Izon

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Izon
Carte de localisation de Izon
Pays France France
Région Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Arrondissement de Libourne
Canton Canton de Libourne
Code Insee 33207
Code postal 33450
Maire
Mandat en cours
Thierry Masson
2008-2014
Intercommunalité
Latitude
Longitude
44° 55′ 16″ Nord
         0° 21′ 38″ Ouest
/ 44.9211111111, -0.360555555556
Altitude 1 m (mini) – 21 m (maxi)
Superficie 15,59 km²
Population sans
doubles comptes
3 958 hab.
(1999)
Densité 253 hab./km²

Izon est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1989 2001 Louis Raymond Préaud SE
mars 2001 2014 Thierry Masson SE
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1175 1323 1689 2148 3361 3958
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune


Il est né le 12 Juillet 1816 au Domaine des Marroniers à Izon. Fils de François-Joseph Drouyn, lieutenant de vaisseau et directeur militaire du port de Bordeaux et de Fanny-Marie-Elisabeth Bontemps de Mensignac.Il commence ses études au collège royal de Nancy où il est envoyé par son oncle et parrain, avocat à Paris,François-Joseph Colin.Il obtient son grade de bachelier es Lettres le 17 Août 1835.Revenu à bordeaux sa famille l'oriente vers le négoce mais il préfère quitter cet emploi pour suivre les cours du peintre Bordelais Jean Paul Alaux. Le 28 Août 1838 il épouse sa cousine de trois ans son aînée,fille de René MONTALIER et d'Anne Marguerite FELLETIN, de cette union naîtra le 9 Juillet 1839 son fils Léon.De 1840 à 1842 il part pour Paris, où il va fréquenter successivement les ateliers de Quinsac-Monvoisin, Paul Delaroche, Léon Coignet et Louis Marvy où il apprend notamment chez ce dernier les procédés de la gravure à l'eau forte. De retour à Bordeaux en 1843, il commence à parcourir, la campagne girondine. C'est au sujet de l'église de Loupiac, dont les emblèmes l'intriguent, qu'il fait ses premières recherches archéologiques. Il en vient à des études systématiques dans ce domaine. Il débute sa collection au Magasin pittoresque en 1844.Il publie également une série de dix lithographies dans la Guyenne historique et monumentale d'Alexandre Ducourneau. Il entre ensuite à la Société française d'Archéologie pour la conservation et la description des monuments, il publie Choix de types les plus remarquables de l'architecture du moyen âge dans le département de la Gironde, recueil de cinquante gravures à l'eau-forte, accompagnées d'un commentaire historique et descriptif fait par Léonce de Lamothe, secrétaire à la Commission des Monuments historiques. Il commence son album de croquis du Périgord en vue d'une publication sur les monuments de cette région. II collabore au Bulletin monumental publié par Arcisse de Caumont. La révolution, d'une part, et la défaillance de ses deux collaborateurs - Alexis de Gourgues et Charles des Moulins -, interrompent son travail sur le Périgord, et il offre son album de croquis (168 dessins) à la Société historique et archéologique de Périgueux. Léo DROUYN est élu membre de l'Académie des Sciences Belles Lettres et Arts de Bordeaux en 1850, puis l'année suivante nommé professeur de dessin au collège des Pères Jésuites de la Sauve jusqu'en 1853.Il publie l'Album de la Grande-Sauve.Il expose deux peintures : Bords du Ciron (Landes) et Cestas (Landes)en 1851 puis il est nommé conservateur du Musée des Antiques de Bordeaux en 1853,il le demeure jusqu'en 1856. En 1857 il expose encore une peinture : Lisière de Forêt à Saint Symphorien. II est ensuite nommé professeur de dessin au Lycée de Bordeaux (il le demeure jusqu'en 1866)puis membre de l'Institut des Provinces le 23 Juillet 1859,le 11 Décembre il devient membre de la Société des Antiquaires de France. Il commence à travailler à la Guyenne militaire. Le 26 Décembre membre de la Commission des Monuments historiques de la Gironde. Il devient également inspecteur des Archives communales de la Gironde jusqu'en 1871. Il démissionne de son poste de professeur de dessin au Lycée de Bordeaux le 1er Janvier 1866. Le 9 Janvier, il est nommé membre de la Commission topographique des Gaules. C'est en 1867 qu'il envoie des eaux-fortes à l'exposition annuelle de Paris et obtient une médaille d'or.

