Beaulieu-lès-Loches
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Beaulieu-lès-Loches | |
Pays | France |
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Région | Centre |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Canton | Loches |
Code Insee | 37020 |
Code postal | 37600 |
Maire Mandat en cours |
Sophie Métadier 2008 |
Intercommunalité | Loches Développement |
Latitude Longitude |
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Altitude | 68 m (mini) – 121 m (maxi) |
Superficie | 3,88 km² |
Population sans doubles comptes |
1 720 hab. (1999) |
Densité | 443 hab./km² |
Beaulieu-lès-Loches est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre.
Ses habitants sont appelés les Bellilociens, Bellilociennes.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
Le comte d'Anjou Foulques Nerra a fondé une abbaye, confié aux Bénédictins, au lieu-dit « Belli loci » pour se racheter du meurtre d'Hugues de Beauvais, comte palatin. Foulques Nerra est enterré dans l'abbatiale. Autour de l'abbaye, une ville s'est développée. Elle bénéficia, chose rare à cette époque et dans cette région, d'une charte de fondation avec des droits de marché et de foire ; et pour l'abbaye celui de battre monnaie.
L’édit de Beaulieu est signé par Henri III de France et met fin à la cinquième guerre de religion française, le 6 mai 1576. Très libéral envers les protestants qui voient leurs revendications satisfaites, il obtempère également aux demandes financières exorbitantes des princes. Il déclenche immédiatement la sixième guerre de religion.
Beaulieu avait dans le passé une vie économique intense, au XIXe siècle, on considérait le bellilocien comme plus entreprenant, plus apte au commerce que le lochois son voisin[1]. La ville a connu un déclin puis qu'elle ne sert plus que de cité dortoir, et d'un point de vue démographique, la baisse de 1750 habitants (en 1769) à 1720 (en 1999), alors que la population française a plus que doublé, est révélatrice.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Pierre Renard | PS | |
mars 2008 | Sophie Métadier | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Beaulieu a été renommée Beaulieu-les-Loches le 1 mars 1957.
[modifier] Démographie
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Graphique d'évolution de la population, 1794-1999
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Dans la ville
Trois églises ont été bâties dans la ville : Saint-Pierre, Saint-Laurent et Saint-André ; aujourd'hui une seule est encore debout. Des deux autres, il ne subsiste que quelques traces.
Il existait aussi un quartier aristocratique avec plusieurs hôtels dont la Maison des Templiers et la maison du « Grenier à sel ».
De l'abbaye, aujourd'hui nous avons encore le Logis du Prieur, quelques bâtiments conventuels où se trouvent la mairie et des arcades du cloître dans les jardins entourant l'abbaye.
Le couvent des Viantaises, aujourd'hui disparu, a été fondé en 1643, Catherine-Angélique et Rénée-Thérèse de Boursault, filles du marquis de Viantais, le seigneur de Bridoré. Les nonnes qui y vivaient étaient les chanoinesses régulières de l'ordre de Saint-Augustin, filles de la mère de Dieu et elles étaient issues des plus grandes familles de la région. Isolé du monde par un mur de cinq mètre de haut, toujours visible, le couvent était situé dans une zone marécageuse, néfaste à la santé des religieuses dont un certain nombre mourait encore jeunes de fièvre. Ce monastère a été dissous en 1791, à la suite de l'opposition des nonnes à la réorganisation de l'Eglise amenée par la Révolution française.[2]
[modifier] Hors la ville
Une léproserie, bâtie au XIIe siècle, est encore visible hors les murs de la ville. De la maladrerie de la Madeleine ne subsiste que la chapelle. Vous pouvez voir le canal de Beaulieu commandé par les moines pour drainer les eaux de l'Indre et faciliter la construction des moulins. Les remparts sont encore visibles mais les portes ont disparu à la fin du XVIIIe siècle car elles gênaient le transport du bois. Dans le bâti remarquable de la ville, vous avez la Tour Chevaleau datant du XIIe siècle. Un petit donjon sur la route de Jérusalem.
Durant la Guerre de Cent Ans, la ville est assiégée, mise à sac et sert de quartier général au troupes assiégeant la forteresse de Loches. De cette période difficile, la ville de Beaulieu ne se relève pas. Malgré le retour des rois en Touraine (Charles VII ayant vécu à Loches) et des installations de familles nobles dans la ville (maison d'Agnès Sorel), la situation ne s'améliore pas. Les Guerres de Religion ramènent les troubles dans la ville qui s'endort doucement.
Aujourd'hui, la ville conserve un superbe patrimoine architectural et de nombreux bâtiments d'un grand intérêt.
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
[modifier] Liens externes
- Beaulieu-lès-Loches sur le site de l'Insee
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