Lurais

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Lurais
Carte de localisation de Lurais
Pays France France
Région Centre
Département Indre
Arrondissement Arrondissement du Blanc
Canton Canton de Tournon-Saint-Martin
Code Insee 36104
Code postal 36220
Maire
Mandat en cours
Alain Jacquet
2001-2005
Intercommunalité Communauté de communes Brenne Val de Creuse
Latitude
Longitude
46° 42′ 19″ Nord
         0° 57′ 05″ Est
/ 46.7052777778, 0.951388888889
Altitude 67 m (mini) – 134 m (maxi)
Superficie 13,61 km²
Population sans
doubles comptes
237 hab.
(1999)
Densité 17 hab./km²

Lurais est une commune française, située dans le département de l'Indre et la région Centre.

Sommaire

[modifier] Géographie

Lurais est un des beaux villages de France. Le charme du lieu tient d’abord au site lui-même : la bordure d’un plateau qui domine la Creuse, un paysage largement déployé, embrassant la rivière, sa vallée, les champs et les bois des plateaux, sur des kilomètres alentour  ; il tient aussi à l’harmonie existant entre le site et l’architecture du village : un riche patrimoine de gentilhommières, de maisons anciennes, de rues, de placettes et de jardins.

Ce paysage diffère absolument de celui de la Brenne voisine, plat pays ponctué de bocages et piqueté d’étangs. C’est celui d’une minuscule région située aux confins du Berry, du Poitou et de la Touraine, et que l’on pourrait nommer pays d’entre Creuse et Anglin.

Le territoire de la commune de Lurais occupe dans ce « pays » une position centrale, puisque il est assis sur un plateau limité à l’est par la vallée de la Creuse (communes de Tournon-Saint-Martin et de Preuilly-la-Ville), à l’ouest par la vallée de l’Anglin (communes d’Angles-sur-l'Anglin et de Mérigny), au nord par les communes de l’Indre limitrophes de la Touraine (communes Néons et de Tournon-Saint-Martin), au sud par les territoires proprement berrichons de la commune de Fontgombault.

Situé à distance sensiblement égale de Tours (78 km) et de Châteauroux (58 km), à 45 kilomètres de Châtellerault, à 48 km de Poitiers, à 12 kilomètres du Blanc, à 4 kilomètres de Tournon-Saint-Martin, 5 kilomètres d’Angles-sur-l’Anglin et de 3 kilomètres de Fontgombault, Lurais a été partagé durant toute son histoire entre les influences tourangelles, poitevines et berrichonnes. Appartenant au département de l’Indre et au canton de Tournon-Saint-Martin, Lurais relève désormais du Berry, mais le Poitou a joué dans son évolution un rôle sans doute plus considérable.

[modifier] Histoire

L'abbaye de Fontgombault dans les années 1960
L'abbaye de Fontgombault dans les années 1960

Du passé lointain du village avant l’an Mil, on ignore à peu près tout. Le choix du site par les premiers habitants tient sans doute moins à la proximité de la rivière qu’à la forte saillie de la falaise calcaire, qui ménage des anfractuosités propices à un habitat troglodyte ou semi-troglodyte : aujourd’hui encore, plusieurs maisons du village sont adossées à la falaise ou s’y prolongent par des caves ou par des granges. Des habitats troglodytes sont attestés dans la région – plus au sud, c’est l’origine de l’ermitage du moine Gombault, ancêtre éponyme de l’abbaye de Fontgombault, plus au nord on retrouve ces dispositions dans la région de La Roche-Posay ou dans celle de Beauval.

Sur cette rive gauche de la Creuse, Lurais n’aurait pu être situé plus bas, car la falaise s’abaisse et le fond de vallée se fait plus étroit jusqu’à Tournon ; il n’aurait pu être situé plus haut, car tantôt, là aussi, la falaise s’abaisse exagérément, tantôt au contraire elle s’élève et surplombe directement la rivière sans laisser de place à un habitat humain. Dans cette portion de la vallée de la Creuse, le site de Lurais présentait seul la conjonction de plusieurs caractères favorables : un terroir assez étendu entre la rivière et le plateau, une falaise offrant des abris sinon pour les hommes du moins pour leurs biens, un passage guéable entre les deux rives de la Creuse.

