Deurne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Deurne (homonymie).

51°13′29″N 4°27′45″E / 51.22472, 4.4625

  Deurne


Localisation de Deurne dans la commune d'Anvers

Armoiries Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Communauté Drapeau de la Communauté flamande de Belgique Communauté flamande
Province Province d'Anvers
Arrondissement Anvers
Commune Anvers
Géographie
Coordonnées 51°13′N 4°28′E / 51.217, 4.467
Superficie 13.06 km²
Population
Densité
69 408 (31/05/2006)
5315 hab./km²
Autres informations
Gentilé (inconnu)
Code postal 2100
Zone téléphonique 03
Site officiel (inconnu)

Deurne est le deuxième plus grand district d'Anvers, en Belgique. Il compte 69 408 habitants (31 mai 2006). Chaque quartier compte environ de 10 000 à 15 000 habitants.

Sommaire

[modifier] Démographie

La superficie de Deurne est de 1 306 ha et le district compte actuellement 69 408 habitants.

[modifier] Monuments et endroits remarquables

Deurne est desservi par 5 lignes anversoises de tramway : 8, 10, 11 et 24.

[modifier] Histoire

Au cours du XIXe siècle commence pour Anvers une nouvelle période de prospérité et des immigrants en provenance de la Campine se dirigent vers la ville qui se développe et s'établissent à Borgerhout et Deurne. Une première liaison routière entre les quartiers Nord-Centre et Sud est aménagée au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. Le facteur géographique le plus important qui joue un rôle dans le développement social et économique de Deurne est donc vraiment sa situation stratégique à côté d'Anvers.

Si le site paraît avoir été habité par l'homme à une époque ancienne, nous en savons malheureusement très peu à ce sujet. En revanche, on a trouvé à Deurne et dans l'entourage immédiat les traces d'un habitat préhistorique. En attendant une prospection systématique, notre connaissance reste à ce sujet très limitée. Cette remarque vaut aussi pour les périodes celte et romaine. En ce qui concerne cette dernière, des vestiges ont été trouvés à Anvers, Mortsel et Kontich, ainsi qu'à Deurne (mais ces derniers ont été malheureusement perdus). Nous supposons que l'occupation romaine n'a duré ici que jusqu'au IIIe siècle de notre ère.

On suppose qu'une petite communauté d'agriculteurs s'est établie à Deurne à l'époque des Francs. On a voulu prouver que Deurne venait du toponyme « Thurnini » qui aurait été mentionné dans un acte de donation des environs en 693. Ce document ne nous est connu que par une copie très ultérieure, dans laquelle ce n'est pas « Thurnini » mais « Tumme » qui est mentionné.

Ce que l'on connaît sous le nom d'Eiendijk, et qui ne remonte pas au-delà du XIIe siècle, n'a certainement pas été bâti par les moines du couvent Quortolodora de Deurne, puisqu'il n'a jamais existé. La vérité est que le haut Moyen-Âge est aussi obscur que les périodes précédentes. Grâce à quelques maigres données, nous savons uniquement que vers 836, la région a été complètement ravagée par les Normands. Il n'est pas certain qu'ils aient pu naviguer sur le Schijn avec leurs bateaux, mais c'est possible car à cette époque la rivière était plus large et plus profonde et avec leurs drakkars à fond plat ils n'avaient pas besoin d'une grande hauteur d'eau. À cette époque, on ne parlait pas de la « ville » de Deurne, que ce fût un village ou un hameau.

Au cours du XIIe siècle la paroisse de Deurne appartenait au pays de Rijen, dans le duché de Brabant qui faisait partie lui-même du Saint-Empire. Le suzerain en était le Prince-Évêque de Liège qui n'y exerçait que le pouvoir séculier. Du point de vue religieux, Deurne dépendait du diocèse de Cambrai. Un évêque de Cambrai offrit en 1185 l'autel et la dîme ecclésiastique de Deurne à l'abbaye d'Ename. Le péage sur l'Eiendijk était entre les mains du duc de Brabant, qui le donna en gage à son notaire. Celui-ci le revendit en 1213 ou 1214 à l'abbaye Saint-Michel d'Anvers. L'Eiendijk fut aménagé à une époque où il fallait relier convenablement Anvers avec la Campine via la vallée du Potvliet et du Schijn.

[modifier] La fusion

Le 1er janvier 1983, Deurne et sept autres communes - Anvers, Berchem, Borgerhout, Ekeren, Hoboken, Merksem et Wilrijk - ont été fusionnées en une seule : Anvers. Une ville de plus de 500 000 habitants est alors apparue. Chaque ancienne commune a été remodelée jusqu'au « quartier » avec chacun une maison de quartier, l'ancienne mairie. Beaucoup de services ont été centralisés. Par quartier, un centre de service a continué à exister, où les habitants pour d'innombrables affaires peuvent aller : l'information, la population, l'état civil, les affaires sociales, les permis architectoniques, etc.

À partir du 1er janvier 2001, il est décentralisé. Ceci veut dire que certaines compétences qui ont appartenu auparavant à la ville, vont revenir au quartier. Les compétences s'étendent au sujet d'un nombre six les domaines : l'image de rue locale, la politique de la jeunesse, la politique de culture et les feestelijkheden, le sport, seniorenwerking et la communication. À cause de cela on rapidement pu répondre au besoin local. La maison de quartier est le premier point de consultation pour le citoyen.

Durant la législature 2000-2006, un élu N-VA de Deurne passe au Vlaams Belang devenant ainsi le tout premier échevin de ce parti d'extrême-droite.