Razengues

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Razengues
Carte de localisation de Razengues
Pays France France
Région Midi-Pyrénées
Département Gers
Arrondissement Auch
Canton L'Isle-Jourdain
Code Insee 32339
Code postal 32600
Maire
Mandat en cours
Yves Druilhet
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes de la Save Lisloise
Latitude
Longitude
43° 38′ 32″ Nord
         0° 59′ 53″ Est
/ 43.6422222222, 0.998055555556
Altitude 178 m (mini) – 231 m (maxi)
Superficie 4,35 km²
Population sans
doubles comptes
104 hab.
(1999)
Densité 33,8 hab./km²

Razengues est une commune française, située dans le département Gers et la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les "Razenguois".

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Yves Druilhet
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Avant1962: Cassini
Après 1962: Insee)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
223 282 303 275 288 - 332 321 313
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
290 243 248 241 215 205 199 208 182
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
179 170 162 143 159 161 144 121 116
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 - -
103 96 95 84 93 104 147 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Manoir du XVe siècle en brique
  • Église de la nativité, entourée du cimetière : clocher-mur type rural 1772 avec amban ; Vierge à l'Enfant en bois dorée début XIXe
  • Moulin à vent de Meau

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Victor Maurice Garrigou

Victor Maurice Garrigou est né à Bône (aujourd'hui Annaba en Algérie), le 13 septembre 1846. Après avoir obtenu son diplôme de bachelier en Algérie, il vient faire son droit à Toulouse. Lauréat de la faculté pendant les trois années de licence il 866, 1867, 1868), il est reçu docteur le 15 février 1872. Sa thèse, dirigée par Gustave Bressolles, porte le titre suivant : Du paiement des dettes dans les successions ab intestat et testamentaires, en droit romain et en droit français. Stagiaire au Barreau, il remporte la médaille Remanier, la plus haute récompense du stage.

Au lieu de se faire inscrire sur le tableau de l'ordre des avocats, il entre dans une étude de notaire (3, rue du Poids-de-l'Huile) et y occupe pendant plusieurs années les fonctions de premier clerc. Il accède au notariat le 29 avril 1878, et sera successivement membre et président de la Chambre des notaires. Élu à l'Académie de législation de Toulouse (associé ordinaire en 1894, puis trésorier, en 1900), il est chevalier de la Légion d'honneur et officier d'académie.

Après avoir épousé Augustine Marie Marguerite d'Albis de Razengues, fille du baron d'Albis de Razengues (domicilié au château de Razengues, près de l'Isle-Jourdain), il élit domicile 20, place Saint-Pantaléon. Il décède à Toulouse le 7 décembre 1912.

L'Académie de législation de Toulouse crée, en 1913, une fondation Maurice Garrigou, qui décernera chaque année, aux travaux juridiques les plus remarquables, « une ou plusieurs médailles d'or, d'une valeur de cent à trois cents francs ». Le 11 juillet de cette même année, à l'ouverture de la séance du conseil de la faculté de droit, le doyen Maurice Hennira donna lecture d'une lettre de la veuve de Maurice Garrigou, où celle-ci annonçait son intention de faire don d'une rente annuelle à la bibliothèque de la faculté de droit de Toulouse [1].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. « Monsieur le Doyen,
    « Désirant perpétuer la mémoire de mon très regretté mari, Me Maurice Garrigou, j'ai l'honneur de vous aviser que j'offre de faire donation à la faculté de droit de Toulouse d'un titre nominatif de rente française de cinq cents francs de rente, à la charge d'ouvrir à la faculté un salon des professeurs qui portera le nom de « Salle Maurice Garrigou » et de mettre à la disposition des professeurs des journaux et des revues pour lesquels la fondation que je fais servira de fonds d'abonnement et de réfute.
    « Mon mari ayant conservé une grande affection pour la faculté de droit de Toulouse, dont il fut l'élève et dont il aurait voulu être l'un des maîtres, je tiens à ce que le corps professoral de cette faculté lui soit redevable de cette moderne commodité.
    « Veuillez agréer, Monsieur le Doyen, l'assurance de mes meilleurs sentiments.
    « Signé: A. d'Albis de Razengues Garrigou
    « Toulouse, le 10 juin 1913. »

[modifier] Liens externes