La toponymie de Lurais et des environs indique une occupation fort ancienne. Tournon (Turnonum), Néons (Noviodunum), Le Blanc (Oblinco) sont celtiques ou pré-celtiques. Les villes doubles de Tournon-Saint-Martin (en Berry) et Tournon-Saint-Pierre (en Touraine) sont sans doute les héritières de deux localités frontalières, l’une consacrée à Lug (saint Pierre) et l’autre à Cernunnos (saint Martin). Dès l’Antiquité, la région semble avoir été située aux confins des territoires de trois grands peuples gaulois : les Turons (nos Tourangeaux), les Pictaves (nos Poitevins) et les Bituriges (nos Berrichons). Au Blanc, passait la voie romaine menant de la capitale des Bituriges à celle des Pictaves. En face du site actuel de Lurais, sur la rive droite de la Creuse, une autre voie menait du Blanc à la capitale des Turons, l’actuelle Tours.

Le nom de Lurais (Luriacum ou Ludriacum) appartient lui à l’époque gallo-romaine : comme d’autres noms de villages voisins, il évoque le nom d’un grand propriétaire nommé Lurius ou Ludrius, dont la villa ou une des villas a pu être située à l’emplacement du village actuel. De la même manière, Lureuil peut être rattaché à un Lurius (peut-être le même que celui de Lurais), Mérigny (Matriniacum) à un Matrinius, Preuilly-la-Ville (Pruiliacum) à un Probilius.

De ces hautes époques, il est resté peu de traces à Lurais, sinon des traditions et des superstitions issues du paganisme, qui ont subsisté jusqu’au XIXe siècle. Une légende locale prétend ainsi que les fées de la vallée de la Creuse – les fata des Gallo-Romains – ont quitté la vallée après que l’Évangile de saint Jean est apparu à Tournon-Saint-Martin et se sont réfugiées dans la Brenne, ultime refuge de l’ancienne religion.

L’époque du haut Moyen Âge n’est pas mieux connue. L’occupation humaine du terroir ne fait pas de doute : les falaises surplombant l’Anglin abritaient notamment des carrières servant à la fabrication des sarcophages.

L'église de Lurais vue du chevet
L'église de Lurais vue du chevet

L’église de Lurais a longtemps été consacrée à sainte Fercinte, une vierge qui se serait fixée à Lurais au VIIIe siècle pour y mener une vie solitaire et qui par la suite fut confondue avec sainte Fercinte de Tolède. Sa fête était célébrée à Lurais le 13 novembre. Le pèlerinage en l’honneur de la sainte, qui recouvrait des pratiques profanes, fut interdit par l’évêque de Poitiers en 1780. Il est possible que sainte Fercinte soit le rhabillage chrétien, à haute époque, d’une déesse-mère du panthéon celtique.

Lurais apparaît dans l’histoire en 936 quand Frottier, évêque de Poitiers, fit don aux moines de Saint-Cyprien de Poitiers d’un fief situé « in Pictavorum pago, in villa que dicitur Ludriacus et in villa qui ad illam pertinet (…) super fluvium Crosa » (en Poitou, dans la villa nommé Lurais et dans la villa voisine (…) sur la Creuse ». La ville la plus proche, Le Blanc, n’est citée dans les textes que trente ans plus tard, en 968, toujours pour une donation faite à Saint-Cyprien, qui précise que la cité se trouve en Berry (in pago Bituricensi) et dans la viguerie du Blanc (in vicaria Obliacinse). Lurais se trouvait donc à la limite de deux provinces, à la rencontre des sphères d’influence de deux autorités spirituelles (celle de l’archevêque de Bourges et celle de l’évêque de Poitiers) et de deux autorités politiques (le seigneur de Châteauroux et le comte de Poitiers).

Aux XIe et XIIe siècles, le fief luraisien de Saint-Cyprien semble s’être accru grâce à de nouvelles donations, mais l’abbaye n’avait pas encore installé de prieuré dans le village. En 1100, un moine de Saint-Cyprien résidait à Lurais et desservait l’église. La première mention d’un prieuré apparaît un siècle plus tard, en 1217, à l’occasion d’un différend entre le prieur de Lurais et l’abbé de Fontgombault, différend arbitré par l’abbé de Sainte-Croix d’Angles. En 1248, il est fait mention d’un autre prieur de Lurais, Jean, également archiprêtre du Blanc. Au XIIIe siècle, le fief luraisien de Saint-Cyprien relevait de la baronnie d’Angles, dont les évêques de Poitiers étaient titulaires depuis 1282. Une sentence de l’officialité de Poitiers datée de 1367 confirma le droit de haute justice à Lurais aux évêques de Poitiers, laissant le droit de basse justice aux abbés de Saint-Cyprien.

Durant les deux guerres de Cent Ans qui opposèrent le roi de France et le roi d’Angleterre au XIIe puis aux XIVe et XVe siècle, la région de Lurais se trouva en position frontalière entre un Poitou relevant du roi d’Angleterre et un Berry relevant du roi de France. C’est de la seconde guerre de Cent Ans que l’on peut dater les tours du prieuré de Lurais et le château voisin du Soudun, situé sur la commune de Tournon-Saint-Martin. Le prieuré et le village semblent avoir connu une période de prospérité à la fin du Moyen Age : c’est de cette époque que datent le double cloître superposé du prieuré, plusieurs agrandissements de l’église et notamment un beau portail surmonté des armes d’un abbé de Fontgombault, Antoine de Champropin (1507).

Au XVIe siècle eurent lieu les dernières opérations militaires ayant eu la vallée de la Creuse pour théâtre : pendant les Guerres de religion, catholiques et protestants se disputèrent le Bas-Berry ; en 1569, l’armée royale campa autour du Blanc, l’armée protestante à Preuilly-la-Ville. Les réformés brûlèrent plusieurs églises et abbayes du voisinage, notamment Fontgombault. Les troubles durèrent jusqu’en 1593.

Prieuré de Lurais : façade donnant sur la Creuse
Prieuré de Lurais : façade donnant sur la Creuse

Le prieuré de Lurais disparut au début du XVIIe siècle, mais l’abbaye de Saint-Cyprien conserva une partie de ses biens et de son influence sur le village jusqu’à la Révolution. Le prieuré devint une seigneurie affermée par l’abbé de Saint-Cyprien ; les bâtiments du prieuré proprement dits furent désormais désignés sous le nom de « château de Lurais », qui leur est resté jusqu’à présent, et servirent au stockage des récoltes ; jusqu’en 1789, le curé de Lurais fut nommé sur présentation de l’abbé de Saint-Cyprien. La puissance des seigneuries ecclésiastiques était cependant en recul : en 1715, Mathieu Pinsonneau, marquis du Blanc, déclarait posséder ainsi plusieurs rentes et droits sur le prieuré de Lurais.

Les familles nobles de Lurais et de ses environs sont moins bien connues que les seigneuries ecclésiastiques qui y exerçaient leur influence. La noblesse locale avait des attaches en Berry comme en Poitou, voire en Touraine et en Limousin. En 1736, un sieur de Landeterre, gentilhomme de Lurais, était accusé de faux-saunage aux environs d’Ingrandes. Les Le Picard de Phélypeaux, originaires de Blois mais appartenant à la noblesse du Poitou, possédaient des fiefs à Lurais, notamment la seigneurie de la Comté.

À la veille de la Révolution, sur le plan administratif et fiscal, Lurais appartenait au gouvernement de Poitou, à la généralité de Bourges, à l’élection et à la subdélégation du Blanc. Sur le plan judiciaire, le village relevait de la coutume de Poitou, du présidial de Poitiers et du Parlement de Paris. Sur le plan ecclésiastique, la paroisse dépendait de l’archiprêtré d’Angles et du diocèse de Poitiers.

