Cachen

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Cachen

Pays	France
Région	Aquitaine
Département	Landes
Arrondissement	Arrondissement de Mont-de-Marsan
Canton	Canton de Roquefort
Code Insee	40058
Code postal	40120
Maire Mandat en cours	André Bernadet 1995-?
Intercommunalité	Communauté de communes du Pays de Roquefort
Latitude Longitude	44° 04′ 15″ Nord 0° 25′ 43″ Ouest / 44.0708333333, -0.428611111111
Altitude	62 m (mini) – 114 m (maxi)
Superficie	35,66 km²
Population sans doubles comptes	216 hab. (2005)
Densité	6 hab./km²

Cachen est une commune française, située dans le département des Landes et la région Aquitaine.

[modifier] Géographie

Commune située au cœur de la forêt Landaise et traversée par la Gouaneyre (eau noire en gascon).

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Période		Identité
Liste des maires successifs
?	juin 1953	Abel Taris
juin 1953	juin 1995	André Taris
juin 1995	?	André Bernadet
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Les habitants de Cachen sont les Cachenais.

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])
1876	1881	1886	1891	1896	1901	1906	1911	1921	1926	1931	1936	1946	1954	1962	1968	1975	1982	1990	1999	2005
814	797	771	729	699	690	680	663	561	539	541	505	452	406	346	312	260	242	213	219	216
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

L’église de Guinas

Située dans une clairière du quartier de Guinas, à 3 km au sud-est de Cachen, la petite église Notre-Dame de la Nativité est un édifice modeste, mais plein de charme et d’intérêt.

Même s’il est composé d’éléments construits à différentes époques, l’ensemble donne une impression d’unité et d’harmonie.

Construite probablement au XIII^e siècle, l’église primitive fut partiellement détruite au XVI^e siècle, au moment des guerres de religion. Il semble qu’il y ait eu trois campagnes de travaux de reconstruction. Le clocher mur d’origine a été respecté mais probablement au XVIII^e siècle, l’abside fut coiffée d’un dôme néo-classique surmonté d’un clocheton et tapissé d’ardoises qui représente un travail de charpente considérable. Ce dôme a été restauré en 1959, à l’instigation de la Société de Borda, avec le soutien financier du conseil général des Landes.

Entrons dans le porche. La porte d’entrée principale à doubles battants en chêne sculpté présente des panneaux ornés d’un décor polychromé à dominante bleue. Dans le haut de la porte, inscrits dans deux quarts de cercle, apparaissent deux personnages vêtus de rouge : à gauche, la Vierge posée sur un croissant de lune, à droite saint André devant la croix de son supplice. Les visages des deux personnages portent les traces d’une très ancienne mutilation. Cette porte daterait du XVII^e ou XVIII^e siècle. La serrure et la clé sont anciennes.

Pénétrons maintenant dans l’église.

• La nef unique sans bas-côtés présente une voûte en anse de panier.

• À droite de l’allée, le bénitier en pierre est décoré de gaudrons et on y devine des traces de polychromie.

• Les fonts baptismaux d’époque primitive sont formés d’une pierre creuse socle faisant partie de la cuvette.

• Sur le côté nord de la nef, la chaire et son abat-voix dateraient du début du XVIII^e siècle. L’ensemble est en chêne polychromé peint en beige, bleu et vert.

• Le chœur pouvant dater du XVII^e ou du XVIII^e siècle est orné de deux grandes colonnes de pierre à guirlandes (peut-être de récupération) soutenant une grosse corniche galbée.

Ce retable néo-classique paraît bien monumental pour une modeste église de hameau. Les piles latérales sont assez curieuses : circulaires sur le devant et cannelées à l’arrière comme si elles avaient été placées à l’envers.

• L’ensemble du maître-autel se compose du tabernacle et d’un petit retable à trois panneaux en bois doré à l’or fin, ornés de têtes d’anges polychromés. Il a été restauré en 1987.

• Au-dessus de l’autel, un tableau datant du XIX^e siècle représente une Vierge à l’Enfant.

Dans la sacristie, on peut voir une belle armoire dite « de la Fabrique ». C’est un meuble à deux corps d’époques différentes, le bas daterait du XVII^e siècle, le haut du {{s mini-|XVIII|e}. Elle est en chêne foncé et clair, renforcé de ferronneries et de clous en fer forgé. Elle présente un décor Louis XIII à pointes diamants arasées.

La porte centrale du haut contenant un coffre est équipé de trois serrures différentes.

Une statuette haut-relief en bois doré représentant une Vierge à l’Enfant était posée sur le meuble. Elle daterait du XVIII^e siècle. La Vierge porte un voile, la chevelure longue et ample est surmontée d’une minuscule couronne. L’Enfant Jésus tient un globe terrestre. Les chairs sont peintes de teintes naturelles.