Daix (commune)

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Daix
Carte de localisation de Daix
Pays France France
Région Bourgogne
Département Côte-d'Or
Arrondissement Arrondissement de Dijon
Canton Canton de Fontaine-lès-Dijon
Code Insee 21223
Code postal 21121
Maire
Mandat en cours
Mme Dominique BEGIN-CLAUDET
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération dijonnaise
Latitude
Longitude
47° 21′ 10″ Nord
         4° 59′ 59″ Est
/ 47.3527777778, 4.99972222222
Altitude 290 m (mini) – 476 m (maxi)
Superficie 11,8 km²
Population sans
doubles comptes
1 454 hab.
(2004)
Densité 125 hab./km²

Daix est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune de Daix est située au nord-ouest de Dijon, capitale de la Bourgogne. Elle fait partie de la communauté d'agglomération du Grand Dijon, entre les 3 plus grandes régions économiques françaises : le bassin Parisien, la région Rhône-Alpes et la région de l'Est avec la Lorraine et l'Alsace. Elle jouit d'une situation géographique particulièrement attractive et tend constamment à préserver un environnement et une qualité de vie exceptionnels.

[modifier] Histoire

La présence d’une agglomération qui constitua le village de Daix à l’origine, remonte à la plus haute antiquité et quelques anciens textes citent son nom avant la fin de l’époque que l’histoire a fixé pour limite du Moyen age. Nous savons, et l'Abbé Claude Courtépée nous le rappelle, que cette agglomération était appelée dans les titres en latin de 783, 869, Distum, Distiacum, puis en vieux français, Dist, Dez, et enfin Dex au cours de la monarchie intérimaire. Les archives ne stabilisent réellement l'orthographe du nom qu'à partir de la fin du XVIIIe siècle.

Bien que l’organisation civile des occupants ne nous soit parfaitement connue qu’à partir du 16°, les historiens nous enseignent que le territoire fut possédé antérieurement par divers seigneurs, même étrangers à la région, et Courtépée indique qu’Odo de Marugny était seigneur en 1232, que Jean de Saulon céda au duc Hugues IV de Bourgogne ses possessions sur Daix en 1252 et que le duc Robert II de Bourgogne acquit, en 1300, la totalité du fief d’Odo de Fontserina (ou Fontsavina).

Toutes ces possessions seigneuriales nous expliquent la propriété par voie de libéralités de domaines importants dévolus à divers ordres religieux tels que l’Abbaye de St Bénigne, celui de St Seine l’Abbaye, etc.. et le prieuré de Bonvaux fondé en 1215 sous le vocable de la Vierge, ne dut sa naissance et son épanouissement qu’au largesses des ducs de la première race(des moines de la congrégation du Val des Ecoliers établissent, au fond de la combe de Plombières, un petit prieuré après avoir défriché ces terres cédées par Garnier de Fontaine. Le site accueille nombre de pèlerins autour de ses deux sources consacrées).

Il en fut de même de la rente de Changey qui avait les faveurs ducales, et à l’extinction de la première race, Philippe le Hardi aurait possédé, dit on, en cette métairie, une troupe de mule venant d’Espagne. L’administration de la justice y aurait été exercé par une délégation de la souveraineté à des sergents de la châtellenie de Talant qui dépendait du domaine ducal.

Courtépée fait connaître à ses lecteurs, que le terroir est sec et pierreux, avec une production de vin commun. Quoi qu’il en soit de la condition ancienne des habitants du lieu, il est certain, par les vestiges transmis de la haute époque, que ces habitants se trouvaient groupés au début du Moyen-Age, et peut être même depuis les grandes invasions du Ve siècle à la pointe méridionale du plateau dominant la plaine environnante, et qui reçut le vocable de coteau St Laurent. Les murgers que les siècles écoulés n’ont pas encore réduits en poussière, nous laissent voir des blocs énormes de pierre élimés qui n’ont rien de commun avec la lave qui forme les premières couches sédimentaires du plateau. Ces blocs proviennent sans doute possible des murs de défense des habitations construites à la limite du plateau, et des assises de ces maisons primitives. Le village était fort modeste et ne devait comprendre que quelques familles attachées à l’exploitation des terres des Seigneurs propriétaires du sol. À la visite des feux en 1375, il n’existait que 16 feux sur tout le territoire de la paroisse ; 19 en 1383, c'est-à-dire environ 95 habitants.En 1477, après la mort de Charles le Téméraire, Daix change plusieurs fois de mains.

Le Christianisme, secondé à cette époque par la ferveur populaire et la présence d’ordres religieux propriétaires d’importantes fractions du territoire, ne pouvait rester indifférent à la vie spirituelle des habitants de la petite agglomération assise sur la colline, et il fut édifié sous la direction des religieux un petit sanctuaire de style roman semblable comme conception à l’église Saint-Vorles de Châtillon, et beaucoup plus près de nous, à l’église paroissiale d’Hauteville dont la curé assura d’ailleurs pendant des siècles le service religieux. Cette église fort modeste fut vouée au culte de Saint Laurent comme saint patron de la nouvelle paroisse et prit ce vocable. L’église célèbre sa fête le 10 août, jour de son martyre.

L’église paroissiale moderne de Daix, construite au centre du village en 1848,possède un très grand tableau dû à la générosité d’un habitant de la commune comme ex-voto de l’heureuse issue d’un procès. Ce tableau représente St Laurent indiquant au Préfet de Rome les malheureux de la ville assemblés autour de lui, comme étant le trésor de son église. Nous ignorons l’époque de la construction de l’église saint laurent qui couronnait la colline, ni la date de sa consécration. Il n’existe aucun document ni aucun dessin, aux archives, qui nous révèle les grandes lignes de l’architecture de la petite église, et sa silhouette fut révélée par une peinture de Jean-Baptiste Lallemand (musée des Beaux-Arts de Dijon) qui représente au premier plan une scène de vendange, la mare de daix aux proportion d’un étang ou s’abreuvent les troupeaux avec le sentier tortueux et abrupt qui serpente au flanc de la colline ; et tout au sommet, en surplomb, l’église St Laurent avec l’architecture que le peintre a reproduit, et que nous voulons bien espérer avoir été sincère.

Avec l’accroissement de la population rurale, l’extension des terres cultivées, et l’incommodité d’avoir l’habitation au haut de la colline, les animaux domestiques et les instruments aratoires en contre bas, la population émigra petit à petit de son refuge, et construisit le village actuel, avec son entassement des bâtiments en bordure de la voie commune à la limite sud du terrain dépendant de chaque construction médiévale. Cet exode antérieur au XVIe siècle, a valu aux habitants le qualificatif de coucous, qu’ils ont conservé jusqu’à nos jours : "coucous de Daix".

En 1644, "le village n'est composé que de vignerons. N'ont ni prairie, ni rivière. Les terres sont propres à froment. Leur récolte consiste en cerisiers qui furent gelés l'année dernière. Et ayant visité les maisons dudit lieu, avons recogneu y en avoir 20, tant bonnes que méchantes", notent les commissaires des États de Bourgogne.

La commune possède, dans la salle du conseil de la mairie, deux tableaux (dont la reproduction de cette peinture de Lallemand) qui illustrent la vie de la commune de Daix sous Louis XV, celle d'un petit bourg tranquille aux portes de la capitale que dominent de leurs flèches églises et cathédrales. le village compte alors une petite trentaine d'habitants rassemblés autour d'une demeure seigneuriale, édifiée au début du siècle par Bénigne Jacquot, premier Président à la Cour des comptes de Dijon. Alentour, point de froment ni de seigle, mais des champs d'avoine, d'orge, mais surtout... de vignes, dont l'entretien et la production attirent nombre de journaliers au moment des vendanges. (Actuellement, Daix ne comprend plus qu'une quinzaine d'hectares de vignes, la plupart ayant succombé à la crise phylloxérique du début du siècle.)

[modifier] XXème siècle

En 1954, Daix se développe avec la construction du lotissement "Les Petits Prés". Dans les années 1970, la ferme de Bonveaux se transforme en centre équestre et la commune décide la construction des lotissements "Le Meix Pillon" et des "Champ Viaux". Dans les années 1980, construction du lotissement "La Maladière". Dans les années 1990, le village s'agrandit encore et la population s'accroît fortement avec la construction des lotissements "Les Champs Moreaux", "Les Alisiers" ou encore "Le Saint-Laurent". En 1999, Daix compte 1479 habitants.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
436 497 533 784 862 1479
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
novembre 2005 mars 2008 M. Paul Lechapt
mars 2008 Mme Dominique BEGIN-CLAUDET
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Lieux et monuments

Monument aux morts pour les résistants morts pendant la seconde guerre mondiale

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Jumelage

Drapeau : Allemagne Wackernheim (Allemagne), voir Wackernheim (de)

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

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[modifier] Notes et références

  1. Daix sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes