Discuter:Médias de masse

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«La notion révélatrice de bombardement d’informations doit être entendue à son sens le plus large. Aujourd’hui la population est soumise en permanence à un bombardement de conneries qui n’est aucunement dépendant des mass media. Et surtout, rien ne serait plus faux, plus digne de la gauche antédiluvienne, que d’imaginer ces mass media en concurrence avec d’autres sphères de la vie sociale moderne où les problèmes réels des gens seraient sérieusement posés. L’université, les Églises, les conventions de la politique traditionnelle ou l’architecture émettent aussi fortement le brouillage d’incohérente trivialité qui tendra, anarchiquement mais impérativement, à modeler toutes les attitudes de la vie quotidiennes (comment s’habiller, qui rencontrer, comment s’en contenter).» -L'Internationale situationniste, 1962

Sommaire

[modifier] Problème d'actualisation, de nuance et de précision

Constatant avec un autre contributeur que cette page est imprécise (Je cite l'autre contributeur : l'article est pauvre en effet pour l'instant). J'essaie de l'améliorer en apportant des précisions. Je me fais alors réverter sans sommation par un autre contributeur.

C'est vous qui m'avez reverté "sans sommation" plusieurs fois de suite et qui vous êtes le premier montré péremptoire dans vos explications. Cela ne rend pas patient ni indulgent, ni ouvert au dialogue. (->Jn) 16 décembre 2006 à 00:47 (CET)
Vous êtes de mauvaise foi. Vous avez réverté ma contribution à 17h18 alors que vous n'aviez plus contribué à cette page depuis le 17 octobre 2005 ! Vous avez recommencé à 17h18, 17h53, 19h04 et 19h24. Lustucri 16 décembre 2006 à 01:37 (CET)
Quand je vois en haut de ma liste de suivi (soit récemment) qu'un article est modifié, j'y vais voir, et si il me semble que cette modification mérite correction, eh bien... Où est le problème ? Je ne comprends pas ce que signifie cette énumérations d'heures.
Elle signifie que vous mentez quand vous prétendez que c'est moi qui vous ai réverté. Lustucri 16 décembre 2006 à 02:32 (CET)
Je ne mens pas, j'ai effectivement modifié votre modification (c'est le fonctionnement normal de wikipédia) en faisant un commentaire explicatif (lapidaire, mais clair). Vous avez en revanche rétabli votre version, avec un commentaire nettement agressif. Vous ne voyez pas la différence ? (->Jn) 16 décembre 2006 à 02:45 (CET)
Vous mentez encore avec la plus grande des mauvaises foi en prétendant avoir modifié ma contribution. Vous l'avez supprimée sans raison ! Lustucri 16 décembre 2006 à 02:54 (CET)
Vous avez effectué un certain nombre de contributions sur la page et j'ai juste ôtée votre fausse précision "de fiction commercial". Je dis fausse précision parce que même si j'ai bien compris de quoi vous parliez, ça appelle des contre-exemples en masse : de nombreux films ont eu une influence ou un large public sans pour autant être commerciaux (cad suivre des recettes permettant de gagner de l'argent à coup sûr) et tous ne sont pas des fictions. Donc en "précisant", vous vous engagez dans la voie du péremptoire et du faux. (->Jn) 16 décembre 2006 à 10:08 (CET)
Et ne pas préciser, c'est mieux sans doute... Lustucri 16 décembre 2006 à 13:26 (CET)
Revenons à la théorie de la communication (Claude Shannon) : un message non-signifiant rend le rapport signal/bruit du message défavorable. (->Jn) 16 décembre 2006 à 14:05 (CET)
Prétendre que la totalité du cinéma d'adresse aux masses, ce n'est pas du bruit, c'est un grave manque de clairvoyance. Lustucri 16 décembre 2006 à 16:04 (CET)
Le cinéma s'adresse à des groupes de taille plus ou moins importante selon les films. Cela tombe sous le sens. Et de la même façon, la télévision s'adresse à des groupes de taille plus ou moins importante selon les programmes. Et alors ? C'est en tant que média que le cinéma est "de masse", je n'ai jamais dit que tous les films étaient destinés à attirer des millions des spectateurs ! En revanche aucun film n'a été réalisé pour un spectateur unique. Pour la suppression : je ne pensais pas que vous l'ayez fait sciemment, mais ce n'est pas un problème technique, plutôt une négligence de votre part. (->Jn) 16 décembre 2006 à 16:12 (CET)

Je tente d'engager une conversation pour lui expliquer que cela fait depuis l'apparition de la télévision que le cinéma n'est plus un média de masse, pour au moins 90% de la production (évidemment les 10% sont la partie de l'iceberg accessible à la masse) que ce soit le vœux du cinéaste (qui a décidé de ne pas rendre son travail accessible, comme Chris Marker (qui a refusé une rétrospective au Musée du cinéma de Bruxelles) ou contre son gré.

Quelle était la raison de Chris Marker à votre avis ? Pensez-vous qu'un auteur vivant aime forcément l'idée d'être muséifié ? (->Jn)
Vous prétendiez que Chris Marker désire que son œuvre soit vue d'une large audience (Je vous cite : Chris Marker fait ses films dans l'espoir qu'il seront vus, compris, appréciés, au même titre que Ron Howard). Ce n'est pas le cas à Bruxelles. En Wallonie, aucun de ses films n'est JAMAIS projeté. Je ne parle même pas des Straub... Lustucri 16 décembre 2006 à 01:37 (CET)
On ne peut pas vraiment juger des motivations d'un cinéaste à leur résultat (et encore moins à leur résultat à l'échelle d'une seule ville). "Level V" était sorti en salles, on en a pas mal parlé à l'époque (mais j'ignore si il a été vu - cependant au cinéma, contrairement à la télé, une oeuvre peut avoir une influence sans être vue). Chats Perchés a du sortir en salles, mais il s'est surtout vendu en DVD : Chris Marker a une bonne base de fans, suffisante pour vendre des DVDs ou des CDroms (comme Immemory, qui est un des rares succès du cdrom d'auteur) mais pas suffisante pour une bonne distribution de ses films en salles... Bien bien bien, mais qu'est ce que ça prouve ? Qu'il fait exprès ? (->Jn) 16 décembre 2006 à 02:18 (CET)
Encore votre petit point de vue parisien où de nombreux films sortent en salle. Sachez que ce n'est pas le cas ailleurs. Lustucri 16 décembre 2006 à 02:32 (CET)
Dans ma ville, il n'y a pas de cinéma. Et mon voisin n'a pas de télé. Et qu'est ce que ça prouve ? Que la télé soit l'endroit où se passent les choses (le cinéma a plus besoin de télé que le contraire, c'est une preuve), ça tombe sous le sens. Mais ça n'interdit pas au cinéma le titre de média de masse. (->Jn) 16 décembre 2006 à 02:47 (CET)
Le cinéma est un média de masse quand il touche une large audience. Lustucri 16 décembre 2006 à 02:59 (CET)
Le cinéma est un média de masse en général. Ensuite tous les films n'ont pas le même succès et tous ne sont pas destinés à l'avoir. Mais toutes les émissions de télé non plus. A quoi ça rimerait de dire "la télé est un média de masse sauf l'émission littéraire de machin sur telle petite chaîne à minuit". (->Jn) 16 décembre 2006 à 10:11 (CET)
Et ne pas préciser, c'est mieux sans doute... Lustucri 16 décembre 2006 à 13:26 (CET)

[modifier] Banlieue et province

Que tout le monde n'habite pas Paris, que tout le monde n'a pas les moyens financiers ou de transport pour se rendre au cinéma, que certains habitent en banlieue ou en province ou à la campagne ou à Bruxelles ou en Wallonie où seules les fictions sont distribuées. Que la peinture fut un média de masse, au moins sous Staline ou Saddam Hussein, comme la sculpture (on peut alors ajouter Mao.) Qu'il existe des concerts de masse comme la pop qui peut rassembler 200 000 personnes ou des concerts plus intimistes de musique de chambre, improvisée ou expérimentale qui ne rassemblent souvent que cinquante spectateurs.

Attention, art de masse et media de masse, ce n'est pas pareil. Les médias de masse véhiculent un message, ce n'est pas forcément le cas d'un concert ou d'une peinture (mais un portrait officiel dans une dictature est sans doute bien un media de masse à sa façon) (->Jn) 16 décembre 2006 à 00:47 (CET)
Pour l'anecdote, j'ai eu l'occasion de voir le groupe Rage against the machine lire le Petit Livre Rouge devant des dizaines de milliers de personnes lors d'un festival. Un média de masse, me semble-t-il... Lustucri 16 décembre 2006 à 01:50 (CET)
Bien sûr, des chanteurs peuvent profiter de leur tribune, ou avoir des textes "à message", mais je ne pense pas que la première chose que les consommateurs de disques attendent d'une oeuvre musicale est le message. Et d'ailleurs il me semble que le "message" est reçu par d'autres biais que la musique elle-même : par les pochettes, les clips, les interviews, etc. A voir. Selon Deleuze, la musique en elle-même véhicule des affects et non des concepts ou des percepts. (->Jn) 16 décembre 2006 à 02:18 (CET)

Pour toute discussion, je reçois son mépris :

  • Vous confondez les médias de masse et le média dominant. Et ça prend un tour comique quand vous vous servez comme "démonstration" d'une émission de télévision qui n'a été vue qu'en Belgique !
ben c'est vrai ou pas ? (->Jn) 16 décembre 2006 à 00:47 (CET)
Je donne aussi comme exemple le film anglais "La bombe" qui aurait provoqué aussi une panique à la télévision, mais pas au cinéma car le public est différent, moins large, plus éduqué à l'image. Les gens qui ont paniqué devant l'émission font partie d'une population plus large que celle qui se rend au cinéma en 2006. Lustucri 16 décembre 2006 à 01:37 (CET)
Inversement, Michael Moore a plus marqué les esprits sur certains points que des centaines d'heures d'analyse télévisuelle de la situation géopolitique... Chaque média a son public, ses limites, son pouvoir... (->Jn)
Bien d'accord, c'est justement ce que je dis quand j'affirme que cet article manque de précisions et de nuances. Il n'y a pas un cinéma, mais des cinémas comme il y a plusieurs type de chaînes de télévisions (TF1, Arte, Canal +, chaînes plus ciblées et confidentielles). Il existe de nombreux canaux de distribution du cinéma différents, mais vous refusez de l'admettre. Lustucri 16 décembre 2006 à 02:32 (CET)
Je ne refuse pas d'admettre qu'il y a différents canaux de distribution (certains films ont un marketing incroyable, etc.), mais le fonctionnement normal du cinéma est d'être diffusé devant un public. (->Jn) 16 décembre 2006 à 02:50 (CET)
De là à toucher une large audience (un public de masse), c'est différent. Lustucri 16 décembre 2006 à 03:03 (CET)
Déjà répondu. C'est marrant que vous utilisiez le mot "audience" car ce mot, en langue française, se rapporte à l'écoute (audience d'un concert, d'une émission de radio) et constitue donc un anglicisme, sauf dans un cas : c'est le terme consacré pour la théorie des médias et de la communication. Quelle bizarrerie : vous ignorez royalement ce champ des sciences humaines mais vous en utilisez le vocabulaire. (->Jn) 16 décembre 2006 à 10:26 (CET)
Pourquoi j'ignorerais royalement ce champ ? Vous m'insultez ? Lustucri 16 décembre 2006 à 13:26 (CET)
Je ne vous insulte pas, je constate que votre définition va contre les définitions usuelles de la théorie des médias et de le communication. C'est totalement votre droit, mais soit vous ne connaissez pas ce domaine, soit vous choisissez d'en ignorer les usages, je ne sais pas, mais le résultat est le même, vous vous placez sur un autre plan. (->Jn) 16 décembre 2006 à 14:03 (CET)
  • bien que manifestement vous ne vous soyez jamais renseigné. Allez, je parie sur 22-24 ans. J'ai bon ?
même question. (->Jn)
Vous confirmez votre mépris. Lustucri 16 décembre 2006 à 01:37 (CET)
Ce n'est pas une réponse ! Je n'ai aucun mépris pour la vingtaine, j'ai eu vingt aussi (->Jn) 16 décembre 2006 à 02:18 (CET)
Votre remarque et votre insistance sont stupides. Lustucri 16 décembre 2006 à 02:32 (CET)
J'ai du tomber ultra-juste pour que ça vous vexe à ce point :-) (->Jn)
Je ne suis pas vexé par les idioties d'un parisien méprisant. Lustucri 16 décembre 2006 à 03:25 (CET)
Donc vous avez pile cet âge là. Le "parisien méprisant", c'est une formule ironiquement méprisante et un rien cliché. Si vous complexez d'habiter un bled en Belgique, sachez que c'est un pays que j'aime personnellement beaucoup. Et si ça vous rassure, sachez que je n'habite pas spécialement à Paris. En fait, en partant du centre de Paris, on met plus de temps pour arriver chez moi que pour atteindre la gare du midi à Bruxelles. (->Jn) 16 décembre 2006 à 10:26 (CET)
On rencontre n'importe quoi sur le Net. Vous en êtes un parfait exemple. Lustucri 16 décembre 2006 à 13:26 (CET)
On rencontre n'importe qui, c'est certain. N'importe quoi, c'est autre chose. Pour vous rassurer, à votre âge, j'étais pire que vous. (->Jn) 16 décembre 2006 à 14:03 (CET)
Dans votre cas, il s'agit bien de "quoi". Vous affirmez sans savoir. Et vous êtes certain que votre point de vue est le bon. Alors que vous êtes dans le flou. Lustucri 16 décembre 2006 à 14:32 (CET)
Je n'affirme rien, j'essaie de deviner. (->Jn) 16 décembre 2006 à 15:57 (CET)
  • C'est bien un point de vue et rien de mieux que ça.
et ? (->Jn) 16 décembre 2006 à 00:47 (CET)

[modifier] confusions

Je me demande de quel droit ce contributeur se permet de me juger et de me donner des leçons alors que lui-même confond cinéma artistique et art vidéo (Ce n'est à mon avis que rarement le cas du cinéma, et justement les films appartenant au domaine de l'art contemporain (Matthew Barney etc.) sont délibérément inaccessibles au circuit habituel du cinéma. Il confond l'art des galeries et le cinéma projeté dans une salle de cinéma.

Je connais un peu l'art des galeries, et certains cinéastes sont bien avant tout des artistes contemporains dont les films n'ont pas trop ou pas du tout vocation à atterrir dans des salles, ne serait-ce que par le fait qu'ils ne respectent aucun format. (->Jn)
Encore une fois, vous mélangez tout. Pour vous le cinéma qui n'est pas de masse est l'art des galeries. Vous vous trompez lourdement. Je vous invite à lire la page cinéma belge et imaginer combien des films cités ont été projetés à Nice ou à Mouscron. Il s'agit, sur cette page, des films les plus importants... Lustucri 16 décembre 2006 à 01:37 (CET)
Vos preuves par la Belgique sont assez savoureuses, car elles ne sont pas très parlantes. Qu'est-ce qui a été projeté à Nice dans le cinéma belge, j'avoue que je ne m'étais jamais posé la question. Quand je parle de l'art des galeries, ne me comprenez pas de travers, je parle de cinéma effectivement créé pour être montré hors des salles de cinéma mais bien dans des musées ou des galeries. Bien sûr il existe des entre-deux, des films plus proche de l'art vidéo ont été projeté en salle de cinéma et vice versa. Mais je n'ignore pas qu'il existe aussi un cinéma sans public qui est pourtant projeté en salle. Par exemple, le dernier Godard. Et je n'ignore pas non plus qu'un film qui n'a pas de succès peut très bien assumer sa situation : Godard ne veut pas spécialement du public de Luc Besson. Pour autant son cinéma se projette en salle, entend véhiculer un message qui s'adresse bien à ses spectateurs. Une telle situation n'interdit pourtant pas au cinéma d'être qualifié de mass média. (->Jn) 16 décembre 2006 à 03:00 (CET)
Prétendez-vous que Godard (depuis plus de trente ans) touche une large audience. C'est très amusant !!! Lustucri 16 décembre 2006 à 03:20 (CET)
Je n'ai évidemment pas dit ça, quoique son influence indirecte sur le cinéma soit considérable (comme modèle autant que comme repoussoir d'ailleurs). Je dis juste que ses films passent dans des salles de cinéma, utilisent (avec distance, certes) les codes du cinéma, enfin bref que ce sont des films. Je pense surtout que vous ne lisez que ce que vous voulez lire. (->Jn) 16 décembre 2006 à 10:26 (CET)

[modifier] définition

Ce contributeur se base sur un définition mouvante puisqu'à 18h56 elle était : Je vous renvoie aux points qui selon McLuhan font d'un média un média de masse : La communication est unilatérale (on ne répond pas plus à un film de Ron Howard qu'à un film de Jean Eustache) La communication se fait de 1 vers plusieurs et tout le monde reçoit la même information au même moment.

Suite à ma remarque sur la réception de l'information au même moment, le contributeur retire cette mention à 19h04. Sa définition n'était donc pas précise et définitive, pourtant, il la présentait comme une vérité absolue.

Je ne pense pas avoir sciemment retiré une telle information, ni lu votre remarque et je ne comprends pas de quoi vous parlez en fait, voici la modif qui a été effectuée à 19h04 : [1]
À 18h56, il y avait dans votre définition une notion de "recevoir un information au même moment". [2] Cette notion a subitement disparu de votre définition. Lustucri 16 décembre 2006 à 01:37 (CET)
oh ! mais on ne parle pas du tout de la même page !? Il ne s'agit pas d'une élision, mais plutôt d'un oubli.(->Jn)

[modifier] actualité du terme mass media

N'osant plus toucher à cet article de crainte de me faire encore réverter, je demande à d'autres contributeurs d'apporter quelques précisions et nuances à cet article caricatural. Ce terme créé dans les années 20, lorsque le cinéma était un média de masse très important a besoin d'être actualisé.

L'autorité concernant les médias de masse est Marshall McLuhan, décédé en 1980. (->Jn) 16 décembre 2006 à 00:47 (CET)

Notons que le début de l'article précise bien : On appelle Médias de masse ((en) Mass media) les médias à même de toucher une large audience, ce qui n'est pas le cas de 90% de la production cinématographique, en raison de leur fond, de leur forme ou des canaux de distribution !

Lustucri 15 décembre 2006 à 23:27 (CET)

Un média ne se définit pas par son contenu. Le media c'est le milieu (milieu de diffusion, comme l'eau ou l'air sont des milieux). Mon petit frère est dans le cinéma, je peux vous dire que les petits films d'auteurs sont faits de la même manière que les plus énormes productions, par des équipes qui ont le même statut légal, des maisons de production qui fonctionnent de la même manière juridiquement parlant, etc. Je vois que vous avez sur le cœur de différencier les œvres "grand public" des autres. Il me semble que c'est hors sujet. Un media véhicule sans doute un message par lui-même comme le disait McLuhan, et on ne peut certes pas tout mettre sur le même plan ni confondre les motivations, les publics, ni bien sûr contester à la télévision sa suprématie. Mais ça ne change rien à la question. Vous devriez vous interroger sur vos motivations. Je suis désolé de m'être montré un peu moqueur ici ou là, ça m'arrive parfois, mais vous m'avez tendu la perche, notamment en commentant votre premier revert par le condescendant "soyons sérieux !". Selon les habitudes de wikipédia, il faut commencer par expliquer selon qui on peut dire que ceci est vrai et cela est faux. J'avance le nom de Marshall McLuhan, non comme une preuve, mais comme une source. Vous me parlez d'un canular vieux de deux jours : c'est vous qui affirmez que c'est une preuve... À ce compte j'ai aussi des preuves de l'influence du cinéma, moi : combien de gens croient à l'histoire de ce petit garçon qui a menti pour ne pas manger de champignons et qui a vu sa famille entière intoxiquée ? (Le roman d'un tricheur - théâtre puis cinéma) ; Combien croient à l'histoire du bébé tombé du troisième étage et qui a été retrouvé en bas intact ? (L'argent de poche, par Truffaut) Et quelle a été l'influence du cinéma sur la "libération sexuelle" de la fin des années 60 ? Je peux vous dire en l'occurence que la télé n'y était pour rien en tout cas, tandis que des films comme "A bout de souffle", même sans avoir eu le public d'Amélie Poulain, ont changé des vies. Le cinéma véhicule des clichés, crée des archétypes, propose souvent un mode d'emploi et même des fantasmes. Nier sa qualité de média de masse est à mon sens une drôle d'idée. (->Jn) 16 décembre 2006 à 00:47 (CET)


Encore une fois, vous ne me prouvez pas que le cinéma serait majoritairement un média de masse aujourd'hui. Je ne vais pas me répéter, mais tout le monde n'habite pas Paris et n'a pas les moyens de se rendre au cinéma. TF1 est un média de masse car il touche la masse (les personnes âgées, les prisonniers, les chômeurs, les personnes peu instruites, les campagnards, bref, les gens qui ne se rendent pas souvent au cinéma, de qui plus est pour voir des films qui ne sont pas distribués.) Lustucri 16 décembre 2006 à 01:37 (CET)
Dans les campagnes en Inde, le cinéma est plus un média de masse que la télévision. Il y a seulement dix ans, en Chine, la radio et la bande dessinée avaient plus d'importance que le cinéma certes mais aussi que la télé. Et qu'est-ce que ça prouve ? Je ne comprends pas trop le raisonnement ! Bien entendu, l'audience des médias varie, et leur influence sur les gens varie souvent en proportion. Et... Et alors ? Hier, le mass-media emblématique était la télé, peut-être l'est-il toujours, à moins que ce soit à présent le web, je ne sais pas. La radio a eu son importance, le cinéma aussi, le journal,... L'importance des uns et des autres varie constamment. Imaginez qu'en France, un journal national comme Libération voit ses jours comptés, tout comme France Soir, faute de succès... Et à côté de ça, des quotidiens belges ou suisses restent apparemment rentables... Et qu'est-ce que ça prouve à part le fait qu'aucune vérité en matière de goût du public n'est gravée dans la pierre ? (->Jn) 16 décembre 2006 à 02:43 (CET)
Je suis totalement d'accord avec vous au sujet de l'Inde et de la Chine, ce qui prouve que cet article a besoin de précisions et de nuances (contexte temporel et géographique e.a.) Mais ce n'est pas une question de goût du public mais d'impact des médias (qui peuvent provoquer une panique dans la population, la choquer, scandaliser, etc.) Lustucri 16 décembre 2006 à 03:11 (CET)
Les précisions et les nuances, ça marche tant qu'elles restent exemplaires et signifiantes. Mais si elles ne servent qu'à régler d'autres questions, la question de l'art contre le commerce par exemple, alors ça ne marche plus, on est dans l'anecdote et le point de vue. Cependant si vous trouvez un texte d'un auteur x disant "les films de machin prouvent que le cinéma n'est pas toujours un média de masse", alors il faudra ajouter cette référence à l'article. Mais pas le faire de manière expéditive et en contradiction avec l'état de l'art la théorie des médias et de la communication. (->Jn) 16 décembre 2006 à 10:26 (CET)
Si vous refusez de comprendre que TF1 est un média de masse contrairement à Godard. Que vous y voyez une affaire de l'Art contre le commerce, je ne peux rien faire pour vous. Allez interroger les gens au café du coin. Attention, si vous les méprisez, vous risquerez un bon coup de poing. Lustucri 16 décembre 2006 à 13:26 (CET)
TF1 est plus célèbre que Godard, mais Star Wars est plus célèbre que TF1 (ou que Viacom, HBO et CBS). Et alors ? Certaines émissions de TF1 n'ont pas de succès ou ne servent qu'à l'image de marque de la chaîne (émissions littéraires par ex). Et alors ? Est-ce toujours de la télévision ? (->Jn) 16 décembre 2006 à 14:08 (CET)

[modifier] L'article n'est pas sourcé

Cet article n'est pas du tout sourcé...effrayant et ni structuré...en l'état...Je demande de passer en page de discussion et de ne plus reverter sans discussions....--Poulsen 16 décembre 2006 à 00:12 (CET)

L'article en:Mass media est plutôt bien comme point de départ, non ? Il ajoute le jeu vidéo aux médias de masse. (->Jn) 16 décembre 2006 à 01:09 (CET)

Il faut bien un point de départ, je l'accorde...mais en l'état, la discussion ci-dessus me paraît plus intéressante sur le plan du futur consensus à établir et que cette nuit a apparemment porté conseil...Pourquoi ne pas établir ensemble un consensus...en exprimant deux points de vue différent (en établissant des liens sources)...Je vous fait confiance...--Poulsen 16 décembre 2006 à 10:42 (CET)
Le problème pour moi est que le point de vue défendu par Lustucri est impossible à sourcer, et qu'il relève bien du point de vue. Je ne me rappelle pas qu'un seul auteur ait cherché à restreindre les médias de masse à des micro-exemples et contre-exemples. Un média, c'est un moyen de diffusion, avec son courant dominant (mainstream), ses alternatifs, son underground et ses frontières floues (quand un travail relève à la fois du cinéma et de l'art des galeries par exemple, on se trouve au bord de la définition du média). C'est valable dans tous les domaines : "L'équipe" tire à plusieurs millions d'exemplaires tandis que le canard enchaîné a 50 fois moins de lecteurs. Largo Winch ou XIII vendent infiniment plus que les fanzines de Matt Konture. La Star Académy a plus de public qu'une émission du soir consacrée à l'opéra. Pourtant il n'est pas absurde de qualifier la presse, la bande dessinée ou la télévision de "médias de masse". (->Jn) 16 décembre 2006 à 10:53 (CET)
Ajoutons l'opéra dans la liste ! Lustucri 16 décembre 2006 à 13:29 (CET)
Je ne crois pas non, l'opéra, sauf représentations démagogiques ponctuelles, est depuis longtemps un art de classe. (->Jn) 16 décembre 2006 à 14:00 (CET)
Et vous croyez que les prolétaires des banlieues se déplacent pour Godard ou Chris Marker ? Le cinéma est aussi un art de classe. Il y a des salles qui déplacent les bourgeois et des salles qui déplacent les prolos, n'avez-vous jamais remarqué ? Les salles qui vendent du popcorn-Coca et les salles qui vendent du HagenDaz-Max Havelar (Je crois que ça s'appelle "bobo").
Pouvez-vous m'indiquer ce qu'est l'alternatif ? Je ne vous parle pas d'art des galeries, mais de 90 % de la production qui n'est pas ou mal distribuée. Je vous parle aussi de la majorité de la population qui ne va pas au cinéma (par exemple parce que c'est trop loin ou trop cher.)
J'ai travaillé dans un ministère, avec des collègues qui ne lisaient pas, qui ne s'intéressaient à rien de culturel et qui se sentaient même nettement intimidés par tout ça. Or j'ai été assez frappé de constater que tous étaient capables de regarder un film d'une manière proche de la mienne. Ils n'étaient pas forcément attirés par Tarkovski ou Pasolini bien sûr, ils cherchaient au cinéma (en salle ou... à la télé) un divertissement, c'est sûr. Mais malgré des goûts moins pointus (ou moins snobs) que les miens, ils étaient tout à fait capables de comprendre un film, de faire la différence entre un chef d'oeuvre et une bouse, etc. Et ils allaient plus souvent au cinéma que moi qui étais étudiant en art à l'époque, tout simplement parce que je n'avais pas le pouvoir d'achat suffisant. Est-ce qu'on projette Godard dans les multiplex ? Non bien sûr. C'est moins rentable qu'un film d'aventure calibré et marketté. Mais Godard fait tout de même du cinéma et le cinéma est tout de même une forme d'expression dite "de masse". (->Jn) 16 décembre 2006 à 15:55 (CET)
Vous m'exaspérez avec votre art des galeries. Visitez le site du Festival "Filmer à tout prix" (lien sur la page "Cinéma belge"), il doit y avoir 200 films. Dix seront distribués à Paris, quatre à Lyon, deux à Nice, un à Maubeuge.
Il ne s'agit ni d'"alternatif", ni d'"art des galeries", ni de "médias de masse". Lustucri 16 décembre 2006 à 14:11 (CET)
L'alternatif, l'indépendant, très difficile à définir, c'est ce qui échappe à la pure logique commerciale sans pour autant n'être présenté qu'à des réseaux souterrains : ce n'est pas le courant dominant (artistiquement ou économiquement), mais ça n'est pas non plus le refus du mainstream, c'est l'outsider quoi. Et parfois ça a du succès, comme dans le cas d'Amélie Poulain qui était une grosse production de petites maisons de productions, et où Buena Vista, TF1 et Universal ne se sont engouffrés qu'une fois le film fini.
Merci pour votre définition. Je la garde pour mon bêtisier. Trop fort... Amélie Poulain indépendante et alternative. Là vraiment, je ne suis pas certain d'avoir bien lu. Je n'ai pourtant rien fumé ni bu. Merci beaucoup pour la conversation. Bonne continuation. Bonne année et bonne santé ! Lustucri 16 décembre 2006 à 16:12 (CET)
Amélie Poulain n'a pas été construit comme un blockbuster. Le film a été monté par une productrice de films d'auteur (Beneix bonne période, Kustirica, Jeunet/Caro depuis Delicatessen...). Je ne dis pas qu'Amélie Poulain a été fait avec trois francs six sous, non, pour un film indépendant (de tout grand studio et de toute chaîne de télé privée) c'est même une production de très grande envergure. Mais le succès n'obéit pas à un plan marketing, le film a eu droit à une bonne promotion, mais il ne se sert pas spécialement de vieilles recettes (même s'il est rapidement devenu un cliché de lui-même), Yann Tiersen était un musicien assez underground avant la sortie du film, Audrey Tautou une inconnue, etc. : ça peut sembler étonnant, mais ce n'est pas un film au succès logique et calculé. Je n'ai pas choisi cet exemple au hasard : il me semble qu'il contredit votre vision romantique des choses. (->Jn) 16 décembre 2006 à 23:53 (CET)
Je tiens quand même à vous faire remarquer que vous utilisez des mots qui sont tellement imprécis qu'ils ne veulent rien dire (indépendant, alternatif, films d'auteur.) La notion de film d'auteur est née dans les années 1950. Quand vous me citez Truffaut, Tarkovsky ou Passolini, vous êtes à une autre époque. Vous confondez film d'auteur et cinéma d'état Européen. Ce n'est pas parce que c'est français ou européen que ce serait différent du cinéma américain industriel. Si pour vous Beinex et Jeunet/Caro sont des auteurs, vous devez retourner André Bazin dans sa tombe. Qui vous ai-je cité ? Jean-Daniel Pollet, Les Straub, Chris Marker, Jonas Mekas, David Perlov, Boris Lehman. Je peux ajouter Robert Kramer, Jean-Marie Buchet et des centaines d'autres
Alternatif, je l'emprunte à la bande dessinée. Film d'auteur, je pense que j'ai une idée de la signification du terme. Un auteur est quelqu'un qui s'engage dans ses oeuvres, le film n'aurait pas existé sans lui. Cela concerne autant Beneix que les Straub (que vous citez énormément : vous êtes un ancien du Fresnoy ???). Le cinéma européen est souvent "d'auteur", et je vous invite à comparer à la situation américaine où, dans le cinéma de studios, le réalisateur et les scénaristes sont engagés pour un film dont ils ne sont que rarement à l'origine, et quand ils le sont, les contrats sont suffisamment verrouillés pour que leur présence soit dispensable et qu'ils soient remplacés à tout moment. Je ne vous dis pas que tous les auteurs sont également courageux, et je sais que plus il y a de partenaires financiers dans un film, plus ceux-ci pèsent sur la création. Question de degré. Je ne comprends pas ce que vous dites plus haut : Truffaut, Tarkovsky, Pasolini, ce ne sont pas des auteurs ? Et Orson Welles, qui n'a eu le "final cut" que sur un film, il n'est pas un auteur ? Ne confondez vous pas "auteur" et "d'art et d'essai" ? (->Jn) 17 décembre 2006 à 11:25 (CET)
Festival Filmer à Tout Prix :
Il semble que vous ne les connaissez pas sinon vous ne prétendriez pas que le système de production de ces artistes est identique à celui des productions industrielles. Quant à Amélie Poulain, il est le parfait exemple du cinéma démagogique formaté pour plaire au plus grand nombre. Quelle surprise que ce petit film réalisé par de pauvres inconnus ait marché... Bonjour de ma part à Mlle Toutou si vous la croisez à Paris-sur-carte-postale.
Non, je ne connais pas "filmer à tout prix" à Bruxelles. Tout le monde n'a pas la chance d'habiter Bruxelles et de pouvoir voir les festivals qui s'y déroulent. Vous êtes plus un snob bruxellois que moi un snob parisien j'ai l'impression. (->Jn) 17 décembre 2006 à 11:25 (CET)
Je ne prétends pas que le système de production soit identique non. Mais un acteur, un monteur, etc., travaillent sur les films "d'auteur" comme sur les films de studio, et les films ont bien au final la vocation d'être vus par un public.
à part ça il est de bon ton de dire du mal d'Amélie Poulain quand on déteste précisément le succès (et je pressens que les détracteurs du film seraient inversement bienveillants s'il s'était agi d'un joyau oublié et inconnu de l'histoire du cinéma), qu'ils ne parlent donc pas du film qu'ils ont vu (voir pas vu) mais de son public, qu'ils exècrent. Un peu par hasard, j'ai passé mon enfance dans un ciné-club (les murs appartenaient à mon père qui prêtait la salle pour une séance hebdomadaire) où le succès était haï et où rien n'était mieux et plus important qu'un film maudit ou un film extrême-oriental. J'étais à fond partisan de cette approche à l'époque, mais j'ai appris à la relativiser : il est certes salutaire de donner leur chance aux œuvres les moins vues, et souvent, les films mal-aimés le sont précisément parce qu'ils sont intéressants, parce qu'ils sortent des canons ou des habitudes. Mais haïr ce qui a du succès, même si l'intention de départ (rééquilibrer) est louable, ça aboutit juste du snobisme, à savoir une posture bourgeoise tout à fait pénible.
Voilà mon avis sur le sujet, mais vous comprenez que nous sommes à présent tout à fait sortis du débat sur la définition des médias de masse pour nous engager sur le terrain du cinéma populaire contre le cinéma d'auteur. (->Jn) 17 décembre 2006 à 11:25 (CET)
Méditez là-dessus, vous comprendrez que le cinéma dont je vous parle n'a rien à voir avec ce cinéma, inspiré par la pub, de Beinex et Jeunet/Caro. Ni avec l'art des galeries.
Quand Jeunet et Caron ont sorti Delicatessen, il n'était pas certain que ça ait du succès figurez-vous. S'inspirer de la pub, qui est un média si important dans notre "monde des images" mental, ça n'est pas absurde. Enfin c'est une parenthèse car je ne suis pas d'accord sur votre analyse concernant Jeunet et Caro. (->Jn) 17 décembre 2006 à 11:42 (CET)
De plus je constate encore une fois que vous me parlez de fictions. De plus de fictions mortes étant donné que tout est très précisément écrit avant le tournage. Et quand vous me parlez de documentaire, c'est pour me citer un film qui a une forme complètement télévisuelle et qui fait la critique du président Bush, mal considéré par l'Europe. Pour vous, un film d'auteur est un film pro-Europe. Je suis certain que le deuxième documentaire que vous me citerez est celui de l'homme politique américain qui milite contre le réchauffement climatique avec une forme télévisuelle hyper-accessible. Chirac aussi n'aime pas Bush et a apprécié Amélie Poulain...
Je disais juste qu'un documentaire pouvait toucher les gens au cinéma. Mais je ne dirai jamais qu'un film qui a du succès n'est pas "consensuel" puisque c'est évidemment tautologique ! Il est évident qu'un film qui a du succès est un film qui plait à tout le monde. Il me semble même un peu idiot de le faire remarquer. Je n'ai pas d'affection pour la démagogie de Michael Moore, mais notez qu'il a fait des films qui n'avaient rien à voir avec Georges Bush (les fermetures d'usine, les armes à feu). Je n'ai pas vu le film d'Al Gore, il m'a l'air assez navrant sur la forme. Mon dernier documentaire vu au cinéma, c'est "Mondovino", qui ambitionne d'expliquer la manière dont le vin, et plus généralement le goût, est mondialisé. Ce film a connu son petit succès en France (le vin, quand même...) mais je ne parlerais pas d'un film grand public. (->Jn) 17 décembre 2006 à 11:42 (CET)
Quant à Yann Tiersen, il avait déjà, depuis longtemps avant Amélie, son concert annuel sold-out au Botanique, salle de concert officielle de la Communauté française à Bruxelles. Alors, je ne sais pas ce que vous appellez underground. Je ne sais pas non plus ce que vous appelez un blockbuster, si Amélie Poulain n'en est pas un. Je suppose que ce terme est réservé pour les méchants Américains. Les Français sont beaucoup plus raffinés et ont meilleur goût, la souriante Amélie en est la preuve.
Le film Astérix mission Cléopâtre est un blockbuster : fait avec énormément d'argent et de partenaires (chaînes de télé notamment) pour rapporter énormément d'argent. Et ça a marché. Le décisionnaire (Uderzo) a choisi le réalisateur qu'il veut, il a accepté le scénario (et en a refusé d'autres), on peut donc dire que le réalisateur est mercenaire : il apporte sa petite touche mais il est bien encadré et il a une épée de damoclès de plusieurs dizaines de millions d'euros au dessus de la tête.
Amélie Poulain, c'est assez différent. C'est un film assez proche du Brasil de Terry Gilliam : un film qui a l'air bien plus riche qu'il ne l'est en vérité et qui a eu un succès très important, apte à faire perdre toute énergie à son auteur. Il y avait de l'argent dans Amélie Poulain, c'est évident, mais ça n'est pas la réédition d'un succès passé et ça n'émane pas d'un gros studio mais de tout un tas de gens qui n'avaient jusqu'ici jamais poussé un projet aussi coûteux. Donc alternatif (aux studios) : oui ; d'auteur : évidemment ; d'art et d'essai : non. (->Jn) 17 décembre 2006 à 11:42 (CET)
Je suis loin d'être un romantique. Je n'apprécie pas vos sarcasmes.
Je vous conseille la lecture du "confort intellectuel" de Marcel Aymé.
(Je précise que l'auteur du film d'auteur se révèle (ou se révélait) dans une industrie cinématographique. En particulier Hollywood. Nous somme donc très éloigné d'un prétendu cinéma alternatif.)
Lustucri 17 décembre 2006 à 04:21 (CET)
Dans le cinéma hollywoodien, le droit à être un auteur est régulièrement une lutte, car l'artiste y est moins vénéré que l'entrepreneur, et partant, le réalisateur est un artisan au service d'un projet financier. Dans d'autres pays, l'argent est détesté et l'artiste adulé, alors les réalisateurs ont une marge de manœuvre supérieure (mais toujours inversement proportionnelle aux enjeux financiers). Pour moi il est évident qu'on peut qualifier de cinéma d'auteur tout cinéma dans lequel une personne est le créateur, et où il a été libre de travailler. Ce qui concerne autant Max Pécas que les Straub. (->Jn)

Je dis que vous choisissez des cas particuliers et anciens, même décédés (Truffaut et Cannes, Les Cahiers, la mode de la vague, Tarkovsky qui fait ses films sous un régime dit communiste et devient une autorité à qui on ne refuse plus rien, comme les Dardennes, Pasolini est aussi un cas particulier et ancien.)

Euh... anciens... ouais... enfin j'ai vu sortir leurs films quand même ! Et puis morts ou pas, leur cinéma est d'auteur.

Si apprécier le cinéma artistique, c'est être snob, alors oui monsieur je fais partie de l'élite. Dommage que je n'ai pas d'argent pour prendre le train à la gare du Midi pour aller jouer mon snob chez vous où l'on peut voir le dernier Straub sous-titré en français.Vous ne manquez pas de préjugés...

Je pense qu'on a le droit d'être snob - je veux dire, c'est même utile, car aller contre la tentation du public vers la paresse, c'est salutaire - mais tracer des frontières imaginaires et aller jusqu'à dire "ces gens ne font pas le même métier", ou "au delà de x spectateurs, ce n'est plus un film d'auteur", c'est absurde. Et ça aboutit toujours au même résultat : un jour votre réalisateur fétiche a un gros succès, vous avez l'impression qu'il n'est plus "votre" chose, il devient populaire (c'est à dire vulgaire), et vous commencez à faire la fine-bouche, mais ça se gâte vraiment quand, pour le film suivant, le réalisateur obtiens les moyens dont il a rêvé toute sa vie : là il devient carrément un vendu. Pfff. (->Jn) 17 décembre 2006 à 16:39 (CET)

Monsieur, sachez que j'ai vu Amélie Poulain le premier soir de sa sortie totalement par hasard, suite à un imprévu, je ne savais pas une heure plus tôt que j'irais au cinéma (surtout à l'UGC) ce soir-là. Que j'ai des témoins à qui j'ai exprimé mon point de vue sur ce sirupeux navet et je ne pouvais deviner alors que ce film allait avoir autant de succès.

Je n'ai rien analysé du tout, mais comment expliquez-vous qu'il y a eu une distribution de saucisson lors d'une avant-première de Delicatessen à Namur (où l'on ne voit jamais rien, surtout pas des films rares), si Delicatessen n'était pas un gros truc ? Les événements comme une distribution de saucisson, c'est rare.

Vos formules sont intrinsèquement comiques. On a distribué des saucissons à Namur. La belle affaire ! Ce type de promotion montre certes une envie de réussite commerciale (mais on n'en n'est pas à "louer" des people pour assister à la soirée de lancement non ?), réussite qui était certainement déjà entamée car je pense que la sortie belge est postérieure à la sortie française.
Je me rappelle bien de la sortie de Delicatessen à Paris, c'était un ovni, fait par un auteur de fanzines de bd complètement underground (Caro) et un réalisateur de courts-métrages (Jeunet) qui avaient ensemble réussi un film relativement "culte" mais pas spécialement rentable (le Bunker de la dernière raffale). Rien à voir avec James Cameron ou Ron Howard quoi. (->Jn) 17 décembre 2006 à 16:31 (CET)

Je n'ai pas dit une idiotie : Les films à succès ne plaisent pas forcément à tout le monde puisque beaucoup n'apprécient pas Amélie Poulain (même en France...) et vous n'appréciez pas les films US puisqu'ils sont américains et qu'ils ne seraient pas d'auteurs et indépendants comme le seraient les films d'office d'auteur français.

Beaucoup de gens n'apprécient pas Amélie Poulain, pour des raisons artistiques, mais ceux qui détestent ce film le détestent pour son succès. (->Jn) 17 décembre 2006 à 16:32 (CET)

Vous êtes décidément un grand humoriste.

merci. (->Jn)

Donc selon vous, toutes les merdouilles franchouillardes sont d'office d'auteur puisque la France est une belle démocratie, contrairement aux États-Unis où il faudrait se battre pour être un auteur. Selon moi, l'art cinématographique des États-Unis est au moins aussi intéressant que celui de la France. Vous manquez d'objectivité... Liberté, égalité, choucroute. Lustucri 17 décembre 2006 à 16:00 (CET) dit aussi Monsieur du Snob

J'aime énormément le cinéma américain, quel rapport ? Chaque politique a ses effets. Par exemple la politique des studios américains a deux effets : 1) des films impeccablement produits (jusqu'à la nausée parfois) puisque même le réalisateur n'a pas le droit de merder. 2) les auteurs qui échappent à la logique des studios (ou qui y font leur film "carte blanche", comme il est expliqué dans la conclusion de "Timecode") sont plus libres que n'importe où - et l'underground américain, quelque soit le média, est admirable. Mais bon, on digresse gravement, tout ça n'a plus rien à voir avec le sujet.

Ce que vous ne comprenez pas, c'est que la frontière imaginaire entre film artistique (bon ou mauvais) et produit de masse (bon ou mauvais) n'est pas une frontière imaginaire, mais bien réelle. Pour preuve, les canaux de distribution qui sont très différents. Les publics sont différents. Ce qui provoque la confusion chez vous et chez d'autres, c'est le système de subventions européen qui subventionne des fictions mortes industrielles (bonnes ou mauvaises) et qui n'existe pas aux États-Unis où la frontière est plus nette et précise entre cinéma artistique et cinéma de masse. Mais pour moi, les fictions mortes industrielles subventionnées en Europe n'ont absolument rien à voir avec le cinéma artistique. Il existe en Europe un cinéma industriel maintenu artificiellement en vie par un système étatique qui n'existe pas aux USA où ne sont subventionnées que, majoritairement, des œuvres purement de recherche. Du cinéma pur. Pas de l'académisme anecdotique illustratif et mort.

Les cinéastes que vous me citez sont décédés depuis environ 20 ans. Le système de subvention européen actuel est surtout apparu avec Canal + et Arte. Donc, il y a environ 20 ans.

(Amélie est sorti le même jour en France et en Belgique... Pour Delicatessen, je ne me souviens plus...)

Vous êtes plutôt dans la foi que dans l'analyse : vous avez visiblement besoin que ce que vous dites soit vrai, car votre système de valeurs repose dessus ou quelque chose comme ça. Je ne peux pas grand chose pour vous. Que ce que tout le monde appelle le cinéma soit pour vous "la fiction morte industrielle" c'est de la dialectique, pas de la réflexion. Je me rappelle d'un critique qui disait que "le camion" de Marguerite Duras était "le seul vrai film". (->Jn) 17 décembre 2006 à 22:05 (CET)

Je ne peux rien faire pour rien pour vous si vous refusez d'admettre que le cinéma n'est pas qu'un média de masse. Il semble que vous méconnaissez totalement le cinéma pur qui existe au moins depuis les années 20 (voir Germaine Dulac ou Dziga Vertov), qu'il existait déjà avant (voir la rétrospective Unseen que vous avez pu voir à Pompidou) et que je n'ai pas inventé ça tout seul il y a une semaine en observant le plafond. Si vous êtes inculte en matière de cinéma pur et que pour vous le cinéma se limite à des scénarios filmés, que vous croyez avoir raison, que puis-je faire ? Vous lisez et répondez sans comprendre. Lustucri 17 décembre 2006 à 23:48 (CET)

Tout cinéma ne relève pas de la communication de masse (ça tombe sous le sens) mais le cinéma est un média de masse (c'est une convention) et même un art de masse, voire l'art de masse par excellence. Que Godard fasse plus partie de la culture populaire comme icône télévisuelle que comme cinéaste ne démontre pas le contraire d'ailleurs (un cas intéressant). Je ne vois pas quoi dire d'autre. Je n'ai pas découvert le cinéma en regardant le plafond et à vrai dire je fais en ce moment ma thèse sur le sujet très précis du cinéma interactif (qui se trouve surtout dans les expositions - c'est à ça que je pensais plus haut), qui ne fonctionne pas exactement comme les "fictions mortes industrielles", comme vous dites. Je suis tout à fait amateur de cinéma d'art et d'essai, comme on dit, ou d'avant-garde, et j'arrive aussi à regarder d'autres choses. Comme c'est le cas de réalisateurs qui passent de "état des lieux" à "Assault on precinct 13" (Jean-François Richet qui, dit-on, se réfère... à Dziga Vertov !). Pour moi notre discussion est assez ennuyeuse car je pense que vous confondez tout pour des raisons idéologiques qui ne me regardent pas. (->Jn) 18 décembre 2006 à 00:16 (CET)

[modifier] évidence

Vous refusez d'admettre l'évidence, vous me parlez d'expositions, icône télévisuelle, d'idéologie, d'art des galeries, de scénarios filmés. Je vous parle de cinéma artistique projeté en salle, dans l'obscurité, devant un public qui n'est pas la masse.

