Bing Crosby
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Bing Crosby (Harry Lillis Crosby) est un chanteur et un acteur américain né le 2 mai 1901 à Tacoma, Washington. Il a investi des sommes importantes pour le développement des enregistrements à bande magnétique multipiste. Ils ont été mis au point par Lester William Polfus, le père de la gibson Les Paul, qui fut commercialisé sous la marque Ampex. Bing Crosby est mort le 14 octobre 1977 d'une crise cardiaque à Madrid en Espagne.[1]
Crosby a joué dans de nombreuses comédies musicales, et a gagné l'Oscar du meilleur acteur en 1944 pour le rôle du Père O'Malley dans La Route semée d'étoiles dirigé par Leo McCarey.[2] Il est aussi devenu l'hôte de deux émissions de radio sur NBC et CBS. Durant sa carrière, Crosby est apparu dans près de 100 films, et a écrit et chanté plus de 1700 chansons, dont 383 furent dans les palmarès "Top 30".[3]
Le plus grand succès musical de Bing Crosby est sa reprise de Noël blanc d'Irving Berlin, une chanson qui a vendu plus de 50 000 000 de copies et que plus de 400 chanteurs populaires ont interprété à travers le monde après lui. Cette chanson est devenue la chanson la plus chantée et la plus célèbre. [4] La manière de chanter de Bing Crosby a eu beaucoup d'influence sur d'autres chanteurs très connus, tels que Frank Sinatra, à cause du son unique de sa voix de "crooner". Crosby pouvait atteindre des notes que même des chanteurs d'opéra trouvaient difficile à chanter ! Ses films ont connu un immense succès grâce à l'accumulation de ses admirateurs dans l'industrie de musique, de films, et de technologie, ce qui fait que sa voix fut plus enregistrée que la voix de n'importe quelle autre vedette.
Bing s'est marié deux fois. De ses femmes, Dixie Lee puis Kathryn Grant, il a eu sept enfants. Trois d'entre eux se suicidèrent, tandis que les autres devinrent des acteurs et des écrivains.
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[modifier] Vie Personnelle
[modifier] Enfance et Education
Bing Crosby était le quatrième de sept enfants de Harry Lowe Crosby et Kate Harrigan[5]. La famille de Bing était assez pauvre, et en 1906 sa famille déménagea à Spokane, Washington pour que le père de Bing puisse se trouver un emploi plus stable. Bing a hérité son surnom quand un ami a reconnu son appréciation d'un personnage dans une bande dessinée dans le journal local, le Bingville Bugle. Le surnom "Bing" est devenu le nom qu'il utiliserait à partir de ce moment-là[6].
Bing était très intéressé par la loi, et s'est inscrit en droit à l'Université Gonzaga en 1920. Malgré sa bonne performance à l'école, Crosby est devenu de plus en plus intéressé par la musique[7]. Après avoir commandé une batterie par courrier, il commença à jouer de plus en plus dans un groupe musical. Éventuellement, il abandonna ses études en droit à cause de cette passion pour la musique. Sa carrière musicale a vraiment pris plus d'ampleur un été quand Bing a entendu Al Jolson chanter dans le théâtre où Bing travaillait. C'est à ce moment-là que Bing a su qu'il voulait poursuivre une carrière musicale professionnelle.[8]
[modifier] Mariages et Enfants
Bing s'est marié deux fois. Sa première femme, Dixie Lee, était une actrice et une chanteuse dans une boite de nuit[9]. Ils furent mariés pendant 22 ans, soit de 1930 à 1952, jusqu'à la mort de Dixie d'un cancer de l'ovaire. Ils eurent quatre garçons ensemble: Gary, Philip, Dennis et Lindsay. Dixie Lee était alcoolique, et son addiction l'aurait probablement tué en absence du cancer. En fait, un film sorti en 1947, Smash-Up: The Story of a Woman, s'est inspiré de sa vie.[10].
Après la mort de Dixie Lee, Bing a eu plusieurs relations avec des actrices connues comme Grace Kelly et des mannequins comme Pat Sheehan[11].
La deuxième femme de Bing Crosby, Kathryn Grant, l'épousa en 1957. Kathryn était une actrice beaucoup plus jeune que Bing, et ils eurent trois enfants, Mary, Nathaniel et Harry.[12]. Mary est devenue une actrice de télévision dans la série Dallas, alors que Harry est mieux connu pour son rôle dans le film The Hollywood Palace. Nathaniel est devenu un joueur de golf professionnel, et en 1981, il était le plus jeune homme à gagner le Championnat d'Amateurs Americain[13].
Après la mort de Bing, son fils Gary a écrit un livre intitulé "Going My Own Way." Ce livre très controversé décrit l'abus physique et psychologique que Bing exerçait sur Gary et ses frères[14]. Bien que Philip Crosby essaya de dire au public que Gary avait tort, et que leur père n'avait jamais été cruel envers eux. Lindsay et Dennis se sont mis d'accord avec Gary. Ils se souvenaient eux aussi que Bing les avait abusé durant leur enfance. [15]La réputation amicale et insouciante de Bing est devenue ternie quand ses fils Lindsday et Dennis se sont suicidés avec un pistolet.
Image:Bing Crosby family Expo67.jpg
Bing et sa deuxième femme avec leurs enfants à l'Expo de 1967.
[modifier] Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Bing Crosby fut divisée entre le cinéma, la comédie et la musique. Bing fut aussi l'animateur de deux émissions de télévision et à la radio. Sa compagnie "Bing Crosby Enterprises" a beaucoup aidé les artistes de Rock n' Roll à faciliter leurs enregistrements et à les rendre moins chers.[16] Il a aussi popularisé l'utilisation du microphone par les chanteurs, ce lui donna sa voix de "crooner" tellement populaire.[17]
[modifier] Musicien
Pendant que Bing Crosby faisait ses études à l'Université Gonzaga, il faisait partie d'un groupe musical, les "Musicaladers")[18]. Bien que Bing aimait bien ses cours, il commença à s'intéresser de plus en plus au piano, à la batterie, à ses chansons et à la promesse d'une carrière de rêve à Hollywood. Il commença à jouer dans un groupe nommé "The Juicy Seven," mais il ne sentait pas que ce groupe prennait la musique au sérieux.[19] Du coup, Bing a join le groupe les "Musicaladers," qui comprennait Al Rinker et 6 autres membres. Bing jouait la batterie et chantait. Ses premières chansons avec ce groupe étaient "Pretty Little Blue Eyed Sally" et "The End of the Road," deux chansons par le chanteur Fred Waring.[20] Ce groupe était plus sophistiqué, et les membres avaient quelque chose qui les distinguait beaucoup des autres groupes de leur époque : ils ne pouvaient pas lire la musique, [21] et devaient jouer toutes leures chansons par mémoire. Les Musicaladers sont devenus très connus à Spokane et les alentours, surtout dans des écoles et des fêtes privées en dehors de Spokane. Leurs influences musicales les plus marquantes étaient le Dixieland Jazz Band, les Memphis Five, et le Hotel Drake Orchestra.[22] En fait, la plupart de leurs chansons étaient des modifications des chansons par ces groupes. Les "Musicaladers" ne faisaient que changer le temps des chansons en utilisant des sons différents. Par exemple, si une chanson était très lente, ils la modifiaient pour qu'elle soit plus amusante et moderne. En tout, le groupe n'avait que 30 chansons, mais les audiences différents ne l'a jamais su à cause de leurs changements dramatiques.[23]
Durant sa deuxième année d'université, le groupe de Bing Crosby découvert par un homme au nom de Roy Boomer, qui était le gérant du Theatre Clemmer de Spokane.[24] Boomer était surtout interessé du talent de Bing Crosby et son ami Al Rinker, et quand les membres des "Musicaladers" ont commencé à abandonner le groupe, Rinker et Bing ont continué à jouer sous la direction de Roy Boomer.[25] C'est à cause de Boomer que Bing a commencé à faire des performances sur scène: Boomer écrivait les parties et Rinker et Bing chantaient en jouant les partitions.[26]
En 1925, Bing quitta Spokane pour aller vivre avec son frère et Al Rinker à Hollywood. Les deux musiciens ont eu plusieurs auditions au café Tent, puis avec Fanchon et Marco, qui organisaient des spectacles musicaux à travers la Californie.[27] Quand Bing et Al furent engagés par Fanchon et Marco, ils faisaient des spectacles partout dans 35 théâtres en Californie. Bing et Al aimaient bien improviser pendant leurs spectacles pour trouver des nouveaux sons, et Bing commença à jouer un "kazoo" dans une canette en aluminium durant un concert à l'Université de la Californie. L'audience aimait beaucoup ce nouveau son à cause de son originalité, et Bing et Al devinrent de plus en plus populaire.[28]
Leurs actes, qui duraient généralement 40 minutes, étaient très variés. On y trouvait des animaux, des acrobates, des danseuses, des trampolins, et des styles de musique variés, comme le tango et le swing. Cette originalité a contribué au succès croissant de Bing et Al - leurs actes étaient très différents des styles auxquels l'audience était acoutumée.[29] Bing et Al étaient contents - ils avaient une audience qui les adoraient, un contrat avec Fanchon et Marco, qui avaient une très bonne réputation à Hollywood, et ils gagnaient entre 200$ et 300$ à chaque semaine, ce qui était beaucoup pour les années 1920![30]
[modifier] Avec Paul Whiteman
Un soir, pendant que Bing et Al faisaient un spectacle au Théâtre Metropolitain à San Francisco, Paul Whiteman les écoutait et a décidé de les embaucher. [31]Paul était un chef d'orchestre connu, et on l'appellait le "roi du jazz." Il engagea Bing et Al pour chanter avec son orchestre à Chicago et à New York. [32]Ce qui est intéressant est que, bien que les spectacles Bing et Al furent bien reçus en Californie et à Chicago, les citoyens de New York ne se sont pas du tout intéréssés à cette musique éclectique. Donc, au lieu de continuer à faire des performances duettes, Bing et Al ont joint la chorale de Whiteman.[33] Mais Bing ne voulait pas passer le reste de sa carrière au fond d'une chorale. Pour regagner son succès, Whiteman suggéra à Bing de commencer à performer solo - avec un accompagnement musical, et sans Al Rinker.[34] Ses premières chansons solos connues furent "Ol' Man River" et "Make Believe."
En 1927, Bing et Al ont recontré Harry Barris, un pianiste, chanteur et compositeur qui aiderai beaucoup à former le groupe et à écrire la plupart de ses chansons. Whiteman s'est beaucoup dédié au succès de Barris, Crosby et Rinker, et en 1925, ils se nommèrent les "Rhythm Boys." Après avoir performé ses chansons sous la direction de Paul Whiteman pendant longtemps, la plupart des chansons ont commencé à être composées par les chanteurs. Leur première chanson était "Mississippi Mud," et a connu un grand succès à Chicago et à Seattle.[35]
Les Rhythm Boys sont apparus dans le film "The Jazz King," un film à propos de Paul Whiteman, en 1930, et il se peut que cette apparence dans un film majeur soit, plus tard, ce qui a inspiré Bing à lancer sa carrière comme acteur et hôte de radio.[36] Dans la même année, Bing et son groupe ont enregistré la chanson Reaching for the Moon, ce qui a popularisé la voix de Bing encore plus. La popularité des Rhythm Boys était si grande, en partie à cause de la voix appaisante et "magique" de Bing, que d'autres artistes importants dans l'industrie musicale furent motivés à enregistrer des chansons avec eux. Ces artistes incluaient des vedettes comme Tommy Dorsey, Jack Teagarden, Jimmy Dorsey, et Eddie Lang.[37]
Eventuellement, les Rhythm Boys ont quitté Paul Whiteman pour travailler avec le producteur moins connuGus Arnheim, qui ajouta la chanteuse Loyce Whiteman et le chanteur teneur Donald Novis au groupe[38]. C'est à ce point-là que la carrière solo de Bing commença à fleurir. Des quatre chanteurs, Crosby était le plus sérieux quand il s'agissait du succès du groupe.[39] Il voulait vraiment changer la façon dont on percevait la musique par sa manière dite "crooner" de chanter. Son talent et sa voix uniques éseraient étaient les raisons pour lesquels Bing quitterait éventuellement les Rhythm Boys pour lancer sa carrière solo.[40] Plus tard, Bing a commencé à faire des comédies avec Bob Hope, donc sa contribution au groupe diminua de façon significante.[41]
En Septembre de 1977, Bing a décidé qu’il voulait enregistrer quelques chansons avec un jeune musicien qui connaitrait lui-aussi un succès immense – David Bowie.[42] Après avoir pratiqué seulement trois fois, les deux musiciens ont enregistré « Little Drummer Boy, » et plus tard, « Peace on Earth. »[43] En 1982, « Little Drummer Boy » se trouvait au numéro 3 en Grande Bretagne. Plus tard, Bowie est apparu sur le programme de Noël de Bing Crosby, et c’est en partie grâce à cette émission qui Bowie a commencé à devenir un personnage important de rock.[44]
[modifier] Succès et Style
Dans le groupe dirigé par Gus Arnheim, la voix de Bing est devenue de plus en plus dominante, jusqu'à ce c'était lui le chanteur principal du groupe. Sa voix devint tellement populaire qu'au début des années 1930, 10 des 30 chansons sur les "Top 30" était chantées par Bing Crosby.[45] En 1939, Bing avait 24 chansons sur les "Top 30," et durant toute sa carrière, il a chanté 383 chansons, dont 41 se trouvèrent sur les "Top 30" aux Etats Unis. [46] A date, ses chansons ont gagné 9 million de dollars, partiellement à cause de ses 23 chansons de qualité "or" et "platine."[47] En 1962, Bing a gagné le prix Grammy d’accomplissements.
Sa chanson la plus populaire était "White Christmas," écrite par Irving Berlin[48]. Il l'enregistra en 1942 après avoir quitté le groupe de Gus Arnheim. Bing a chanté "White Christmas" dans le film "Holiday Inn", et elle est restée la chanson numéro un pendant 11 semaines. Actuellement, elle demeure la chanson la plus enregistrée et la plus achetée jamais. Elle a vendue 100 million d'albums et 50 million de copies seules.[49]
Ce qui est impressionnant est que la musique de Bing lui gagna non-seulement un succès énorme et de nombreux prix, elle lui gagna aussi des Oscars. "Sweet Leilani" (1937), "White Christmas" (1942), "Swinging on a Star" (1944) et "In the cool, cool, cool evening" (1951) lui ont procuré ses 4 prix Oscars - 3 desquels il chanta lui-même dans les films.[50]
Le style de Bing Crosby est surtout un mélange de Tin Pan Alley et de Swing.[51] Il met surtout l'emphase sur le message de ses paroles, plutôt que la musique intrumentale. Il présente un style de chanter très simple et beau, en imitant surtout la qualité lisse et pianissimo du baritone. Sa voix basse et douce pouvait même atteindre des notes comme un Mi bémole bas que quelques chanteurs d'opéra ne pouvaient pas chanter![52]
Son style était aussi influencé par son utilisation du microphone - Bing utilisait le microphone pour créer le son unique de "crooner" dans sa voix. [53]Il fallait qu'il chante doucement dans les de microphones à cause de la façon dont ils étaient construits - si le chanteur chantait très fort, le tube transmitteur dans le microphone se casserait. Il fallait donc utiliser des sons bas et lisses.[54]
[modifier] Influence
Le style original de Bing Crosby a été l’inspiration pour plusieurs artistes musicaux bien connus. Il avait développé un style d’enregistrement très simple et pas très cher, qui serait utilisé par des groupes de rock et de blues (voir «influence technologique.»)[55]
Little Richard et John Lennon sont des artistes marquants qui ont été inspirés par la musique de Bing. Little Richard voulait utiliser le microphone de la même façon que Bingm c'est-à-dire, doucement, et en utilisant des notes lisses.[56] John Lennon a écrit la chanson populaire « Please Please Me » après avoir entendu la chanson « Please » chantée par Bing Crosby.[57] Il était très intrigué par les paroles de cette chanson et il voulait accorder la même importance aux paroles que dans la chanson par Bing. Lennon était tellement passionné par la musique de Bing qu’il a remplit plusieurs caisses dans son apartement à New York avec ses albums.[58] Avant qu’ils aient fait sensation à travers le monde, les Beatles ont chanté une version de la chanson « Red Sails in the Sunset » par Bing Crosby.[59]
Bob Dylan avait même dit qu’on ne pouvait pas trouver de meilleures paroles que dans les chansons de Bing Crosby.[60]
[modifier] Discographie
[modifier] Titres n°1
- Only Forever - N°1 US octobre-décembre 1941[61]
- White Christmas - N°1 US novembre 1942-janvier 1943
- Sunday, Monday or Always - N°1 US septembre-octobre 1943
- I'll Be Seeing You - N°1 US juillet 1944
- Swinging on a Star - N°1 US août-septembre 1944
- Don't Fence Me In, avec The Andrews Sisters - N°1 US décembre 1944-février 1945
- It's Been a Long, Long Time, avec Les Paul - N°1 US le 8 décembre 1945
- I Can't Begin to Tell You, avec Carmen Cavallaro - N°1 US le 19 janvier 1946
[modifier] Influence Technologique
Durant l’ère de Bing Crosby, on commençait à utiliser des cassettes audio de plus en plus. Après que son émission sur ABC fut la première émission de radio à être enregistrée, Bing s’est beaucoup intéressé au potentiel d'utiliser les cassettes audio et magnétiques. Cet intérêt était en majorité dû au fait que Bing n’était pas content avec la qualité d’enregistrement de sa voix et dans ses émissions.[62] Pour chaque émission qu’il performait, il fallait que Bing répète chaque programme deux fois pour la côte ouest puis pour la côte est des Etats-Unis. Avant les changements que la compagnie Ampex, qui était appuyée partiellement par les fonds de Bing Crosby, ait imposé sur de tels stations de NBC et CBS, on n’enregistrait pas du tout les émissions de radio.[63] Les changements d’Ampex ont donc révolutionné la production d’émissions.[64]
Son influence technologique la plus marquante pendant sa carrière était probablement son utilisation du microphone.[65] Il l’utilisait pour créer un son lent, bas, doux, et très calmant – ce que, selon Bing, il n’aurait pas pu créer sans l’aide technologique du microphone.[66] On observe la même sorte d’influence dans la musique d’Elvis Presley – puisque sa manière de chanter était aussi une combinaison de sa voix et du microphone. Bing Crosby a aussi popularisée la méthode « LP, » à longue durée, d’enregistrement, ce qui a était utilisé plus tard par les artistes rock.[67]
[modifier] Acteur
[modifier] Les comédies de Crosby et Hope
Les performances de Bing Crosby et de Bob Hope ont commencé dans une production vaudeville au Théâtre Capitol à New York en 1932.[68] La combinaison de l’humour physique de Hope et du caractère nonchalant de Crosby les ont rendu un couple parfait pour des pièces de comédie. Crosby a continué à jouer des stéréotypes romantiques dans des spectacles musicaux. Comparé à Hope, il était le personnage très suave et celui qui séduisait souvent les femmes du quartier.[69]
Entre 1940 et 1962, Hope et Crosby ont produit 7 films Road, dont Singapore, Zanzibar, Morocco, Utopia, Rio, Bali et Hong Kong.[70] Les personnages de Hope et de Crosby à la télévision et à la radio étaient des hommes très vulnérables à l’amour qui cherchaient constamment à avoir plus d’argent, des femmes plus belles, et qui se disputaient souvent pour qu'un d'entre-eux puisse gagner l’amour d’une femme.[71] Ils démontraient aussi un charme qui les permettait à échapper à la police. Ces deux personnages ont souvent été comparés aux personnages dans The Confidence Man par Herman Melville et Huckleberry Finn par Mark Twain.[72]
Avant les années 1940, la plupart des comédies américaines se basaient sur les immigrants et les différentes ethnicités qui se trouvaient peu à peu aux Etats-Unis.[73] Après les années 1940, l’audience voulait une comédie plus moderne et originale, et c’est exactement ce que Crosby et Hope leur ont donné. Les deux comédiens démontraient les attitudes fondamentalement américaines tels que la recherche de la richesse, les femmes, et le rang social, et se moquaient de toutes sortes de traditions et d’habitudes, tel que les préjugés que les américains avaient en voyageant à des pays étrangers.[74]
Quand Crosby a commencé à faire des spectacles avec Hope vers les années 1940, il était le musicien le plus célèbre aux Etats-Unis.[75] Ses admirateurs venaient voir ses spectacles non-seulement pour le voir comme acteur, mais aussi pour entendre sa voix si attirante. Dans ces spectacles de vaudeville, il chantait surtout des ballades qui racontaient l’histoire typique d’un américain patriotique.[76] Crosby chantait aussi des numéros de jazz qui allaient avec une danse, tel que «We’re off on the Road to Morocco. » Bien qui Crosby ait commencé à jouer dans de plus en plus de films différents, il est évident que son personnage charmant dans les productions de "Road" est son trait dominant dans ses films.[77]
[modifier] Paramount
Les studios de cinéma durant les années 1930 étaient en majorité responsables pour la réputation et la carrière des acteurs qu’ils engageaient.[78] Par exemple, des acteurs comme Judy Garland et Gene Kelly n’auraient jamais connu tellement de succès sans leur promotion par les studios MGM. [79]La même chose est arrivée à Bing Crosby. Au début de sa carrière, il fut engagé par les studios Universal, mais il n’a fait que deux films avec ces studios avant de signer un contrat avec Paramount.[80]
Au début, les studios Paramount ne faisait que des films silencieux ou sans musique. Au début des années 1930, une nouvelle ère a commencé dans l’industrie des films, Paramount était un des premiers studios à mélanger la musique et les comédies, ce qui serait appelé les « musicaux comédiques. »[81] Malgré les soucis de plusieurs directeurs et acteurs, les chansons ont aidé à avancer l’intrigue du film, au lieu de le ralentir. Les chansons amélioraient l’intrigue et donnait souvent plus d’information à propos des acteurs. Le premier musical comédique par Paramount s’appelait « Les Innocents de Paris, » et c’est à cause du succès de ce film que Paramount a décidé de continuer à faire ce nouveau type de cinéma.[82]
Le problème majeur avec Bing au cinéma était qu’il avait la tendance de penser que c’était lui l’acteur principal dans chacun de ses films et que les gens l’aimaient plus que les autres acteurs.[83] Ceci était à cause de l’immense succès de Bing dans l’industrie musicale durant toute sa carrière. Bien que ça lui ait pris quelques années à accepter son manque de grandeur dans l’industrie du cinéma, Bing a réussi à devenir un des acteurs les plus populaires du 20e siècle.[84]
