Musique à New York

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La musique à New York est à l'image de la ville : cosmopolite et moderne. La cité a une tradition musicale ancienne et fut un foyer majeur du jazz, du rock et du blues. C'est à New York que sont nés la salsa et le hip hop dans la deuxième moitié du XXe siècle. La diversité ethnique de la ville s'exprime dans la musique irlandaise et juive (klezmer). Broadway est l'un des centres mondiaux des comédies musicales. New York compte de nombreux orchestres, salles de concert et studios d'enregistrement.

Sommaire

[modifier] Chansons sur New York

La chanson la plus célèbre est probablement New York, New York, composée par John Kander et écrite par Fred Ebb pour Liza Minnelli, puis reprise par Frank Sinatra. Ce standard glorifie New York comme la ville de tous les possibles, magnifiant son pouvoir d'attraction sur le reste du monde.

Si certains déclarent leur amour à la ville tout entière (I Love New York de Madonna; Englishman in New York de Sting du groupe The Police; New York City Serenade de Bruce Springsteen ; New York Bryan Adams, ou encore NYC du groupe local Interpol et "An Open Letter To NYC" des Beastie Boys), d'autres choisissent de n'évoquer que certains quartiers (Chelsea Morning, de Joni Mitchell; Coney Island Baby, de Lou Reed ; Harlem, de Duke Ellington; Central Park West, de John Coltrane ; Tribeca, de Kenny G), voire certaines rues (Seventh Avenue, de Rosanne Cash; Positively 4th Street, de Bob Dylan ; Union Square, de Tom Waits; Avenue B, d'Iggy Pop) ou certains éléments de l'architecture new-yorkaise (Queensboro Bridge, de David Mead; Times Square, de Marianne Faithfull; Empire State Building, de Randy Newman).

D'autres encore évoquent les transports de la ville, que ce soit ses taxis (Cabbies on Crack, de Ramones) ou son métro (My My Metrocard, de Le Tigre; Subway Train, de The New York Dolls ; Take the A Train, morceau écrit par Duke Ellington et Billy Strayhorn; Take the L Train (To 8 Ave.), de Brooklyn Funk Essentials).

On peut ausi évoquer ici des artistes anglais comme Sting qui a célébré la Big Apple avec sa chanson Englishman in New York, ou le groupe glam-rock T. Rex avec la simplement nommée New York City ou encore Sex Pistols avec New York. Les Irlandais des Pogues ont également fait leur tribut à la ville avec Fairy Tales in New York. La vogue new-yorkaise des années 1970-1980 a vu le « déménagement » de deux Anglais à New York, tous deux sur les bords de Central Park : Mick Jagger et John Lennon, qui y a été assassiné, pour des motifs encore obscurs. On trouve par exemple mention de New York dans la chanson Shattered des Rolling Stones, sur l'album Some Girls en 1978.

Plus récemment, les Strokes, groupe américain, parlent aussi de leur ville dans New York City Cops, tout comme le groupe antifolk français Herman Düne avec "Take him back to New York City".

[modifier] Rock

New York tient une grande place dans l'histoire du Rock, en partie grâce au bon nombre de salles de concerts et divers clubs de la ville, qui ont permis à de nombreux groupes de se faire connaître. Aujourd'hui le rock new-yorkais se diversifie, lorgnant du côté de l'emo avec des groupes tels que Matchbook Romance ou encore des groupes plus détonnants et plus vintage comme les Yeah Yeah Yeahs ou encore Le Tigre. Mais au milieu de cette effervescence, le rock new-yorkais renoue avec ses origines, un rock fort, puissant grâce à des guitares bien senties et une voix particulière représenté par des groupes tels que les Strokes ou Kiss.

[modifier] Musique classique

La ville se distingue avec l'Orchestre philharmonique de Brooklyn, l'Orpheus Chamber Orchestra et le mondialement célèbre Orchestre philharmonique de New York, dirigé notamment par Pierre Boulez, Leonard Bernstein ou Arturo Toscanini.