Quant au Camion, je serais presque d'accord avec ce critique. Mais personnellement, je dirais plutôt que tout le Cinéma, tout l'Art, toute la Vie sont concentrés dans le cri de Michel Londsdale à la fin d'"India Song". Mais bon, à ce niveau-là, à chacun son point de vue. Lustucri 18 décembre 2006 à 00:37 (CET)

Bien sûr, chacun son point de vue, par contre un article de wikipédia n'est pas là pour ça. En effet, il ne s'agit ni d'avoir raison (tout le monde a raison, c'est facile d'avoir raison), ni d'être malin, mais d'apporter au public des informations de référence, académiques quoi, et de les sourcer. La définition des médias de masse, issue des sciences humaines, n'est pas une question esthétique. Il s'agit de savoir si le cinéma est un outil de diffusion d'idées ou pas. Savoir que tel film n'a pas "marché" ou même, que son auteur n'a jamais voulu qu'il "marche", on s'en fiche ! De même : la télévision est un média de masse, ok, mais selon votre acception, comment qualifier une émission pointue paumée à 2h00 du matin ? Vous n'avez pas répondu sur ce point. On peut continuer assez longtemps car nous ne parlons pas de la même chose : vous cherchez à vous rassurer sur votre bon goût ou à vous identifier à tel milieu en affirmant des positions esthético-politiques... Mes motivations sont moins complexes, je pense que l'article "media de masse" mérite de dire ce que la sociologie (qui a inventé le mot) en a dit. (->Jn) 18 décembre 2006 à 01:25 (CET)

Vous n'avez vous-même apporté aucune source sérieuse post-1980 alors que le contexte a énormément changé depuis. Encore une fois quittez vos théories anciennes, descendez dans le rue, interrogez les gens, allez dans les campagnes et vous constaterez très facilement que le cinéma n'est plus un média de masse, contrairement à TF1 ou la RTBF. Ni les chaînes ciblées comme je l'ai déjà écrit plus haut, mais vous ne me lisez pas. Je me demande bien à quel milieu je chercherais à m'identifier, je commence sérieusement à en avoir assez que vous me preniez pour un con. C'est vous qui affirmez des positions politico-esthétiques en prétendant que le cinéma français serait d'office d'auteur (y-compris sa facette la plus industrielle et formatée) contrairement au cinéma américain. N'importe quel sociologue compétent remarquerait que le cinéma n'est plus et n'était pas toujours de masse. Arrêtez de jouer les sociologues de bistrot et de donner des leçons, vous vous rendez ridicule.

exemples :

• 1928 : Impatience (Charles Dekeukeleire) de masse ? Laissez-moi rire ! • 1929 : La Perle (Henri d’Ursel) de masse ? Laissez-moi rire ! • 1937 : Monsieur Fantômas (Ernst Moerman) de masse ? Laissez-moi rire ! • 1951 : Perséphone (Luc de Heusch) de masse ? Laissez-moi rire !

Lustucri 18 décembre 2006 à 02:21 (CET)

Détail technique : le chapitrage, ce n'est pas pour faire joli, c'est pour modifier les articles section par section (en cliquant sur le mot "modifier" à droite du titre du chapitre. Je le signale car j'ai l'impression que vous sauvez l'article entier à chaque fois.
Ensuite : je ne suis pas sociologue, c'est tout à fait exact, je viens des arts plastiques. Mais j'ai quand même lu sur le sujet (sociologie des médias, médiologie), et sans pouvoir prétendre connaitre l'actualité des débats, j'en connais les conventions qui, si vous voulez, datent, mais bon : j'attends vos sources « récentes » à vous ! Le cinéma américain est souvent d'auteur, mais le cinéma de studio ne l'est pas, à quelques rarissimes exceptions comme par exemple la série "Star Wars", qui est un exemple étonnant de blockbuster d'auteur. Je rigole intérieurement en imaginant la tête que vous faites en lisant ça. Mais ça se défend : Star Wars a été réalisé par quelqu'un qui a su maitriser totalement sa liberté financière et donc créative (car on en revient toujours à l'argent)... Cependant il (George Lucas) a réussi à prendre le pouvoir... En devenant lui-même le producteur, donc le patron de l'usine, et en ayant à son tour des employés, y compris pour la réalisation de ses films. Mais le cinéma américain ne se résume pas au cinéma des studios, il y a tout un cinéma dit "indépendant" qui a une vitalité tout à fait extraordinaire (mais qui restera sans doute trop "commercial" pour toi) et un cinéma d'art et d'essai.
Je n'affirme pas que le cinéma français (ou belge) est d'office un cinéma d'auteur, car ce qui m'aurait semblé vrai il y a encore peu de temps me semble en phase de mutation : un cinéma aux pratiques proches du cinéma de studios américains est sans doute en train de se créer ici, notamment avec les productions Besson mais pas exclusivement : réalisateurs interchangeables, produits formatés, etc.
Mais nous digressons.
En effet, le cinéma est un média, c'est à dire un ensemble de caractéristiques techniques et culturelles :
  • le cinéma présente des images enregistrées d'avance et généralement « montées »
  • le cinéma touche des spectateurs (en nombre variable selon un certain nombre de paramètres évoqués par vous comme par moi) par des projections en salle, l'édition de DVDs ou encore la diffusion à la télévision
... et ça dure depuis plus de 110 ans : c'est l'art le plus populaire du XXe siècle (pour le prochain, je parie sur le jeu vidéo, mais qui vivra verra), et personne ne peut dire qu'il n'a jamais été au cinéma.
Nous serons d'accord sur le fait que le cinéma n'est plus le média de l'actualité la plus immédiate, et peut-être aussi sur le fait qu'il fait de moins en moins débat à l'échelle des sociétés entières (excepté sur quelques thèmes choc : "c'est arrivé près de chez vous", "irréversible", "la passion du christ"...). Ce déclin apparent masque à mon avis une influence souterraine du cinéma : vues et revues (car contrairement à la télévision, le cinéma a une mémoire, il joue la montre), certaines images ont un impact durable et ont pu asseoir des mythes, des archétypes, des clichés. Par sa tradition de fiction/narration, le cinéma fournit souvent un "mode d'emploi" de la vie, comme jusqu'ici seule la littérature l'avait fait, et ça a été très frappant lors de la « libération sexuelle » des années 1970 : alors que la télévision était très « uptight », la société changeait avec le cinéma, avec des conséquences politiques fortes.
Est-ce que tout ça n'est plus qu'un souvenir ? Je n'en sais rien : l'engouement pour le DVD change pas mal de choses par exemple, et a permis à des réalisateurs comme Chris Marker de voir leurs oeuvres diffusées ("Chats perchés" n'a pas tenu une semaine en salles, alors que tout Chris Marker se vend bien en DVD apparemment - dommage, ses meilleurs films, comme "le joli mai" ou son doc avec Resnais ne sont pas encore disponibles).
Tous les médias ne fonctionnent pas sur le même mode temporel. On le sait (vous l'avez dit vous même), le cinéma est plus libre que la télévision et c'est justement son audience moindre qui lui confère cette liberté : en 2006 toute la France s'est émue de sa pitoyable modernité en accueuillant un présentateur noir au journal de 20 heures, trente ans après "devine qui vient diner ce soir" et "dans la chaleur de la nuit". Dans le même ordre d'idées, la scène théatrale new-yorkaise était bien plus libre que le cinéma dans les années 1950 (la censure rend incompréhensible certaines adaptations, comme "7 ans de réflexion"), car le cinéma était plus diffusé que le théâtre, donc plus surveillé. Quel que soit le média, la liberté de création et de communication est mécaniquement inverse à l'audience : plus on est vu, plus il faut faire attention. Et du coup plus un média a d'audience et plus ses progrès auront d'impact quand bien même ils sembleraient mesquins ou dépassés : Amélie Poulain est un film que le public a trouvé regardable, émouvant, compréhensible, malgré une forme plus complexe que les comédies romantiques lambda. Bien entendu, des gens qui voient souvent des courts-métrages et qui ont accès à un "autre" cinéma n'ont pas vu la modernité de la forme d'Amélie Poulain qui est pour moi un mix (habile et sympathique) entre "la vie mode d'emploi" de Pérec et le film "l'île aux fleurs" (je ne me rappelle plus le nom de l'auteur). Pourtant une petite audace devant un public large a plus d'impact qu'une très grande audace en petit comité.
Mais tout ça n'est-il pas évident ? (->Jn) 18 décembre 2006 à 11:15 (CET)

[modifier] Staline avait compris, lui

Une preuve claire et nette : Staline voulait utiliser le cinéma pour s'adresser à la masse dans un but de propagande, il a complètement changé l'orientation du cinéma soviétique. Ce qui prouve cruellement que le cinéma soviétique des années 20 (d'avant-garde) n'était pas un média de masse. Suite à la prise en main de fer par Staline, le cinéma soviétique est devenu un média masse qui utilise des codes que tout le monde comprend, y-compris les vieux, les personnes peu instruites, les campagnards, etc. Ce n'est pas une question de bon ou de mauvais goût, mais d'utilisations de codes compris par tous pour avoir un maximum d'impact. Lustucri 18 décembre 2006 à 02:39 (CET)

