Philippe d'Orléans (1838-1894)

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Louis Philippe[1] Albert d'Orléans, comte de Paris, est né au palais des Tuileries à Paris, le 24 août 1838, et est décédé à Stowe House, dans le Surrey, en Angleterre, le 8 septembre 1894. Il est prince royal français de 1842 à 1848 puis prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII » de 1848 à 1873 et de 1883 à 1894.

Phillipe d'Orléans, comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII ».
Phillipe d'Orléans, comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII ».

Sommaire

[modifier] Famille

Le comte de Paris est le fils aîné de Ferdinand Philippe d'Orléans (1810-1842), prince royal de France, et de son épouse la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858). Par son père, il est le petit-fils et l'héritier du roi des Français Louis-Philippe Ier (1773-1850) et de son épouse la reine Marie-Amélie des Deux-Siciles (1782-1866), tandis que, par sa mère, il est l'arrière-petit-fils du grand-duc Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin (1756-1837).

Le prince Philippe a pour seul frère Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres, dont descendent en ligne masculine les prétendants actuels de la Maison d'Orléans.

Le 30 mai 1864, le prince Philippe épouse à Kingston-sur-Thamise, au Royaume-Uni, sa cousine germaine l'infante d'Espagne Marie-Isabelle d'Orléans (1848-1919), elle-même fille d'Antoine d'Orléans (1824-1890), duc de Montpensier.

De cette union naissent 8 enfants:

  • Charles Philippe d'Orléans (21 janvier 1875-8 juin 1875) ;
  • Jacques Marie Clément d'Orléans (5 avril 1880-22 janvier 1881) ;
  • Ferdinand d'Orléans (1884-1924), « duc de Montpensier », qui épouse Marie-Isabelle Gonzalez de Olaneta e Ibarreta (1897-1958), marquise de Valdeterrazzo et grande d'Espagne.

[modifier] Biographie

[modifier] L'héritier des Orléans

Portrait du duc d'Orléans, par Dominique Ingres, 1842.
Portrait du duc d'Orléans, par Dominique Ingres, 1842.
Icône de détail Article détaillé : Monarchie de Juillet.

Quinze mois après le mariage de ses parents, le prince Philippe voit le jour au Palais des Tuileries, résidence de la famille royale de France. Après avoir un moment envisagé de le nommer « prince d’Alger », son grand-père, le roi Louis-Philippe Ier, ressuscite pour lui le titre de « comte de Paris », porté au IXe siècle par le roi des Francs Eudes Ier, l'un des fondateurs de la dynastie capétienne[2]. L'initiative est destinée à rappeler aux autres maisons souveraines d'Europe l'ancienneté de la maison d'Orléans en même temps que son attachement à la capitale française, à laquelle les Bourbons de la branche aînée avaient, eux, préféré Versailles.

Les premières années du prince sont heureuses et celui-ci grandit au milieu d’une famille aimante et attentionnée. En décembre 1841, sa mère, la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, importe ainsi pour lui, d'Allemagne, la coutume de l’arbre de Noël[3].

Cependant, le comte de Paris devient très tôt orphelin de père. Le 13 juillet 1842, Ferdinand-Philippe d'Orléans meurt, en effet, dans un accident de cabriolet alors qu'il se rend en visite à Neuilly, chez ses parents[4]. Âgé d'à peine quatre ans, le jeune comte de Paris devient alors l'héritier de son grand-père, le roi Louis-Philippe, et reçoit en conséquence le titre de prince royal. Cependant, avec le décès du duc d'Orléans, se pose très vite la question de la survie de la Monarchie de Juillet. En 1842, le vieux souverain, dont la politique est de plus en plus réactionnaire, a en effet soixante-neuf ans et il est peu probable qu'il vive jusqu'à la majorité de son petit-fils. Le régime doit donc nommer un régent pour effectuer la transition entre les deux règnes. Plusieurs choix s'offrent au roi : ses quatre fils survivants, le duc de Nemours, le prince de Joinville, le duc d'Aumale et le duc de Montpensier, ou sa belle-fille, la duchesse d'Orléans. Suivant la règle dynastique, le monarque choisit son deuxième fils, Nemours. Or, celui-ci a la réputation d'être le plus conservateur des Orléans et la décision royale est très mal accueillie par le peuple, qui préfèrerait voir Joinville, Aumale ou la duchesse d'Orléans à la tête du pays[5].

[modifier] La révolution de 1848

Le comte de Paris bébé dans les bras de sa mère, la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin. Tableau de Franz Xaver Winterhalter, 1839.
Le comte de Paris bébé dans les bras de sa mère, la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin. Tableau de Franz Xaver Winterhalter, 1839.
Icône de détail Article détaillé : Révolution française de 1848.

