Baume-les-Dames
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Baume-les-Dames | |
Pays | France |
---|---|
Région | Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Arrondissement de Besançon |
Canton | Canton de Baume-les-Dames |
Code Insee | 25047 |
Code postal | 25110 |
Maire Mandat en cours |
Augustin GUILLOT 2008 - 2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays Baumois |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 261 m (mini) – 538 m (maxi) |
Superficie | 24,79 km² |
Population sans doubles comptes |
5 614 hab. (2007) |
Densité | 217 hab./km² |
Baume-les-Dames est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Située entre Montbéliard et Besançon sur la D683, D50 et la D492, sur les rives du Doubs, Baume-les-Dames bénéficie également d'un échangeur autoroutier sur la A36, d'une gare ferroviaire sur la ligne Belfort-Besançon et du canal du Rhône au Rhin.
[modifier] Histoire
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1801 | Nicolas Alexis Thomas BRESSAND | - | - |
1801 | 1814 | Christian Joseph PELLICIER | - | - |
1814 | 1814 | Jean-Anoine BOBILIER | - | - |
1814 | 1815 | Joseph Bonaventure PERRECIOT | - | - |
20.03.1815 | 22.06.1815 | Claude-Simond BARBIER | Pendant les 100 jours | - |
1815 | 1819 | Joseph-Bonaventure PERRECIOT | - | - |
1819 | 1826 | Claude-Simon BARBIER | - | - |
1826 | 1829 | Jean-Baptiste-François BARÇON | - | - |
1829 | 1830 | Louis-Marie-Florent MUSNIER | - | - |
1830 | 1832 | Claude-Simon BARBIER | - | - |
1832 | 1840 | Jean-François CHENIEVRE | - | - |
1840 | 1848 | Pierre-Joseph BULLIARD | - | - |
1848 | 1856 | Joseph BARÇON | - | - |
1856 | 1867 | Antoine CARPENTIER | - | - |
1867 | 1870 | Charles-Constant FARINE | - | - |
1870 | 1872 | Étienne BRELET | - | - |
1872 | 1876 | Charles-Constant FARINE | - | - |
1876 | 1876 | Louis BOITEUX | - | - |
1876 | 1877 | Gustave BERNARD | - | - |
1877 | 1878 | Alfred FEVRE | - | - |
1878 | 1886 | Gustave BERNARD | - | - |
1886 | 1896 | Alfred FEVRE | - | - |
1896 | 1912 | Joseph BUTTERLIN | - | - |
1912 | 1943 | Félix BOUGEOT | - | - |
1943 | 1953 | Jean-Baptiste LECUYER | - | - |
1953 | 1955 | Camille BESANÇON | - | - |
1955 | 1983 | Jacques MERY | PS | - |
1983 | 2001 | Marc PETREMENT | apparenté UDF | - |
2001 | Augustin GUILLOT | PS | - | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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4076 | 5006 | 5531 | 5303 | 5237 | 5384 | 5614 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Église Saint-Martin
L'église Saint-Martin compte aujourd'hui parmi les plus beaux monuments du cœur historique de Baume-les-Dames. Elle a d’ailleurs été inscrite à l’inventaire des Monuments historiques. L’église Saint-Martin a été construite pour la première fois au IXe siècle. Martin était soldat de la garde impériale d’Amiens. Il fut interpellé un jour par un pauvre, et dans un geste fraternel, il lui donna la moitié de son manteau. Dès lors saint Martin se fit baptiser et mena une vie d’ermite. On mit l’église sous le patronage de saint Martin, car il était passé à Baume-les-Dames et à cause de son geste généreux.
L’église est née de la fusion de deux paroisses : Saint-Martin et Saint-Supplice. Elle a été reconstruite entre 1617 et 1621 dans le style néogothique, avec des pierres de pays extraites des carrières des Combes. Cette église a été construite par les architectes Perrin et Roussel.
Ici, il n’y a pas de clocher à l’Impériale, c'est-à-dire à bulbe, comme dans les autres églises du département. À l’origine, il y en avait un avec un dôme et un lanternon, qui culminait à 68 m. Mais lors du 14 juillet 1920, les feux d’artifice ont été tirés depuis le clocher pour plus de somptuosité, et à la suite d’un accident, la tour prend feu. Et à l’époque, on n’avait pas le souci de reconstruire tout de suite, car il fallait reconstruire les habitations à cause de la guerre. On a donc laissé la tour comme ça. On parlera donc de toit terrasse. Et il culmine aujourd’hui à 38 m.
[modifier] Église abbatiale
À l’origine, l’abbaye bénédictine a été fondée au IVe siècle, grâce à saint Germain, évêque de Besançon. Elle est à l'origine de la naissance de Baume-les-Dames.
Au VIIe siècle, il y a eu un miracle qui a contribué à la renommée de l'abbaye. C’était en fait la fille du Duc d'Alsace, Odile qui était aveugle et comme son père voulait la tuer, car étant aveugle, elle ne méritait pas la vie, sa mère réussit à la cacher dans cette abbaye. Les abbesses se sont occupées d’elle. Et à l’âge de 13 ans, elle se fait baptiser. L’évêque l’avait appelée Odile car ça signifiait « fille de lumière ». Et lorsqu’il lui dit « Au nom de Jésus-Christ, soit désormais éclairée des yeux du corps et des yeux de l’âme », elle retrouve la vue. Ce miracle a donc attiré beaucoup de monde à Baume-les-Dames par la suite.
L’église abbatiale actuelle a été construite entre 1738 et 1760 par un architecte bisontin Nicolas Nicole, grâce à Madame d’Amas, abbesse de Baume-les-Dames. Elle a été construite dans le style néo-roman. Mais les travaux ont étés arrêtés en 1760 car Madame d’Amas avait dépensé son argent avec beaucoup d’imprévoyances et n’avaient plus d’argent pour payer la fin des travaux. Ce qui explique que Nicolas Nicole a dû fermer par ce mur pour finaliser les travaux. Au départ, Nicole avait prévu une église de 44 m de long avec un clocher porche. Seul le chœur est terminé et culmine à 24 m.
Aujourd’hui, il ne reste plus que l’église abbatiale. Il faut savoir qu’avant, l’abbaye était composée de cette église, de la cour et des bâtiments abbatiaux.
L’intérieur était magnifiquement décoré avec des colonnes en marbre blanc et en marbre rose de Sampans. L’autel était en précieux marbre d’Italie et les dalles en différentes pierres de couleur. Le mobilier était également très luxueux avec entre autres le lutrin de Nicole, qui a été déplacé à l’église et que l’on verra tout à l’heure.
Elle était dirigée par des abbesses. Pour être abbesse, il fallait avoir les moyens. Ce n’était pas n’importe qui, qui pouvait y rentrer. Il fallait en effet 16 quartiers de noblesse, c’est-à-dire qu’il fallait 4 générations dans la noblesse pour être considéré comme il se devait.
Les abbesses avaient aussi une activité économique pour s’assurer des revenus. Ainsi, elles ont construit une papeterie sur le Doubs, en direction de Pontarlier. Elles avaient également construit un pont sur le Doubs, qui permettaient d’accéder au site. C’était un pont à péage, c'est-à-dire qu’elles faisaient payer la traversée du pont pour réglementer un peu les entrées et sorties dans le site de Baume-les-Dames.
En 1791, l’abbaye ferme définitivement ses portes à cause de la Révolution et également car les abbesses avaient moins d'argent. La totalité du mobilier et les titres des chanoinesses furent alors revendus.
Achetée en 1811 par la ville, elle sert alors d’entrepôt, de halle aux grains, de salle des fêtes, de cinéma, de garage et ce patrimoine architectural ne sera pas mis en valeur comme il devrait l’être.
Depuis quelques années, des travaux de maçonnerie ont permis de consolider la façade principale qui menaçait de s’effondrer.
L’intérieur ne sert aujourd’hui plus d’entrepôt mais il est interdit au public à cause de son état très vétuste.
[modifier] Chapelle du Saint-Sépulcre
Cette chapelle a été élevée en 1540 par un Baumois, le chanoine Pignet.
Elle a été construite dans le but d’accueillir les paroissiens pestiférés. Elle a été construite dans le cimetière, comme si le destin des malades était tracé d'avance.
Elle est de style gothique, voire gothique tardif, avec un joli porche à pignon en charpente.
Elle a été restaurée en 1970-1971 sur les indications du peintre Jouffroy, et elle a servi jusqu'à peu de lieu de sépulture pour les prêtres de la paroisse dont on peut encore lire les noms sur les dalles avant d’entrer dans la chapelle.
La première chose qui nous attire l'œil en entrant, c'est le sépulcre qui date du XIIIe siècle, un sépulcre qui représente la mise en tombeau du Christ. C'est une scène qui présente 8 personnages. Le Christ est étendu et tenu par Joseph d'Arimathie, et Nicodème. Derrière, on voit la vierge soutenue par saint Jean, sainte Madeleine et 2 autres femmes. Sur la face antérieure du sépulcre, on aperçoit des angelots qui portent des écussons qui représentent les instruments de la passion (des lances, des tenailles, des échelles, des couronnes d'épine). Ces instruments symbolisent la souffrance du Christ et peut-être la souffrance des malades atteints de la peste.
On a deux piscines, de part et d’autre de l’autel, qui servaient au prêtre pour se laver les mains pendant la messe. Elles sont situées à 40 cm du sol, ce qui indique que le sol a été relevé d’au moins 50 cm, vraisemblablement à la suite des inhumations successives. On remarque également ce rehaussement du sol grâce à l’absence de base aux pieds-droits de l’entrée.
On peut également voir (à droite en entrant) deux bustes en bois polychrome de part et d’autres d’un crucifix, représentant les saints protecteurs : saint Martin et saint Germain. À gauche, saint Martin, patron de l’église paroissiale. À droite, saint Germain, évêque de Besançon, qui d’après la légende, serait à l’origine de la fondation de l’abbaye, et dont les reliques sont conservées à l’église Saint-Martin, que l’on vient de visiter. Ils datent apparemment de la fin du XIIe siècle, et proviennent de l’église abbatiale, démolie au début XVIIIe siècle.
Statue de sainte Acombe, vierge barbue. C’est une légende qui raconte que pour échapper aux avances un peu provocatrices d’un prince païen, la jeune et très jolie Acombe supplia Dieu de l’enlaidir. Aussitôt, une barbe épaisse lui poussa et le prince furieux et frustré la fit crucifier. Sa crucifixion est particulière car elle est attachée aux pieds et aux mains par des cordes. Cette vierge était très vénérée autrefois et on venait la voir en pèlerinage depuis l’autre bout de la France.
[modifier] Personnalités liées à la commune
Jouffroy d'Abbans, inventeur des premiers bateaux à vapeur qui fonctionnaient grâce à la machine à vapeur. Le premier bateau fût essayé sur le bassin de Gondé de Baume-les-Dames.