Busigny

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Busigny


Pays	France
Région	Nord-Pas-de-Calais
Département	Nord
Arrondissement	Cambrai
Canton	Clary
Code Insee	59118
Code postal	59137
Maire Mandat en cours	Christian Pecqueux 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes du Caudrésis
Latitude Longitude	50° 02′ 03″ Nord 3° 28′ 05″ Est / 50.0341666667, 3.46805555556
Altitude	129 m (mini) – 180 m (maxi)
Superficie	16,47 km²
Population sans doubles comptes	2 508 hab. (2005)
Densité	152 hab./km²

Busigny est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.

[modifier] Géographie

La ville est frontalière du département de l'Aisne (région Picardie).

Busigny est à 12 km de Caudry, 6 km de Bohain-en-Vermandois, 10 km du Cateau-Cambrésis, à 27 km de Saint-Quentin, à 29 km de Cambrai, 108 km de Lille et enfin à 192 km de Paris. Très étendue, la ville administre un hameau: La Haie-Menneresse.

Busigny est un nœud important du trafic ferroviaire du nord de la France. En effet, la gare de la ville (proche de Maretz) est le lieu où convergent les axes Paris-Maubeuge et Paris-Cambrai. Aussi, la gare est un lieu de correspondance entre trains Corail et TER important. Il est facile de s'y rendre depuis Paris ou Lille (moins de 2h, environ 1h30 en direct).

[modifier] Histoire

BUSIGNY DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

La gare de BUSIGNY est un centre ferroviaire très important, pour la circulation des trains, c’est pour cette raison qu’elle sera bombardée plusieurs fois durant la seconde guerre mondiale. Elle le sera une première fois le 15 mai 1940 par la LUFTWAFFE. Puis en Juillet 1944 par l’aviation alliée. BUSIGNY aura payé un lourd tribu pendant cette douloureuse période. L’occupation Allemande débuta le 19 mai, c'est durant cette période que fût fusillé Pierre COET il n’avait que 18 ans. Dès 1943 huit résistants de BUSIGNY , du détachement ’’La Corse‘’ groupe 322, commencèrent des actions de sabotage, des transports d’armes, de matériel et l’hébergement de chefs régionaux de la résistance. Suite à l’arrestation de responsables départementaux, la GESTAPO de St QUENTIN, se rendit à BUSIGNY le 2 février 1944. Arrêtés, emprisonnés et torturés à St QUENTIN, Pierre GALIEGUE, Lucien et Edmond DESJARDIN furent déférés devant un tribunal Allemand le 6 avril 1944 et condamnés à la peine de mort. Le 8 avril 1944, à l’aube les condamnés furent emmenés au champ de tir de la Sentinelle à la sortie de St QUENTIN sur la route de CAMBRAI où ils furent fusillés par groupe de quatre. Monsieur Edmond DEGOND instituteur fût arrêté dans sa classe et déporté à BUCHENWALD, camps d’extermination Nazi, il survécu et revint à BUSIGNY. De 1937 à 1945, 266 000 personnes ont été enregistrées dans le camp. 56 000 ont succombé, de faim, de maladies ou d’épuisement ou ont été froidement assassinés. 38 049 ont pu être identifiées. Le 10 août 1944 René HIDEUX de BECQUIGNY mais travaillant en gare de BUSIGNY fût assassiné au pont de BOHAIN le même jour que Gédéon POIZOT Maquisard de MAZINGHIEN martyrisé près de VAUX ANDIGNY. (adresse du site sur le Maquis de Mazinghien: voir page MAZINGHIEN) Le 13 août 1944 un train de jeunes SS arrivait près du pont de CAMBRAI, se croyant attaqués par des résistants les militaires allemands regroupèrent sur la route : des moissonneurs qui rentraient la récolte , des gardes voies, des passants, des jeunes qui travaillaient sur un chantier voisin. Deux gardes voies Henry TAISNE et Paul ROCHETTE qui traînaient furent abattus sur le bord de la route assassinés par les SS. Sans l’intervention du chef de gare Allemand, se sont tous les otages qui auraient été fusillés. Les fusillés de la Haïre Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, six jeunes résistants de BUSIGNY surveillaient un prisonnier Allemand, Éric BUCHER, quand il furent à leur tour faits prisonniers par des soldats Allemands qui passaient. L’un des résistants Marcel AUDIN se jeta sur l’officier Allemand et réussi à s’enfuir malgré avoir été blessé, quand aux cinq autres ils furent assassinés sur place. Parmi ces cinq jeunes il y avait un dénommé Franck BOURREAU, il n’avait que 13 ans. Ce fut le plus jeune résistant fusillé de France. Ces compagnons se nommaient : René BEGARD 20 ans, Fernand PIN 19 ans, Bernard HULOT 16 ans, George BETH 19 ans.

Comme beaucoup de communes du Nord, Busigny possédait de nombreuses filatures textiles. Depuis les années 1970, ces filatures ont disparu. Quelques entreprises du bâtiment subsistent à Busigny malgré un contexte économique difficile. Busigny a subi le déclin démographique lié au déclin économique comme Maretz (commune voisine) et tout le Cambrésis.

[modifier] Héraldique

	Les armes de Busigny se blasonnent ainsi : "Fascé de vair et de gueules de six pièces."

[modifier] Administration

Période		Identité
Liste des maires successifs
juin 1995	2005	Danièle Carpentier
2005	2008	Michel Cotteau
mars 2008		Christian Pecqueux
Toutes les données ne sont pas encore connues.