Yoga égyptien

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Institut International de Yoga
Origines religieuses :
Origines géographiques :
Fondateur : Yogacharya Babacar Khane
Développement : {{{Développement}}}
Particularités : Adaptation de la pédagogie du yoga

à l'homme d'aujourd'hui, dans le respect de la tradition

Lignée : {{{Lignée}}}
Écoles liées
Sections en Afrique,

en Amérique, en Asie et en Europe

Autres sujets

Selon Yogacharya Babacar Khane, les recherches qu'il a menées en Égypte en compagnie de son épouse, Geneviève Khane, lui ont permis de mettre en lumière la présence en Égypte d'une forme de yoga très proche du hatha-yoga de l'Inde.

Dans la tombe de Ptahhotep et Akhtihotep, à Saqqarah, il a retrouvé une représentation de la position du lotus (vers -2600). Il a relevé en Égypte des représentations de nombreuses autres postures considérées comme typiques du hatha-yoga : par exemple la posture du cobra royal, dans la tombe de Zenet et Antekofer (nécropole thébaine, vers -1950), la posture de la charrue dans une chapelle du temple de Denderah (époque ptolémaïque). Ces indices de présence du yoga en Égypte ancienne témoignent de la portée universelle de cette discipline. Pour Babacar Khane, la terre entière a connu le yoga et l'origine de celui-ci coïncide avec les origines de la vie animale, comme l'indique la légende des avatars de Vishnou.

Pour Y. B. Khane, les attitudes debout ou assises des colosses pharaoniques sont des attitudes yogiques à part entière par la maîtrise du corps et la concentration intense qu'elles supposent. La posture typique de l'art égyptien, le tronc de face, la tête, le bassin et les jambes de profil est pour Babacar Khane une posture de torsion que l'on peut rapprocher des postures indiennes de torsion telles que matsyandrasana. La fameuse "assise" autrement appelée : - θρόνισμος - ou " Trônisme " dans les pratiques des sages grecs initiés au contact des Maîtres Yogis égyptiens..), est toujours d'actualité dans les milieux spiritualistes Chrétiens d'occident, elle a traversé les siècles quasiment sans déformation, ceci vaut également pour la pratique dite " debout ".

Dans Le Yoga des Pharaons, Y. B. Khane et G. Khane montrent également que l'Égypte ancienne est habitée, comme l'Inde, par la notion de dualisme et l'affirmation de la nécessité de surmonter ce dualisme. N'oublions pas que le mot yoga provient de la racine sanscrite yug et qu'il signifie étymologiquement "union" : union du ha et du tha, le ha étant l'énergie solaire, active, et tha l'énergie lunaire, passive. Le mot yoga a son pendant en égyptien ancien dans le terme sema, qui signifie union. Fait tout à fait remarquable, le mot sema s'écrit au moyen d'un hiéroglyphe qui représente la trachée artère et les poumons. Pour qui connaît l'importance que les yogis accordent à l'observation et au contrôle de la respiration, cet emploi de l'image de l'appareil respiratoire pour évoquer l'idée d'union ne saurait relever de la pure homonymie. Le hiéroglyphe sema est l'élément central d'un des grands motifs de la symbolique pharaonique : le sema taouy, terme qui évoque la réunion sous le pouvoir du pharaon des Deux Terres, c’est-à-dire les deux royaumes de Haute et Basse-Égypte. Pour G. et Y. B. Khane, ce motif possède, au-delà de l'aspect historique et géographique, une dimension spirituelle. D'après eux, l'Égypte ancienne a symbolisé à travers la personne du pharaon l'homme parvenu à harmoniser en lui les deux pôles de l'énergie, représentés dans la mythologie et la symbolique égyptiennes par de multiples paires d'opposés : les deux frères ennemis, les deux sœurs, les deux royaumes, les deux serpents, les deux poumons, les deux sceptres, les deux couronnes, etc.

[modifier] Bibliographie

  • Geneviève et Babacar Khane, Le Yoga des pharaons, ed. Dervy, Paris, 1998, (ISBN 2-85076-962-2)
  • Geneviève et Babacar Khane, Le Yoga de la Verticalité, Pédagogie et pratique du Yoga des pharaons, ed. Dervy, Paris, 1984, (ISBN 978-2850760396), ouvrage épuisé, réédité par l'Institut International de Yoga.

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