Bataille de Malplaquet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Informations générales
Bataille de Malplaquet
Bataille de Malplaquet, vue du côté allié
Date	11 septembre 1709
Lieu	Sud de Mons
Issue	Défaite tactique mais victoire stratégique des Français
Belligérants
Royaume de France	Empire d’Autriche Provinces-Unies Royaume de Grande-Bretagne
Commandants
• Claude Louis Hector de Villars • Louis François de Boufflers	• John Churchill Marlborough • Eugène de Savoie-Carignan • Le prince de Hesse-Cassel
Forces en présence
96 bataillons d’infanterie 180 escadrons de cavalerie 60 canons 80 000 hommes	128 bataillons d’infanterie 253 escadrons de cavalerie 100 canons 110 000 hommes
Pertes
4 500 tués 8 000 blessés	6 500 tués 14 000 blessés
Guerre de Succession d'Espagne
Carpi - Chiari - Crémone - Luzzara - Friedlingen - Vigo (navale) - Schellenberg (Donauworth) - Höchstädt (Blenheim) - Málaga - Cassano - Calcinato - Ramillies - Turin - Almanza - Toulon - Audenarde - Lille - Malplaquet - Douai - Almenara - Saragosse - Brihuega - Villaviciosa - Denain - Douai - Barcelone Cette boîte: voir • disc. • mod.

La bataille de Malplaquet eut lieu le 11 septembre 1709 dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne au sud de Mons en Belgique. Les forces commandées par le général John Churchill, duc de Marlborough et le prince Eugène de Savoie, la plupart autrichiennes et hollandaises, affrontèrent les francais sous le maréchal de Villars.

[modifier] Introduction

Les alliés cherchent à exploiter l’avantage obtenu l’année précédente grâce à la bataille d'Audenarde et la prise de Lille. De leur côté les Français tentent timidement de soutenir Mons assiégée après la chute prématurée de Tournai fin juillet.

[modifier] Déroulement

Eugène de Savoie amorce une offensive sur l’aile gauche française. Il y a massé 83 bataillons et n’en laisse que 30 face à l’aile droite française qui, elle, en compte 70. L’idée directrice de ce plan est de forcer Villars à engager ses réserves et ainsi à affaiblir son centre. Il fait au contraire glisser sa première ligne.

Les cavaleries de la maison du roi sous Guillaume François Gibert de Lhène et celles du prince de Hesse-Cassel s'affrontent au centre. Lorsque la situation est stabilisée, Boufflers qui remplace Villars blessé, préfère ordonner le repli.

[modifier] Bilan

Dans cette bataille, la plus sanglante de la guerre de Succession d'Espagne, les alliés qui ont perdu 20 à 25 000 hommes, renoncent à envahir la France. Les Français n'ont perdu qu'environ 12 000 hommes, et se replient en bon ordre sur Bavay et Valenciennes. Ce bilan mitigé leur donne un léger avantage qui leur permet de poursuivre la guerre jusqu'à la victoire de Denain, de négocier le traité d'Utrecht et de terminer la guerre.

[modifier] Anecdote

Le duc de Marlborough que les Français croient mort, sera dès lors l'objet d'une chanson célèbre : Marlbrough s'en va-t-en guerre. En réalité Marlborough n'est que blessé à l'issue de la bataille et décédera en 1722.