Beaulieu-sous-la-Roche

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Beaulieu-sous-la-Roche

Pays	France
Région	Pays de la Loire
Département	Vendée
Arrondissement	Arrondissement de Sables-d'Olonne
Canton	Canton de La Mothe-Achard
Code Insee	85016
Code postal	85190
Maire Mandat en cours	Jean-Jacques Mercier 2001-2008
Intercommunalité	sans
Latitude Longitude	46° 40′ 40″ Nord 1° 36′ 32″ Ouest / 46.6777777778, -1.60888888889
Altitude	20 m (mini) – 69 m (maxi)
Superficie	25,47 km²
Population sans doubles comptes	1 727 hab. (1999)
Densité	67 hab./km²

Beaulieu-sous-la-Roche est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.

Ses habitants sont les Bellolocustres ^[1].

[modifier] Géographie

Commune située à 20 km de la La Roche-sur-Yon, 25 km des Sables-d'Olonne, 7 km d'Aizenay et de La Mothe-Achard. Au nord de la commune, la rivière "le Jaunay" sépare les communes de Beaulieu et d'Aizenay.

[modifier] Histoire

Au IV^e siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers fut un grand missionnaire et un pasteur efficace pour tout le Poitou qui s’étendait de Poitiers à l’océan. Parmi ses disciples, on trouve Benoît d’Aizenay qui vraisemblablement eut pour mission de répandre la Bonne Nouvelle dans le pays d’Herbauges (région de Montaigu à l’océan). On pense que Benoît résidait près d’Aizenay. C’est là qu’il meurt en 360. Il fut un envoyé de l’évêque. On le dit « évêque rural ». Si on ne connaît pas la date exacte de la construction de l’église, on peut penser que vers l’an mille, un lieu de prières fut construit à proximité du château. Les premiers desservants de la nouvelle église étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut-Poitou.

Quand vers 1059, l’église est donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay, on y trouve un prêtre et non un vicaire. Le « prêtre » étant à la fois prieur et curé. Le prieur ayant la charge d’administrer au temporel les biens de l’Abbaye, tandis que le curé avait la charge pastorale. On rencontre aussi parfois des vicaires et des sous-prieurs.

En 1533, l'évêque de Luçon envoie un diacre faire la visite des paroisses du diocèse. À Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur, (11 ne résident pas à Beaulieu). Quelques années plus tard, les « réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l’affrontement catholiques-protestants. Les églises sont « occupées », comme le déclare un texte de 1564 qui nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des réformés, c’est le cas de Beaulieu. On sait qu’un château seigneurial existait à Beaulieu-sous-la-Roche depuis le IX^e ou X^e siècle. Au XV^e siècle, le domaine est divisé en deux chatellenies, celles des Chateigniers et celle des Bellevilles. Fait très rare, les deux juridictions siégeaient dans le même château.

Dans un écrit du XV^e siècle, le seigneur de Beaulieu dit que le château est bâti « entre l’église et mon étang », établi sur le Jaunay. Le château sera détruit, sans doute sur ordre de Richelieu alors aux affaires. On ne sait pas si l’église fut construite avant le château ou vice versa, si celle-ci était la chapelle du château ou l’église paroissiale. En 1860, le clocher de l’église est rénové. À nouveau, en 1998, des travaux sont entrepris pour la restauration de l’église. Le clocher est refait à l’identique de ce qui existait, mais avec des pierres de « Richemond », plus dures qui résistent mieux au temps que le tuffeau utilisé lors de la première rénovation.

[modifier] Village d'art

Beaulieu est nommé village d'art. Avec sa cour des artistes derrière l'église, il rassemble une multitude de peintres, sculpteurs, souffleurs de verre, relieurs, calligraphes... Les touristes aiment visiter ces artisans dans un cadre rural. La petite place du marché ombragée entourée des commerces de proximité apporte au village une chaleur que le visiteur apprécie.

Lieu visité aussi : les terrasses du jaunay. Restaurées avec des vieilles pierres à la fin des années 90. Le parc au bord du ruisseau rassemble beaucoup de promeneurs les dimanches après-midi.

[modifier] Marché de Noël

La commune a été la première à lancer il y a plus de dix ans le Marché de Noël en Vendée. Tous les premiers week-ends de décembre c'est une centaine d'exposants qui vient vendre sa production. La petite commune voit alors son nombre d'habitants multiplié par 10 le temps d'un week-end. A l'occasion de cet événement, une exposition de crèches est organisée jusqu'à la fin du mois de janvier.

[modifier] Administration

Période	Identité	Parti
Liste des maires successifs
mars 2001	Jean-Jacques Mercier	SE
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962	1968	1975	1982	1990	1999
1219	1261	1303	1482	1632	1727
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

Benjamin Rabier né en 1864 dans la commune. Il a notamment dessiné le célèbre dessin de la vache rouge de la Vache qui rit.

Il est aussi l'inspirateur de Tintin: il dessine en 1897 l'album Tintin Lutin ou apparaît un personnage avec une houpette et un pantalon de golf. Surtout, le voyage de Benjamin Rabier en moto jusqu'à Moscou va pousser Hergé à le prendre comme modèle pour son premier album Tintin au pays des Soviets.