Éclans-Nenon

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Éclans-Nenon
Carte de localisation de Éclans-Nenon
Pays France France
Région Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Arrondissement de Dole
Canton Canton de Rochefort-sur-Nenon
Code Insee 39205
Code postal 39700
Maire
Mandat en cours
Jean Gallet
Intercommunalité
Latitude
Longitude
47° 07′ 31″ Nord
         5° 36′ 17″ Est
/ 47.1252777778, 5.60472222222
Altitude 205 m (mini) – 261 m (maxi)
Superficie 25,83 km²
Population sans
doubles comptes
383 hab.
(1999)
Densité 14 hab./km²

Éclans-Nenon est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté. Cette entité résulte de la fusion en 1973 d'Eclans et de Nénon.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le village d'Eclans se situe dans une "reculée" dans la forêt, en forme de rectangle. Il s'organise autour d'une route qui s'y enfonce, longe le château et, en haut, rejoint une retenue d'eau dénommée "le grand étang".

[modifier] Histoire

L'histoire d'Eclans-Nénon est encore à écrire... Parmi les traces que nous a laissée l'histoire figure un tumulus cité par divers historiens comme le lieu où les romains dirigés par Jules César, après leur victoire sur les Séquanais dirigés par Arioviste dans la Plaine de la Lune, ont réunit leurs morts et les ont brûlés. La terre de ce tumulus était noire et lègère alors que le terrain des environs est rougeâtre et compact.

Le village d'Eclans, autrefois écrit Esclans ou parfois Exclans (dans les Registres paroissiaux), a été précédé dans l'histoire par celui d'Eclangeot, situé plus près du Doubs.

Parmi les cultures anciennement pratiquées, il y eut celle du chanvre et bien sûr de la vigne, comme en témoigne une vente de biens vers 1606 (Archives de la collégiale de Dole).

L'église d'Eclangeot, placée sous le patronage de Saint Germain semble avoir été au départ une dépendance des Chevaliers de l'Ordre du Temple, dont une commanderie était située non loin de là, à Falletans. Après la suppression des Templiers, leurs biens, ici comme ailleurs, furent récupérés par l'Ordre de Malte. L'église d'Eclangeot s'écroula en 1782 et ce fut la chapelle du château voisin qui fut érigée en église paroissiale, l'actuelle église d'Eclans. En 2006, subsiste sur les lieux du hameau d'Eclangeot un corps de ferme dont le linteau de porte, selon les propriétaires, provient de l'ancien hameau.

Un bac a relié jusqu'au début du XX° siècle, le lieu-dit d'Eclangeot à la rive d'en face, au lieu dit Les Aijottes.

Des Baraques de bûcherons, charbonniers,... ("Les Baraques du IV") étaient reliées à ce village, comme en témoignent des naissances, mariages et décès signalés dans les registres d'Etat Civil et Registres paroissiaux. En 1935, le dernier couple d'habitants a quitté la Baraque n° 1 du IV.

[modifier] Sources

Armand Marquiset - Dole. Précis statistique de l'Arrondissement. Tome II. Res Universis, 1991.

Alfred Vieille - Orchamps et ses environs, Res Universis, 1990.

Jean-Claude Charnoz, La Forêt de Chaux. Historique et Généalogie, chez l'auteur.

Archives de la collégiale de Dole / Archives du Jura

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
164 180 198 222 329 383
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Notes historiques sur la démographie.

  • Après la guerre de Trente Ans, de nombreux villages étaient dévastés. Les recensement de la milice de 1644 signalent comme inhabités les villages d'Eclangeot et Nenon.
  • Recensement de la population, 9 février 1657 :
    • Esclangeot 16 personnes
    • Escland (Eclans) : 65 personnes
    • Nenon : 48 personnes

soit 129 personnes pour l'ensemble des trois lieux

(source : La population de Franche-Comté au lendemain de la guerre de Trente Ans, Besançon, 1995, p. 57)

[modifier] Lieux et monuments

La Mairie, l'église, le monument aux morts et la bibliothèque, dans les années 2000, se situent tous sur le même lieu de l'autre côté de la route qui longe un flan du château.

[modifier] Evolution du nom

Eclangeot (1177 Asclanget)
Source : Mémoires de la Société d'Emulation du Doubs, Soc. Emul. Doubs, Besançon, 1913, p. 440

Eclangeot (Eclans) 1339 ecclesia de Esclangeat TOB XIV°; Esclanget PB ; de Eclans J 1338.
Source : Auguste Vincent.-Toponymie de la France.- Names, Geographical, 1937, 418 p (p. 47)

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Emmanuel de Toulongeon, membre de l'Institut
  • La famille de Marenches, originaire d'Italie (Raymond et François Marenchi reprennent en fief par acte du 17 des calendes de juin 1186 diverses terres de Frédéric Barberousse) dont on peut citer en 1562 l'écuyer Constance de Marenches, trésorier général de Bourgogne et Seigneur de Nenon, nommé par Philippe II premier Conseiller à la Cour des Comptes de Dole.

Douze de Marenches furent mayeurs ou maires de Dole entre le XVI° et le XVIII° siècle.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Éclans-Nenon sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes