Cornillon-en-Trièves

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cornillon-en-Trièves
Carte de localisation de Cornillon-en-Trièves
Pays France France
Région Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Canton Mens
Code Insee 38127
Code postal 38710
Maire
Mandat en cours
Gérard Baup
2008-2012
Intercommunalité Communauté de communes de Mens
Latitude
Longitude
44° 49′ 50″ Nord
         5° 43′ 06″ Est
/ 44.8305555556, 5.71833333333
Altitude 493 m (mini) – 1 106 m (maxi)
Superficie 14 km²
Population sans
doubles comptes
137 hab.
(2007)
Densité 10 hab./km²

Cornillon-en-Trièves est une commune française située dans le département de l'Isère et la région Rhône-Alpes.

Cornillon en Trièves est une commune du sud Isère et du centre du Trièves. Elle se situe à environ 50 kilomètres au sud de Grenoble. Le point culminant de la commune est Le Grand Fays qui s'élève à 1106 mètres d'altitude. Le point le plus bas de la commune se situe sur les berges du lac de Monteynard (célèbre pour les véliplanchistes)

Sommaire

[modifier] Lieux-dits et écarts

Il existe trois hameaux principaux : Villard Julien (780 m d'altitude), Le Grand Oriol(820 m) et le Petit Oriol,(750 m). On peut aussi noter la présence de divers petits hameaux (quelques maisons ou fermes): La Grange du Baron, le chateau de Cornillon, la Combe d'Andrieu, l'Aubépin, Les Richards, Blanchardeyres, La Citadelle.

[modifier] Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Lavars, Mens, Saint Jean d'Hérans, et le Percy

[modifier] Histoire

les informations les plus anciennes sur le lieu remontent à l'époque Gallo-Romaine, durant laquelle des conflits entre différentes peuplades gauloises furent réglées à la demande de l'une d'entre elles ( les Ligures ) par l'intervention des troupes régulières de Rome, qui en profita pour asseoir sa domination sur la région.

Les monographies portant sur la fin de cette époque dans la province attestent qu'une voie romaine passait au col de Cornillon, et continuait vers Mens, qui constituait alors un relais et un croisement de voies. Selon certaines sources du reste assez imprécises, un Gallo-Romain du nom de Cornélius aurait occupé un lieu sous le col, à l'emplacement actuel du vieux hameau, et aurait laissé son nom à l'endroit. Mens, est un nom d'origine latine, et a été le patronyme d'un Saint : La petite ville à porté par le passé le nom de Saint-Mens puis Mens sans doute au moment des guerres de religions.

A la fin de la première moitié du 13ème siècle, un conflit a opposé une grande lignée locale, les Morges à l'un de ses voisins. Il s'agissait en l'occurence d'un combat opposant en 1261 le Comte de Die et le Seigneur de Morges : ce dernier sorti vainqueur du champ de bataille situé entre la ville actuelle de Mens et la place de Cornillon. 56 ans plus tard, soit en 1317, le Chevalier Guigues de Villaret rendait hommage au Dauphin Jean II pour les Chatellenies de Clermont et Cornillon. Le 4 mars 1319, Jean II Dauphin mourut en transmettant à son fils Guigues VIII les chateaux de Vizille, La Mure, Corps et Beaumont, remplacables par ceux de Clermont, Cornillon et Avignonnet si les premiers venaient à faire partie du douaires de sa femme. En 1333, Guigues VIII Dauphin, alors seigneurs Suzerain de Cornillon, mourut au siège du chateau de la Perrière, et Humbert II lui succèda.

Humbert II devait être le dernier Dauphin issu de la branche d'origine, et régner jusqu'au le 30 Mars 1349 sur la principauté dauphinoise, vraiment indépendante dans son hommage au Saint Empire, qui n'exercait qu'un pouvoir théorique sur ses vassaux. Il consacra les dernières années de son règne à la Croisade, et dans l'esprit de renoncement au siècle dans lequel il se trouvait alors, cèda son Dauphiné à Charles, fils ainé du roi de France, tout en effectuant à l'égard de ses sujets un dernier geste de protection par la Charte du Statut Delphinal, qui consacrait leurs libertés.

En 1349 donc, Charles de France Dauphin, recueillit le serment lige de Joffrey, Vicomte de Clermont, en présence de Guigues Froment, Humbert Pilati ainsi que de Guillaume de Chypres, chatelain de Clermont et de cornillon depuis 1340. En 1357, Charles de FranceDauphin rendait son hommage à Charles IV Empereur Germanique pour le Dauphiné.

En 1364, Charles de France Dauphin fut couronné Roi de France sous le nom de Charles V et conserva le titre de Dauphin.

Vers 1470, Antoine Faure II de Vercors épouse Filipa de Jouven, fille de Giraud de Jouven. De leur union naitra Isabeau Faure de Vercors, qui épousera Pierre de Chypres ( petit fils de Guillaume), pour former la branche dite de la Croix Haute sous le nom de Faure de Vercors de Chypres. Ils auront deux fils, Jean Faure de Vercors de Chypres, et Pierre Faure de Vercors de Chypres. Pierre de Chypres meurt en 1568, en laissant la chatellenie de Cornillon à son ainé Jean. Jean a alors déjà entrepris des changements dans le bâtiment.

Jean sera le batisseur, vers 1530, de l'actuel chateau de Cornillon, où l'on peut observer son écusson(malheureusement martelé à la révolution) au dessus de la porte d'entrée de la tour au coin sud ouest de l'édifice. On peut également observer son identification en tant qu'alchimiste parvenu au grand-oeuvre en 1557, sur le linteau de bois gravé dans une des pièces du sous-sol, avec ses armes qui forment trois couronnes d'or en triangle la pointe vers le bas sur fond de gueule. Il épousera Melquione de Reynier et en aura une très nombreuse descendance( Gaspard, Jean, Louis, Daniel, Alexandre, Rose, Hortense, Isabeau, et Françoise ).

Gaspard de Chypres héritera du domaine à la mort de Jean de Chypres en tant qu'ainé.

Les indices ultérieurs que l'on trouve sur les personnes ayant joué un rôle à Cornillon sont les suivants : En 1697, le recensement fait apparaitre que Henry de Chypres, petit-fils de Gaspard verse une rente de 30 sétiers de blé pour Cornillon à Antoine Sibut de Saint-Ferréol. En 1788, l'assemblée de Romans consacre la mise en place des nouvelles institutions en Dauphiné devant une assemblée où l'on trouve : Sibut de Saint-Ferréol ( Cornillon, noblesse ), de Lachau ( chatelain à Cornillon), Perrot du Thau ( Cornillon, noblesse) En réalité, depuis 1787, Mr de Saint-Ferréol s'était rendu propriétaire de tout le hameau de Cornillon en rachetant les propriétés de Mr de Bardel.

Durant la période de la révolution qui va suivre, Mr de Saint-Ferréol émigrera à l'étranger et ses propriétés de Cornillon seront vendues comme bien national.

La vente partagera le domaine en quatre parts, Mr Jean-Jacques Richard achète la seconde maison de maître, mais pas le château. Les acquéreurs des autres lots sont Jean-Baptiste Merlin, Elisabeth Saussac ( veuve Allourd) et Joseph Riondet, on ignore lequel de ces trois lots contenait le chateau.

En 1834, le chateau est la propriété de Napoléon Durant-Savoyat, représentant du peuple à l'assemblée Constituante, qui l'avait sans doute acquis de l'une des trois personnes ci-dessus.

Durant-Savoyat cède sa propriété en 1898 à Edmond Richard-Beranger ( descendant de Jean-Jacques Richard et de Jean Béranger)

La propriété est finalement vendue un siècle plus tard par Mme Odette Richard Béranger Kaltenbach à un particulier parisien qui s'attache à restaurer les lieux depuis.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Qualité
Les données antérieures à 2001 ne

sont pas encore connues.

2001 Gérard Baup

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1882 1926 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
 ?  ? 138 128 132 142 142 137 143
Nombre retenu à partir de 1990 :

Population sans doubles comptes

[modifier] Monuments

Le Château de Cornillon, construit vers 1530 par Jean Faure de Vercors de Chypre, est aujourd'hui en cours de restauration. Voir chapitre Histoire pour plus de détail.

[modifier] Patrimoine religieux

[modifier] Patrimoine civil

C'est à Cornillon-en-Trièves qu'ont été découvertes les fameuses Eaux minérales d'Oriol. Découvertes en 1639, exploitées par la société LES EAUX D'ORIOL, actuellement fermées, elles sont les seules eaux minérales naturellement gazeuses des Alpes Françaises.

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Jumelages

[modifier] Articles connexes

Communes de l'Isère

[modifier] Liens externes