Discuter:Vol 296 Air France

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Concernant l'impossibilité de la remise des gaz, il existe un phénomène particulièrement vicieux :

  1. Lorsque l'avion est à très basse vitesse, l'incidence est très élevée
  2. Les moteurs sont situés en dessous du centre de gravité de l'appareil

Mettre la puissance rapidement va donc, avant d'accélérer l'appareil, le faire cabrer. Le décrochage est alors inévitable si la poussée est trop importante.

L'A320 a ceci de particulier que tout est sensé être validé par les ordinateurs de bord. Le décrochage étant une des pires choses pouvant arriver à un appareil civil, il convient de tempérer la remise de gaz, entraînant donc le cas indiqué par Airbus Industrie. En effet, il vaut mieux descendre en accélérant légèrement que de mettre la puissance, décrocher, et percuter brutalement le sol. La présence des arbres étant bien sûr un facteur important de l'accident.

Ceci étant dit d'un point de vue mécanique, passons au subjectif.


Il faut remarquer que le pilote a toute liberté quand aux systèmes en service ; il peut ainsi déconnecter les alarmes et ordinateurs de bord à sa convenance. Un point qui, il me semble, est important dans cet accident. Notamment, et il me semble que cela a été dit, le pilote volait trop lentement et trop bas, alors que des alarmes auraient du se déclencher. La remise des gaz peut donc être très longue compte tenu des capacités aérodynamiques de l'appareil. C'est aussi pour cela que les vitesses d'approche sont nettement supérieures aux vitesses de décrochage. C'est pas un chasseur quoi !


Ce qui bien sûr, n'explique aucunement les points obscurs dans l'enquête qui a suivi, ni le retard dans la communication de la Directive Airbus.

Tontonjoe 18 juillet 2006 à 22:25 (CEST)