Alexandre-Antoine Hureau de Sénarmont
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Alexandre-Antoine Hureau de Sénarmont | |
Naissance : | 21 avril 1769 Strasbourg |
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Mort au combat : | 26 octobre 1810 (à ans) Cadix |
Origine : | Français, Alsacien |
Allégeance : | Royaume de France Royaume des français République française Empire français |
Arme : | Artillerie |
Grade : | Général de division |
Service : | 1785 - 1810 |
Conflits : | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Faits d'armes : | Bataille de Fleurus Bataille de Montebello Bataille de Marengo Bataille d'Iéna Bataille d'Eylau Bataille de Friedland Bataille d'Uclés Bataille de Talavera Bataille d'Almonacid Bataille d'Ocaña |
Distinctions : | Commandeur de la Légion d'honneur |
Hommage : | Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile |
Le baron d'Empire, Alexandre-Antoine Hureau, baron de Sénarmont né le 21 avril 1769 à Strasbourg, tué d'un éclat d'obus au siège de Cadix le 26 octobre 1810, joua un rôle éclatant dans l'artillerie. Il démontra à Napoléon l'efficacité de la concentration des pièces d'artillerie pendant la bataille de Friedland (14 juin 1807). L'Empereur usera de cette technique à Wagram, à la Moskova et durant la campagne de 1813. Son nom est gravé dans la crypte du Panthéon, où son cœur embaumé repose dans une urne; il est également inscrit sur la 38ème colonne de l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il est le fils du général Alexandre-François de Senarmont.
Alexandre-Antoine Hureau de Sénarmont a eu deux enfants Alexandre-Hyppolyte (1794 -1870) et Henriette-Désirée (1800-1874). Alexandre-Hippolyte aprés avoir été confirmé dans le titre de baron héréditaire en 1817, parti pour l'île de la Réunion ou il eût une descendance.... nombreuse après deux mariages !
Son neveu, Henri Hureau de Senarmont (1808-1862) fut un éminent physicien, dont les travaux ont porté, entre autre, sur la géologie, la réflexion de la lumière polarisée, la conductibilité calorifique des cristaux, les propriétés optiques des corps isomorphes, etc. Il tint une chaire de minéralogie à l'École des Mines.
[modifier] Carrière
1785 – Ecole d’artillerie de Metz
Lieutenant
Aide de Camp de son père Alexandre-François de Senarmont aux armées du Centre et du Nord
1792 - capitaine d’artillerie
1794 - siège de Charleroi et bataille de Fleurus
Chef de bataillon du Comité central d’Artillerie
1798 – Chef d’État-major de l’artillerie de l’armée de réserve
1799 - Passage du col du St Bernard, puis bataille de Montebello,
1800 - 14 juin, fait colonel Vie régiment d’artillerie à pied à la victoire de Marengo
1802 – 21 janvier Commandant du 6e régiment d’artillerie à pied de Rennes
1803 - 8 décembre Chef d’Etat-major de l’artillerie du camp de Brest
1803 – 12 décembre membre de la Légion d’Honneur
1804 – 9 juin Officier de la Légion d’Honneur
1805 – 30 juillet prêt à embarquer pour envahir l’Angleterre au camp de Boulogne
« Rien ne paraît plus sérieux, que notre embarquement : tout est prêt et embarqué, armes, munitions, poudre, qu’on avait réservées jusqu’au dernier moment.(…) Cette entreprise est bien hardie, mais on a vu réussir tant de choses qu’il est à espèrere que celle-ci n’échouera pas… » écrit-il alors à son frêre.
1806 - 10 Juillet fait général de brigade et commandant de l’artillerie de la Grande-Armée
Campagne de Prusse et de Pologne, Iéna, Eylau, Friedland, Tilsitt…
1807 – 3 Mars Commandant de la Légion d’honneur à Eylau, 15 juin conduite héroïque à Friedland
2 octobre - Prend un congé et nommé Président du Collége électorale d’Eure et Loir
1808 – 2 juillet crée Baron d’Empire
Bataille d’Uclès, de Talavera, d’Almonacid ou il combat les généraux Palafox, Blake et Wellesley (Wellington)
1808 26 Août – reçoit l’ordre de rejoindre l’armée d’Espagne sous les ordres du maréchal Victor
1808 – 2 septembre réddition de Madrid Nommé général de division après la prise de Madrid
1808 - 22 Novembre Chevalier de la Couronne de Fer
1808 - 30 Novembre Victoire de Somo-Sierra
1809 - 9 mars Commandant en chef de l’Artillerie des armées en Espagne en remplacement du [Jean Ambroise Baston de Lariboisière|[général Lariboisière]]
1809 – Bataille d’Ocana et expédition en Andalousie
1810 - 26 Octobre il est emporté par un boulet anglais alors qu’il organise le siège de Cadix depuis le Puerto Santa-Maria. Son corps est enterré dans l’église Santa Ana de Chiclana.
1811 - 5 juin- Son cœur embaumé est placé dans le Panthéon à Paris sur ordre de Napoléon du 17 janvier 1811. L’oraison funèbre est prononcée par le général comte Lariboisière.
1823 – Lors de l’expédition d’Espagne le lieutenant-général vicomte Tirlet, Commandant en chef l’Artillerie des armées d’Espagne écrivait à Amédée de Sénarmont : « Ce que vous craigniez est arrivé ; les espagnols ont violé la sépulture, dans la chapelle Santa Anna (…) La populace insensée a jeté au vent les cendres de l’homme généreux qui la protégea au milieu des désastres de la guerre, qui fut toujours juste et loyal »
[modifier] Distinctions
- Son buste par Antoine Laurent Dantan orne la galerie des Batailles du château de Versailles. La grand-croix qui figure sur son uniforme lui avait été donnée par le grand duc de Bade après la bataille de Talavera, mais Napoléon lui avait interdit de la porter.
Un double de la sculpture est au musée de Dreux (Eure-et-Loir) où une rue porte son nom.Une plaque commémorative se trouve dans l’Eglise St Pierre.
- Son nom est gravé sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile (pilier Ouest).
- Le manège équestre du château de Fontainebleau porte son nom.
[modifier] Sources
Biographie universelle ancienne et moderne