À partir de 1846, la crise s'abat sur la Monarchie de Juillet. Des difficultés économiques et une série de scandales financiers discréditent le roi et son gouvernement tandis que la campagne des banquets illustre le regain du mouvement républicain[6]. En février 1848, la décision du roi d'interdire les faux banquets cristallise les oppositions et des émeutes se produisent à Paris à partir du 22. Rapidement, les manifestations prennent de l'ampleur et se transforment en révolution. Le 23 février, Louis-Philippe renvoie son Premier Ministre, François Guizot, ce qui semble d'abord calmer les foules. Mais, après quelques heures d'accalmie, les troubles reprennent et l'Armée tire sur des manifestants. Submergé par les révolutionnaires et refusant de faire couler davantage de sang, le roi Louis-Philippe abdique le 24 février en faveur de son petit-fils le comte de Paris, alors âgé de neuf ans. Conscient de son impopularité, le duc de Nemours décide quant à lui de renoncer à la régence au profit de sa belle-sœur, qui jouit quant à elle d'une réputation de libérale[7].

Au début de l'après-midi du 24, la duchesse d'Orléans se rend donc au Palais-Bourbon avec ses enfants et son beau-frère Nemours pour y faire investir son fils aîné et se faire proclamer régente. Dans leur majorité, les députés semblent favorables à cette solution et André Dupin demande à l'Assemblée de prendre acte des acclamations que reçoit la duchesse. Une discussion, menée par Odilon Barrot, s'engage alors sur la loi de régence. Mais les voix des partisans de la monarchie sont peu à peu couvertes par les huées du public venu assister aux délibérations. Une foule armée envahit la salle des débats tandis que les députés républicains Ledru-Rollin, Crémieux et Lamartine s'emparent de la tribune pour réclamer un gouvernement provisoire. Découragée, la duchesse d'Orléans quitte l'Assemblée avec ses enfants et prend le chemin de l'exil. Le jour suivant, la Deuxième République est proclamée en France[8].

[modifier] Premier exil

Le roi Louis-Philippe Ier, grand-père paternel du comte de Paris, par Franz Xaver Winterhalter.
Le roi Louis-Philippe Ier, grand-père paternel du comte de Paris, par Franz Xaver Winterhalter.

Au lendemain de la révolution de 1848, les membres de la famille royale gagnent tour à tour l'étranger tandis que le gouvernement provisoire vote le bannissement des Orléans le 26 mai[9]. Louis-Philippe et Marie-Amélie s'installent ainsi au Royaume-Uni avec plusieurs de leurs enfants et petits-enfants. Les ex-souverains établissent leur résidence au château de Claremont, propriété du roi Léopold Ier de Belgique, lui-même gendre de Louis-Philippe et oncle du comte de Paris. De son côté, la duchesse d'Orléans préfère repartir vivre avec ses enfants en Allemagne, dans le grand-duché de Mecklenbourg-Schwerin[10]. Cependant, le comte de Paris, le duc de Chartres et leur mère se rendent régulièrement en Angleterre et c'est à Londres que le jeune prétendant effectue sa première communion le 20 juillet 1850[11].

En France, l’avènement de la république et l’élection au suffrage universel de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence poussent les monarchistes à s’interroger sur leurs stratégies politiques. De plus en plus d’orléanistes souhaitent le ralliement de Louis-Philippe et de sa famille au petit-fils de Charles X, représentant de la légitimité dynastique. Cependant, de leur côté, les Orléans ne sont pas unanimes. Tandis que les anciens souverains semblent reconnaître peu à peu la nécessité de la fusion des deux courants royalistes[12], la mère du comte de Paris s’oppose quant à elle avec force à la reconnaissance du « comte de Chambord » comme héritier de la couronne[13].

Dans le même temps, la situation financière de Louis-Philippe et de sa famille devient de plus en plus précaire. Immédiatement après le vote de la déchéance des Orléans, le gouvernement provisoire place sous séquestre les biens du roi et de ses enfants[14]. La situation s’aggrave après le décès du vieux souverain. Le 22 janvier 1852, le prince-président décrète en effet la confiscation des biens de la famille royale, mesure qu'André Dupin qualifie immédiatement de « premier vol de l’aigle »[15].

Le 26 août 1850, l'ex-roi Louis-Philippe Ier s’éteint aux côtés de sa famille à l’âge de soixante-dix-sept-ans[16]. Pour les orléanistes, le comte de Paris devient alors officiellement son successeur mais bien peu, en France, croient en la possibilité d'une restauration incarnée par un enfant de douze ans. La mise en place du Second Empire après le plébiscite du 21 novembre 1852 rend d'ailleurs les perspectives de retour des Orléans dans leur pays de plus en plus lointaines.

En juillet 1857, la duchesse d'Orléans et ses fils quittent définitivement l'Allemagne pour s'installer en Angleterre. La famille loue alors une maison de campagne à Richmond, à une heure de Claremont, où réside encore la reine Marie-Amélie. L’année suivante, en mai, le duc de Chartres tombe malade de la grippe et sa mère est atteinte à son tour. Bien vite, l’état de santé de la princesse s’affaiblit et la jeune femme trouve la mort le 17 mai 1858[17]. Âgé de vingt-et-un ans, le comte de Paris se retrouve donc orphelin et s’installe aux côtés de sa grand-mère, jusqu’à la mort de celle-ci en 1866[18].

La bataille de Gaines' Mill représentée par Alfred Waud.
La bataille de Gaines' Mill représentée par Alfred Waud.

[modifier] Durant la Guerre de Sécession

Lassé de l'inaction à laquelle le condamne son statut d'éxilé, le comte de Paris s'engage, aux côtés de son frère, en 1861, dans la Guerre de Sécession, qui secoue alors les États-Unis. Nommé officier d'état-major du commandement en chef des armées fédérales, le jeune prince combat ainsi les Sudistes à la bataille de Gaines' Mill, le 27 juin 1862. Durant ces événements, le comte de Paris et le duc de Chartres sont accompagnés de leur oncle, le prince de Joinville, qui réalise à l'occasion de nombreuses aquarelles[19].

De ce séjour aux États-Unis, le comte de Paris ramène une magistrale Histoire de la Guerre civile en Amérique en sept volumes.

[modifier] Mariage

De retour en Europe, le comte de Paris décide de se marier afin d'assurer un successeur à la dynastie. Mais, exilé et chef d'une Maison considérée comme illégitime par la majeure partie des dynasties du continent, le prince ne peut prétendre épouser la fille d'un monarque étranger. C'est la raison pour laquelle il demande la main de l'une de ses cousines germaines, l'infante franco-espagnole Marie-Isabelle d'Orléans, fille du duc de Montpensier. Le mariage princier se produit le 30 mai 1864, à Kingston, au Royaume-Uni, et il est célébré en présence de la grand-mère des deux époux, la vieille reine Marie-Amélie[20].

[modifier] Vers la fusion monarchiste ?

Le comte de Paris et son frère, le duc de Chartres.
Le comte de Paris et son frère, le duc de Chartres.

Lorsque le Second Empire s'écroule, en 1870, et que la première loi d'exil touchant les Orléans est abolie (le 8 juin 1871), le comte de Paris regagne la France. Le prince et sa famille s'installent entre Paris, à l'hôtel Galliera, connu aujourd'hui sous le nom d'hôtel Matignon, et leur résidence de campagne en Normandie, l'actuel château d'Eu. Désireux de restaurer la monarchie, le comte de Paris cherche tout d'abord à réconcilier les Orléans avec le dernier des Bourbons de la branche aîné, le « comte de Chambord » (le « Henri V » des légitimistes). Le comte de Paris est en effet conscient que c'est la division des royalistes qui a favorisé l'instabilité politique du pays. Il pense, par ailleurs, que, puisque le « comte de Chambord » n'a pas d'enfant, il en est lui-même le successeur légitime. C'est la raison pour laquelle le comte de Paris se rend à Frohsdorf, résidence du « comte de Chambord », en 1873, pour y réaliser la fusion des deux branches et reconnaître au petit-fils de Charles X sa qualité d'héritier unique.

Malheureusement pour les royalistes, cette politique est un échec. En effet, si le « comte de Chambord » semble reconnaître au comte de Paris le statut de dauphin pendant l'entrevue de 1873, il refuse obstinément de changer de ligne politique et de reconnaître la nécessité d'établir en France une monarchie parlementaire. Dès lors, les Orléans se retrouvent prisonniers de l'attitude de leur chef, qui refuse de ceindre une couronne que l'Assemblée nationale est toute prête à lui donner !

Or, le « comte de Chambord » jouit d'une très bonne santé et, quand il meurt en 1883, le régime républicain a eu tout le temps de se consolider et les Français se sont faits à l'idée qu'ils n'ont pas vraiment besoin d'un souverain pour les guider. Par ailleurs, la fusion de 1873 se révèle dix ans plus tard être un leurre puisqu'une partie (négligeable, il est vrai) des légitimistes, et parmi eux la « comtesse de Chambord » elle-même, refuse de reconnaître au comte de Paris sa qualité d'héritier et lui préfère Jean de Bourbon, « comte de Montizón », le « Jean III » des légitimistes et des carlistes espagnols.