Aucun média n'existe sans éducation. Regardez le texte d'introduction de "L'homme à la caméra" : le montage et l'élipse semblaient d'une modernité totale quand ils ont été inventés. Il a fallu une petite éducation pour que la forme se généralise chez les créateurs comme chez les spectateurs. Aujourd'hui c'est évident, mais ça ne l'a pas toujours été. La télévision elle aussi implique une éducation, ne serait-ce que par son accélération : tout va très vite, on saute du coq à l'âne, on est loin de la télévision des années 60 où les gens parlaient tranquillement en fumant leur pipe.
Vous conviendrez avec moi que personne n'est actuellement perdu devant un film de forme classique. Des films au scénario plutôt complexe et fourni sans mode d'emploi comme "Elephant" sont aussi compris par tout le monde. Donc le langage cinématographique n'échappe à personne, contrairement à la bande dessinée par exemple qui demande souvent un peu plus d'habitude. C'est cette accessibilité (fruit d'une éducation du regard) qui fait que le cinéma est un média de masse. Pas le fait que tel film ait ou n'ait pas eu de succès. (->Jn) 18 décembre 2006 à 11:24 (CET)

En vrac, "Elephant" n'est pas un film accessible à tous même si, peut-être, autour de vous, chacun l'a compris.

détrompez-vous. Je l'ai pas mal prêté et j'ai été surpris, contre mes préjugés, de voir son bon accueil chez des gens dont la cinéphilie se résumait à tous les films que vous n'allez pas voir :-) (->Jn) 18 décembre 2006 à 14:07 (CET)
Je n'en suis pas certain. Avez-vous essayé chez les grands-mères des campagnes ou en banlieues ? Lustucri 18 décembre 2006 à 14:24 (CET)
Je suis en banlieue et la grand-mère de mes enfants habite un bled du Gers. Donc oui ! Allez au delà des clichés : les gens sont moins bêtes que vous croyez ET le langage cinématographique est généralisé. En fait je suis sûr qu'il y a plus de gens capables de comprendre Elephant que de gens capables de comprendre réellement le journal télévisé ou une plage de publicités. (->Jn) 18 décembre 2006 à 15:06 (CET)
Je parle d'après constatation dans des écoles secondaires. Lustucri 18 décembre 2006 à 16:56 (CET)

Je vous déconseille de regarder un bon film en DVD car les bons films deviennent sans intérêt en DVD (perte de la matière film, le format et le rapport (4:3, nombre d'or, ...) réels deviennent difficiles à imaginer, filtre des couleurs, manque d'effort, de rituel et de concentration). Par contre, les films basés sur un scénario et le jeu d'acteur voit son impact en DVD renforcé. Le côté théâtre filmé reste. En DVD, l'essence du film est perdue, c'est un problème surtout si le film est "minimaliste".

Pour moi, c'est un outil extraordinaire, je peux enfin voir des films jusqu'ici jamais projetés, je peux revoir et analyser d'autres films... Non j'aime le film en salle, mais j'y vois des inconvénients et je ne crois pas trop que le film perde tout en passant sur ce support. Le rapport au film change évidemment, et peut-être que cette tendance n'est pas qu'une évolution, mais il ne faut pas non plus être trop maniaque ou superstitieux. De plus certains films sont tournés au caméscope et ils passent de manière extrèmement naturelle sur un téléviseur. Note : le nombre d'or, on ne va pas épiloguer, mais c'est un peu une bêtise, car 1) il est souvent mal compris et on appelle "nombre d'or" tout et n'importe quoi et 2) il existe de nombreux formats de films différents. (->Jn) 18 décembre 2006 à 14:07 (CET)
Oui, c'est justement ça qui se perd en DVD. Déjà d'une copie à l'autre et d'une salle à l'autre le film change, alors en DVD, ... Quant aux couleurs, rien à voir. Par exemple, "Playtime" de Tati en 70mm ou en 35 mm, ce n'est pas le même film du tout du tout. C'est simple, je refuse de le revoir en 35mm depuis que je l'ai vu en 70mm. Lustucri 18 décembre 2006 à 14:24 (CET)
Mon frère tient une boutique de bande dessinée et de cinéma. Quand j'y vais, je croise des cinéphiles un peu fous pour qui l'histoire du cinéma s'arrête généralement au parlant, d'autres pour qui une salle de cinéma qui n'aurait pas des fauteuils rouges les empêcherait de voir le film... mouais. J'aime le luxe d'un beau film dans une grande salle, etc. (tout en sachant que "L'esquive" serait ridicule au grand Rex), mais on ne peut pas vivre que dans la soie, et tous les films n'y perdent pas tant. Certains gagnent même un peu à être désacralisés par des conditions de visionnage triviales. (->Jn)
Je ne parle pas de luxe. J'ai vu "La Forge/Pour mémoire" de Pollet au cinéma projeté en beta et je l'avais trouvé bof, en 35mm c'était un chef d'œuvre. En beta, ce n'était qu'une pâle photocopie qui ne transmet que le sujet. Lustucri 18 décembre 2006 à 16:56 (CET)

Je n'ai pas perçu que Vertov a été généralisé. On dit souvent que l'on a plus aussi bien filmé le sport depuis "Olympia" de Leni Riefenstal (pourtant du cinéma de masse qui a bien marché...). C'est vrai que l'on a pas fait mieux depuis. Quant au rythme qui s'est accéléré, il s'agit seulement de la part "de masse" de l'audio-visuel... Voir l'article monoforme.

Leni Riefenstal, on en fait tout un plat, je ne trouve pas ça très mérité bien que je reconnaisse la qualité de ses inventions techniques (la caméra sur rails et sans opérateur par ex). Vertov a été généralisé dans le sens où ce qui lui a paru révolutionnaire dans son film était de mettre bout à bout des séquences filmées sans qu'il y ait continuité temporelle et en forçant le spectateur à recomposer le récit. C'est ce qu'on appelle le montage et je ne vois pas beaucoup de films qui ne contiennent pas de montage aujourd'hui. (->Jn)
Leni Riefenstal avait tout compris du cinéma; Hitler ne s'était pas trompé. Même "Le triomphe de la volonté", pourtant puant, est objectivement splendide. Par exemple, la composition et la lumière pendant le discours nocturne devant la masse des militaires. Époustouflant. (Cela ne passe évidemment pas en DVD... Il faut le voir projeté en salle) Lustucri 18 décembre 2006 à 14:24 (CET)
Quant au montage de Vertov, vous semblez confondre avec celui de Griffith (vers 1917). Mais la rétrospective "Unseen" a prouvé qu'il existait déjà + ou - avant. Lustucri 18 décembre 2006 à 14:39 (CET)
Je suis sûr qu'il existait avant même si je ne connais pas la chronologie exacte du cinéma. Mais Vertov présente son procédé comme une révolution, c'est l'intro du film, et il s'est notamment penché sur le fait de mettre bout à bout des images qui suivent pas une même ligne de temps, contrairement à Griffith. Par exemple Vertov peut montrer successivement plusieurs visages qui regardent quelque chose, puis la chose regardée, puis les visages, etc., et ces images ne sont pas censées être comprises comme un simple changement de point de vue mais comme une action courte étalée dans le temps et détaillée par des plans différents. Griffith procède par tableaux, avec plein d'explications en plus. (->Jn)
Vertov comme les autres cinéastes soviétiques des années 20. La différence avec Vertov, c'est qu'il met en scène la vie quotidienne des gens sans histoire. Et Medvedkine, lui, filmait les défauts du régime (dans le but de les corriger). Inutile de préciser que peu de ses films sont arrivés jusqu'à nous. Lustucri 18 décembre 2006 à 16:56 (CET)

C'est dans un studio que naît le cinéma d'auteur. Ce n'est pas moi qui ai inventé l'expression. Hitchcock est l'exemple le plus connu, admiré par Truffaut et les autres inventeurs de cette expression.

je pense que le cinéma d'avant les studios était "d'auteur" sans le savoir, mais que le système des studios a transformé l'ambition d'être auteur en une lutte, une conquête. (->Jn)
Je parle de l'expression "auteur" qui née autour des années cinquante. Le terme "cinéaste" était né vers 1920. Il ne faut pas confondre. Lustucri 18 décembre 2006 à 14:24 (CET)


Quel a été le débat de "C'est arrivé près de chez vous" ?

le classique "peut-on rire de tout".

Je ne peux comparer avec la télé puisque je n'ai plus de poste depuis 1988. Simplement, j'entends ce qui se passe et quand on fait tout une affaire pour pas grand chose autour de Son Altesse Royale mon bon Roi, je constate que la télé a plus d'impact que le cinéma, où j'ai vu bien bien pire, des choses bien trash et dégueulasses sur la monarchie.

"devine qui vient diner ce soir" et "dans la chaleur de la nuit", ce sont des films français ?

Non, mais ils ont fait débat en France aussi, bien qu'à l'époque les gens se sentaient au dessus, se disaient que la ségrégation raciale était quelque chose d'américain. Ce en quoi ils avaient tort : la loi américaine était ségrégationniste mais les mentalités européennes et notamment françaises l'étaient aussi, malgré la loi. (->Jn) 18 décembre 2006 à 14:01 (CET)

Le cinéma était déjà libre en 1910 quand il n'était pas de masse, mais plutôt de salon. Je vous renvoie encore à la rétro Unseen projetée e.a. à Pompidou. C'est quand le cinéma atteint la masse qu'il est surveillé, comme la télé.

Cela tombe sous le sens : ce qui est "hot" est aussi ce qui est verrouillé. Je ne dis rien d'autre.

Qu'est-ce que les "comédies romantiques lambda". "Un homme et une femme" ?. À propos d'Amélie, y avait-il même un scénario qui tenait la route ?

