Discuter:Croissance économique

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Deux remarques sur cet article, où il m'est apparu un certain "mélange des genres":

  • A mon avis, il confond croissance économique, un phénomène long, sur une ou plusieurs générations, et la simple notion de phase haute du cycle économique. Il se centre à tort, me semble-t-il, sur les simples politiques conjoncturelles et non structurelles. Je suggère que cette partie conjoncturelle soit transférée sur cycle économique et que l'article creuse plus à fond les conditions structurelles de la croissance et du développement.
  • Je trouve par ailleurs cet article un peu "chargé" idéologiquement, s'attardant un peu complaisamment sur la "théorie de la décroissance", propre à certains activistes marginaux, plutôt que sur la théorie de la croissance, qui est plus cohérente avec le titre. Peut être qu'un article spécifique sur la théorie de la décroissance éviterait là aussi un certain mélange des genres.

--Pgreenfinch 25 mai 2004 à 10:06 (CEST)


Je soutiens le première remarque, qui me semble incontestable : l'article doit d'abord définir la croissance, indiquer comment elle se calcule -sans s'attarder sur le calcul de l'indice des prix, qui doit faire l'objet d'un article à lui seul-, faire un historique de la croissance économique du monde, puis développer les théories actuelles de la croissance (où il sera question de résidu de Solow, de phénomène d'hystérésis etc). Il est également vrai que la théorie de la décroissance doit faire l'objet d'un article à part. Costanzo


---Critique d'un néophyte en économie---

L'article m'a bien éclairé et j'ai trouvé les infos que je cherchais. Merci.

Par contre, la phrase "À long terme, le niveau de vie dépend uniquement de la croissance." m'a fait bondir car je pense que le niveau de vie, pour moi, le niveau de bonheur en général ne passe pas forcémmment par l'augmentation de mon PIB ! Mais par une foultitude d'autres éléments, dont ce n'est pas le lieu ici de faire le détail, pas franchement quantifiés par ce simple outil économique. Et j'aimerai que l'on m'explique s'il n'en est pas forcémment de même pour l'ensemble des humains. Je pense qu'ils aspirent à des choses très simples en fait et peu l'on en réalité : pouvoir manger à sa faim, avoir accès à un minimum de soins, pouvoir s'exprimer sur ce qu'il veut sans se faire tabasser. Voilà ce qui manque à mon sens au bonheur de l'humanité (du moins d'une bonne majorité, certains aspirent à d'autres choses mais ce n'est pas l'essentiel à mon sens) et à son niveau de vie minimum. Et ces choses essentielles ne sont absolument pas exprimées par la simple augmentation de cet instrument de mesure qu'est le PIB. Je ne trouve donc pas franchement que cet article soit orienté politiquement disont "altermondialiste", bien au contraire, selon moi.

Par ailleurs, l'article sur la décroissance existe maintenance et c'est effectivement très bien ainsi.

esperanto72 16 septembre 2005 à 07:23 (CEST)


-- remarques d'un étudiant en prépa éco .. qui vient de voir les théories de la croissance économique en cours ... --

Il faudrait parler du modèle Harrod et Domar avant le modèle de Solow, pour respecter un certaine logique historique et évolutive des théories de la croissance.

---

Sommaire

[modifier] Question de 83.203.214.227

en quoi la hausse du taux d'intéret peut

  • réduire l'inflation
  • réhausser le cours de l'euro
  • obscursir l'horizon français

j'aimerais communiquer par mail sur ces sujets en vous soumettant mes points de vue et en discuter ensemble pour confronter nos idées. Pyb 10 décembre 2005 à 13:16 (CET)

[modifier] niveau de vie

une remarque qui rejoint celle de esperanto : cela me fait bondir de lire le niveau de vie dépend de la croissance - il y a un confusion car niveau de vie a un sens général et un sens économique - ne pourrait-on rappeler que c'est au niveau du calcul que le niveau de vie en économie dépend de la croissance, et encore sur une moyenne. une croissance qui ne profiterait qu'a peu de monde (en termes de revenus, de dividendes), meme avec le multiplicateur qu'utilise entre autre les keynesiens ne change rien au niveau de vie du reste de la population, mais le niveau de vie augmente quand meme puisque c'est une moyenne ! bref je crois qu'il serait bon de faire un voir aussi puisque le problème est complexe ... --Julianedm 4 janvier 2006 à 20:22 (CET)

Ce texte est essentiellement un texte d'opinion et non un texte informatif, fondé sur des faits comme il est indispensable de trouver en ce lieu. Si opinions il y a, elles doivent clairement identifiées et différenciées par rapport aux faits et être présentées comme telles. La technique utilisée est connue: un fait, le plus souvent tronqué voire déjà interprété, qui justifie l'opinion qui suit. Que le rédacteur de ce texte soit un défenseur de la croissance économique, libre à lui. Qu'il utilise la très large diffusion des articles de cette encyclopédie libre pour propager ses opinions est malhonnête intellectuellement. Cet article devrait, comme plusieurs autres que j'ai consulté, comporter au minimum la mention "article sujet à controverse"

homosapiens

Oh, je trouve cet article plutôt factuel et équilibré, et je ne vois d'ailleurs pas en quoi le concept en cause aurait besoin d'être "défendu", ce qui sous entend peut-être que vous préféreriez un article à charge. Cela dit je connais des exemples d'articles où la "technique" que vous annoncez est bien plus largement utilisée. Tenez j'ai même l'impression que quelqu'un qui participe à cette discussion connaît bien certaines de ces contrées qui méritent exploration. Bonne recherche ! ;-)) --Pgreenfinch 5 septembre 2006 à 14:35 (CEST)

[modifier] Sophisme de la vitre brisée

Je tiens, tout d'abord, à dire que je n'attache pas d'importance particulière à cette critique du PIB en tant qu'indicateur. Je n'ai fait que la réécrire, en des termes plus neutres, lors de ma refonte.

Néanmoins, elle ne rentre pas non plus, à mon sens, dans le cadre du sophisme de la vitre brisée. Le point de départ de la critique est bien de conclure (comme dans le sophisme) que « la société perd la valeur des objets inutilement détruits ». La critique porte précisément sur le fait que le PIB laisse croire qu'il y a une création de richesse, là où il n'y a eu que destruction. Il suffit que quelque chose soit détruit (et comme cela fait partie de la richesse d'un pays, la destruction n'est pas comptabilisé dans le PIB), et donc que l'économie s'appauvrisse, puis reconstruit pour que le PIB augmente. Et, contrairement, à la formulation par Bastiat (qui raisonne dans le cadre d'une économie non "monétaire", comme l'on dit), cela peut se faire, à court terme sans qu'il y ait coût d'opportunité : tout simplement par création de liquidité, à travers le crédit. A long terme, c'est une autre affaire -la création de liquidités ayant des conséquences suffisemment dénoncé par les monétaristes. Mais à court terme, les agents s'endettent, ou baisse leur taux d'épargne, pour reconstruire (endettement non mesuré par le PIB) -ce qu'ils n'auraient pas fait autrement- pour financer leur reconstruction -qui provoque l' illusion d'une croissance.

Gede 6 septembre 2006 à 00:03 (CEST)

La nouvelle formulation reste incorrecte à mon avis ; je vais tenter de mieux m'expliquer. Il y a une distinction importante entre "le PIB prend en compte l'activité de reconstruction" et "le PIB augmente du fait de l'activité de reconstruction". On ne peut conclure qu'il augmente qu'après avoir comparé l'activité résultante (ce qui se voit) et l'activité qui n'a pu se produire du fait de la tempête (ce qui ne se voit pas), cette comparaison est indéterminée a priori sans informations supplémentaires. Tout ceci reste dans le cadre du PIB comme indicateur d'un flux ; je ne parle pas des destructions de stocks du fait de la tempête. J'écarte également le problème de la période de départ pour la comparaison, problème commun à toute série temporelle. --Gribeco %#@! 6 septembre 2006 à 01:24 (CEST)
Avec cette formulation, nous sommes d'accord. En l'occurrence, pour Katrina, le PIB a baissé -même s'il n'a pas baissé autant qu'il aurait dû s'il avait mesuré exclusivement la croissance "réelle", et non la seule reconstruction. Gede

[modifier] critiques du PIB

dans cet article on n'a pas beaucoup parlé du PIB comme étant un indicateur qui sur evalue les richesses creees,en effet le PIB comptabilise les reparitions aux nuisances en positif c.à.d que les soins des blésses,les reparations de la voitures ...suite à un accident sont comptabilises comme étant une richesse mais aussi comme étant une reparation aux nuisances

Ces critiques figurent déjà dans PIB. --Gribeco 7 novembre 2006 à 21:39 (CET)

[modifier] Suppression

J'ai, en effet, supprimé quelques passages, parce qu'il n'ont rien à voir avec les théories de la croissance endogène, comme le titre le laissait croire. Il faudrait (après une sérieuse réécriture) les intégrer, je ne sais où. Pour Romer, c'est une erreur de ma part. Gede 23 juin 2007 à 18:55 (CEST)

[modifier] introduction

Bonjour,

J'ai placé le modèle {{À sourcer}} dans la section « introduction » car les informations qui y sont présentes ne me semblent pas aller de soi. Je suis bien conscient qu'une introduction ne peut trop s'étaler, mais quelques références pourrait être utiles, sans peser particulièrement sur la taille de la section.

OlivierEM (d) 16 décembre 2007 à 19:08 (CET)

Et tu as eu tout à fait raison de le faire.. --Bombastus [Discuter] 16 décembre 2007 à 20:00 (CET)

[modifier] définition

Bonjour,

Je tiens d'abord à signaler que je n'ai pas de connaissances préalable en économie. Je suis en train d'étudier le concept de croissance, dans le cadre d'un mémoire sur la décroissance.

J'ai lu ceci dans la section « définition », anciennement « introduction » :

« le niveau de vie (que l'on ne doit pas confondre avec la qualité de vie) »

En cherchant dans deux dictionnaires d'économie ( le Dictionnaire des sciences économiques de Alain Beitone, Antoine Cazorla, Christine Dollo, Anne-mary Drai, éditions Armand Colin, 2007 et le Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, sous la direction d'Alain Bruno, éditions Ellipses), je n'ai pas trouvé d'entrées sur « qualité de vie ».

Le Dictionnaire des sciences économiques précise, dans l'entrée sur le niveau de vie, qu'il ne faut pas le confondre avec le genre de vie. Le Dictionnaire d'économie et de sciences sociales possède également une entrée genre de vie, mais pas qualité de vie.

Dans ces définitions, le concept de genre de vie ne semble pas recouper celui de qualité de vie. En outre, l'article wikipedia Qualité de vie reste imprécis sur sa définition en économie. Il semble que le concept de qualité de vie comprennent le niveau de vie et le genre de vie, et d'autres choses, non précisées.

Quelqu'un aurait-il une référence sur cette notion?

OlivierEM (d) 23 décembre 2007 à 15:58 (CET)

[modifier] Relation entre croissance et niveau de vie

Bonjour

2 commentaires précédents (ceux de utilisateur:Esperanto72 et d'Homosapiens s'intéressent à la phrase « À long terme, le niveau de vie dépend uniquement de la croissance. »

Le dernier commentaire de utilisateur:OlivierEM s'interroge quant à lui sur la définition du niveau de vie.

Moi-même, je suis déçu par le manque d'information concernant le lien entre croissance et niveau de vie. Nulle part n'est expliqué concrètement en quoi ces deux termes sont reliés.

