Édouard Baldus

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Édouard Denis Baldus (1813-1889), était un photographe, né allemand à Grunebach en Prusse, naturalisé français en 1856.

Sommaire

[modifier] Sa vie

Peintre de formation, Édouard Baldus s’installe à Paris en 1838, après un voyage aux États-Unis, pour perfectionner sa peinture et expose aux salons de 1847, 1848 et 1851.

Il aborde la photographie sans doute vers 1848. Il choisit alors une carrière de photographe essentiellement tournée vers la vue d’architecture.

Il photographie la France entière, principalement ses monuments et les travaux ferroviaires de l'époque. Il réalise aussi les premiers reportages, comme en 1856, lors des inondations du Rhône.

  • 1851 : il accomplit une Mission héliographique pour le compte de la Commission des Monuments Historiques en Bourgogne, dans le Dauphiné et le Midi. Soucieux d'enregistrer une vue d'ensemble de chaque édifice, il met au point un système sophistiqué d'assemblages de négatifs. Reconnu pour son talent, il reçoit de nombreuses commandes durant toute cette décennie.
  • 1852 : il participe à un ouvrage photographique, Les villes de France,
  • 1853 : il se rend à nouveau dans le Midi en 1853.
  • 1854 : il voyage en Auvergne.
  • 1855 : à la demande du baron James de Rothschild, il commémore dans un somptueux album l'itinéraire en chemin de fer emprunté par la reine Victoria, de Boulogne à Paris, pour se rendre à l'Exposition Universelle.
  • 1856 : il réalise sur commande des Beaux-arts un reportage sur les inondations dévastatrices du Rhône, à Lyon, Avignon et Tarascon. Il est naturalisé français cette même année.
  • Entre 1855 et 1858 : il photographie la construction du nouveau Louvre (Paris).
  • 1857 : il devient membre de la Société française de photographie
  • 1859 : Baldus réalise un nouvel album en 1859 à l'occasion du prolongement de la ligne de chemin de fer entre Marseille et Toulon.
  • Années 1860 : à partir de 1860, il travaille essentiellement dans des formats plus petits.
  • 1875 : il rassemble la plupart de ses photos, retirées en héliographie, dans son ouvrage Les monuments principaux de la France.

Il a laissé un grand nombre de négatifs dont la plupart sont encore accessibles.

[modifier] Les collections

Les Archives photographiques (Médiathèque de l’architecture et du patrimoine) conservent de nombreux négatifs papier et négatifs verre au collodion datant pour la plupart de la seconde moitié des années 1850 et des années 1860. [1]

Pont du Gard
Pont du Gard

[modifier] Photographies notables

[modifier] Quelques œuvres

  • Les arènes de Nîmes, 1851 - assemblage de trois négatifs pour un format de 43,5 x 92,3 cm.
  • Le viaduc de Chantilly, 1855
  • L'aqueduc de Roquefavour, Album Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée [Paris], [Compagnie PLM], [vers 1861-1863]. [69] f. de pl.

[modifier] ... et quelques prix

  • Orange, le Théâtre Antique vers 1859, tirage albuminé d’après négatif sur verre, 43 x 33 cm: 40 000 FF (Hors frais d’achat), le 22 janvier 2000, Etude Pescheteau-Badin, Drouot
  • Chemins de fer de Paris à Lyon, album de 69 photographies fin du XIXe siècle, grand folio en largeur 63 x 47 cm dans une reliure défraîchie : 505 000 FF (Hors frais d’achat), le 29 mars 1999

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