Cheval-Blanc

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Cheval-Blanc

Carte de localisation de Cheval-Blanc
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Arrondissement d'Apt
Canton Canton de Cavaillon
Code Insee 84038
Code postal 84460
Maire
Mandat en cours
Christian Mounier
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Provence Luberon Durance
Latitude
Longitude
43° 48′ 06″ Nord
         5° 03′ 50″ Est
/ 43.8016666667, 5.06388888889
Altitude 76 m (mini) – 725 m (maxi)
Superficie 58,56 km²
Population sans
doubles comptes
3 524 hab.
(1999)
Densité 60 hab./km²

Cheval-Blanc est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

[modifier] Géographie

Cheval-Blanc est une commune située à la pointe ouest du petit Luberon

[modifier] Transports

[modifier] Relief

[modifier] Géologie

[modifier] Hydrographie

Passage du Canal Saint-Julien

[modifier] Climat

[modifier] Histoire

L'entrée des gorges du Régalon
L'entrée des gorges du Régalon

[modifier] Préhistoire et antiquité

C’est ici que se situent les Gorges du Régalon dont les parois, par endroits, atteignent plus de 50 mètres de haut dans un couloir n’excédant pas un mètre. Sur ce site certaines grottes furent occupées du néolithique à l’âge du bronze comme celle du Puceu. Le vallon de Vidauque a, lui aussi, livré des traces d’implantation préhistorique. Mais le site utilisé le plus tôt fut la «Baumo doù Luce» qui a été caractérisé comme un abri moustérien et daté de –350 000 ans. À l’époque phocéenne, le commerce avec les «emporiès» (négociants) de Massalia fut florissant si on en croit le nombre de monnaies retrouvées datant de cette époque.

[modifier] Haut Moyen-Âge

Canal d'irrigation à Cheval-Blanc
Canal d'irrigation à Cheval-Blanc

Tout au long du Moyen-Âge, des communautés tentèrent de s’implanter sur les sites de Saint-Phalès, Saint-Ferréol et la Roquette. En 1096, le prieuré de Saint-Phalès était une dépendance de Saint- André de Villeneuve-lès-Avignon. Cette abbaye le céda en précaire à celle de Sénanque de 1178 à 1202.

Saint-Ferréol fut au XIIe siècle un des prieurés de Saint-Eusèbe de Saignon. Il était situé près d’une source, sur le vieux chemin ligure menant à Mérindol par le col du Grand Devens, mais il ne parvint pas à devenir le centre d’une agglomération.

Au XIIe siècle, la création du canal Saint-Julien permet l’irrigation des terres arables en déviant une partie des eaux de la Durance.

[modifier] Bas Moyen-Âge

Le château de la Roquette, qui est cité en 1245 dans le «Livre Rouge» d’Alphonse de Poitiers (Castro Roqueta), faillit arriver à être le point de concentration d’un village. Mais il ne constitue plus aujourd’hui qu’un domaine où se trouvent quelques vestiges des murailles du XIIe siècle et les vestiges de la Tour de Guet.

Quant au prieuré de Saint-Phalès, il rentra ensuite, par échange, dans la mense de Bermundus, l’évêque de Cavaillon. Il était sous la gouverne d’André II, administrateur du pape avignonnais Benoît XIII, en 1397, quand au printemps, les troupes de Raymond de Turenne le mirent à sac et firent fuir les habitants qui se pressaient autour.

[modifier] Renaissance

Les évêques de Cavaillon surent profiter, quelques décennies plus tard, du repeuplement de Mérindol pour accueillir à Saint-Phalés déserté des familles vaudoises. Mais les massacres de 1545 ruinèrent cette bastide qui était encore cartographiée au XVIIIe siècle comme le village de Saint-Falez.

Les co-seigneurs du fief de la Roquette étaient le vicomte et l’évêque de Cavaillon, les consuls de la ville prirent leur succession. Les évêques avaient inféoder leur part aux Grillet des Taillades du XVe au XVIe siècle.

Au nord de ce site, la Bastide des Mayorques est plus récente n’ayant été construite qu’au XVIII° siècle par un réfugié politique anglais.

[modifier] Période moderne

La décision de créer un véritable village fut prise le 12 août 1765 par Louis-Joseph Crispin des Achards de la Balme, évêque de Cavaillon, en fondant une paroisse sous le nom de Saint-Paul près de l’Auberge du Cheval Blanc, à l’arrivée du bac sur la Durance[1].

Saint-Paul de Cheval-Blanc se constitua en commune en 1790 et changea son nom en Blanc-Montagne quatre ans plus tard pour suivre le décret de la Convention. Ce n’est que sous l’Empire, en 1804, que ses édiles optèrent définitivement pour Cheval-Blanc.

Le quartier de la Canebière, tout comme la célèbre avenue de Marseille, doit son nom au chènevis (cannabis).

[modifier] Héraldique

Blason de Sault

D'azur au cheval d'argent rampant[2]

[modifier] Administration

La mairie.
La mairie.
Liste des maires successifs[3]
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 réélu 2008 Christian Mounier DVD

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[4])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1839 1880 2029 2372 3032 3524
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


[modifier] Lieux et monuments

  • Église
  • Chapelle Sainte-Thérèse
  • Roue à aubes (canal de Carpentras)
Chute
Chute

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Économie

De nos jours, le marché hebdomadaire de Cheval-Blanc se tient tous les samedis. Outre le vignoble, la grande richesse de Cheval-Blanc reste les fruits et légumes grâce à un important réseau d’irrigation.

[modifier] Activités associatives, culturelles, sportives

[modifier] Enseignement

L'école.
L'école.

L'école de Cheval Blanc procure à ses élèves un enseignement pluridisciplinaire de qualité, à l'aide d'instituteurs qualifiés. Sa cour de récréation rend possible l'apaisement des enfants par une méthode ludique. Ses tobbogans et bacs à sable en font un lieu chéri par tous les chérubins.

[modifier] Notes

  1. Le territoire de cette paroisse qui allait devenir commune a été retranché de celui de Cavaillon qui s'étendait alors jusqu’aux portes de Mérindol.
  2. Armorial des communes du Vaucluse
  3. Site de la préfecture de Vaucluse, consulté le 9 mai 2008
  4. Cheval-Blanc sur le site de l'Insee

[modifier] Bibliographie

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

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[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes