Razengues
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?) ; pour plus d'indications, visitez le projet Communes de France.
|
Razengues | |
Pays | France |
---|---|
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Canton | L'Isle-Jourdain |
Code Insee | 32339 |
Code postal | 32600 |
Maire Mandat en cours |
Yves Druilhet 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Save Lisloise |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 178 m (mini) – 231 m (maxi) |
Superficie | 4,35 km² |
Population sans doubles comptes |
104 hab. (1999) |
Densité | 33,8 hab./km² |
Razengues est une commune française, située dans le département Gers et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les "Razenguois".
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | Yves Druilhet | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
[modifier] Lieux et monuments
- Manoir du XVe siècle en brique
- Église de la nativité, entourée du cimetière : clocher-mur type rural 1772 avec amban ; Vierge à l'Enfant en bois dorée début XIXe
- Moulin à vent de Meau
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Victor Maurice Garrigou
Victor Maurice Garrigou est né à Bône (aujourd'hui Annaba en Algérie), le 13 septembre 1846. Après avoir obtenu son diplôme de bachelier en Algérie, il vient faire son droit à Toulouse. Lauréat de la faculté pendant les trois années de licence il 866, 1867, 1868), il est reçu docteur le 15 février 1872. Sa thèse, dirigée par Gustave Bressolles, porte le titre suivant : Du paiement des dettes dans les successions ab intestat et testamentaires, en droit romain et en droit français. Stagiaire au Barreau, il remporte la médaille Remanier, la plus haute récompense du stage.
Au lieu de se faire inscrire sur le tableau de l'ordre des avocats, il entre dans une étude de notaire (3, rue du Poids-de-l'Huile) et y occupe pendant plusieurs années les fonctions de premier clerc. Il accède au notariat le 29 avril 1878, et sera successivement membre et président de la Chambre des notaires. Élu à l'Académie de législation de Toulouse (associé ordinaire en 1894, puis trésorier, en 1900), il est chevalier de la Légion d'honneur et officier d'académie.
Après avoir épousé Augustine Marie Marguerite d'Albis de Razengues, fille du baron d'Albis de Razengues (domicilié au château de Razengues, près de l'Isle-Jourdain), il élit domicile 20, place Saint-Pantaléon. Il décède à Toulouse le 7 décembre 1912.
L'Académie de législation de Toulouse crée, en 1913, une fondation Maurice Garrigou, qui décernera chaque année, aux travaux juridiques les plus remarquables, « une ou plusieurs médailles d'or, d'une valeur de cent à trois cents francs ». Le 11 juillet de cette même année, à l'ouverture de la séance du conseil de la faculté de droit, le doyen Maurice Hennira donna lecture d'une lettre de la veuve de Maurice Garrigou, où celle-ci annonçait son intention de faire don d'une rente annuelle à la bibliothèque de la faculté de droit de Toulouse [1].
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ « Monsieur le Doyen,
« Désirant perpétuer la mémoire de mon très regretté mari, Me Maurice Garrigou, j'ai l'honneur de vous aviser que j'offre de faire donation à la faculté de droit de Toulouse d'un titre nominatif de rente française de cinq cents francs de rente, à la charge d'ouvrir à la faculté un salon des professeurs qui portera le nom de « Salle Maurice Garrigou » et de mettre à la disposition des professeurs des journaux et des revues pour lesquels la fondation que je fais servira de fonds d'abonnement et de réfute.
« Mon mari ayant conservé une grande affection pour la faculté de droit de Toulouse, dont il fut l'élève et dont il aurait voulu être l'un des maîtres, je tiens à ce que le corps professoral de cette faculté lui soit redevable de cette moderne commodité.
« Veuillez agréer, Monsieur le Doyen, l'assurance de mes meilleurs sentiments.
« Signé: A. d'Albis de Razengues Garrigou
« Toulouse, le 10 juin 1913. »