Économie de la Californie

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Le Produit intérieur brut de la Californie est similaire à celui de l'Espagne, l'Italie et la Chine
Le Produit intérieur brut de la Californie est similaire à celui de l'Espagne, l'Italie et la Chine[1]

L'économie de la Californie représente 14 % du PIB des États-Unis, et serait à elle seule la 6e ou 7e puissance économique mondiale. Le taux de chômage est inférieur à la moyenne nationale et s'établit à 4,8 % en mars 2006[2]. La réussite économique repose sur des industries de pointe, une agriculture performante, une population nombreuse et en croissance continue. Cependant, le modèle de développement californien est remis en cause dans une perspective de protection de l'environnement : les Californiens ont pris conscience des gaspillages énergétiques, des importants prélèvements en eau notamment pour l'agriculture ainsi que de la pollution industrielle. Enfin, la Californie est proche de la frontière mexicaine et profite du système des maquiladoras et d'une main d'œuvre peu coûteuse.

Sommaire

[modifier] Données démographiques

Icône de détail Article détaillé : Démographie de la Californie.

La Californie est l'État américain le plus peuplé avec 35,6 millions d'habitants en 2003. C'est également l'État qui connaît la croissance démographique la plus forte : entre 1980 et 2000, le nombre d'habitants a augmenté de 10 millions soit 40 %.

Cette dynamique démographique est alimentée par l'immigration, qui a toujours fourni une main d'œuvre bon marché : chercheurs d'or de la ruée vers l'or (1849-1852), coolies d'Asie venus reconstruire San Francisco après le tremblement de terre de 1906, fermiers du Middle West chassés par la crise économique des années 1930, Latinos-Américains d'aujourd'hui. Actuellement, la Californie absorbe 30 % de l'immigration aux États-Unis. Les migrants sont surtout d'origine latino-américaine et asiatique : l'État reçoit la moitié des Mexicains, des Philippins et des Vietnamiens arrivant sur le sol américain.

Ces flux d'immigration ont formé une société composite ; d'après les données démographiques du gouvernement des États-Unis, la composition de la population californienne est :

  • Blancs (Caucasiens) : 49 % (contre 69 % sur l'ensemble du pays) ;
  • Latinos-Américains : 31 % ;
  • Noirs (Afro-Américains) : 12 % ;
  • Asiatiques : 8 %.

[modifier] Structure de la population active

Le Département des finances de l'État de Californie donne les statistiques suivantes, pour mars 2006[3] :

  • Secteur secondaire : 2 454 900 emplois
  • Hautes technologies (comptées à part) : 870 800 emplois
  • Secteur tertiaire : 12 501 400 emplois

[modifier] Secteur primaire

[modifier] Mines et hydrocarbures

Ancienne mine d'or de Skidoo, dans la Vallée de la Mort en Californie
Ancienne mine d'or de Skidoo, dans la Vallée de la Mort en Californie

La prospérité de la Californie dans la deuxième moitié du XIXe siècle est fondée sur l'exploitation des métaux précieux (or et argent), du pétrole et d'autres minerais comme le borax. Le pétrole est extrait du sol-sol californien depuis la fin du XIXe siècle et les réserves diminuent rapidement, si bien que la Californie doit en importer, notamment d'Alaska. En 1996, la production est d’environ 48 millions de tonnes par an[4] Les réserves d'or restent importantes, par exemple dans plusieurs secteurs de la Sierra Nevada, mais elles sont difficilement exploitables. Les autres productions sont le gaz naturel, le sable, le borax, le ciment, la soude et le sel.

[modifier] Production d'électricité

Production d'électricité
de la Californie (2007)
Origine Production
(milliers de MWh)[5]
Part dans la
production
américaine (%)[5]
Total 22 724 5,4
Pétrole 44 0,7
Gaz naturel 13 799 11,4
Charbon 212 0,1
Nucléaire 3 109 4,3
Hydroélectricité 2 889 14,4
Autres énergies
renouvelables
3 109 25,8


Les cours d'eau du nord de l'état comptent plusieurs barrages hydroélectriques. Le barrage Hoover, situé dans le Nevada, fournit une partie de l'électricité de la Californie du sud. Alors que la population californienne représente 12 % de la population américaine, elle ne consomme que 7 % de l’électricité produite dans le pays ; ainsi, la Californie se trouve à la première place pour la rentabilité énergétique par personne. L'État s'est engagé à limiter les émissions de gaz à effet de serre : les objectifs annoncés sont une diminution de 11 % avant 2010 et 87 % avant 2050[6].

En 2005, le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger signe le Senate Bill 76 : le budget de l'État de Californie finance à hauteur de 6,5 millions de dollars la construction de stations pour les véhicules roulant à l'hydrogène[7].

Grâce à son bon ensoleillement, la Californie développe l’énergie solaire : l’État abrite des collecteurs cylindro-paraboliques dont la puissance atteint 80 MW. Un projet de loi oblige les promoteurs immobiliers à installer un système d’énergie solaire sur 15 % des nouvelles maisons construites en Californie à partir de 2006. Il prévoit que, d’ici à 2010, 55 % des maisons seront équipées en panneaux solaires.

La production d'électricité en Californie
La production d'électricité en Californie
Champ d'éoliennes en Californie du Sud
Champ d'éoliennes en Californie du Sud

Le gouverneur Arnold Schwarzenegger avait fait campagne pour inciter à installer des systèmes solaires dans la moitié des maisons de l’État à partir de 2005. La Californie est l’État américain où l’énergie éolienne est la plus développée avec une capacité de production de plus de 2040 MW installés en 2004, loin devant le Texas (1293 MW)[8]. Les principales régions de production se trouvent au nord, à l'est de San Francisco et au sud (dans les Tehachapi Mountains).

[modifier] Agriculture

L'agriculture de la Californie, de type méditerranéen, est productive et diversifiée : c'est la première productrice de valeur aux États-Unis. Elle dépend de l'irrigation et des capitaux. Depuis 1945, les cultures du coton, de la vigne et des tomates sont mécanisées. Les fruits et légumes représentent 1/3 de la production nationale[9]. L'état est le deuxième producteur d'oranges derrière la Floride. Pourtant, seulement 15 % du territoire est consacré à l'agriculture[9], ce qui révèle le caractère intensif et moderne de ce secteur.

Un vignoble dans le Comté de Napa
Un vignoble dans le Comté de Napa

La Vallée Centrale de Californie est la principale région agricole : elle est irriguée par un système complexe de canaux, de barrages et de pompes. Mais cette région vit sous la menace de la sécheresse en été. La vigne californienne, avec ses cépages nobles originaires du Bordelais, concurrence la vigne française et produit 90 % du vin américain[9]. Elle est essentiellement cultivée dans la région du Wine Country, constitué par les vallées Napa et de Sonoma, au nord de San Francisco. L'élevage est très productif, d'ailleurs la Californie est exportatrice de viande, en particulier grâce aux Feed lots.

La pêche reste dynamique à San Diego et San Francisco. La sylviculture est, avec le tourisme, l’activité principale des montagnes californiennes.

En 2000, le secteur agricole emploie 408 000 personnes[10]. Les principales productions sont (en valeur) les fruits (9,2 milliards de $), les légumes (6,2 milliards de $), la viande (5,7 milliards de $ et les produits laitiers (3,7 milliards de $)[10]. Quelques productions agricoles (2004, millions de tonnes)[10] :

  • Raisin : 5,6 dont 2,8 pour le vin
  • Coton : 2,4 (millions de balles)
Quelques productions californiennes
Produit Production
(millions de tonnes)
Riz
50,7
Maïs
10,7
Fourrage
9
Raisin
5,6
Betterave à sucre
1,9
Blé
1,08
Source 2004 :
Department of finance, [1]

[modifier] Secteur secondaire

[modifier] Histoire

Le Dryden Flight Research Center de la NASA, sur la Base Edwards, en Californie du sud
Le Dryden Flight Research Center de la NASA, sur la Base Edwards, en Californie du sud

Dans la première moitié du XXe siècle, les industries agro-alimentaires dominaient. Puis la Seconde Guerre mondiale stimula le développement des industries militaires et aéronautiques qui s'implantent essentiellement dans le sud de l'État. Les années 1970 voient le développement des industries de haute technologie dans la Silicon Valley. La Californie, comme le reste de la Sun Belt profite alors du relatif déclin industriel du Nord-Est des Etats-Unis. L'emploi industriel passe de 260 000 en 1937 à 722 000 dix plus tard [11]. Avec la fin de la guerre froide et les difficultés des compagnies aériennes, les effectifs industriels commencent à baisser. Aujourd’hui, la puissance industrielle californienne est comparable à celle des petits pays européens. Elle devance tous les autres états américains. Mais dans le contexte de la mondialisation, elle subit la concurrence d’autres foyers notamment asiatiques (Bangalore par exemple).

[modifier] Industries de pointe et armement

L'industrie californienne repose sur les technologies de pointe. Elle assure 25 % de la production américaine d’armement et d’ordinateurs[12]. La Silicon Valley, au sud de San Francisco, est ainsi le centre mondial de la micro-informatique, avec des sociétés comme Apple, Inc., Cisco[13], Nortel, Hewlett-Packard, du logiciel (Adobe) et du microprocesseur (Sun Microsystems, Intel). Le modèle de la Silicon Valley sert de référence dans le monde entier, si bien que l’on applique ce nom aux technopôles indiennes ou chinoises. D’autres technopôles existent aussi dans le reste de l’état (comté d’Orange, San Diego) et du pays.

Le complexe militaro-industriel est également prospère et soutenu par l'État fédéral : des entreprises comme Douglas, Hughes, Rockwell y ont leur siège et certaines de leurs usines. Le secteur de l’aérospatial emploie 200 000 personnes[14]. Le climat du sud-est de la Californie permet de faire les essais en extérieur toute l’année ; les déserts offrent de grands espaces pour des bases discrètes. Enfin, cette région détient une position stratégique sur l'océan Pacifique. La base Edwards, dans le désert de Mojave, est le site d’atterrissage de la navette spatiale de la NASA. Plusieurs bases aéronavales de l’US Airforce (Camp Pendleton, Vandenberg base, San Diego) sont installées sur la côte méridionale et procurent des emplois à des centaines de personnes.

Vue du campus de l'université de Stanford, Californie
Vue du campus de l'université de Stanford, Californie

Ces deux secteurs de pointe de l'industrie californienne s'appuient sur des budgets de Recherche et développement abondants : 20 % des dépenses de R&D des secteurs publics et privés effectuées aux États-Unis le sont en Californie. La Californie bénéficie en outre d'un réseau de formation qualité : les universités de Stanford et de Berkeley sont mondialement réputées. De plus, le prestige des sociétés californiennes attire un personnel qualifié du monde entier, dont la Californie n'a pas à supporter les coûts de formation.

[modifier] Automobile

L’automobile fait vivre des milliers de personnes. Les entreprises japonaises se sont installées pour contourner les barrières douanières (Toyota à Fremont). En amont, de nombreuses PME travaillent pour le secteur automobile.

[modifier] Construction

Le secteur du BTP est également dynamique. Il est stimulé par l’afflux d’immigrants qui accroît la demande de logement. La construction d’autoroutes est florissante.

[modifier] Industries lourdes

Le port de Long Beach
Le port de Long Beach

Les industries lourdes se concentrent dans les complexes industrialo-portuaires des grandes agglomérations (San Francisco et Los Angeles). Les principales raffineries se trouvent à Long Beach et dans la baie de San Francisco. Il existe un grand complexe sidérurgique à Fontana, près de Los Angeles.

