Jules Jamin

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Jules Célestin Jamin
Jules Célestin Jamin

Jules Célestin Jamin, physicien français, né à Termes (Ardennes) le 31 mai 1818, mort à Paris le 12 février 1886, professeur durant 29 ans à l'École polytechnique et durant 23 ans à la faculté des sciences de Paris.

Jules Jamin était le fils d'Antoine-Pierre Jamin, colonel des dragons. D'abord élève d'une petite pension de la ville de Vouziers, il entra au collège de Reims où il remporta dès la première année neuf prix. En 1838 il obtient le prix d'honneur des sciences du concours général. Il est reçu, en octobre de la même année, premier au concours d'entrée de l'Ecole normale. Il obtient les licences ès sciences physiques, mathématiques et naturelles. En 1841, il est reçu premier au premier concours d'agrégation des sciences physiques. Il obtient son premier poste au collège de Caen, où il succède à Paul Desains. Il rejoint au bout de deux ans le collège Bourbon (depuis lycée Condorcet) comme suppléant, puis en 1844 le collège Louis-le-Grand comme professeur. Il avait commencé à Caen des travaux de recherche qui l'amènent à soutenir sa thèse pour le doctorat ès sciences physiques en 1847, sur la réflexion de la lumière à la surface des métaux.

Interféromètre de Jamin
Interféromètre de Jamin

En 1852, il est nommé professeur de physique à l'École Polytechnique, poste qu'il occupera jusqu'en mars 1881, date à laquelle Alfred Potier lui succéda. En 1858, il est lauréat de la Médaille Rumford pour ses travaux sur la lumière. En 1863, il devient professeur à la Faculté des sciences de Paris, succédant à César Despretz, dont il avait été le suppléant, à la chaire de physique expérimentale. Il publia un imposant Traité général de physique d'après ses cours donnés à l'École polytechnique. En 1868, il entre à l'Académie des sciences. Il crée et prend la direction la même année du laboratoire des recherches physiques financé par l'École pratique des hautes études, dont il est directeur d'études dans la IIe section. Edmond Bouty devient directeur-adjoint du laboratoire en 1882 et des physiciens de la nouvelle génération, tels que Gabriel Lippmann, Henri Pellat ou Anatole Leduc, viennent y réaliser des travaux de recherche pour le doctorat.

Il remplaça Henri Milne-Edwards comme doyen de la faculté.

Il présida l'Académie des sciences en 1882 et devint secrétaire perpétuel en 1884 succédant à Jean-Baptiste Dumas.

Ces travaux scientifiques concernent l'optique, il découvre la polarisation elliptique de la lumière réfléchie par les substances vitreuses au voisinage de l'angle de polarisation prévue par Cauchy, le magnétisme, l'électricité, ainsi que l'hygrométrie, la capillarité...

Il épousa à Reims, en 1851, Thérèse Joséphine Eudoxie Lebrun (1832-1880), dont il eut une fille qui fut l'épouse du physicien Henri Becquerel, et un fils, artiste peintre, Paul Jamin.

Sommaire

[modifier] Oeuvres

  • La rosée, son histoire, son rôle, réédition en un petit livre (Editions VillaRrose 2004, ISBN 2-9510883-3-7) d'un article de Jamin (in Revue des deux mondes, 15 janvier 1879).

[modifier] Hommages

Son nom est inscrit sur la tour Eiffel.

Précédé par Jules Jamin Suivi par
César Despretz
Chaire de physique de la Faculté des sciences de Paris
Gabriel Lippmann
Premier titulaire
Chaire de physique n⁰2 de l'École polytechnique
Alfred Potier
Henri Milne-Edwards
Doyen de la Faculté des sciences de Paris
Edmond Hébert

[modifier] source

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[modifier] Liens externes