[modifier] Nouvel exil

À partir de 1881, le gouvernement républicain se montre de plus en plus hostile aux membres des familles ayant régné sur la France, et renvoie, ou met en disponibilité, les Orléans qui appartiennent à l'armée. Pire encore, en juin 1886, après les cérémonies fastueuses des noces de la princesse Amélie d'Orléans, fille du comte de Paris, avec le prince héritier Dom Carlos de Portugal, la Chambre vote une nouvelle loi d'exil qui touche les prétendants au trône et leur fils aîné en les obligeant à quitter le territoire national ainsi que tous les autres princes français en les rayant des listes de l'armée. Le comte de Paris et la famille d'Orléans font alors leurs adieux au château d'Eu, avant de s'embarquer au Tréport pour l'Angleterre.

Le comte de Paris s'établit alors au château de Stowe House dans le Buckinghamshire, où il vit ses huit dernières années, sans jamais perdre l'espoir d'être rappelé en France pour se faire proclamer roi.

[modifier] Titulature et controverse

À sa naissance, son grand-père paternel, le roi des Français Louis-Philippe Ier, le titre légalement comte de Paris, après avoir envisagé de le titrer prince d'Alger. Le titre de comte de Paris, qui avait été porté par le comte Eudes, premier roi des Francs de sa race à la fin du IXe siècle, était destiné à rappeler aux autres maisons souveraines d'Europe l'ancienneté de la maison d'Orléans, en même temps que son attachement à la capitale de la France, à qui les Bourbons de la branche aînée avaient, eux, préféré Versailles.

En 1842, à la mort de son père, le comte de Paris reçoit de son grand-père le titre de prince royal.

En 1850, le prince succède à son grand-père paternel comme aîné de la branche d'Orléans, avec l'héritage théorique de tous les titres traditionnels de cette branche : duc d'Orléans, duc de Valois, duc de Chartres, duc de Nemours, duc de Montpensier, dauphin d'Auvergne, prince de Joinville, sénéchal héréditaire de Champagne, marquis de Coucy, marquis de Folembray, comte de Soissons, comte de Dourdan, comte de Romorantin, baron de Beaujolais.

Selon ses partisans orléanistes, Philippe d'Orléans est, après la mort du comte de Chambord, l'unique héritier du trône de France sous le nom de Philippe VII. Il est en effet l'aîné des descendants de Louis XIII, à l'exclusion des descendants de Philippe V d'Espagne, devenus étrangers et non successibles, pour les mêmes orléanistes, en application des renonciations faites lors des traités d'Utrecht.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Œuvres

  • Louis-Philippe-Albert d'Orléans, comte de Paris, Histoire de la Guerre civile en Amérique, Lévy frères, Paris, 1874-1896, 7 volumes. (disponibles sur Gallica)

[modifier] Autres sources

  • Georges Poisson, Les Orléans, une famille en quête d'un trône, Perrin, Paris, 1999.
  • Hervé Robert, La Monarchie de Juillet, Collection Que sais-je ?, Presses Universitaires de France (PUF), 2000. (ISBN 213046517X)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. Son prénom usuel est Louis-Philippe jusqu'en 1883, puis Philippe à partir de cette année-là.
  2. Georges Poisson, Les Orléans, une famille en quête d'un trône, Perrin, Paris, p. 256.
  3. Georges Poisson, Op. cit., p. 256.
  4. Georges Poisson, Op. cit., p. 270.
  5. Georges Poisson, Op. cit., p. 271.
  6. Georges Poisson, Op. cit., p. 278-285.
  7. Georges Poisson, Op. cit., p. 285.
  8. Georges Poisson, Op. cit., p. 286.
  9. Georges Poisson, Op. cit., p. 288.
  10. Georges Poisson, Op. cit., p. 287.
  11. Georges Poisson, Op. cit., p. 289.
  12. Georges Poisson, Op. cit., p. 288-290.
  13. Georges Poisson, Op. cit., p. 294-295.
  14. Georges Poisson, Op. cit., p. 288.
  15. Georges Poisson, Op. cit., p. 294.
  16. Georges Poisson, Op. cit., p. 290.
  17. Georges Poisson, Op. cit., p. 296.
  18. Georges Poisson, Op. cit., p. 297.
  19. Georges Poisson, Op. cit., p. 297.
  20. Georges Poisson, Op. cit., p. 298.


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