Onimusha: Warlords

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Onimusha: Warlords
Logo d'Onimusha: Warlords

Éditeur Capcom
Développeur Capcom Studio 2
Distributeur {{{distributeur}}}
Concepteur Keiji Inafune (producteur)

Début du projet {{{début du projet}}}
Date de sortie

Playstation 2
Japon 25 janvier 2001
États-Unis 13 mars 2001
Europe 5 juillet 2001

Xbox
Japon 28 janvier 2002
États-Unis 22 février 2002
Europe 22 mars 2002

Windows

République de Chine 2003
Licence {{{licence}}}
Version {{{version}}}
Genre Action
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme PlayStation 2, Xbox, Windows
Média DVD
Langue

Voix en anglais ou japonais

Textes en français
Contrôle Manette

Évaluation PEGI : 16+
Moteur {{{moteur de jeu}}}

Onimusha: Warlords est un jeu vidéo d'action développé et édité par Capcom en 2001 sur PlayStation 2. Une adaptation a été réalisé en 2002 sur Xbox, intitulée Genma Onimusha, et une autre sous Windows en 2003, mais uniquement commercialisée en Asie.

Onimusha a marqué le renouveau du jeu de combat à progression et a été récompensé d'un succès critique et commercial. L'histoire du jeu, bien que fictive, a la particularité de se dérouler dans le contexte historique japonais de l'époque Sengoku, à la fin du XVIe siècle.

Trois nouveaux épisodes ont vu le jour ainsi que deux opus dérivés. La série s'est écoulée à plus de 6 millions d'exemplaires dans le monde.[1]

Sommaire

[modifier] Préambule

Lors de la bataille entre les forces de Yoshitatsu du clan Saito et celles du clan Oda, le seigneur de guerre Nobunaga Oda se gausse de sa victoire imminente lorsqu'une flèche perdue lui transperce la gorge.

Quelques jours plus tard, Samanosuke, un samouraï solitaire, assiste impuissant à l'enlèvement de la princesse Yuki du clan Saito. Avec l'aide de Kaede, une kunoichi (une femme ninja), il entreprend de retrouver la princesse. Il apprend alors que le redoutable Nobunaga aurait été ressuscité contre le vœu d'allégeance aux démons...

[modifier] Gameplay

Onimusha: Warlords (« les Seigneurs de guerre ») se présente comme un beat'em all. Dans sa progression, Samanosuke est constamment ralenti par des vagues d'opposants, constitués ici de démons réincarnés. C'est en usant de l'art du maniement du sabre que le personnage passe les difficultés.

Le gameplay du jeu hérite du système de contrôle à la croix directionnelle de Resident Evil même si la maniabilité a été assouplie pour l'occasion. Le personnage est représenté via une vue « à la troisième personne » et se déplace dans des décors précalculés en 2D avec des angles de vues qui restent fixes[2]. Seul le personnage et les objets "interactifs" sont affichés en 3D.
Ces similarités avec la célèbre série de jeu d'horreur Resident Evil n'est pas anodine puisqu'à l'origine de son développement, qui a débuté sur PlayStation, Onimusha avait été imaginé comme un survival horror.

Parmi les principales caractéristiques du système de jeu, le joueur a la possibilité de cibler un opposant en particulier tout en se déplaçant librement autour. Ce dispositif permet de rester précis dans des combats intenses auxquels peuvent prendre part jusqu'à une petite dizaine d'ennemis à la fois.

Peu après le début du jeu, Samanosuke reçoit l'offrande d'un gantelet magique. Celui-ci fait office de réceptacle aux âmes qui s'échappent des cadavres des ennemis vaincus. Il s'agit là d'un prétexte à un système d'évolution dont le principe s'apparente à celui de jeux de rôle, comme Dark Chronicle. Les âmes emmagasinées permettent de perfectionner les armes, d'augmenter la jauge de pouvoir magique ou encore la barre de vie. La nature et la quantité des âmes relâchées par les démons varient en fonction des enchaînements réalisés. Ce système pousse évidemment à la surenchère de combos.

Chaque arme principal de Samanosuke - il y en a trois au total (le katana, le sabre, le naginata) - est associé à un pouvoir spécial qui correspond à un élémentaire : le tonnerre, le feu et le vent. Lorsque la jauge de pouvoir magique d'une arme est pleine, le joueur peut libérer l'attaque spaciale, un déchaînement des éléments aussi dévastateurs que précieux. Samanosuke dispose également d'armes secondaires (un arc et une arquebuse), surtout utiles pour éliminer les ennemis à distance.

