Fièvre boutonneuse méditerranéenne

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La fièvre boutonneuse méditerranéenne est une maladie due à l'infection par une bactérie de la famille des rickettsies : Rickettsia conorii et transmise par la tique du chien Riphicephalus sanguineus.

Elle est également connues sous d'autres noms: Fièvre à tiques du Kenya, Fièvre boutonneuse, Fièvre de Marseille, Fièvre exanthématique méditerranéenne, Fièvre indienne à tiques, Typhus africain à tiques.

Sommaire

[modifier] Répartition géographique

Maladie présente sur le pourtour méditerranéen, en Afrique et, en Asie, de la Turquie à la Birmanie. En France on peut être contaminé au sud de la Loire entre avril et octobre, période d'activité des tiques.

[modifier] Contamination

L'infection est transmise à l'homme par la tique brune du chien ou Rhipicephalus sanguineus.

En France, le nombre de cas a nettement diminué depuis que la myxomatose a réduit l'effectif des lapins, hôtes de Rickettsia conorii.

[modifier] Symptômes

Après 6 à 7 jours d'incubation silencieuse l'infection génère un syndrome grippal brutal associant fièvre à 39°C, céphalées intenses et photophobie ainsi que des douleurs musculaires et articulaires.

L'éruption ou exanthème apparaît entre 2 et 4 jours au niveau du tronc et évolue par poussées vers les membres, d’abord maculeuse (plane) puis papuleuse (légèrement surélevée au toucher) avec parfois des pétéchies (hémorragies cutanées punctiformes). Elle s’accompagée d'injections conjonctivales.

Le point de morsure de la tique révèle généralement une tache noire (escarre d'inoculation) de 3 à 5 mm centrée sur un halo inflammatoire de 2 à 3 cm de diamètre, souvent accompagnée d’une adénopathie.

L'évolution est bénigne dans la plupart des cas mais des complications hépatiques ou neurologiques sont possibles.

[modifier] Diagnosic

Le diagnostic est affirmé par des techniques sérologiques, soit le classique test de Weill Felix (agglutination des protéines de boeuf ), soit le test ELISA ou encore la méthode par immunofluorescence .

[modifier] Traitement

Il repose sur un traitement antibiotique (tétracyclines, rifampicine, chloramphénicol, macrolides) pendant une à trois semaines.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


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