Gétigné

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Gétigné

Pays	France
Région	Pays de la Loire
Département	Loire-Atlantique
Arrondissement	Arrondissement de Nantes
Canton	Canton de Clisson
Code Insee	44063
Code postal	44190
Maire Mandat en cours	François Guillot 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de Communes de La Vallée de Clisson
Latitude Longitude	47° 04′ 35″ Nord 1° 14′ 54″ Ouest / 47.0763888889, -1.24833333333
Altitude	13 m (mini) – 97 m (maxi)
Superficie	23,97 km²
Population sans doubles comptes	3 279 hab. (2005)
Densité	128 hab./km²

Gétigné est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Son nom breton est Yestinieg.

Les habitants de la commune se nomment les Gétignois et Gétignoises.

[modifier] Géographie

Situation de la commune de Gétigné dans le département de Loire-Atlantique

[modifier] Histoire

Commune de 3200 habitants pour une superficie de 2397 hectares, traversée par l’axe routier Nantes – Poitiers, Gétigné est située aux confins des anciennes provinces : Anjou, Bretagne et Poitou.

Sa position de carrefour économique et militaire, mais aussi les facilités hydrauliques offertes par les deux rivières Moine et Sèvre expliquent l’activité florissante du Moyen-Âge au milieu du XIX^e siècle.

L’origine du lieu-dit "Gétigné" reste incertaine. Deux versions probables : L’une voudrait que Gétigné se soit appelée Gestignacum ou Fief de Gestignius (général romain établi à cet endroit). Une voie romaine traversait la Sèvre au gué de l’Annerie. L’autre Gesta-Ignis ou geste du feu rappelle l’utilisation de feux pour communiquer avec les paroisses voisines en particulier lors des invasions normandes à la fin du premier millénaire et au début du second.

La paroisse de Gétigné fut fondée aux alentours du XII^e siècle et le territoire actuel de la commune correspond à celui de cette paroisse. De 1272 à 1275, le château de la Roche est construit par Sebien en collaboration avec le seigneur de Clisson. En 1409, Gétigné gagne le privilège des Marches Communes de Bretagne et du Poitou pour services rendus au château de Clisson. En 1522, Jehan Perthuis fonde une chapellerie de Saint Jean-Baptiste.

Gétigné a beaucoup souffert pendant la guerre de Cent ans et plus tard de la Révolution. En 1793 le bourg et l’église furent détruits par les colonnes de Turreau. La reconstruction du bourg s’est effectuée au cours du XIX^e siècle. À la même période, Lemot de retour d'exil en Italie entreprenait de vastes travaux sur le territoire de Gétigné à la Garenne qui porte son nom et dont le style italianisant influença les constructions locales.

Le bourg actuel a conservé la configuration de cette époque. Au XIX^e siècle, l'activité reprit. La Sèvre attira de nouveau les entreprises. Les nombreux moulins construits sur son cours évoluèrent à nouveau et jusqu'en 1860 Gétigné vécut à l'heure du tissage (200 tisserands étaient en activité); cela valut aux Gétignois le surnom de "cotonniers". Cette prospérité disparut peu à peu car le bourg perdit son rôle de carrefour avec la construction de la route nationale Nantes – Poitiers.

L'apparition du chemin de fer sur le territoire des communes voisines et des métiers mécanisés provoquèrent le déclin des activités le long de la Sèvre. De nos jours, la commune a suivi l’évolution du monde rural : une forte baisse du nombre des exploitations agricoles. Parallèlement les implantations industrielles et artisanales se sont développées le long de l'axe routier Nantes-Poitiers faisant de Gétigné une commune dynamique et équilibrée. La qualité des équipements structurants et des espaces verts font de Gétigné un lieu où il fait bon vivre aujourd’hui.

[modifier] Blasonnement

Gétigné Description : De gueules à un épi de blé posé en pal, adextré de trois autres épis tigés, ployés l'un sur l'autre, les quatre croissant leurs tiges en nombril ; senestré de trois navettes en barre, posées 2 et 1, la première tarée de profil, sa gorge de chasse tournée vers le chef ; la seconde vue par dessus, sa canette nourrie ; la troisième mouvant du centre, retournée, ses deux lumières ajourées du champ. De la canette de la seconde navette essort un fil passant sous la troisième navette, formant une boucle autour des tiges d'épis de blé et joignant la pointe de la quatrième tige à senestre, le tout d'or ; au chef cousu de sable chargé de cinq mouchetures de contre-hermine d'argent.