Dans certains passages, le héros laisse sa place à Kaede : agile, la jeune femme se bat avec des couteaux et des kunais.

Entre deux confrontations, la progression est motivée par la recherche d'objets-clés permettant d'accéder à la zone suivante. Des énigmes et des casse-têtes à la faible complexité parsèment également l'aventure.

[modifier] Genma onimusha

La version Xbox reste très fidèle à la mouture originale. Elle apporte quelques nouveautés (pouvoir d'âmes vertes, nouveaux items, etc) ainsi qu'une difficulté de jeu revu à la hausse.

[modifier] À noter

  • Le héros, Samanosuke, a été modélisé d'après le physique de l'acteur Takeshi Kaneshiro.
  • Samanosuke est un neveu imaginaire de Mitsuhide Akechi, l'homme qui a trahi Nobunaga Oda et provoqué sa mort par seppuku. Dans le jeu, Nobunaga est mort une première fois dans cette bataille. Historiquement, il a faussement été reporté comme transpercé par une flèche lors de la bataille d'Okehazama.

[modifier] Réactions

Onimusha: Warlords a reçu un très bon accueil de la presse. Le site Metacritic relève une note moyenne de 86/100 parmi les notes de 23 professionnels anglophones. Le site Gamekult a donné une note de 8/10 (7/10 pour la version Xbox) :[3]
« (...) son environnement sensationnel, ses graphismes fantastiques, son histoire prenante et sa réalisation sans faille lui permettent d'atteindre des sommets (...). Superbe, divertissant, parfois angoissant, le seul reproche est en fait que cela ne dure pas assez longtemps...»

Onimusha: Warlords s'est écoulé à plus de deux millions d'exemplaires dans le monde. C'est l'épisode le plus vendu de la série, le premier gros succès de Capcom sur PlayStation 2 et le premier jeu PlayStation 2 a avoir passé la barre du million d'exemplaires vendus. Pour Capcom, ce succès sera suivi quelques mois plus tard par celui de Devil May Cry (2001). Onimusha: Warlords a été particulièrement bien accueilli au Japon avec des ventes dépassant le million d'unités. Du 25 au 28 janvier 2001, soit durant les trois premiers jours de disponibilité, le jeu se serait écoulé à 517 078 exemplaires[4]. Cet intérêt peut s'expliquer par l'ancrage historique du jeu.[5]

[modifier] La série

Les quatre épisodes principaux :

  • Onimusha: Warlords (2001)
  • Onimusha 2: Samurai's Destiny (2002)
  • Onimusha 3: Demon Siege (2004)
  • Onimusha: Dawn of Dreams (2006)

Deux épisodes annexes :

  • Onimusha Tactics (2003), un tactical RPG sans lien avec le scénario de la série.
  • Onimusha: Blade Warriors (Onimusha: Buraiden au Japon) (2004), un jeu de combat reprenant les personnages des deux premiers épisodes.

[modifier] Adaptation cinématographique

  • Après le gros succès de Silent Hill et ses 100 millions de dollars de recettes, le duo Christophe Gans / Samuel Hadida récidivera en adaptant Onimusha en 2001. S'inscrivant dans un Japon fantastico-féodal du XVIème siècle alors en proie aux luttes de clans, l'histoire suit le parcours d'un samouraï partant à la recherche d'une princesse enlevée par des démons. Gans est un amoureux des jeux vidéo. Gageons qu'il réussira son pari.
  • Takeshi Kaneshiro devrait tenir le sabre du samouraï Samanosuke.

[modifier] Notes et références

  1. Worldwide Million Selling Software (Shipments), VGChartz, consulté le 8 mai 2007.
  2. A quelques trucages de mise en scène près, le jeu ne propose ni travelling ni panoramique.
  3. Onimusha: Warlords, le test, 3 juillet 2001, Gamekult
  4. Gamekult, consulté le 5 juin 2007.
  5. A titre de comparaison, les ventes des épisodes de la série Devil May Cry, assez similaires au niveau mondial, mais au scénario plus fantaisiste, n'ont jamais dépassé les 700 000 unités au Japon.

[modifier] Liens externes