En 1932, Paramount engagea Bing, et on a vu rapidement que son image d’un homme paresseux et nonchalant resta avec lui dans ses films.[85] Par contre, son grand succès musical lui aida à attirer une grande audience pour ses films, ce que ses directeurs et Paramount adoraient. Bien sur, sa conversion de musicien en acteur devait être graduelle pour qu’il maintienne son audience musicale.[86]
Le thème dans la majorité des filmes de Bing Crosby étaient l’amour qui vainquait les frontières de classes sociales américaines.[87] Bing jouait soit quelqu’un de pauvre qui chassait une fille riche ou vice versa. On peut voir ce thème dans « Café Society » et « Midnight », deuex films sortis en 1939. Mais ce qui dominait dans ses films était son caractère paresseux.[88] Bing jouait toujours quelqu’un de très charmant et sans soucis…ce qui était le personnage qu’il démontrait dans ses spectacles musicaux aussi. Paramount ne voulait vraiment pas perdre son audience à cause du personnage un peu alcoolique et qui faisait le minimum de travail dans ses films.[89]
Peu à peu, les rôles que Paramout a donné à de Bing sont devenus plus sérieux.[90] En 1934, il était le personnage principal dans « Broadway Bill. » En 1954, il joua Frank Elgin dans « The Country Girl, » un personnage alcoolique en train de remettre sa vie en ordre et qui essaye d'oublier son fils mort.[91] Ce personnage représentait, d’une certaine manière, le côté sérieux de Bing que Paramount voulait montrer au monde. Ils voulaient montrer que Bing était plus qu’un musicien comique et qu'il prennait son travail au sérieux.[92]
En 1944, Bing a joué le rôle du Père O’Malley dans « Going my Way, » un film qui a fait sensation dans au cinéma.[93] Ce filme gagna 5 prix Oscars, dont le meilleur acteur, accordé à Bing, le meilleur acteur secondaire, le meilleur histoire originale, la meilleure intrigue, et le meilleure chanson (« Swinging on a Star », chantée par Bing).[94] Le nouveau personnage plus sérieux de Bing aida à diminuer la réputation alcoolique et obsédée par les femmes que Bing avait acquise au fil des années comme chanteur et comédien.[95] Bien que sa réputation a été changée par ses films plus sérieux, le caractère relâché de Bing est resté avec lui durant toute sa carrière, surtout dans ses films avec Bob Hope.[96]
Les Oscars obtenus par Bing incluaient aussi des chansons dans des films moins connus.[97] Les chansons “Sweet Leilani” (1937), “White Christmas” (1942), et “In the cool, cool, cool evening” (1951) étaient presque plus populaires que les films desquels elles faisaient partie.[98] Ceci est probablement dû à la voix tellement populaire et charmante de Bing.
Malgré le fait que la majorité des films de Bing étaient moitié-comédie, moitié-musicale, Bing a fait quelques films entièrement musicals durant sa carrière cinématique.[99] Ces filmes incluaient « Dixie » (1943), « Blue Skies » (1946), et le film bien connu « White Christmas » (1954), qui était inspiré par la comédie-musicale « Holiday Inn » dans laquelle Bing chanta « White Christmas. »[100]
[modifier] Filmographie
La filmographie de Bing Crosby est impressionnante. Il est apparu dans plus de 70 films qui ont gagné plus d'un milliard de dollars ensemble![101]
- 1930 : Reaching for the Moon : Singer
- 1931 : Confessions of a Co-Ed : Vocalist
- 1931 : I Surrender Dear : Bing Crosby
- 1931 : One More Chance
- 1932 : Dream House : Bing Fawcett, plumber
- 1932 : Billboard Girl : Bing
- 1932 : The Big Broadcast : Bing Crosby
- 1933 : Blue of the Night : Bing Crosby, alias Jack Smith
- 1933 : Sing, Bing, Sing : Bing Crosby
- 1933 : College Humor : Prof. Frederick Danvers
- 1933 : Too Much Harmony : Eddie Bronson
- 1933 : Please
- 1933 : Going Hollywood : Bill 'Billy' Williams
- 1934 : Just an Echo
- 1934 : We're Not Dressing : Stephen Jones
- 1934 : She Loves Me Not : Paul Lawton
- 1934 : Here Is My Heart : J. Paul Jones
- 1935 : Mississippi : Tom Grayson
- 1935 : Two for Tonight : Gilbert Gordon
- 1936 : Anything Goes : Billy Crocker
- 1936 : Rhythm on the Range : Jeff Larabee
- 1936 : Pennies from Heaven : Larry Poole
- 1937 : Waikiki Wedding : Tony Marvin
- 1937 : Double or Nothing : 'Lefty' Boylan
- 1938 : Dr. Rhythm : Dr. Bill Remsen
- 1938 : Sing You Sinners : Joe Beebe
- 1939 : Paris Honeymoon : 'Lucky' Lawton
- 1939 : East Side of Heaven : Denny Martin
- 1939 : The Star Maker : Larry Earl
- 1940 : En route vers Singapour (Road to Singapore) : Joshua 'Josh' Mallon V
- 1940 : Petite et charmante (If I Had My Way) : Buzz Blackwell
- 1940 : Rhythm on the River : Bob Sommers
- 1941 : En route vers Zanzibar (Road to Zanzibar) : Chuck Reardon
- 1941 : Birth of the Blues : Jeff Lambert
- 1942 : La Blonde de mes rêves (My Favorite Blonde) : Man Outside Union Hall - Cameo Appearance
- 1942 : L'Amour chante et danse (Holiday Inn) : Jim Hardy
- 1942 : En route vers le Maroc (Road to Morocco) : Jeff Peters
- 1942 : Au Pays du rythme (Star spangled rythm) de George Marshall
- 1943 : They Got Me Covered : The music box (voix)
- 1943 : Dixie (Dixie) : Daniel Decatur Emmett
- 1944 : La Route semée d'étoiles (Going My Way) : Father Chuck O'Malley
- 1944 : La Princesse et le pirate (The Princess and the Pirate) : Commoner on king's ship
- 1944 : Here Come the Waves : Johnny Cabot
- 1945 : Out of This World : Herbie's singing voice
- 1945 : Cloches de Ste Marie (The Bells of St. Mary's) : Father Chuck O'Malley
- 1946 : En route vers l'Alaska (Road to Utopia) : Duke Johnson / Junior Hooton
- 1946 : Blue Skies : Johnny Adams
- 1947 : La Brune de mes rêves (My Favorite Brunette) : Harry
- 1947 : Welcome Stranger : Dr. James 'Jim' Pearson
- 1947 : En route vers Rio (Road to Rio) : Scat Sweeney
- 1948 : La Valse de l'empereur (The Emperor Waltz) : Virgil Smith
- 1949 : Un Yankee à la cour du roi Arthur (A Connecticut Yankee in King Arthur's Court) : Hank Martin
- 1949 : Top o' the Morning : Joe Mulqueen
- 1949 : Le Crapaud et le maître d'école (The Adventures of Ichabod and Mr. Toad) : Narrator (segment "The Legend of Sleepy Hollow") (voix)
- 1950 : Jour de chance (Riding High) : Dan Brooks
- 1950 : Mr. Music : Paul Merrick
- 1951 : Si l'on mariait papa (Here Comes the Groom) : Peter 'Pete' Garvey
- 1951 : Angels in the Outfield : Cameo appearance (himself)
- 1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) : Spectator
- 1952 : Le Fils de visage pâle (Son of Paleface) : Man driving car in inserted clip
- 1952 : Just for You : Jordan Blake
- 1952 : En route vers Bali (Road to Bali) : George Cochran
- 1953 : Fais-moi peur (Scared Stiff) : Skeleton (Cameo appearance)
- 1953 : Le Petit garçon perdu (Little Boy Lost) : Bill Wainwright
- 1954 : Noël blanc (White Christmas) : Bob Wallace
- 1954 : Une fille de la province (The Country Girl) : Frank Elgin
- 1956 : Showdown at Ulcer Gulch : Cameo appearance (Influential man)
- 1956 : Anything Goes : Bill Benson
- 1956 : Haute Société (High Society) : C.K. Dexter-Haven
- 1957 : Man on Fire : Earl Carleton
- 1957 : Le Pantin brisé (The Joker Is Wild) : Vocalist, 'June in January'
- 1958 : The Legend of Sleepy Hollow : Narrator (voix)
- 1959 : Ne tirez pas sur le bandit (Alias Jesse James) : Bing Crosby
- 1959 : L'Habit ne fait pas le moine (Say One for Me) : Father Conroy
- 1959 : The Bing Crosby Show (TV) : Host
- 1960 : Le Démon de midi (High Time) : Harvey Howard
- 1960 : Pepe : Cameo appearance
- 1962 : Astronautes malgré eux (The Road to Hong Kong) : Harry Turner
- 1964 : Les Sept voleurs de Chicago (Robin and the 7 Hoods) : Allen A. Dale
- 1964 : The Bing Crosby Show (série TV) : Bing Collins (unknown episodes)
- 1966 : Stagecoach : Doc Josiah Boone
- 1971 : Dr. Cook's Garden (TV) : Dr. Leonard Cook
[modifier] Émissions de Radio
Bing a été l’hôte de deux émissions de radio sur NBC et CBS, dont Kraft Music Hall où il est resté pendant 10 ans, et une émission comprenant l’orchestre de Carl Fenton.[102] Son émission musicale sur CBS était enregistrée à New York, et resta à la radio pendant 20 semaines en 1932.[103] Bing est devenu tellement impliqué dans les productions de radio de CBS qu’il est devenu le président à la fin des années 1930.[104]
Son grand succès à la radio lui procura un rôle dans 3 films dans la série intitulée «The Big Broadcasts» en 1932, un film produit par Paramount à propos des plus grands hôtes de radio.[105] En faite, son impacte comme hôte d’émission de radio fut si grand qu’en 1998 on lui donna une place dans le Panthéon de Radio (Radio Hall of Fame).[106] Il est aussi dans le Panthéon « Hit Parade, » depuis 2007.[107]
[modifier] Producteur
La plus part des productions de Bing Crosby étaient en radio, et ont aidé à promouvoir ses films et ses chansons.
- 1945 : The Great John L.
- 1946 : Abie's Irish Rose
- 1959 : The Bing Crosby Show (TV)
- 1960 : Le Démon de midi (High Time)
- 1971 : Willard
- 1972 : Ben
- 1978 : Mean Dog Blues
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 173
- ↑ ibid, page 49
- ↑ ibid, page 69
- ↑ "Call Me Lucky," page 142
- ↑ ibid, page 52
- ↑ ibid, page 53
- ↑ ibid, page 68
- ↑ ibid, page 50
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 6
- ↑ ibid, page 172
- ↑ "Call Me Lucky," page 75
- ↑ ibid, page 52
- ↑ ibid, page 34
- ↑ ibid, page 171-172
- ↑ ibid, page 171
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 73
- ↑ ibid, page 73
- ↑ "Call Me Lucky," page 72
- ↑ ibid, page 72
- ↑ ibid, page 73
- ↑ ibid, page 73
- ↑ ibid, page 72
- ↑ ibid, page 72
- ↑ ibid,page 74
- ↑ Bing Crosby and American Culture,page 82
- ↑ ibid,page 82
- ↑ "Call Me Lucky," page 77
- ↑ ibid, page 77
- ↑ ibid, page 77
- ↑ ibid, page 78
- ↑ ibid, page 82
- ↑ ibid, page 83
- ↑ Bing - Just for the record, page 25
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 69
- ↑ ibid, page 70
- ↑ ibid, page 71
- ↑ "Call Me Lucky," page 93
- ↑ ibid, page 103
- ↑ ibid, page 103
- ↑ ibid, page 104
- ↑ ibid, page 114
- ↑ The One and Only Bing, page 60
- ↑ ibid, page 60
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 70
- ↑ ibid, page 71
- ↑ "Call Me Lucky"
- ↑ ibid, page 71
- ↑ ibid, page 142
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 42
- ↑ ibid, page 115
- ↑ "Call Me Lucky," page 106
- ↑ ibid, page 107
- ↑ ibid, page 73
- ↑ ibid, page 73
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 75
- ↑ ibid, page 75
- ↑ ibid, page 75
- ↑ The One and Only Bing, page 76
- ↑ ibid, page 76
- ↑ "Call Me Lucky," page 71
- ↑ (en)List of number-one hits (United States)
- ↑ The One and Only Bing, page 52
- ↑ ibid, page 52
- ↑ ibid, page 52
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 73
- ↑ ibid, page 73
- ↑ The One and Only Bing, page 72
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 80
- ↑ ibid, page 80
- ↑ ibid, page 73
- ↑ "Call Me Lucky," page 69
- ↑ ibid, page 70
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 77
- ↑ ibid, page 77
- ↑ "Call Me Lucky," page 69
- ↑ ibid, page 69
- ↑ ibid, page 69
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 87
- ↑ ibid, page 87
- ↑ ibid, page 88
- ↑ ibid, page 88
- ↑ The One and Only Bing, page 45
- ↑ ibid, page 46
- ↑ ibid, page 46
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 90
- ↑ ibid, page 90
- ↑ ibid, page 90
- ↑ ibid, page 91
- ↑ ibid, page 92
- ↑ Call Me Lucky, page 120
- ↑ ibid, page 120
- ↑ ibid, page 121
- ↑ ibid, page 121
- ↑ ibid, page 122
- ↑ ibid, page 93
- ↑ ibid, page 94
- ↑ ibid, page 94
- ↑ ibid, page 94
- ↑ Call Me Lucky, page 125
- ↑ ibid, page 125
- ↑ ibid, page 132
- ↑ ibid, page 135
- ↑ ibid, page 135
- ↑ ibid, page 136
- ↑ ibid, page 137
- ↑ ibid, page 137
- ↑ Bing Crosby and American Culture, page 137
Prigozy, R. ; Raubichek, W. "Going my Way - Bing Crosby and American Culture. " Hofstra University, 2007. Rochester, USA. Crosby, Bing. "Call Me Lucky." Simon and Schuster Press, 1953. New York, USA Bishop, Bert and Basset, John. "Bing - Just for the Record." England: John Joyce & Son, 1980. Thomas, Bob. The One and Only Bing. New York: Grosset and Dunlap, 1977.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens et documents externes
- (fr+en) Bing Crosby sur l’Internet Movie Database
- Prigozy, R. ; Raubichek, W. "Going my Way - Bing Crosby and American Culture. " Hofstra University, 2007. Rochester, USA.
- Crosby, Bing. "Call Me Lucky." Simon and Schuster Press, 1953. New York, USA
- Bishop, Bert and Basset, John. "Bing -- Just for the Record." England: John Joyce & Son, 1980.
- Thomas, Bob. The One and Only Bing. New York: Grosset and Dunlap, 1977.