Voir même je regrette que l'article, dans sa forme actuelle, n'aborde cette relation que comme un dogme. Je pense que la divergence de point de vue dans cette page de discussion, quant à savoir si cet article est partial ou neutre, "altermondialiste" (ce qui en passant n'est pas le terme approprié selon moi) ou conservateur, relève de ce manque de faits.

Etant moi-même profane en matière d'économie, j'attendrais de cet article qu'il m'éclaire sur les mécanismes reliant croissance économique et autres indicateurs tels que niveau de vie, taux de chômage et pouvoir d'achat. Et qu'il le fasse clairement, si possible à l'aide de modèles mathématique. Si ces relations ne pouvaient pas être définie si objectivement, qu'on fasse un état des lieus des théories sur le sujet.

Malgré mon criant manque d'expertise en économie, je vais tâcher de trouver de l'information sur ce sujet.

N'hésitez pas à me contacter Bicounet (d) 6 janvier 2008 à 16:19 (CET)

Où en est on là dessus? Je vais relancer le chantier dans les prochains jours si rien ne bouge. --Bombastus [Discuter] 13 janvier 2008 à 16:07 (CET)

[modifier] Nettoyage

Je vais reprendre les trois sous parties "décroissance", à l'importance démesurée actuellement en comparaison avec leur importance réelle. Avis bienvenus. --Bombastus [Discuter] 13 janvier 2008 à 15:25 (CET)

[modifier] Sur la partie Remise en cause

Merci MaCRoEco de ne pas utiliser des arguments à mauvais escient. Les propos d'Ellul cités viennent parfaitement à propos contrebalancer les propos de Salin (que je laisse en place, moi...) à la fois sur la question de la « bonne gestion », il y oppose la logique exclusive du profit, et sur la question technique (l'illusion de solutions techniques à des problèmes engendrés par la technique). On est donc au cœur du sujet. Concernant la question de l'énergie, merci de me laisser le temps d'apporter les références nécessaires à cette question éminemment décisive du pétrole (j'ai donc pris soin de placer un ref nec de bon aloi, ce que tu aurais pu faire). J'ai l'impression que tu aimerais que l'article possède une section remise en cause qui n'en soit pas vraiment une... et ce serait dommage pour l'intérêt de l'article et sa réelle pertinence. DocteurCosmos - 6 février 2008 à 08:03 (CET)

Je ne mets pas de refnec lorsqu'une phrase est fausse ; et je laisse les citations qui concernent le sujet de la section ; Salin dit que la recherche du profit par les entreprises fait qu'elles vont économiser les ressources. Ta citation dit que l'objectif des firmes est le profit. Que tu écrives « Contestant cette vision optimiste » prouve que tu ne comprends pas bien ce que tu lis. –MaCRoEco [oui ?] 6 février 2008 à 09:20 (CET)
Faux/vrai, merci d'essayer d'être plus nuancé que cela. Écoute, visiblement nous n'avons pas les mêmes visions du monde mais s'il te plaît, ne viens pas essayer de m'en remontrer sur le plan intellectuel. Ellul dit exactement que les entreprises « véritablement capitalistes » comme Salin l'avance ne recherchent rien d'autre que le profit et certainement pas la conservation des ressources (il n'y a qu'à observer, pour ne prendre qu'un exemple, la façon dont le capitalisme de pêche français cherche à supprimer les quotas quitte à supprimer la ressource halieutique). Par ailleurs l'optimisme technologique du même Salin, mais il n'est pas le seul sur le créneau, est un POV magistral qu'il s'agit aussi de nuancer. Je remets donc le propos. DocteurCosmos - 6 février 2008 à 10:02 (CET)
Tu n'arrives pas à comprendre le discours de P. Salin ; il dit que si les ressources naturelles de pêche étaient privatisées (capitalisées), alors la gestion serait différente. Actuellement ce n'est absoulement pas le cas. –MaCRoEco [oui ?] 6 février 2008 à 10:29 (CET)
Certes, certes, mais c'est de l'économie-fiction puisque ce sont les capacités techniques de la pêche moderne qui permettent de vider les océans. Évidemment que bien avant l'ère industrielle les populations vivant de la pêche étaient soucieuses des ressources naturelles mais de toute façon elles n'avaient pas les moyens de nuire à leur propre environnement. Je te rappelle que les premières interventions « étatiques » sur des ressources naturelles entièrement privatisées concernent le bois qui menaçait sérieusement de faire défaut au XIIIe siècle et pour lequel le roi de France a publié des édits de « bonne gestion » ou en langage normal de restriction d'emploi. DocteurCosmos - 6 février 2008 à 10:40 (CET)
de toute façon, la citation d'Ellul est une contre-vérité d'autant plus stupide qu'elle est formulée de façon excessive. Renault ne servirait-il pas (aussi) à faire des voitures et la SNCF à transporter des gens? Mais je suis pour la laisser, précisément parce qu'elle contribue à ridiculiser les contempteurs du progrès --Elvin (d) 6 février 2008 à 09:34 (CET)
Merci. Le lecteur peut effectivement facilement se rendre compte d'une part de la non conciliation possible des vues et juger à loisir du caractère ridicule de l'un ou de l'autre, c'est selon. DocteurCosmos - 6 février 2008 à 10:02 (CET)

