Bataille de Freiberg

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Bataille de Freiberg
Informations générales
Date 29 octobre 1762
Lieu Freiberg
(Allemagne)
Issue Victoire prussienne
Belligérants
Saint Empire romain germanique après 1400  Saint-Empire
Drapeau : Empire d'Autriche Archiduché d'Autriche
 Royaume de Prusse
Commandants
Andreas Hadik von Futak
Friedrich zu Stolberg-Gedern
Henri de Prusse
Forces en présence
27 - 31 000 hommes 22 - 22 657 hommes
Pertes
7 400 hommes
dont
4 000 morts
1 400 hommes
Guerre de Sept Ans
Europe

Minorque (navale) — Lobositz — Reichenberg — Prague — Kolin — Hastenbeck — Gross-Jägersdorf — Moys — Rossbach — Breslau — Leuthen — Krefeld — Domstadl — Zorndorf — Saint-Cast — Tornow — Hochkirch — Lutzelberg (1758) — Bergen — Kay — Minden — Kunersdorf — Neuwarp (navale) — Hoyerswerda — Maxen — Meissen — Landshut — Emsdorf — Warburg — Legnica — Kloster Kampen — Torgau — Villinghausen — Kolberg — Wilhelmstahl — Burkersdorf — Lutzelberg (1762) — Freiberg — Baie de Quiberon (navale)


Amérique du Nord
Jumonville Glen — Fort Necessity — Fort Beauséjour — Monongahela — Petitcoudiac — Lac George — Fort Bull — Fort Oswego — Kittanning — Fort William Henry — Louisbourg — Cran — Fort Carillon — Fort Frontenac — Fort Duquesne — Fort Ligonier — Fort Niagara — Beauport — Plaines d'Abraham — Sainte-Foy — Ristigouche (navale) — Mille-Îles — Signal Hill


Inde
Plassey — Gondelour — Negapatam (navale) — Pondichéry (navale) — Wandiwash


Philippines
Manille

La bataille de Freiberg est un épisode de la guerre de Sept Ans, qui eut lieu le 29 octobre 1762 à Freiberg (Allemagne actuelle)

Sommaire

[modifier] Le champ de bataille

Bien que commandant une armée essentiellement composée de troupes de «deuxième ligne», le prince Henri de Prusse, frère cadet du roi Frédéric II, décide de passer à l'offensive. L'armée impériale, commandée par le prince Stolberg et soutenue par le corps autrichien de Andreas Hadik von Futak, s'est retranchée sur les hauteurs à l'ouest de Freiberg. Cette position défend toutes approches de la ville de Dresde. La position alliés est adossée à la rivière Mulde, traversée par plusieurs ponts à l'est de la ville.

[modifier] Préparatifs

Le 28 octobre, les troupes du prince Henri effectuent une reconnaissance des positions alliées. Elles sont accrochées par les avant postes autrichiens qui occupent le bois situés devant les hauteurs. Henri collecte cependant suffisamment d'informations pour se représenter une bonne image des dispositions de l'ennemi. Il lui semble clair que le corps principal autrichien de Campitelli est solidement installé sur les hauteurs et que l'armée impériale bloque l'accès à l'ouest de Freiberg.

Les positions ennemies sont renforcées à l'avant par plusieurs redoutes et abbatis. Aucune disposition ne semble avoir été prise pour protéger le flanc droit des alliés. Cela constitue une cible trop tentante pour le prince Henri qui envoie un petit détachement sur les positions autrichiennes alors que le gros de ses forces viennent rapidement à bout des positions impériales. Le corps autrichien de Meyer, confortablement installé sur les hauteurs, ne semble pas disposé à quitter ses retranchements.

[modifier] La bataille

À l'aube le 29 octobre, le prince Henri dispose son armée sur le terrain à l'ouest de Lang Hennersdorf, détachant Forcade avec la réserve au nord, Kleist au sud, avec Stutterheim et Von Seydlitz, pour attaquer les hauteurs détenues par les Impériaux. Comme ils progressent, les principaux éléments de l'armée prussienne s'accrochent brièvement dans les bois avec des éléments Croates, mais ces troupes se retirent rapidement face à la ligne d'infanterie.

Les troupes de Stutterheim rencontre une vive résistance du corps de Campitelli et pendant un instant, la progression est stoppée. Plusieurs attaques de cavalerie prussienne ne suffisent pas à forcer les rangs autrichiens et un régiment doit être emprunté à l'aile gauche afin de stabiliser le front. Pendant ce temps, Von Seydlitz, dont la cavalerie est ralentie par un terrain difficile, prend le commandement de l'infanterie sur son aile et attaque le flanc de Campitelli.

Sous la pression, Stolberg commence à déplacer sa ligne vers le sud afin de renforcer la défense de la colline des Trois Croix. Henri a repéré la manœuvre et dépèche ses grenadiers. La cavalerie impériale charge les Prussiens et malgré de lourdes pertes, tient suffisamment longtemps pour permettre aux grenadiers impériaux de prendre possession de la colline.

Stutterheim observe le passage de l'armée impériale vers le sud et réalise que dans cette manœuvre, les défenses qui lui font face sont maintenant considérablement affaiblis. Il ordonne auusitôt à ses troupes d'attaquer. Les hussards de von Belling chargent l'infanterie autrichienne qui s'effondre rapidement.

Ses alliés en retraite et son flanc ouvert, Stolberg ordonne la retraite. L'armée impériale se retire suivie par le reste des troupes de Campitelli. Comme prévu, le corps de Mayer n'a pas quitté ses positions pour aider le reste de l'armée. Ce dernier affirmera plus tard qu'il n'avait fait qu'observer les ordres de tenir la position jusqu'à la dernière goutte de sang.

[modifier] Conséquences

Les Prussiens ont perdu 1 400 hommes, les Alliés ont perdu 7 000 et 28 canons.

Les Alliés se retirent jusqu'à Pirna d'abord suivi avec prudence par les Prussiens, mais ces derniers finissent par s'enhardir. Kleist est détaché au cours de la première semaine de novembre pour détruire les magasins d'approvisionnement en Saxe. Il bouscule ensuite les impériaux en Franconie. Naumberg, Wurtzbourg et Ratisbonne sont prises. Stolberg demande en vain à Von Futak l'autorisation de rentrer et de protéger sa patrie, mais il ignore que Hadik est en train de négocier la dissolution de l'armée impériale avec Frédéric II.

[modifier] Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Freiberg ». dans sa version du 7 mai 2008
  • Histoire de la vie privée, politique et militaire de Frédéric II roi de Prusse - de George James Welbore Agar-Ellis Dover, Baron George Agar Ellis Dover, A Énot, Adolphe Bossange - 1834[1]