Lhomme (Sarthe)

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Lhomme
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
(sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de la Flèche
Canton Canton de la Chartre-sur-le-Loir
Code Insee n. c.
Code postal 72340
Maire
Mandat en cours
Gérard Brault
2001-2007
Intercommunalité Communauté de communes du Val du Loir
Latitude
Longitude
n. c.
n. c.
Altitude n, c, (mini) – n, c, (maxi)
Superficie n. c. km²
Population sans
doubles comptes
761 habitants hab.
(1999)
Densité n. c. hab./km²

Lhomme est une commune française, située dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire.

Ses habitants sont appelés les Lhommois

Sommaire

[modifier] Géographie

la commune est traversée par la rivière "la veuve", ce qui donne l'occasion à de nombreuses plaisanteries à propos de "lhomme sur la veuve". Au XIX eme siècle un procès remonta jusqu'au Conseil d'Etat pour trancher si cette appellation était possible.

[modifier] Lieux-dits et écarts

[modifier] Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont : La Chartre sur Le Loir (chef lieux de canton), Chahaignes, Marçon.

[modifier] Histoire

La commune devait son nom, dit-on, aux envahisseurs normands. Le terme “ham” qui veut dire “maison” se serait transformé avec eux en “hom”. Nos ancêtres barbares ne furent pas les premiers à s’y établir. Le dolmen de Maupertuis, ce précieux vestige de l’humanité reculée en est la preuve. De l’époque romaine et des premiers siècles de l’ère chrétienne Lhomme ne garde guère le souvenir. Par contre, on dit même que le hameau n’avait pas d’église.

A l’époque féodale, les seigneurs de La Chartre viennent y installer leur cour. C’est l’un d’eux Gédéon ou Widion, qui, dans les années 1000 aurait donné son nom à la Gidonnière, en faisant le haut lieu de Lhomme. Il faut attendre 1404 pour voir apparaître dans l’histoire cet autre nom prestigieux “ Jasnières” porté par une jeune fille, Guillemette, à l’occasion de son mariage cette année-là avec Jean du Breuil. La Gidonnière, qui fait partie du patrimoine des deux époux, est bientôt attribuée à leur fils aîné prénommé Jean lui aussi, qui devient à l’âge de dix ans chanoine de St Pierre la Cour au Mans. Il fera une carrière ecclésiastique remarquable puisque treize ans plus tard, il est promu doyen du chapitre (les vocations religieuses sont précoces au XVe siècle). L’invasion anglaise ne viendra pas contrarier la fortune du seigneur de la Gidonnière, tout au contraire et il mourra en 1497 propriétaire d’un fort bel héritage que se partageront ses neveux et nièces.

Ce sont les enfants de Marguerite du Breuil, sœur du prélat, mariée à Guillaume Fremière, bourgeois d’Angers, qui reçoivent la Gidonnière. Les Lhommois verront alors leur seigneurie passer des Fremière aux Pitard, puis à la famille Courtoux en 1562. Si l’on dit que Lhomme n’avait pas d’église à son origine, elle en a bien une au XVIIe siècle, car Jacques II de Courtoux et son épouse s’y font inhumer sans que l’on sache trop si c’est au pied du grand autel ou sous la marche de l’entrée principale. Mais les Courtoux vont bientôt redonner à Lhomme sa vocation de capitale locale en achetant en 1631 la baronnie de La Chartre. Leurs ancêtres ne possèdent-ils pas, en effet, depuis 1456 le titre d’écuyer ainsi qu’un beau blason “d’azur à la face d’or dentelée de sable, accompagné de trois roses de gueules, deux en chef, une en pointe". La famille fera d’ailleurs placer ses armes sur le tableau du rosaire dont sera dotée l’église paroissiale où l’on peut toujours l’admirer. L’ascension conjointe de la famille de Courtoux et celle de Lhomme dans la société du XVIIe siècle continue par la grâce du roi de France qui, en 1667, érige la baronnie de La Chartre en marquisat de la Gidonnière devient le château attitré.

Puis, par mariage ou succession, le marquisat passe de la famille de Courtoux à celles des Pellerin de Gauville, et des Bonnin de la Boninière, lesquels détiennent aussi le marquisat de Beaumont-la-Ronce. Si le marquis Anne Claude Boninière de Beaumont est effrayé par la Révolution et préfère émigrer, son fils André semble mener la nouvelle commune de Lhomme en main de maître. Celui-ci n’accepte pas facilement l’ascendant que La Chartre, qui vient d’être promue chef-lieu de canton, voudrait imposer aux autres communes de la circonscription. Avec le Ier Empire, la Gidonnière va quitter le patrimoine ancestral dont elle faisait partie depuis le XIVe siècle. Le château sera vendue en 1813 au baron Malouet, ancien Constituant, monarchiste constitutionnel affirmé, baron d’Empire, ministre de la Marine du roi Louis XVIII. En ce XIXe siècle, une autre famille, également connue de l’Histoire entrera dans celle de Lhomme, la famille Walewski Colonna.