[modifier] Pétrole et compagnie

Comment peux-tu être aussi affirmatif, Bombastus ? Sais-tu combien pèse le nucléaire dans la consommation mondiale ? Sais-tu que le charbon va lui aussi finir par disparaître de la planète ? Je rappelle que nous sommes dans la partie La croissance peut-elle être infinie ?, question toute théorique à laquelle on répond pour les siècles et les siècles et non pour le gros siècle d'énergie fossile (dans la version la plus optimiste) qu'il nous reste à dépenser. DocteurCosmos - 7 février 2008 à 18:14 (CET)

tout le monde sait ou devrait savoir que la recherche de nouveaux gisements fossiles coûte extrêmement cher, et que donc les compagnies arrêtent de chercher dès qu'elles ont quarante ans de réserves. Et on panique parce qu qu'il ne reste plus de réserves que pour 40 ans! De toute façon, comme disait je crois Cheikh Yamani (ancien ministre saoudien du pétrole) "l'âge de pierre ne s'est pas terminé par manque de pierres" --Elvin (d) 7 février 2008 à 19:23 (CET)

Je suis aussi affirmatif pour plusieurs raisons :
  • les prévisions se sont révélées systématiquement fausses pour les réserves de pétrole, en raison de deux facteurs, l'amélioration des techniques et la rentabilisation de nouveaux gisements par les cours élevés. En 1986, 878 milliards de barils prouvés, en 2006 1208 milliards. Résultat, le ratio réserves/conso est de plus en plus élevés depuis 1982, malgré une consommation en hausse !
  • En outre, le pétrole, c'est actuellement "seulement" 35% de l'énergie primaire. Plus généralement, l'intensité énergétique des économies développée décroît.
  • le charbon est une énergie effectivement capable de remplacer le pétrole, avec des technologies déjà bien avancées comme le CCS ou la liquéfaction. En terme de réserves prouvées, il y a actuellement au minimum 150 années de consommation. De quoi voir venir..
La phrase que j'ai enlevée conjugais donc deux erreurs : 1. sous entendre que la fin du pétrole était là (Pour info, Daniel Yergin déclarait en début d'année qu'on était justement pas prêt d'en manquer) 2. affirmer qu'il n'y a pas de solution de substitution, ce qui est faux. J'ai confirmé tout cela auprès de Jean-Michel Gauthier, qui est partner chez Deloitte et s'occupe justement des marchés pétrole/gaz. --Bombastus [Discuter] 8 février 2008 à 00:58 (CET)
Tu ne réponds pas à la question de fond (quant à la situation actuelle tes sources ont de toute façon toutes les raisons de l'enjoliver, c'est un refrain connu). C'est un fait indépassable qu'un jour (et cent cinquante ans c'est demain) il n'y aura plus d'énergies fossiles. Donc on peut répondre non à la question « La croissance peut-elle être infinie ? » dans les conditions actuelles de fonctionnement de l'économie mondiale. Ton « Plus généralement, l'intensité énergétique des économies développée décroît. » est vraiment extrêmement douteux quand on voit transparaître l'angoisse des occidentaux face à l'« émergence » de la Chine par exemple.