[modifier] Jazz

Icône de détail Article détaillé : Jazz à New York.

Bien que né à La Nouvelle-Orléans, c'est à New York que le jazz s'épanouit. A partir des années 1930, Harlem devient la capitale du monde noir américain, une Mecque pour l'intelligensia noire. Les musiciens affluent à Harlem et l'on voit se constituer de nombreuses formations qui donneront naissance à de nouveaux styles de jazz. Accompagné de George Gershwin, Maurice Ravel fréquenta les clubs de jazz de Harlem lors de sa tournée américaine de 1928.

Les compositeurs et interprètes de jazz ont souvent célébré la ville dans leurs œuvres musicales. Parmi les nombreux standards, on peut recenser:

Duke Ellington, pour sa part, a souvent mis en avant le quartier de Harlem dans ses compositions, et notamment dans Echoes of Harlem, Harmony in Harlem, Harlem River Quiver, Harlemania, Harlem Twist (East St. Louis Toodle-oo), Harlem Air Shaft et Blue Belles O'

[modifier] Variétés

Icône de détail Article détaillé : Liste de chanteurs américains.

Le duo Simon and Garfunkel a aussi inclus l'univers new-yorkais dans nombre de ses chansons, parmi lesquelles: At The Zoo, Bleecker Street, The Boxer, The 59th Street Bridge Song (Feelin' Groovy) ou encore The Only Living Boy In New York.

Le groupe Genesis compte aussi la ville comme un élément principal de son album The Lamb lies down on Broadway (1974). Notamment, les chansons Back in N.Y.C., Broadway Melody of 1974, In the Cage et The Light Lies Down on Broadway lui sont toutes consacrées de manière plus ou moins directe.

Dans sa chanson No hay marche en Nueva York la chanteuse du groupe espagnol Mecano exprime sa désillusion par rapport à l'image donnée dans les téléfilms.

[modifier] Rap

Icône de détail Articles détaillés : Rap à New York et Liste de rappeurs américains.

La fin des années 1980 est désignée comme l'âge d'or du rap. À New York, la guerre des crews se termine. Les crews réunissaient des rappeurs (souvent des dizaines) du même quartier, réunis autour d'un producteur charismatique. Le plus célèbre était le Juice Crew de Queensbridge, emmené par le célèbre Marley Marl à qui on attribue l'invention du sampling (échantillons extraits d'autres morceaux puis inclus dans les boucles). Le Juice Crew a fait de nombreux beefs (luttes) avec les lyricists (paroliers) des autres quartiers.

On se souvient surtout de KRS-One, du South Bronx, qui a osé défier le Juice Crew par chansons interposées dont le célèbre The Bridge is Over qu'il est venu chanter devant eux dans une salle de Queensbridge. NWA se présentait comme un groupe revendicatif et violent, sur certains points politisés à la manière des groupes New-Yorkais comme Public Enemy. Le culte du Gangsta (gangster) naquit avec le tube Straight Outta Compton (voir l'album Straight Outta Compton). Le rap East Coast correspond à une mouvance du rap née à New York. Musicalement, le son est souvent plus sombre, plus inflencé par le Jazz et la Soul, donc moins funky que son homologue West Coast.

L'âge d'or, c'est donc l'émergence à New York des duos DJ-MC comme Gang Starr (DJ Premier et Guru), Eric B & Rakim ou Pete Rock & CL Smooth qui continuent l'œuvre de Marley Marl ; C'est surtout la violence et les rues de New York (et particulièrement du Bronx) que les rappeurs américains mettent en avant dans certaines de leurs chansons. On peut par exemple citer:

[modifier] Artistes francophones

Parmi les artistes francophones qui ont mis en scène New York dans leurs chansons, on peut citer:

Icône de détail (en) Voir la liste des chansons parlant de New York référencés sur Wikipédia anglais.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

[modifier] Articles connexes

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