Avec Cécile Rose Leconte de Nonant Piercourt qui achète la Gidonnière en 1817, la commune trouve une châtelaine typique de son époque, se signalant à ses contemporains par sa bienfaisance. C’est à elle que l’on doit l’installation de deux sœurs de la Providence de Ruillé, chargées d’instruire les enfants du pays et de visiter les malades sans ressources. Pour leur permettre d’accomplir leur tâche, la bonne dame les dotera d’une maison et de ses dépendances, qui deviendront, en 1905, l’école laïque de Lhomme. Sa fille Simplicie, la marquise du Prat, conservera néanmoins la Gidonnière qui sera finalement transmise à la famille de Gramont-Lesparre. Grâce aux de Gramont qui exerceront plusieurs mandats successifs de conseiller général du canton de La Chartre, Lhomme retrouvera sa notoriété politique locale. Dès 1817, le sieur Dufour, recevait de la Société centrale d’agriculture séant à Paris, une médaille d’argent “pour avoir cultivé en pommes de terre, treize hectares d’un terrain maigre”. Mais les lhommois devaient se distinguer bientôt, plus que dans la culture des pommes de terre, dans celle du vignoble, s’y taillant une réputation grandissante.

Source :

Comice du Canton de La Chartre sur Le Loir, Lhomme, 28-29 Août 1983, programme.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Qualité
Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues.
mars 2001 n. c. n. c.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
v. 1990 1999
Population totale n. c. n. c.
Population municipale n. c. n. c.
Population sans doubles comptes n. c. n. c.
Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes

[modifier] Patrimoine religieux

[modifier] Économie

[modifier] Monuments

Le Château de La Gidonnière

Origine du Nom

On ne peut faire que des hypothèses sur l’origine du nom de la Gidonière ou la Gidonnière. Peut-être, cependant, est-il permis de l’attribuer à un certain Widion ou Gédéon, seigneur de la Chartre sur le Loir dans la première moitié du XIe siècle. La terre de Gédéon serait devenue : La Gédéonnière, la Gesdonynière, la Jeudonnière et finalement la Gidonnière. Ce Widion est mentionné pour la première fois dans une charte du Cartulaire de la Trinité de Vendôme, où il est dit que Widion voulut (avant 1049) s’opposer au don fait au moines de la Trinité de Vendôme, par le prêtre Garnier, d’une maison et d’une roche (cave) en la ville de la Chartre. La terre de la Gidonière aurait donc appartenu d’abord aux anciens seigneurs de la Chartre qui l’aliénèrent ou la donnèrent à une époque que nous ignorons.

Le Château

Le château de la Gidonière est situé sur le territoire de la commune de Lhomme. Placé au point le plus élevé de la plaine qui forme le font du bassin de la rivière du Loir, et au pied du coteau qui encadre ce bassin du côté du nord, il présente sa principale façade au midi et jouit d’une vue étendue et admirable sur la plus belle vallée du département. Le jardin, les bois d’agrément et le parc, dont la superficie totale est de 19 hectares, 26 ares, 40 centiare, s’étendent en amphithéâtre au midi du château et sont bordés sur trois côtés par des chemins publics, le côté Nord joint le coteau planté en vignes qui dépendent en grande partie du château. Le château proprement dit est un bâtiment rectangulaire construit sous le règne de Louis XIII, élevé sur caves, d’un étage sur la cour d’honneur et de deux étages sur les jardins, avec comble très élevé qui renferme un étage carré, éclairé par des lucarnes meneaux avec frontons, construites en pierre de taille ; chaque façade présente à chaque étage quatre fenêtres. On arrive au château par une avenue plantée de beau marronniers où se trouve un jardin d’agrément dont les deux tiers environ son plantés en bosquets. À l’ouest du verger et au midi de la charmille s’étend un bois de taillis.

Source : (A.de) Gramont-Lesparre, La Gidonière, son origine, ses propriétaires, Laval, impr.Goupil, 1927.

Le Dolmen de Maupertuis

Origine du Nom

A environ 3 km. du bourg, on découvrit dans un champ de la ferme de Maupertuis, un dolmen qui a gardé le même nom que le lieu où il se trouve. Ce dolmen comprend une grande pierre de 3,5 à 4 mètres de long, sur 2,5 à 3 mètres de large, qui est posée horizontalement sur 7 à 8 autres bloc de roches verticales d’un mètre de hauteur. Côté sud, une ouverture permet d’entrer à l’intérieur du dolmen, d’où vient l’origine du nom de Maupertuis. En effet, le pertuis, mot vieilli signifie le trou, l’ouverture ou le passage étroit. Au milieu du XIIe siècle, le verbe “pertuisier”, désignait l’action de “faire un trou”.

Source : J.R. Pesche, Dictionnaire topographique et statistique de la Sarthe.

[modifier] Événements

Musée de la vigne

[modifier] Jumelages

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[modifier] Références

  • [néant]

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes

http://www.lachartre.com