. « La Lettre à Lulu en procès », L'Humanité, 16 octobre 2000 [3]
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