[modifier] Produits manufacturés

La situation de la Californie explique le développement des industries manufacturières comme le textile. L’état bénéficie de la proximité des maquiladoras mexicaines et de sa position sur l’océan pacifique, en face des nouveaux pays industriels asiatiques.

[modifier] Secteur tertiaire

[modifier] Tourisme

Disneyland, dans l'agglomération de Los Angeles
Disneyland, dans l'agglomération de Los Angeles

La Californie est une destination touristique de premier ordre et offre de nombreuses possibilités : tourisme balnéaire sur les plages du sud, vacances sportives (surf, nautisme, randonnées, chasse, pêche, dans les réserves naturelles et les parcs nationaux), tourisme culturel (musées de Los Angeles et de San Francisco) et tourisme hivernal grâce aux nombreuses stations de ski de la Sierra Nevada. Ce secteur reste une source importante de revenus. Les parcs d'attractions se concentrent dans le sud avec Disneyland et SeaWorld. Les parcs naturels attirent également de nombreux visiteurs (Parc du Yosemite, Parc national de la Vallée de la mort).

San Francisco et Los Angeles sont des destinations touristiques de premier ordre. Elles sont bien desservies par des aéroports internationaux : celui de Los Angeles est le 5e mondial, celui de San Francisco, le 22e. Les deux villes concentrent des sites pittoresques (Golden Gate Bridge, Hollywood), des musées et des parcs d'attraction. Le climat californien est un autre atout[15].

[modifier] Production audiovisuelle

Hollywood exporte ses productions cinématographiques dans le monde entier
Hollywood exporte ses productions cinématographiques dans le monde entier

L’agglomération de Los Angeles est connu mondialement pour son industrie des médias et du cinéma (Hollywood).

[modifier] Commerce et transports

Le Japon est le principal partenaire commercial de la Californie. Le Canada occupe la deuxième position. La Californie est ouverte depuis longtemps sur le Pacifique. Les ports de Long Beach, de Los Angeles et d'Oakland près de San Francisco sont parmi les plus importants du pays. Le port de Long Beach est même le premier port maritime américain avec un trafic de 107 millions de tonnes en 1998.

Les trois principaux nœuds routiers sont Sacramento, San Francisco et Los Angeles. Sacramento, la capitale de l’État, profite d’une position favorable : elle se situe sur le fleuve du même nom qui ouvre un passage vers San Francisco et Los Angeles. San Francisco occupe un site exceptionnel de baie et constitue une interface entre l’intérieur de l’État et l’Océan pacifique. Enfin, Los Angeles est le terminus de la Route 66 et la première place aéroportuaire de l'Ouest américain.

[modifier] Services financiers et banques

Le quartier des affaires de San Francisco concentre plusieurs sièges de banque
Le quartier des affaires de San Francisco concentre plusieurs sièges de banque

Les services financiers et bancaires sont particulièrement développés dans les centres d'affaires des métropoles. Plus de 38 firmes ont leur siège social à San Francisco ou Los Angeles[16]. Mais les bourses de commerce de ces deux métropoles comptent beaucoup moins que celle de Wall Street.

[modifier] Infrastructures et surconsommation des ressources

Cette réussite économique est favorisée par des infrastructures efficaces : les ports de Los Angeles et de Long Beach sont les deux premiers de l'État et des États-Unis, et facilitent les exportations et le commerce avec l'Amérique du Sud et l'Asie.

L'agriculture utilise massivement l'eau pour l'irrigation depuis très longtemps. c'est ainsi que de nombreux aqueducs ont été construits :

