Culture de l'Angola

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Cet article traite de la culture de l'Angola.

Sommaire

[modifier] Langues

A côté du portugais officiel, environ 101 langues sont parlées en Angola. La plupart sont des langues bantoues mais on trouve également des langues khoisanes. Les langues africaines les plus répandues sont l´umbundu,le kikongo et le kimbundu. Ce sont les langues des ethnies dominantes.

[modifier] Éducation

Avant le XXème siècle, les Africains se transmettaient leur savoir-faire (médecine, menuiserie, agriculture) en famille. Les colons portugais ont construit les premières écoles, mais uniquement des écoles primaires. À l´indépendance, le taux de scolarisation chez les jeunes se situaient à 15%. Depuis l´indépendance les organismes d´aide international et surtout le Vatican ont construit de nombreuses écoles et les premières écoles secondaires ont fait leur apparitions. Les universités sont aussi au main du Vatican, qui gagne ainsi de nombreux fidéles.

[modifier] Littérature

Liste d'écrivains angolais :

[modifier] Société

Avant l´arrivée des européens la propriété privée n´existait pas, le capital (agricole, minier)étant entre les mains de la tribu. Lors d´une guerre, c´est également la tribu qui prend possession des captifs, un esclaves qui s´enfuit peut être recueilli par une autre chefferie mais est à leur merci. L´homme seul sans clan, sans tribu n´est rien.

Les gens habitaient dans des huttes. Lors de la colonisation au XIXème siècle, les Portugais ont construit les premières ville et aménagé de belles résidences en dur, réservées aux colons blancs. Les villes comprenaient une cité européenne et une cité indigéne. Les disparités entre quartiers dans les villes sont encore visibles aujourd´hui. Les Portugais ont construit quelques écoles mais c'est surtout ´pendant la guerre d´indépendance (1961) que s´accélère l´occidentalisation (taux de scolarisation passe de 4% à 15%), l´indépendance renforce encore ce phénomène. Dans un des pays les plus pauvres du monde, nombreux sont encore les paysans et les femmes qui marchent pied et et seins nu même à Luanda tandis que les nouveaux riches qui ont hérité le pouvoir des colons font des études universitaires et suivent de plus en plus la mode brésilienne (radio, télévision, vêtement).

Comme dans beaucoup de pays du tiers-monde, les hommes travaillent et les femmes ne s´occupent que du foyer et de l´éducation des enfants. Les filles vont rarement à l´école. Les gens ont des familles nombreuses. Néanmoins les sociétés ont été brisées par la guerre civile, nombreux sont les orphelins, les blessés graves ou les ex-enfants soldats. Le système de formation est médiocre et repose sur l´aide international.

Depuis l 'indépendance les métis conservent totalement,le pouvoir économique et politique,les écarts de richesse sont telles que les gens ont honte de parler une langue africaine,les blancs et les métis méprisent les Noirs.(à travers cela on sent le poids du colonialisme)

[modifier] Musique

La chanson angolaise la plus célèbre est Kumbaya (Viens par ici, mon Seigneur). Par contre, des linguistes arguent que cette chanson serait créole, plus précisément du langage gullah, du sud des États-Unis. Si c'était le cas, elle aurait été importée en Angola par des missionnaires, puis redécouverte.

[modifier] Cinéma

Des films ont été tournés à l' époque coloniale

Feitiço do imperio (Le féticheur de l' empire,film de Lopes Ribeiro 1940)

um italiano em Angola

[modifier] Fête

Chaque 11 novembre a lieu le carnaval de Luanda, pour commémorer la date de l’indépendance du pays. Les habitants de la ville se déguisent, chantent et dansent dans les rues. Ce sont aussi des Bakongo d’origine angolaise déportés au Brésil comme esclaves dès 1500 qui fêtaient secrètement en l’honneur de leur ancien roi le Manikongo. C'est ce festival qui a ensuite donné naissance au Carnaval de Rio de Janeiro. [réf. nécessaire]

[modifier] Danse

Ce sont des esclaves d’origine angolaise déportés au Brésil qui ont développé la capoeira, art martial pratiqué en Angola, qui tire ses racines d'un combat-danse appartenant aux rituels de mariage bantous, N´golo ou « danse du zèbre ». Il en existe deux formes, la capoeira Angola plus traditionnel et la capoeira régionale. La capoeira se déroule au milieu d'un cercle d'hommes appelé le roda ; un instrument appelé berimbau commande la formation du roda et détermine le type de combat.

[modifier] Arts visuels

Comme pour la majorité de l'art africain, les arts angolais des masques en bois et de la sculpture, en particulier l'art du masque bleu de l'Angola, ne sont pas des activités de création simplement esthétiques. Elles jouent un rôle important dans le cérémonial culturel, représentant la vie et le décès, le passage de l'enfance à la vie adulte, la célébration d'une nouvelle récolte et le commencement de la saison de chasse.

Les artisans angolais travaillent le bois, le bronze, l'ivoire, la malachite ou la céramique afin de faire de la sculpture. Chaque ethnie a son propre art. La sculpture la plus célèbre de l'art angolais est sûrement le Penseur de Cokwe, un chef-d’œuvre d'harmonie et de symétrie dans ses lignes. Le Lunda-Cokwe, au Nord-Est de l'Angola, est aussi renommé pour ses arts plastiques supérieurs. D'autres aspects typiques de l'art angolais incluent :

  • le masque féminin Mwnaa-Pwo consommé par les danseurs masculins dans leurs rituels de puberté
  • les masques polychromatiques de Kalelwa utilisés pendant les cérémonies de circoncision
  • les masques de Cikungu et de Cihongo qui conjurent des images de la mythologie de Lunda-Cokwe. Deux figures clés de ce panthéon sont la princesse Lweji et le prince civilisant Tschibinda-Ilunga.

[modifier] Marchés

L'art de la céramique noire de Moxico de tronc/eastern Angola avant la fin des années 1980, toute la mise en marché de l'artisanat était sous le contrôle d'Artiang, un bras du ministère de la culture. Néanmoins vu que ce monopole commercial sur la production de l'art a été enlevé, l'art en Angola a fleuri. Tant que les masques et les statues en bois d'Afrique ont grandi dans la popularité dans l'ouest, l'industrie de l'artisanat en Angola a cherché à se trouver avec l'exigence pour l'art africain. Les masques et bricoles stylisés qui sont créés pour arrêter l'œil d'un touriste sont généralement connus comme de « l'art d'aéroport ». Ce sont des pièces produites en série, au goût du touriste moyen, et elles manquent de toute la liaison réelle à des courants culturels plus profonds des peuples angolais.

Un des plus grands marchés d'artisanat en Angola est le marché de Futungo, au sud de Luanda. C'est le cube principal du commerce d'artisanat pour touristes et expatriés. Le marché est ouvert seulement dimanche. La majorité des vendeurs sont Bakongo, bien que les artisans eux-mêmes sont d'un peu tous les différents groupes ethno-linguistiques. Futungo a aussi l'avantage d'être près des jolies plages au sud de Luanda, où beaucoup de résidents de Luanda passent leurs fins de semaine pour apprécier le soleil et le sable de la baie de Mussulo. Bien qu'Alberto Bien dépeigne le marché de Futungo en disant que la majorité des articles trouvés sont « de la variété de l'art d'aéroport », un collectionneur sérieux de l'art africain peut trouver un trésor occasionnel.

Les bouleversements politiques et sociaux au Zaïre dans les années 1990 ont résulté en une augmentation dans la contrebande et dans le pillage de trésors de l'art des musées du pays. Certains de ces pièces trouvent leur acheteur en Angola et sont vendues à des prix très élevés. Même si on n'est pas dans le marché pour un souvenir africain, un détour au marché de Futungo peut être une aventure. Les vendeurs s'arrangent fréquemment pour avoir des instruments traditionnels du jeu des musiciens, tels comme les marimbas et kissanges, xingufos (grandes cornes de l'antilope) et cylindres pour donner sensation d'un festival du village. On y trouve aussi des tenues de guerriers, des vêtements en peau d'antilope et de puma. Des colliers, des boucliers et des hochets de cheville s'ajoutent à la saveur locale du marché.

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