Nicolas Dalayrac

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Nicolas-Marie Dalayrac, par François-Séraphin Delpech, 1815.
Nicolas-Marie Dalayrac, par François-Séraphin Delpech, 1815.

Nicolas-Marie d'Alayrac, dit Nicolas Dalayrac, né à Muret le 8 juin 1753 et mort à Paris le 26 novembre 1809, est un compositeur français.

Sommaire

[modifier] Biographie

Devenu avocat, il est encouragé par son père à abandonner sa carrière et à poursuivre sa passion pour la musique.

Il obtient une commission de sous-lieutenant dans la garde du comte d'Artois à la cour de Versailles. Il reçoit une solde de 750 livres, qu'il complète par une rente de 450 livres accordée par son père. Il bénéficie des conseils de Grétry.

Ses premières compositions sont des duos de violon, des trios de cordes ou des quatuors. Il les publie sous un pseudonyme à consonance italienne. Les quatuors ont un grand succès, et on découvre sa véritable identité. D'après Pixérécourt, il est membre de la loge maçonnique des « Neuf Sœurs » et compose en 1778 la musique pour la réception de Voltaire et celle de la fête en l'honneur de Benjamin Franklin chez Anne-Catherine Helvétius.

Il épouse l'actrice Gilberte Pétronille Sallarde. À la Révolution, il change son nom de d'Alayrac en Dalayrac. En 1791, il compose la musique de la chanson : « Veillons au salut de l'Empire... ». Cette musique fut ensuite fréquemment jouée lors des cérémonies officielles sous le Premier Empire[1].

En 1798, il est membre de l'Académie royale de Suède, et reçoit la Légion d'honneur en 1804.

Il compose Le Poète et le musicien à l'occasion de l'anniversaire du couronnement de Napoléon en 1809.

[modifier] Opéras-comiques

  • Le Chevalier à la mode (1781)
  • Le Petit Souper (1781)
  • L'Éclipse totale (1782)
  • L'Amant statue (1780)
  • La Dot (1785)
  • Nina ou la Folle par amour (1786)
  • Azémia (2 parties, 1786)
  • Renaud d'Ast (1787)
  • Sargines (1788)
  • Fanchette (1788)
  • Les Deux Petits Savoyards (1789), livret de Benoît-Joseph Marsollier des Vivetières, présenté pour la première fois par les comédiens ordinaires du roi le 14 janvier 1789
  • Raoul, sire de Créqui (1789)
  • La Soirée orageuse (1790)
  • Le Chêne patriotique (1790)
  • Vert-Vert (1790)
  • Camille ou le Souterrain (1791)
  • Agnès et Olivier (1791)
  • Philippe et Georgette (1791)
  • Tout pour l'amour (1792)
  • Ambroise (1793)
  • Asgill (2 parties, 1793)
  • La Prise de Toulon (1794)
  • Le Congrès des rois (1794)
  • L'Enfance de Jean-Jacques Rousseau (1794)
  • Les Détenus (1794)
  • Adèle et Dorsan (1795)
  • Marianne (1796)
  • La Maison isolée (1797)
  • La Leçon (1797)
  • Gulnare (1797)
  • Alexis (1798)
  • Léon (1798)
  • Primerose (1798)
  • Adolphe et Clara (1799)
  • Maison à vendre (1800)
  • Léhéman (1801)
  • L'Antichambre (1802)
  • La Boucle de cheveux (1803)
  • La Jeune prude (1804)
  • Une heure de mariage (1804)
  • Le Pavillon du calife (1805)
  • Le Pavillon des fleurs (1805)
  • Gulistan (1805)
  • Deux Mots (1806)
  • Koulouf (1806)
  • Lina (1807)
  • Élise-Hortense (1808)
  • Les Trois Sultanes (1809)
  • Le Poète et le musicien (posthume, 1811)

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Toutefois, les paroles, jugées « libertaires » n'en étaient jamais chantées. Le mot Empire y est en effet pris dans le sens de « nation ».