Quant à MaCRoEco qui est ravi « comme un enfant de cinq ans » (sic !) de croire l'AIEA sur parole, je le laisse à ses douces illusions.
La question n'est pas de parler d'abondance (si ce n'est pour rassurer les populations, c'est déjà ça de pris) mais de savoir combien de temps dure cette abondance.
Aucune source d'énergie primaire ne possède actuellement les mêmes qualités intrinsèques que le pétrole, donc aucun produit ne peut se substituer à lui avec la même efficience. Et encore une fois, s'y substituer pendant combien de temps... DocteurCosmos - 8 février 2008 à 08:50 (CET)
il me semble que l'article actuel est correctement rédigé et présente bien les différentes opinions. Donc cette discussion (intéressante en soi) est hors sujet en ce qui concerne précisément WP. --Elvin (d) 8 février 2008 à 09:03 (CET)
Ou bien on intitule cette section Les prévisions des différents fournisseurs d'énergie assurent que ça peut continuer comme ça quelques générations ou bien la question de fond est éminemment pertinente et doit être traitée. Désolé de venir troubler l'imaginaire positiviste de la Croissance :-). DocteurCosmos - 8 février 2008 à 09:11 (CET)
Je maintiens : l'article actuel présente les deux thèses de façon à peu près équilibrée et il n'y a lieu ni de changer le titre de la section, ni de lui faire prendre parti. La question de fond est évidemment pertinente, mais en dehors de WP --Elvin (d) 8 février 2008 à 09:42 (CET)
Et moi je maintiens que sans attendre les références promises a été supprimé ce qui donne vraiment du sens au troisième paragraphe actuel dont un lecteur bien intentionné remarquerait de suite le caractère tronqué. Cela dit j'accepte avec bonhommie ce contre-temps :-). DocteurCosmos - 8 février 2008 à 09:48 (CET)
La phrase affirmait qu'il n'existait aucune énergie alternative, c'est faux. Aucune raison de garder un passage faux. Pour le très long terme, à l'horizon 200 ans, toute prévision serait n'importe quoi, tu en conviendra, non? Je ne pense pas qu'à la fin du Premier Empire, les scientifiques de l'époque aient été capables de prévoir quelles énergies nous allions utiliser aujourd'hui.. --Bombastus [Discuter] 8 février 2008 à 13:27 (CET)
La phrase affirmait qu'il n'existait aucune énergie alternative au pétrole étant donné ses qualités intrinsèques. Mais tu as bien fait de supprimer la phrase qui dans sa formulation n'était effectivement pas assez nuancée, pas assez précise et finalement pas assez intelligible. Le propos se situe dans un au-delà (ou un en-deçà) de la prévision. Il s'agit simplement de comprendre comment depuis cent ans la croissance mondiale a pu être celle que l'on constate aujourd'hui et donc quelles pourraient être les conséquences de la raréfaction inévitable des ces énergies fossiles du point de vue de la croissance. DocteurCosmos - 8 février 2008 à 14:58 (CET)

Je pense comme DocteurCosmos que la section doit être améliorée mais pas dans son sens. Le tort de la section est de se glisser trop facilement dans les présupposés décroissancistes. La première chose à faire c'est pourtant de montrer leur a priori qui est celui d'une conception matérialiste de la croissance qui montre qu'ils ignorent que la valeur est qqch de subjectif. Si le pétrole disparait (et paradoxalement moins il y a de pétrole, plus son prix monte, plus des réserves autrefois trop chères à exploiter deviennent rentables et donc exploitées et... plus il y a de pétrole), ça ne veut pas dire qu'il ne sera pas remplacé par d'autres biens et services de nature différente que les gens préfereront acheter plutôt que du pétrole hors de prix parce que devenu trop rare. Et il y a bien d'autres choses à dire sur le décroissancisme (dont le système conduit à la coercition par une minorité éclairée pour empêcher les préférences humaines de s'exprimer) mais ce n'est pas le lieu (merci A.B.). Apollon (d) 8 février 2008 à 16:59 (CET)

L'économie dans sa dimension mathématique ou dans sa dimension physique... Le concept de décroissance ne conduit à rien du tout (je ne vois pas ce que les « préférences humaines » viennent faire là-dedans) mais expose des considérations économico-physiques. D'ailleurs, si tu étais un peu moins idéologue tu pourrais considérer avec intérêt l'émergence de cette question à notre époque. Pourquoi maintenant et non en 1970 par exemple ? DocteurCosmos - 8 février 2008 à 17:10 (CET)
Dans les années 50 les anticapitalistes soutenaient que les capitalistes complotaient pour empêcher la croissance et maintenir le peuple dans la pauvreté (cf article décroissance où j'avais indiqué la position de Sartre). Aujourd'hui ils disent le contraire. On peut se demander sincèrement si au fond peu leur importe l'argument pourvu qu'il critique le capitalisme. (Et il ne suffit pas d'être en désaccord avec qqn pour qu'il soit un idéologue.) Apollon (d) 8 février 2008 à 17:44 (CET)
Tu écris « dont le système conduit à la coercition par une minorité éclairée », cela s'appelle de l'idéologie car on peut tout aussi bien porter ce jugement de valeur sur les grandes multinationales par exemple. Nous n'avons pas à être d'accord (quelle importance ?) mais à avancer des choses justes. DocteurCosmos - 9 février 2008 à 12:42 (CET)
Que je sache, il n'y a pas derrière toi un agent de Nestlé ou de Danone pour te forcer à acheter leurs produits. Tu es toujours libre d'acheter ou non, d'acheter du Max Havelaar plutôt que du Carte Noire ou du bio plutôt que de l'OGM.
A l'inverse, on peut qualifier la décroissance de festive, de sympa, de joyeuse, l'idéologie qu'elle représente n'en reste pas moins dangereuse car impliquant un contrôle total sur la vie de chaque individu. Les idéologues de la croissance vont à l'inverse de la nature de l'homme, et ont donc besoin d'un contrôle total sur tout. Certains l'assument clairement et prônent l'écofascisme. Il y a bien coercition par une minorité éclairée dans un cas et pas dans l'autre..
Pour les préférences des individus, suffit de se référer à l'Action humaine Clin d'œil --Bombastus [Discuter] 9 février 2008 à 17:03 (CET)
Le contrôle publicitaire des sociétés est bien plus coercitif que tu ne l'imagines. Et il me semble que les libéraux ont une vision anthropologique de l'homme erronée. DocteurCosmos - 9 février 2008 à 17:57 (CET) PS : je pense qu'il manque un « dé » devant le mot « croissance » de ta deuxième phrase, non ?
Au sujet de ton PS, c'est vrai pour les deux : les idéologues de la croissance comme ceux de la décroissance. Apollon (d) 9 février 2008 à 18:01 (CET)
Vi au PS et à Apollon Sourire. Quant à savoir si ma « vision anthropologique de l'homme » est juste ou si ton opinion de la publicité est justifiée, ce n'est pas la question ici. --Bombastus [Discuter] 9 février 2008 à 18:07 (CET)
Exact. DocteurCosmos - 9 février 2008 à 18:16 (CET)