Métallogénie
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La métallogénie étudie les mécanismes de formation des gisements métallifères et se propose de définir des outils méthodologiques et des guides de prospection utilisables par les explorateurs et prospecteurs miniers.
[modifier] Gîtes métallifères et mécanismes de formation
- Gîtes filoniens (les plus courants) : origine hydrothermale, différents métaux selon la température.
- Gîtes sédimentaires (courants) :
- Cémentation (zone illuviale) : au dessus d'un gisement et en relation avec le niveau piézométrique il y a oxydation en partie supérieure (fer) et réduction en dessous (sulfures).
- Substitution : création de gisements par métasomatose par exemple dans des calcaires ou des grès au voisinage de filons.
- Désagrégation et altération : la roche mère est altérée formant des gisements résiduels d'éluvions. Exemple nickel de Nouvelle-Calédonie, aluminium des bauxites et fer oolithique (d'origine chimico-biologique).
- Placers (détritique ou alluvionnaire) : résultent souvent du transport par les eaux vives (or).
- Gîtes de contact : dans les zones de métamorphisme et roches sédimentaires. On trouve cuivre, fer, zinc, or et argent.
- Ségrégations magmatiques : les matériaux lourds se séparant selon leur densité vont sédimenter dans le magma.
Exemple : les importants gisements de nickel canadien, suite à un probable impact météoritique au précambrien.
- Gisements pegmatitiques (peu de métaux) : les pegmatites sont une différentiation magmatique associée à des phénomènes de dissolution (par l'eau, des halogènes comme le fluor et le chlore, le bore). C'est le cas de la wolframite et de la cassitérite par exemple.
[modifier] Prospection
- Analyse chimique de l'eau : mise en évidence des traceurs.
- Magnétométrie