En 1790, lors de la formation des départements, cinq paroisses de l’ancien diocèse de Bourges furent données au département de la Creuse. En compensation, l’Indre reçut sept paroisses de l’ancien diocèse de Poitiers : Lurais, Mérigny, Ingrandes, Saint-Hilaire-en-Benaize, Jauvard, Tilly et Bonneuil. Lurais prit place dans le canton de Tournon-Saint-Martin et le district du Blanc. Comme aujourd’hui, le canton de Tournon-Saint-Martin se composait alors des communes de Fongtombault, Lurais, Néons, Preuilly-la-Ville et Tournon-Saint-Martin (procès-verbal de la division du département en districts et cantons par les députés de l’Indre, 15 mars 1790).

Comme dans le reste de la France, la Révolution entraîna de fortes modifications de la structure sociale et foncière de Lurais, les propriétés ecclésiastiques et celles des émigrés étant vendus comme biens nationaux. Parmi les biens ecclésiastiques, on comptait quatre biens relevant de la cure de Notre-Dame de Lurais, le prieuré relevant de Saint-Cyprien de Poitiers et une autre propriété ayant appartenu à cette abbaye. Les biens nationaux « de seconde origine » consistaient en onze propriétés ayant appartenu à Louis-Edmond Lepicard de Phélypeaux (1767-1799), capitaine émigré en 1791, qui servit dans l’armée des princes puis rentra en France pour soulever le Berry.

Le pont de Lurais en 1971
Le pont de Lurais en 1971

En 1812, l’administration préfectorale de l’Indre, appuyée par le ministère des Finances, présenta un projet de réunion de la commune de Lurais à celle de Néons, pour former une seule commune sous le nom de Néons-sur-Creuse. Ce projet recueillit l’accord du conseil municipal de Néons, mais suscita l’opposition des représentants de Lurais. Au vu des plans dressés par le géomètre délimitateur, le ministre de l’Intérieur prit parti contre le ministre des Finances et proposa au contraire de réunir à Lurais la partie méridionale du territoire de Néons, qui se trouvait séparée du chef-lieu de cette commune par les territoires d’Angles et de Lurais.

En définitive, le 22 mars 1813, un décret impérial, donné à Trianon et pris sur le rapport du ministre de l’Intérieur, réunit à Lurais la section sud de la commune de Néons. La commune de Lurais s’étendit désormais jusqu’à la rive droite de l’Anglin, depuis le hameau de Rives jusqu’au château de Montenaut, et s’accrut du hameau de Fournioux et des fermes ou lieux-dits suivants : les Martinières, le Bas Coreil, la Brisetière, Baiseborde, les Gerbaudières, les Prunières et la Riguelière, soit 690 hectares. Du fait de cette réunion, le territoire de la commune était doublé et sa population augmentée d’un tiers.

Au XIXe siècle, Lurais connut un accroissement lent mais continu de sa prospérité. L’habitat se transforma : dans les maisons, des grands pavés de pierre remplacèrent la terre battue, des fenêtres plus larges percèrent les murs. Un pont fut établi sur la Creuse en conséquence d’un décret de 1846. Ouvert au public le 1er janvier 1850, ce pont suspendu, ouvrage des frères Seguin, mesurait 87 mètres de long. Ayant sauté en 1944, il fut reconstruit après la guerre. Le chemin de fer arriva même à Lurais à la fin du siècle ; il fonctionna jusqu’aux années 1930.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Alain Jacquet
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1709 1713 1720 1743 1779 1783 1788 1793 1801 1803 1806 1820 1826 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
81 feux 50 feux 54 feux 73 feux 72 feux 72 feux 72 feux 72 feux, 422 habitants 72 feux, 331 habitants 72 feux, 400 habitants 272 537 550 558 547 557 579 569 572 575 545 506 497 530 552 514 502 507 514 518 461 427 445 439 367 350 320 303 267 250 241 237
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Vue aérienne de Lurais dans les années 1950
Vue aérienne de Lurais dans les années 1950

Lurais abonde en morceaux de belle architecture à découvrir au gré des promenades. L’église du XIIe siècle tout d’abord, classée monument historique depuis 1987. À côté de l’église, l’ancien prieuré relevant de Saint-Cyprien de Poitiers a encore fière allure, avec ses tours curieusement coiffées de toitures pentues, que l’on peut admirer sous différents aspects depuis la place du village ou depuis la rivière. De l’autre côté du village, le château de la Comté et l’ancien moulin qui lui fait face forment également un ensemble d’un grand intérêt, où tous les siècles ont laissé leur marque.

Le village proprement dit, depuis la rivière jusqu’au haut Bourg, est remplie de maisons de caractères : vieilles granges, vieux fours, maisons paysannes remontant au Moyen Âge et sans cesse transformées, agrandies et embellies depuis, belles maisons de maître ou de villégiature du XIXe siècle, pour finir avec l’ensemble mairie-école, exemple de l’architecture publique de l’entre-deux-guerres.

Sur le territoire de la commune ou à proximité, des hameaux pittoresques (le Village du Bois, les Basses Granges, Fournioux), des fermes anciennes et des manoirs (la Camusetterie, Montenaut, Jartraux) offrent des buts de promenade ou des points de vue pittoresques.

Le four du Haut-Bourg
Le four du Haut-Bourg

Aujourd’hui, après plusieurs décennies de somnolence, Lurais connaît un regain d’activité. L’espace public ne cesse de s’embellir : abords de l’église et du vieux prieuré, salle d’exposition, aménagement pittoresque du bord de la Creuse. Le phénomène dit de la « rurbanisation » – l’installation de citadins à la campagne non plus seulement au moment des vacances mais pendant toute l’année – a touché le village. Depuis quelques années, les vieilles maisons reprennent des couleurs : les enduits sont refaits, les toits restaurés, les jardins désherbés. De nouvelles maisons se construisent dans le haut Bourg. Les gîtes ruraux se multiplient. Des Allemands, des Anglais, des Hollandais viennent profiter de la beauté de notre village et de sa douceur de vivre. À l’heure de l’Europe unie, c’est une nouvelle vie qui commence pour Lurais, comme pour toute la campagne française.

Le territoire de Lurais offre de nombreuses promenades :

  • Le bourg. La place des Tilleuls, avec l’église, le prieuré, la mairie, le monument aux morts, est comme la quintessence du village français.
  • Le haut-bourg. Entre les maisons de pays, il offre de magnifiques points de vue sur la Creuse, le fond de vallée et les plateaux boisés qui la surplombent, le hameau de Sançais et le château de Jartraux.
  • Les bords de Creuse. Paysage agreste dominé par la tour du château du Soudun.
  • Le plateau entre Creuse et Anglin. De nombreux chemins ruraux traversent des paysages de campagne et de bois et permettent d’observer des fermes de caractère.
  • La vallée de l’Anglin. Site d’une poésie extraordinaire, entre Angles-sur-l’Anglin et Mérigny. La vallée serpente entre les falaises surmontées de châteaux et de forêts.

[modifier] Bibliographie

  • Berry (Maxime), Monographie de Mérigny, s.l. : association des Amis de Mérigny et des environs, 1976.
  • Chertier (Ferdinand), Le Blanc sous la Révolution, s.l. : Bernard Royer, 1989.
  • Dauzat (Albert), Rostaing (Charles), Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris : Larousse, 1963.
  • Finot (André), « Un poitevin camarade de l’Ecole militaire et ennemi intime de Bonaparte, Louis Edmond Le Picard de Phélypeaux », dans Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 3e trimestre 1973, p. 199.
  • Gricourt (Daniel) et Hollard (Dominique), Les saints jumeaux héritiers des dioscures celtes : Lugle et Luglien et autres saints apparentés, Bruxelles : Société belge d’études celtiques, 2005.
  • Hubert (Eugène), Le Bas-Berry : histoire et archéologie du département de l’Indre, Paris, 1930.
  • La Fontenelle de Vaudoré, Recherches sur les vigueries du Poitou, Paris-Poitiers, 1839.
  • La Véronne (Chantal de), Histoire du Blanc des origines à la Révolution de 1789, Poitiers : Société des antiquaires de l’Ouest, 1962.
  • La Véronne (Chantal de), La Brenne : histoire et traditions, Tours : Gibert-Clarey, 1967.
  • Rédet (Louis), « Cartulaire de l’abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers », dans Archives historiques du Poitou, t. III, 1874, pp. IX-XCIV, 1-446 et 448.
  • Sarmant (Thierry), Lurais entre les deux vallées, à paraître.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Lurais sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes