Wikipédia:Pastiches/Robert Panz-Schimdt

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Robert Panz-Schimdt, écrivain, dramaturge, philosophe et poète, né le 7 avril 1912 à Sept-Sorts (Seine-et-Marne), mort le 29 janvier 2005 à Hué (Viêt Nam).

Il reste connu pour ses pamphlets identitaires de l'entre-deux-guerres, fustigeant tour à tour post-modernisme et individualisme, la hiérarchie franco-centrique des idées s'opposant à la tentation de l'homogénéité des politiques et des morales qui aurait mené, selon lui, au « Mortel affaiblissement de la pensée occidentale, gangrénée de culpabilité et de faiblesse face aux défis de [notre époque], qui demande de savoir prendre des verbes commes les armes, avec fierté et férocité ». Vivement critiqué par tous les bords politiques, il consacrera progressivement son temps à une expression plus nuancée de ces idées sur le « nécesaire triomphe de la virulence » par les essais puis le théâtre, avec aussi bien des drames néo-classiques (La noire tentation de Thésée, 1940 et Le plaisir des stigmates en 1947) des pièces tragi-comiques plus abouties comme Clownerie chez les Bontemps, Les grives, ou Mort accidentelle d'un préposé aux autres, toutes écrites entre 1955 et 1965. Ces œuvres de fictions restent de nos jours largement introuvables, leur forte implication dans leur époque ne leur ayant pas permis, aux yeux des éditeurs, de trouver un jour utile au lecteur contemporain. La noirceur absolue de l'issue de la Deuxième Guerre mondiale réveille une sensibilité encore inconnue chez Panz-Schimdt qui découvre la poésie orientale, en particulier indochinoise, et décide de s'y adonner. Il publie ainsi par épisodes, dans la toute jeune revue L'Ephémère (publiée de 1960 à 1973), de longues poésies mi-érotiques, mi-émerveillées ; comme une seconde naissance de ses yeux d'homme, trop vieux déjà, rejetés, remplacés de pupilles d'airain.

[modifier] Extraits

Cependant, il se dresse contre la réalité primitive de la contemporanéité. La contemporanéité illustre néanmoins un scientisme de la société. Avec la même sensibilité, on ne peut contester l'influence de Sartre sur le scientisme transcendental. Si on ne saurait écarter de la problématique l'influence de Montague sur la continuité morale, Montague interprète cependant la conception empirique de la contemporanéité et il s'en approprie, par la même, l'aspect substantialiste comme objet déductif de la connaissance. Néanmoins, il caractérise la continuité synthétique par son scientisme existentiel, et la contemporanéité ne se comprend d'ailleurs qu'à la lueur du scientisme subsémiotique.

in La défaite des méchants, essai publié à compte d'auteur en 1939.


On peut reprocher à Bergson son suicide spéculatif, cependant, il interprète le suicide synthétique en tant qu'objet synthétique de la connaissance. On ne peut considérer qu'il rejette la destructuration post-initiatique de l'immutabilité si l'on n'admet pas qu'il en caractérise l'aspect irrationnel en tant que concept synthétique de la connaissance bien qu'il donne une signification particulière à la destructuration universelle de l'immutabilité. C'est ainsi qu'on ne saurait ignorer l'impulsion rousseauiste du suicide génératif pour le resituer dans toute sa dimension intellectuelle et sociale le suicide transcendental. On peut, pour conclure, reprocher à Hegel son suicide transcendental. Contrastons cependant cette affirmation : s'il décortique la conception sémiotique de l'immutabilité, il est nécessaire d'admettre qu'il en examine la réalité idéationnelle en tant que concept métaphysique de la connaissance, car premièrement Montague rejette la démystification post-initiatique de l'immutabilité, deuxièmement il en restructure l'expression rationnelle dans sa conceptualisation alors même qu'il désire la resituer dans le contexte intellectuel qu'elle véhicule. Il en découle qu'il décortique la relation entre structuralisme et esthétique. Pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il réfute la conception rationnelle de l'immutabilité, et le platonisme ou le suicide spéculatif ne suffisent pas à expliquer le suicide empirique en tant qu'objet originel de la connaissance. Le fait qu'il conteste en effet la démystification métaphysique de l'immutabilité signifie qu'il en systématise l'expression générative dans son acception synthétique. Avec la même sensibilité, il donne une signification particulière à un platonisme métaphysique de la société dans le but de le resituer dans le contexte social qui le caractérise.

in La pensée contre tous, ou la victoire de l'affalement, revue littéraire des Primaires, 1940.


[modifier] Fin de vie et fin d'œuvre

Les derniers écrits considérables (au sens propre) de Robert Panz-Schimdt datent des années 1970. Sa psyché est insidieusement gagnée par une maladie qui ne sera que tardivement étiquetée : ses écrits se fragmentent, la haine prend le dessus sur l'espoir, il se recroqueville autour de quelques interêts marginaux, entre occultisme et passion dévorante pour les films de genre. Il tente de publier, encore valide, de nombreux essais douteux sur l'actrice Lina Romay, et notamment un court article intitulé Le cul qui parle de Lina, mille fois refusé par ses anciens amis, où Panz-Schimdt démystifie la sexualité féminine autour d'une métaphore filée rapprochant la succube des muqueuses digestives. Il sombre ainsi lentement dans la démence, seulement entouré de son épouse Katherine (rencontrée en 1945 à l'Exposition littéraire réactionnaire de Narbonne, où elle défendait les écrits d'André Prudhommeaux. En 1985, un nom est enfin donné à l'affection de l'écrivain : il souffre de leuco-encéphalite multifocale progressive, une maladie qui évoluera inéluctablement vers la démence, puis la mort. Il décide alors de se réfugier au Viêt Nam, terre de cœur où, malgré la fuite de son épouse devant son état, il retrouvera le calme auprès de ses domestiques indigènes. La maladie a fait le vide autour de lui, l'affligeant d'impulsions « coprolaliques » et insultantes, incapable de s'exprimer autrement au cours des dernières années de sa vie que par les insultes et la défécation. Robert Panz-Schimdt est mort dans sa villa de Hué, entouré par ses gens, d'une septicémie contractée après une coloscopie, laissant, selon ses proches, plus de 10 000 feuillets inédits, malheureusement incompréhensibles pour la quasi-totalité.