Ce n'est pas à vous que je dois apprendre qu'un film peut être intéressant sans "scénario" non ? Et le cinéma populaire fait ça en répétant les scénarios : la même vieille histoire permet des variations infinies.
Un film sans scénario doit avoir autre chose d'intéressant. Quelle est l'histoire d'Amélie ? Lustucri 18 décembre 2006 à 14:24 (CET)

"L'île aux fleurs" de Jorge Furtago (ou presque do ou go...) est un film au montage étonnamment parfait qui résume une idée ou une réalité politique d'une manière claire et nette. Amélie habite dans un grand appartement en face du Sacré-Coeur alors qu'elle n'est que serveuse dans un bar et qu'elle ne semble pas avoir hérité ou gagné au Loto. Est-ce que les serveuses sont si bien bien payée à Paris ? Il y a effectivement de quoi être souriante.

Lustucri 18 décembre 2006 à 13:39 (CET)

Depuis le film, le quartier (pouilleux) est devenu très cher : elle n'en n'aurait plus les moyens. Les films où des gens peu fortunés ont de beaux appartements, c'est un grand classique du cinéma, en France comme aux États-Unis. Parfois c'est drôle et choquant, mais ici... On voit juste une chambrette me semble-t-il.
Pour moi, la forme d'Amélie est nettement empruntée à l'île aux fleurs. Mais l'île aux fleurs est un film fort et efficace, et pas juste aimable. Je ne confonds absolument pas. (->Jn) 18 décembre 2006 à 14:01 (CET)

Je me rappelle très très bien à l'époque (Ce n'était qu'il y a six ans) avoir interrogé plusieurs Parisiens, dont certains qui avaient fui Paris pour Bruxelles (où ce n'était déjà pas bon marché) à cause des prix, ils m'avaient tous confirmé que c'était totalement invraisemblable. Lustucri 18 décembre 2006 à 14:24 (CET)

Mélanger le vraisemblable et l'invraisemblable est une technique publicitaire ou de propagande. Dans un film stalinien, avec la patine et le recul, cela fait sourire (quoi que j'ai eu l'occasion, plusieurs fois, de voir des spectateurs naïfs ne pas remarquer les astuces de propagande. Dans les films réalisés pendant la guerre du Vietnam, encore moins de gens remarquent la propagande...) Dans le cas d'Amélie, peu l'ont perçu, c'est justement plus insidieux... Même problème avec les films des Dardenne, mais c'est un autre débat.

Mélanger le vraisemblable et l'invraisemblable est le fondement même du cinéma qui construit du faux à partir d'un enregistrement "vrai". (->Jn) 18 décembre 2006 à 15:21 (CET)
Oui, tant que cela reste présenté comme tel. Sinon c'est une forme de manipulation. Lustucri 18 décembre 2006 à 16:03 (CET) C'est d'ailleurs ce qui a scandalisé "les Belges" alors que, pourtant, il était frappant que c'était de la fiction (voir la coupure du début, puis le roi qui se serait réfugié à Kinshasa, etc.) En fait, c'est comme si on reprochait à cette émission d'avoir menti moins subtilement que d'habitude. Lustucri 18 décembre 2006 à 16:08 (CET)

Je n'ai rien contre les invraisemblances (Je suis même à fond pour) quand on sait clairement que c'est "du cinéma". Lustucri 18 décembre 2006 à 15:01 (CET)

Mais il ne faut pas délirer : l'appartement d'Amélie c'est juste une chambre sous les toits, assez standard. Je ne me rappelle qu'une seule pièce, minuscule, où la demoiselle ne passe pas sa vie. L'appartement qui est un peu plus grand c'est celui du voisin malade. Je ne l'ai pas vu depuis quelques années mais je pense que vous vous trompez. (->Jn) 18 décembre 2006 à 15:21 (CET)

[modifier] (HS) Amélie Poulain

Revu spécialement pour vous :

  • C'est techniquement hyper-bien foutu dans le genre pub.
  • L'étalonnage "Vie en rose" est une sorte de fuite du réel "Amélie au pays des merveilles".
  • Démagogie : les "J'aime bien/J'aime pas" où chacun peut se reconnaître, s'identifier. Moi non plus je n'aime pas faire pipi à côté de quelqu'un.
  • Des sons assommants sont ajoutés sans raison pendant certains travellings ou panoramiques. Voir monoforme.
  • Amélie vit dans un au moins deux pièces spacieux dont une grande cuisine, de hauts plafonds (12 min 20).
  • Elle dort dans un lit de deux personnes alors qu'elle vit seule (donc, c'est une grande chambre.) (15 minutes)
  • Un Maghrébin devient Français. (18 min 40) Seuls de discrets figurants sont Noirs. Dont trois jeunes qui observent les fesses d'Amélie (38 min 35). Ils descendent d'un train... Des sauvages des banlieues, sans doute. L'étalonnage est aussi légèrement sépia. Douce France blanche de mon enfance ?
Je pense que c'est un mauvais procès. Et un magrhébin peut être français et s'appeler lucien. J'ai connu une catherine tout ce qu'il a de plus magrhébine. En fait, sortir du cinéma "social" et du politicaly correct, de temps en temps, ça ne fait pas de mal.
  • Moralisme de la bonne action.
C'est le principe.
  • Elle regarde la télé dans un canapé deux ou trois personnes. La télé est éloignée. C'est donc une grande pièce. On ne voit pas le lit (donc, la chambre est immense.) (35 min 45)
  • Elle dispose de plusieurs fenêtres (Ce n'est donc pas un studio mal aéré.)
  • Prix du même genre d'appart à Bruxelles : minimum 500 euros + charges
ah ça a augmenté Bruxelles. Une fois j'ai passé la nuit chez une artiste qui vivait dans 500m2 pour une somme tellement ridicule que je n'arrive pas à être sûr que je m'en rappelle bien
  • À 47 min 40, confirmation que la chambre est vraiment grande puisqu'on ne voit pas le canapé.
Vous êtes bon pour devenir agent immobilier
  • L'escalier qui mène chez elle et les paliers sont propres et spacieux. Il y a même une concierge.
à Paris, tous les immeubles avaient des concierges jusque récemment, et les concierges s'occupaient de l'escalier. A présent les concierges sont remplacées par des digicodes.
  • Des dialogues pas très fins, limite lourds : - "Qu'est-ce que vous êtes belle Georgette... Quand vous rougissez... On dirait une fleur des champs" - "Non, c'est mon aérophagie, ça." (62 min 35)
  • Son immeuble dispose de boîtes aux lettres personnelles, ce qui est rare à Bruxelles dans ce genre d'immeuble (74 min 30.)
Mais ça ne se passe pas à Bruxelles. A Paris il y a une boite dans le hall pour chaque appartement
  • À 78 min, on constate encore une fois que sa pièce est vraiment grande et que les meubles sont larges. Pas de douche ni dans la chambre, ni dans la cuisine. La salle d'eau est donc séparée. À 78 min 40, on voit le W.C. qui est séparé et spacieux. Il est même équipé d'un radiateur !
Un radiateur ! bon sang ! :-)
  • À 78 min 26, on entend, chez elle, les petits oiseaux, des criquets et les cloches de l'église. Aucun bruits urbains (circulation, télé ou sono des voisins, marteau-piqueur, etc.)
Oui. Mais Amélie est une fantaisie vaguement nostalgique et tout à fait carte-postalesque, pas une sorte de regard sur Paris en 2000.
  • À 79 min 10, plan large du côté salon de l'appart. C'est grand. Il n'y a pas que le canapé, mais aussi un large fauteuil, une chaise, etc. Cela fait beaucoup pour une solitaire. On se demande même comment elle ferait pour déménager tout ça toute seule.
Peut-être qu'il s'agit d'un appartement meublé, ça existe quand même !
Meublé avec autant de goût, contrairement à ses voisins... Quelle chanceuse cette Amélie !
  • Curieusement, dans ce film, la vie n'apparaît qu'à la télé (87 min 40) ou en "souvenirs Super 8".
Bien sûr. Je pense que c'est un des biais qui rendent le film intéressant à analyser d'ailleurs
Intéressant à analyser, sans doute. Mais intéressant cinématographiquement, j'en doute. Ce qui m'intéresse au cinéma, c'est la vie. Pas la mort.
  • Je dois admettre un très très bel effet numérique justifié à 94 min 40.
Ah je ne sais pas. Pour ma part je trouve les inclusions de 3D d'un goût médiocre mais j'avoue que je déteste la 3D de Pitof (qui fait ça pour Jeunet ou qui a commis lui-même "Vidocq" et "Catwoman"). Quelque chose de pompier là-dedans.
Je ne connais pas Pitof. C'est quand elle se liquéfie par amour.
  • J'avoue aussi avoir souri du clin d'oeil au cinéma stalinien à 95 min 30.
  • Le sex-shop/peep-show est beaucoup moins glauque/sordide que dans la réalité (97 min 40)
Oui, bien sûr. Mais je pense que c'est totalement voulu. Comme dans la vie, Amélie (qui guide le regard du spectateur) voit ce qu'elle a envie de voir et ne voit pas le reste.
  • Chez elle, il y a du parquet (106 min 17.)
Comme dans 99% des appartements haussmaniens à Paris
  • Il y a au moins trois grandes fenêtres dans l'appart (deux dans son séjour + celle de la cuisine) (106 min 24.)
  • De nombreuses lampes de fantaisie sont allumées, même s'il n'y a pas d'invité ou de fête... Bonjour la note d'électricité ! (106 min 48)
En France l'électricité n'est pas très chère et les gens allument tout tout le temps.
  • À 106 minutes 50, alors que l'on pouvait jusqu'ici supposer qu'elle n'avait qu'une grande pièce et une cuisine, on apprend qu'elle a une chambre. Elle a donc deux télé ou elle la déplace d'une pièce à l'autre. À 106 minutes 56, on distingue ce qui semble être un assez long couloir d'entrée.
Eh ben.(->Jn)