  • pour le Central Valley Project, au début du XXe siècle : la vallée située à l'est de San Francisco est irriguée par captation des eaux de la Sacramento et de la San Joaquin ;
  • petit à petit, les villes de San Francisco, San Diego et de Los Angeles ont racheté les droits d'irrigation des agriculteurs afin d'alimenter leur réseau d'eau potable ;
  • la Vallée d'Hetch Hetchy a été ennoyée par un barrage en 1923 afin de constituer un réservoir pour San Francisco ;
  • la croissance de Los Angeles exigeant toujours plus d'eau, un aqueduc fut construit à partir du lac Owens (naturel) ;
  • le fleuve Colorado est aussi mis à contribution : le barrage Hoover est construit à partir de 1930 et est reliée à Los Angeles par un aqueduc de 250 km de long construit dans les années 1940 ; cet aqueduc alimente également des cultures en plein désert ; cinq autres barrages, dont le barrage Parker, ont été construits en aval ;
  • enfin, cela ne suffisant pas, le Californian aqueduc a été construit dans les années 1960, et alimente Los Angeles à partir des sources du Nord de la Californie ; il fait 700 km de long (équivalent de Paris-Montpellier), et passe par-dessus les montagnes par pompage.

Toutes ces infrastructures ont permis le développement de l'agriculture et des villes. Mais la Californie a aujourd'hui dépassé les limites de léquation géographique (Jean-Christophe Victor), et utilise ses ressources naturelles au-delà de ce qui supportable. Le lac Owens est aujourd'hui asséché depuis près de trente ans ; le Colorado n'est qu'un ruisseau quand il entre au Mexique, ce qui pose des problèmes de renouvellement de l'eau dans le golfe de Californie, qui est une mer presque fermée. Aujourd'hui, 50 % de l'eau consommée en Californie provient de l'extérieur de l'État, grâce à des infrastructures financées par l'État fédéral.

Mais ces approvisionnements externes sont eux aussi remis en cause : en effet, les droits de tirage de l'Arizona et du Nevada sur le barrage Hoover n'étaient pas utilisés, et ont donc bénéficié à Los Angeles. Mais avec la croissance de villes comme Las Vegas, Tucson et Phoenix, c'est une nouvelle source qui se tarit. De plus, les écologistes font de plus en plus de procès pour la mauvaise utilisation des eaux, impropres à la consommation et faite de manière contraire aux lois fédérales. Enfin, de plus en plus de conflits naissent entre les compagnies des eaux, les agriculteurs (qui consomment 80 % de l'eau de Californie), les villes et l'État fédéral qui compte faire appliquer la loi.

Le développement de l'agriculture californienne, basée sur une eau bon marché, et une main-d'œuvre bon marché, est donc remis en cause.

La fragilité du modèle californien se perçoit aussi dans le domaine énergétique (crise en 2003), dans la gestion de l'égalité entre ethnies (émeutes raciales en 1992), et la gestion approximative des parcs naturels (grands incendies).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. D'après les statistiques du Department of Finance
  2. Source : California Department of Finance, [lire en ligne]
  3. http://www.dof.ca.gov/HTML/FS_DATA/indicatr/2006_CEI/CEI_Mar-Apr_2006.pdf
  4. J. Bethemont, J.-M. Breuil, Les États-Unis …, p.249
  5. ab (en) State Energy Profiles : California, Energy Information Administration. Consulté le 14-12-2007
  6. Libération, 9 juin 2005, page 13
  7. Site Hydrogen Highway
  8. Source
  9. abc Article California de l' Encyclopædia Britannica, [lire en ligne]
  10. abc Source : Department of finance, [lire en ligne]
  11. R. Brunet (dir.), Géographie Universelle…, p.156
  12. R. Brunet (dir.), Géographie Universelle…, p.151
  13. 33 000 salariés pour un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars en 2003
  14. R. Brunet (dir.), Géographie Universelle…, p.156
  15. Guide touristique en anglais
  16. R. Brunet (dir.), Géographie Universelle…, p.157

[modifier] Sources et biliographie

  • Les sources de cet article sont :
    • Roger Brunet (dir.), Géographie universelle : États-Unis, Canada, Paris, Hachette-Reclus, 1992
    • Jacques Bethemont, Jean-Michel Breuil, Les États-Unis, une géographie régionale, Masson-Armand Colin, Paris, 2e édition, 1996, ISBN 2225850216

[modifier] Liens externes

[modifier] Liens internes

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