Octobre 1868 Il est correspondant du Ministère de l'Instruction publique. Deux ans plus tard il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 9 Août. 1872 président de l'Académie de Bordeaux. 1874 il publie Bordeaux vers 1450. 1877 il reçoit les palmes d'officier d'Académie. 1878 il publie les Variétés girondines. 1884 iI reçoit les palmes d'officier d'Instruction publique. Sa femme décède le 19 Janvier 1895. Il lui survivra d'un an et demi. Léo DROUYN décède le 4 Août 1896 dans la maison de ses enfants, rue Desfourniels à Bordeaux, dont un tronçon porte aujourd'hui son nom. Il est inhumé dans la sépulture de la famille d'Anglade, à la Chartreuse de Bordeaux.

  • Jules Delpit:[3]

Fils de DELPIT Jean-André né à Saint Avit-Sénieur (Dordogne) le 12 Février 1770, mort à Paris le 7 Août 1834, Jules DELPIT, grand-père de Madame BRUSLEY (grandmère de Madame CAMICAS), est né à Bordeaux le 16 avril 1808. Après ses études de droit à Paris, il a suivi, comme élève libre, les cours de l'Ecole des Chartes.

En 1842, le ministre de l'instruction publique, M. VILLEMAIN, le charge d'aller recueillir dans les archives de Londres, les documents relatifs à l'Histoire de France.

En 1843, il revient dans sa province natale, qu'il ne quitte plus, et où il est l'initiateur de toutes les recherches et de toutes les publications ayant pour objet l'étude de l'histoire locale.

Son ambition est de jeter les fondements inébranlables de cette histoire en en mettant en lumière les monuments ignorés ou dispersés.

En 1859, c'est dans ce but, qu'avec le concours de quelques érudits, laborieux et désintéressés comme lui, qu'il fonda la SOCIETE DES ARCHIVES HISTORIQUES DE LA GIRONDE, dont il fut jusqu'à ses derniers moments le secrétaire général, l'unique pilote a-t-on dit, avec justesse.

Il n'est guère de publication relative à l'histoire de notre région à laquelle Jules DELPIT, n'ait apporté la plus précieuse, la plus généreuse et presque toujours la plus délicatement effacée des collaborations. Son obligeance et son dévouement pour les travailleurs en qui d'autres que lui, n'auraient vu que des rivaux, étaient admirables : non seulement il leur prodiguait sans réserve son érudition et son expérience, mais il leur ouvrait toutes grandes les portes de son admirable bibliothèque d'IZON, où il résidait (lieu où habitent Monsieur et Madame CAMICAS), et dans laquelle tant de trésors étaient amoncelés : livres annotés, brochures rares, manuscrits anciens, autographes, chartes, gravures, plans, cartes, médailles, etc.

Jules DELPIT a concouru à la création de deux sociétés qu'on peut considérer comme sueurs de la Société des Archives Historiques : LA COMMISSION DES ARCHIVES MUNICIPALES DE BORDEAUX (1865), et la SOCIETE DES BIBLIOPHILES DE GUYENNE (1866).

Il en a été à plusieurs reprises le président.

Son oeuvre est considérable ; l'étude bibliographique qui lui a été consacrée dans le tome XXVII des Archives Historiques, ne comprend pas moins de 361 numéros. Nous ne citerons que les plus importants

o Notice d'un manuscrit de la bibliothèque de Wolfenbütell (1841) o Collection générale des documents français qui se trouvent en Angleterre (1847) o Réponse d'un campagnard à un Parisien... sur les droits du Seigneur (1857) o Origines de l'imprimerie en Guyenne (1869) o Chronique bordelaise de Gaufreteau (1877) o Chronique d'Etienne de Cruseau (1879) o Chronique de Pierre de Métivier (1866) etc.

En 1883, ses collèges de la Société des Archives Historiques de la Gironde, lui ont offert une médaille commémorative en témoignage de la part considérable qu'il a prise à l'organisation de cette société, et à la publication de ses vingt-six premiers volumes dont il a rédigé les introductions.

Ce rude travailleur, que tous ceux qui s'occupent de notre histoire locale considèrent avec vénération, comme leur éducateur et leur maître, est mort le 25 mars 1892.

[modifier] Notes et références

  1. Izon sur le site de l'Insee
  2. Léo Drouyn
  3. Jules Delpit

site internet de la commune d'Izon

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes