Discuter:Virus de l'immunodéficience humaine

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Archive 01 (du début jusqu'au 29 mars 2007 à 23h16)



Sommaire

[modifier] Références douteuses

Il y a quelques références qui font leur apparition dans l'article, certaines plusieurs fois, dans différentes sections. Cette référence est un document explicatif du VIH, très sommaire, sans références à des résultats de laboratoire ni de statistiques. L'autre est un document de cours, beaucoup plus étoffé. Mais encore là, aucune référence, sauf des noms de docteurs et de professeurs. Pas de références de laboratoires. Autrement dit, ce n'est que la répétition plus détaillée de ce qui est écrit dans l'article...

Les résultats surprenants de "quelques milliards de virions produits par jour" proviennent obstinément de la même source originale, les travaux frauduleux du docteur David Ho. Il a prétendu qu'en utilisant le PCR (ou des techniques dérivées), il pouvait trouver du VIH par millions, voire milliards, en inspectant les organes lymphoïdes. Si le VIH est présent en si grand nombre, alors il aurait été détectable avec les techniques dites "traditionnelles" il y a longtemps. Or, ce n'est pas le cas...

Ensuite, comment peut-on être certain de tous ce nombres, alors que le VIH n'a jamais été cultivé proprement, contairement aux autres virus. Comme le VIH était a priori "spécial", on le "détecte" par des méthodes singulièrement indirectes : on cherche la transcriptase inverse, ou on utilise des marqueurs de la p24, qui sont ni l'un ni l'autre spécifique au VIH. S'il y avait réellement assez de virus pour causer une maladie, ces techniques indirectes ne seraient pas nécessaires, et encore moins le PCR, qui, de surcroît, est très imprécis...

Le PCR est utilisé pour détecter des parties du VIH, des fragments qu'on croit s'apparenter au VIH, jamais un virus entier. En anglais, on les appelle souvent "template-primers", qui sont des sortes de "modèles" qui proviennent supposément du VIH (mais ça n'a jamais été prouvé, donc autre doute). L'autre problème, c'est que ces "primers" ne confèrent pas de copies exactes, loin de là. Ils agissent sous l'effet de polymérases, la procédure commence, et ce, même si le VIH n'est pas présent. On chasse des fantômes...

Ensuite, certaines personnes ont décidé soudainement qu'il devrait être possible d'estimer la quantité d'ADN présent dans l'échantillon via le PCR. C'est ce qui a mené au PCR Quantitatif Compétitif (QC-PCR). On ajoute à l'échantillon une quantité d'ADN connue mais différentiable et on amplifie le tout ensemble. On présume ensuite que le ratio entre les deux restent le même durant l'opération, ce qui permet de recalculer la quantité originale de matériel génétique contenue dans l'échantillon...

Sauf que... Le ratio doit rester exactement le même. La plus petite variation, multipliée des dizaines de fois, peut devenir une erreur considérable. Les chercheurs présument que c'est exact, alors qu'en réalité, rien ne peut confirmer que le ratio persiste. Il n'y aucun moyen de savoir si le résultat est acceptable ou bien 100 000 fois plus élevé...

La charge virale est un concept très biaisé où même les références "scientifiques" s'auto-réfèrent, à l'instar des rapports de Ho sur le bDNA PCR (PCR par "branchements"), qui prenaient le QC-PCR comme référence, qui lui avait comme référence des rapports du même groupe de recherche. On est loin de la recherche indépendante et objective... -- Bwass 14 juin 2007 à 23:52 (CEST)

J'ai révoquer par deux fois [1] [2] la suppression de Bwass (d · c · b) concernant le nombre de virions produit par jour car cette information vient d'un cours de virologie rédiger par plusieurs professeurs de la Faculté Libre de Médecine de Lille. Vu ces contributions sur Wikipédia sur le sujet, je doute que sont avis sur la question soit pertinent comparé à ceux des rédacteurs de ce cours.
PS : Désolé si quelqu'un juge mon jugement à son sujet abrupte, mais avec le temps, je me suis forgé une solide opinion au sujet de Bwass qui ne doit certainement pas lui faire plaisir. Sanao 14 juin 2007 à 23:59 (CEST)
J'allais faire le revert moi même, les 3 points (taux d'erreur élevé de la transcriptase inverse, production et renouvellement important des virions) expliquants la variabilité du génome du VIH me semble pertinents et aisement vérifiables si on se donne la peine de chercher. Il y a par contre des approximations au niveau des chiffres (arrondis pour le cours), donc ok pour chercher d'autres références mais ce n'est pas une raison pour tout effacer comme l'a fait Bwass! --Grook Da Oger 15 juin 2007 à 00:09 (CEST)
On voit bien le double standard ici. Lorsque le "méchant" Bwass fait une modification, ce doit être réverté le plus rapidement (car sinon, cela pourrait avoir des conséquences dangeureuses), mais lorsque c'est Grook ou Sanao, c'est correct... -- Bwass 15 juin 2007 à 00:20 (CEST)
Je serais à ta place, je me remettrais en question au lieu d'y voir un complot... Sanao 15 juin 2007 à 00:25 (CEST)
Je préfère prendre des sources faisant des synthèses comme ces deux cours. Car je ne me sens pas la capacité de séparer le bon grain de l'ivraie en lisant les articles de Science, Nature, BMJ and co. Mais si tu t'en sens capable, tu as tout mon soutient! Sourire Sanao 15 juin 2007 à 00:15 (CEST)
Concernant le reste ta critique sur le fait que la charge virale n'est pas significative et que les test VIH sont du flan, je ne dirais qu'une chose :
La communauté scientifique dans sa quasi-totalité s'accorde à penser le contraire. Les différents traitements mis au points montre par l'expérience que le modèle proposé aujourd'hui est correct (ce qui explique notamment le fait que la communauté scientifique pense que le modèle est juste). Toutes autres explications n'a pas sa place dans l'article principal et doit être placé dans les théories alternatives, car elles sont ultra-minoritaires. Sanao 15 juin 2007 à 00:12 (CEST)
Qu'est-ce que "quasi-totalité" signifie ? Et comment peut-on savoir qui croit quoi ? Vous n'avez pas demandé à tout le monde ce qu'ils en pensent, alors comment fait-on pour savoir qui est inclu dans cette "totalité" ? -- Bwass 15 juin 2007 à 00:16 (CEST)
Si il n'y avais pas les Mullis, Duesberg, Papadopulos-Eleopulos and co, j'aurais écrit la totalité de la communauté scientifique. Mais visiblement, il y a des contestaires (ce qui est tout à fait leur droit). Mais l'article principal sur le VIH doit présenter ce qui est communément admis par la communauté scientifique. Sanao 15 juin 2007 à 00:21 (CEST)
Wikipédia n'est pas fait pour écrire des choses fausses, même si elles sont tolérées par la communauté. Ensuite, le nombre de personnes qui remettent en question ce qui est écrit ici n'est pas connu, alors lorsque vous dites "quasi-totalité", c'est une allégation sans fondement. La Faculté Libre de Médecine de Lille abrite probablement des sceptiques, mais rien n'indique leur point de vue... -- Bwass 15 juin 2007 à 00:26 (CEST)
Vu que l'on est en pleine argumentation rhétorique, j'arrête la conversation ici. Ainsi, tu pourras avoir le dernier mot. Sanao 15 juin 2007 à 00:31 (CEST)

Si un document de cours d'université est considéré comme une source "fiable", alors un document provenant d'un docteur en microbiologie devrait être fiable également. Vrai ou faux ? Je demande votre opinion... -- Bwass 15 juin 2007 à 00:10 (CEST)

A mon avis, si je répond vrai, je te fais plaisir... Sanao 15 juin 2007 à 00:17 (CEST)
Non, je veux savoir si vous considérez ceci comme justifiable, ainsi je pourrai prendre cette réponse comme témoin lorsque j'ajouterai des références fiables... -- Bwass 15 juin 2007 à 00:21 (CEST)
Tu ne m'enlèvera pas l'idée qu'il y a anguille sous roche... Sanao 15 juin 2007 à 00:25 (CEST)
Il est bon de lire les recommandations sur la Qualité des sources. Une publication dans une revue de qualité, avec un comité de lecture, une forte diffusion et une solide reputation me semble être un bon début. --Grook Da Oger 15 juin 2007 à 00:37 (CEST)
Un cours de fac se base sur les faits établies par des publications largement assez anciennes pour qu'il y ait eu le temps de les contester depuis si elles sont fausses. Il peut contenir des erreurs, mais pas les mêmes que sur ce genre de point.

Sinon Bwass, tu as l'article sur la dissidence. Dans le présent article, je supprimerai une phrase sourcée par un article qui a lui-même été réfuté par un autre article passant des critères au moins aussi durs. Cet article est là pour les faits reconnus, les thèses dissidentes vont en annexe. Bourbaki 16 juin 2007 à 23:19 (CEST)

Je vois ce que tu veux dire... Néanmoins, ce qui est communément appelé l'"isolation" du VIH par l'équipe Montagnier en 1983 a été réfuté plusieurs fois par différents groupes, et pourtant, il figure encore à l'article. C'est un exemple de connaissance qui devrait faire partie de l'article pour les raisons que tu as citées. Autre exemple, les Postulats de Koch datent d'il y a longtemps, mais sont encore utilisés aujourd'hui, et pourtant, le VIH a failli à ces postulats. Ça aussi, c'est des connaissances admises depuis longtemps. Ensuite, parce que ces points ne sont pas pris en compte, des incongruités apparaissent, et certaines autres informations ne connectent pas. C'est pour ce genre de raisons que je persiste à croire qu'il y a un double standard implicite dans certains articles. Le jugement se fait dans un sens, mais lorsqu'il survient dans l'autre sens, on ne l'accepte pas. Les règles sont supposées être les mêmes pour tout le monde. La dissidence existe, certes, mais où est la ligne qui délimite ce qu'on classe comme "reconnu" et ce qu'on classe comme "dissident" ? Qui trace cette ligne ? Avec quels critères ? -- Bwass 17 juin 2007 à 08:06 (CEST)
Euh… D'un côté les résultats admis par tous les professionels de santé, médecins et laborantins, traitant les malades du SIDA (j'ai déjà entendu la phrase "avant les malades tombaient comme des mouches, maintenant ils se plaignent des effets secondaires des médicaments quand ils vont faire du ski"), de l'autre un petit groupe qui n'a fait que faire circuler des bouts de papier?
Je te rappelle aussi que la relativité générale a été admise ar tous suite à une mesure qui en réalité était assez floue pour concorder avec la théorie newtonienne aussi bien que celle d'Unepierre. Mais ceux qui dénoncent l'escroquerie de la RG n'ont vraiment rien compris à la physique: quand on s'est rendu compte du flou de la mesure originale, d'autres mesures, fiables celles-là, avaient conforté le résultat.
Moi, j'ai toujours entendu les patients se plaindre des effets des médicaments, jamais aucun n'a vu sa qualité de vie augmenter suite aux traitements. C'est subjectif, tout ça. -- Bwass 30 juin 2007 à 22:12 (CEST)
De même, employer la méthode hypercritique contre Montagnier quand on voit les progrès réalisés depuis dans le traitement du SIDA par des personnes ayant parfaitement admis ses affirmations est sans intérêt. Je pourrais te citer d'autres exemples. Ne t'inquiète pas, nous savons tracer la frontière. Bourbaki 17 juin 2007 à 13:41 (CEST)
Sophisme, encore. Les "progrès" réalisés sont interprétés à votre avantage. Il s'agit plutôt qu'on ait pu freiner les dommages grandissants des traitements en diminuant les doses. C'est pourquoi les cas de Sida régressent à partir de 1993 environ. On a diminué les doses des médicaments toxiques, c'est donc normal que, en moyenne, les gens survivent plus longtemps. Donc, oui, ces affirmations ont un intérêt, parce qu'elles sont le reflet de ce qui se passe réellement. -- Bwass 30 juin 2007 à 22:12 (CEST)
Le VIH a été parfaitement isolé depuis et il remplit totalement le postulat de Koch, y compris celui adapté à la biologie moléculaire. Le génome du VIH 1 et 2 ont été séquencés (voir les publications dans Cell). Je serais curieux de savoir dans quels cas de Sida on a pas établit la présence du VIH.
De plus, mais il me semble déjà l'avoir dit : on a pris de jolies photos du VIH. Si ça, ce n'est pas un isolement... Sanao 17 juin 2007 à 13:46 (CEST)
Non, le VIH n'a jamais été isolé selon les règles élémentaires de l'isolation des virus. Les photos sont des mélanges de particules, qui ne sont peut-être même pas d'origine virale. C'est à partir de ces mélanges hétérogènes que les tests VIH sont fabriqués, d'où leur spécificité quasiment nulle. La seule photo qui a été montrée sur Wikipédia qui était un bon candidat n'avait pas d'échelle intégrée, et il n'y avait aucun moyen de trouver le rapport de recherche correspondant, dans lequel on devrait pouvoir trouver les résultats de tests des propriétés physiques et chimiques du virus... -- Bwass 30 juin 2007 à 22:12 (CEST)
Euh...Wiki en anglais admet la paternité de montagnier comme antérieure à celle de Gallo, et d'après ce que j'ai compris des dernières admissions, Gallo l'avait appelé différement, mais la souche découverte par Montagnier était bien la même que celle découverte par l'équipe américaine UN an plus tard.

Anne-Caroline

[modifier] Effet d'annonce

J'ai supprimé ce paragraphe :

« * 2007. Le sang contient naturellement la protéine VIRIP capable de bloquer l'action invasive du VIH. Cette protéine se lie à l'antigène de fixation gp41 du virus, découvert comme peu mutagène. »

Car je pense qu'il faut relativiser un peut les différentes annonces que l'on voit régulièrement fleurir dans la presse et que Wikipédia ne peut pas héberger dans l'article principal toutes les études publiées.

A ce titre j'ai ajouté la section "Voies de recherche" dans la section "Antirétroviraux" où j'ai succinctement présenté le modèle de mise sur le marché d'un médicament. Je dois avouer ne pas être satisfait de cette petite section, car elle me parait bien légère. Si quelqu'un veux bien s'y pencher, ou a des suggestions, je suis tout ouïe.

De plus, faudrait-il ajouter un telle section dans l'article Sida? Où le problème apparaît.

Concernant les différentes annonces, est-ce que cela vaut le coup d'en faire un article spécifique? Mais la question ce pose de que faire des annonces qui se sont révélées être une voie de garage pour le VIH? Sanao 14 octobre 2007 à 05:51 (CEST)

J'avais vu cet ajout, j'avais hésité à le retirer. Mais tu as entièrement raison. On ne peut pas accumuler ce genre d'annonce qui n'aboutissent pas forcément ou du moins rapidement sur quelque-chose de concret. En revanche il est très légitime de préciser que des recherches sont en cours. Le problème est de faire une synthèse des voies de recherche actuelle, par exemple cette histoire gp41 ne se limite pas à cette annonce.
Par rapport à ton ajout, les voies de recherche ne se limite pas au champ des antirétroviraux, ton ajout va par contre assez bien en intro à la section antirétroviraux. Je rajouterai aussi ceci à ta dernière phrase : Ainsi les seuls médicaments reconnu comme réellement efficaces sont les antirétroviraux ayant reçus leur autorisation de mise sur le marché. l'AMM est l'aboutissement de la recherche d'un médicament et effectivement de son efficacité.
Quand au délai que tu donne, je cherche une référence, les délais jusqu'à l'AMM des antirétroviraux ont été extrêmement accéléré, pour des raisons d'urgence (avec des fois des AMM restreintes). Par contre c'est le délai entre une nouvelle voie d'action de médicament (plus que la découverte d'une molécule elle-même) et l'aboutissement d'un traitement/médicament effectif qui peut se révéler long. --Olivemrs 14 octobre 2007 à 12:42 (CEST)
J'ai fait des modifications en conséquence et ajouté une référence sur la durée.
Maintenant il est vrai sur le délai peut être raccourci mais uniquement dans des cas très spécifiques (c'est uniquement des souvenirs de trucs que j'ai lu, je peux donc me tromper). Je ne sais pas si cela vaut le coup d'en parler ici, à moins que cela soit généralisé dans le cas du VIH. Sanao 14 octobre 2007 à 13:07 (CEST)
J'ai changé découverte pour conception, comme en le retrouve dans ta référence, sans rentrer dans les détails, ça correspond mieux à l'idée du texte, en effet comme je disais plus haut, ce délai correspond plutôt entre la mise au point d'un processus d'action médicamenteux et l'arrivée effectif d'un médicament. Les délais sont souvent accéléré pour les traitements du VIH, le but est d'étoffer le panel disponible principalement à cause des échec thérapeutique (mutation du VIH), généralement les médicaments sont réservés à des personnes déjà sous traitements, viennent ensuite les études complémentaire notamment sur les synergies entre médicaments. Mais cela concerne des médicaments pour lesquels il existe déjà d'autre molécules dans leur classes, pas tellement les nouveaux champ d'action. Autant rester général dans le propos.
Il manque une section ou un paragraphe sur l'échec thérapeutique, peut être dans choix thérapeutique. J'y penserai.--Olivemrs 14 octobre 2007 à 23:24 (CEST)

[modifier] Sensibilité des tests VIH

Cette histoire d'échec thérapeutique, m'a fait relire la section Variabilité génétique. J'avais jamais entendu parler des groupes. Ce qui me choque particulièrement c'est « Les tests VIH sont également affectés par la diversité du VIH, chaque test n'est efficace que sur des types, groupes et sous-types plus ou moins précis du VIH. » à part le VIH-1 et VIH-2, jamais vu ça, pourtant je me suis intéressé aux test de dépistage et autre exam bio. Cet article évolue décidément trop vite ... --Olivemrs 14 octobre 2007 à 23:24 (CEST)

C'est moi qui est ajouté ce passage et j'ai fait une erreur en ne sourçant pas. J'ai ajouté la référence avec la citation du passage. Sanao 14 octobre 2007 à 23:57 (CEST)
J'ajouterais également que ta relecture de l'article serait un plus, car j'ai beaucoup modifié l'article vers les mois de juin-juillet. Sanao 15 octobre 2007 à 00:02 (CEST)
J'avais déjà pointé certaines de tes modifs, je me souviens. J'ai carrément mis « chaque test n'est efficace que sur des groupes précis du VIH » en commentaire et remis une refnec. Car la citation que tu donne ne justifie pas le propos voir même le contredit ! Si « les tests ELISA homologués doivent détecter les anticorps contre les divers HIV-1 du groupe M et du groupe O » alors un test homologué est valable pour ces deux groupes. Dans le cadre du dépistage des dons de sang, on effectue un seul test sur la poche, pas deux un pour le M et un pour le O ... Si j'ai bien compris M (et O) sont les deux groupe les plus présent, donc c'est normal que les tests doivent détecter ces derniers obligatoirement, c'est tout. Jamais entendu parler de test visant tel ou tel groupe ! Visiblement tu réinterprète mal. --Olivemrs 15 octobre 2007 à 00:42 (CEST)
Quid du groupe N? Si un test pour être homologué doit pouvoir détecter les anticorps des groupes M et O et pas du groupe N, il n'est pas capable de détecter tous les groupes du VIH-1.
Maintenant il est vrai que c'est un point à éclaircir pour savoir de quoi on parle exactement. Sanao 15 octobre 2007 à 01:18 (CEST)
Je pense que ce que tu dis est faux. Le fait que les tests doivent détecter les groupe M et O n'implique nullement qu'ils ne doivent pas détecter ceux du groupe N justement, et à fortiori qu'ils ne le peuvent. Ce que tu cite est une obligation pour l'homologation, rien de plus. Peut être que les tests sont plus ou moins sensible suivant les groupe mais cela ne veut pas dire qu'ils sont efficace que sur des groupes précis du VIH. De toute façon, cette source qui concerne le problème de l'homologation ne prouve rien quand à l'orientation des tests suivant les groupes. Je sais que cela ne prouve rien mais je ne retrouve pas cette corrélation que tu donne entre tests et groupes sur le WP anglophone. Je pense réellement qu'il y une erreur, rien ne permet d'avancer cette corrélation, pas en tout cas la citation que tu donne. --Olivemrs 15 octobre 2007 à 09:07 (CEST)
Je persiste tout de même à voir que les tests peuvent ne pas détecter (ou du moins être moins sensibles) sur certains groupes et souches du VIH. Cette page aborde légèrement le problème : « La recherche de virus par culture reste intéressante en cas de virus atypiques ou variants non reconnus par les techniques moléculaires. ». Mais tu as raison, ma référence et cette page ne sont pas claires par rapport à notre problème.
PS : J'ai demande à Grook Da Oger (d · c · b) son avis sur la question, vu que c'est un médecin. Sanao 15 octobre 2007 à 13:27 (CEST)
C'est pointu, et c'est intéressant et important de trouver une réponse. Je met ca dans ma liste des choses à faire. --Grook Da Oger 15 octobre 2007 à 17:38 (CEST)

Après une petite recherche, une courte synthèse :

  • En un mot : oui les tests de dépistage VIH sont affectés par la diversité du VIH. Et je rajouterais, qu'au vu de ce que j'ai pu lire, ca me semble de moins en moins vrai ... les tests et les stratégies diagnostics s'améliorant très rapidement ...
  • En quelques lignes :
    • Il y a 20 ans, le test de laboratoire ne visait qu’à déterminer si une personne était séropositive ; aujourd’hui, la problématique s’est complexifiée et comprend deux questions essentielles supplémentaires: quelle est l’identité du virus, définie par ses propriétés génétiques et biologiques (VIH-1, VIH-2, souches du VIH-1 du groupe O) et quelle est l’activité de l’infection, déterminée par la charge virale . Il est indispensable de connaître l’identité du virus pour choisir le test de détermination de la charge virale le plus adapté et pour entamer, si nécessaire, le traitement antirétroviral (ART) le plus efficace possible. En effet, les médicaments appartenant au groupe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (NNRTIs) sont généralement inefficaces contre les virus du groupe O et le VIH-2. Pour choisir le traitement le plus adéquat, il faut en outre détecter précisément les résistances éventuelles du virus. Il est enfin nécessaire de mesurer correctement la charge virale et le nombre de lymphocytes T CD4+ pour la prescription médicale d’un ART et pour le suivi de ce traitement.
    • Les tests de dépistage, basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B et du VIH-2 de sous-type A peuvent présenter une sensibilité moindre pour la reconnaissance des autres sous-types, particulièrement lors de la primo-infection ou d'infection par des variants très « distants », comme les VIH-1 du groupe O.(http://www.inist.fr/IMG/pdf/depistage.pdf - p 10)
    • La diversité des VIH peut poser des problèmes diagnostiques et thérapeutiques à l’origine de défauts de prise en charge ; cela peut se produire en particulier pour les infections à VIH-2 et les infections à VIH-1 groupe O, du fait de la nécessité de techniques spécifiques de mesure de la charge virale et de la résistance naturelle à certains antirétroviraux.. (http://www.trt-5.org/article159.html#ancre1)
    • Les variants du VIH-1 peuvent poser des problèmes de diagnostic sérologique ou moléculaire. Il peut s'agir de variants rares, du groupe O ou du groupe N, ou de variants non-B du groupe M. Leur identification relève actuellement de laboratoires spécialisés disposant d'outils de sérotypage (tests ELISA utilisant des peptides spécifiques de groupe ou de sous-type) ou de génotypage (test de mobilité des hétéroduplex, PCR spécifiques de groupe ou de sous-type, séquençage nucléotidique) (Herbein 2003). (http://www.inist.fr/IMG/pdf/depistage.pdf - p 18)
    • Il est nécessaire de bien différencier une infection par VIH-1 ou par VIH-2, du fait des différences de pathogénicité des deux virus, de la résistance naturelle de VIH-2 aux INNTI et à d’autres antirétroviraux, et de la non-détection de la charge virale VIH-2 en dehors de l’utilisation de techniques de mesure spécifiques. Cette différenciation est effectuée par la mise en évidence d’anticorps spécifiques anti-VIH2, par des tests utilisant des peptides synthétiques ou par un Western Blot VIH-2.
    • En cas de profils de Western Blot atypiques, de dissociation immuno-virologique ou de charge virale plasmatique VIH-1 et VIH-2 indétectable en l’absence de traitement, une infection par des variants plus rares ou par VIH-O doit être suspectée, pouvant être orientée par l’origine géographique du sujet ou le lieu de contamination. Le diagnostic de VIH-1 groupe O et d’autres variants rares reste du ressort de laboratoires de virologie spécialisés.
    • Pas de soucis pour la détection du VIH-1 groupe M, avec les tests standards enregistrés en France. Que ce soit évidement pour le groupe M sous-type B, le plus fréquent dans les pays industrialisés. Mais aussi pour les infections par le VIH-1 du groupe M de sous-types non-B, représentant 90% de la pandémie, notamment sur le continent africain. Par contre le sérotypage permet de différencier les VIH-1 sous-types B des virus non-B, mais il ne permet pas d’identifier spécifiquement chaque sous-type non-B. Cette technique est essentiellement réservée à la surveillance épidémiologique. L’identification d’une infection par VIH-1 non-B se fait sur les analyses de séquences nucléotidiques du génome viral. Il est ainsi possible d’utiliser la séquence obtenue lors des réalisations des tests de génotype de résistance sur des échantillons prélevés lors du diagnostic ou lors de l’initiation du traitement de l’infection VIH, pour identifier le sous-type viral.
    • L’usage obligatoire en France de deux tests de dépistage différents, et l’amélioration des trousses de détection des anticorps anti-VIH, ont rendu très faible le risque d’échec de dépistage sérologique d’une infection par un VIH-1 du groupe O. Le diagnostic différentiel des infections par VIH-1 groupe O se fait par sérotypie dans des laboratoires spécialisés. La très grande diversité génétique de ce groupe peut parfois nécessiter de faire appel aux techniques de biologie moléculaire pour confirmer l’infection. En pratique un sérotypage VIH-1 groupe O est recommandé pour des patients originaires de zones d’endémies (essentiellement au Cameroun) et pour leurs partenaires. De même ce sérotypage est également recommandé en cas de charge virale indétectable en l’absence de traitement, particulièrement si le nombre de lymphocytes CD4 est bas. La mesure de l’ARN plasmatique des VIH-1 groupes O n’est pas possible avec la plupart des tests commerciaux. Elle nécessite, ainsi que la recherche d’ADN, de faire appel à des laboratoires spécialisés utilisant des techniques spécifiques. Il faut garder à l'esprit que le groupe O est extrêment rare en dehors du Cameron.
    • Quid du groupe N? Pathogénie ? Epidémio ? Dépistage ?
  • Source (à lire si on veut se faire une idée de l'évolution et de la complexité du sujet ++) :

--Grook Da Oger 16 octobre 2007 à 06:12 (CEST)

Merci de ta recherche.
En ce qui concerne notre problème, on peut donc écrire que :

« Les tests de dépistage VIH sont affectés par la diversité du VIH, mais cela est de moins en vrai pour les principaux groupes du VIH-1 (groupes M et O), ainsi que pour le VIH-2 lorsque l'on utilise une méthodologie telle que celle appliquée en France. »

Est-ce que la méthodologie recommandé par l'OMS est aussi efficace?
De plus comme tu le soulignes, il reste toujours le problème du VIH-1 groupe N
Mais un développement de cet aspect a très certainement plus sa place dans l'article test VIH que ici. Sanao 16 octobre 2007 à 13:50 (CEST)
Je pense aussi qu'il faudrait plutôt développer ce thème sur la page test HIV. Pour une petite phrase dans cet article, peut être quelque chose comme :

« Les tests de dépistage actuellement utilisés en France, basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B et du VIH-2 de sous-type A, peuvent présenter une sensibilité moindre pour la reconnaissance des autres sous-types, particulièrement lors de la primo-infection ou d'infection par des variants comme les VIH-1 du groupe O[1]. »

serait plus précis. --Grook Da Oger 17 octobre 2007 à 06:15 (CEST)
Pour l'intégrer au paragraphe j'ai ajouté cette phrase basée sur ta proposition :

« Les tests VIH peuvent également être affectés par la diversité du VIH, ainsi les tests de dépistage utilisés en France en 2006 qui sont basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B et du VIH-2 de sous-type A, peuvent présenter une sensibilité moindre pour la reconnaissance des autres sous-types, particulièrement lors de la primo-infection ou d'infection par des variants comme les VIH-1 du groupe O  »

Sanao 17 octobre 2007 à 13:47 (CEST)
Sincèrement désolé pour ce blanc, j'ai moins le temps en ce moment de travailler sur WP. Merci grook pour ce boulot ! j'en ai rapidement parcouru certaine refs, je m'y pencherai plus longuement promis. Je n'ai pas trouvé où il est dit que « les tests de dépistage utilisés en France en 2006 sont basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B et du VIH-2 de sous-type A ». Je ne comprend pas où est le problème du groupe N. Bon je suis relativement d'accord avec la nouvelle version tel qu'elle est dans le texte. Mais à part l'homologation qui impose à minima la détection au moins de certains groupes, je ne vois pas vraiment où il est dit que les tests actuels utilisés dans le dépistage n'ont pas un spectre assez large. N'oublions pas que les tests Elisa utilisés dans ce cadre sont choisi avant tout pour leur sensibilité. --Olivemrs 18 octobre 2007 à 22:39 (CEST)
Mon idée en soulevant le fait que la variabilité du VIH a une incidence sur les tests VIH n'a pas pour but de montrer que les tests ne sont pas fiables ou qu'ils « n'ont pas un spectre assez large » (ce qui est clairement faux), mais de montrer que la variabilité du VIH est un des principaux obstacles à la lutte contre le VIH/Sida. Ce point est mis en avant régulièrement dans nombre de textes que j'ai pu lire.
Les obligations de la législation française prend en compte le fait qu'il faut diagnostiquer absoluement les groupes et sous-types présents en France (ce qui est parfaitement logique sinon le dépistage perd de son utilité).
Le problème avec le groupe N est justement qu'il est très peu présent en France. Et que visiblement, dans les documents qui nous ont été présentés sur cet article jusqu'à présent, le dépistage (et tout ce qui va avec) du groupe N n'est pas abordé.
Concernant le passage sur « les tests de dépistage utilisés en France en 2006 qui sont basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B et du VIH-2 de sous-type A » c'est à la page 10 de ce document :

« Les tests de dépistage, basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B et du VIH-2 de sous-type A peuvent présenter une sensibilité moindre pour la reconnaissance des autres sous-types, particulièrement lors de la primo-infection ou d'infection par des variants très « distants », comme les VIH-1 du groupe O (Plantier 2004 [35]) (Plantier and Simon 2002 [36]). »

Sanao 18 octobre 2007 à 23:17 (CEST)
J'avais bien lu cette page 10 mais franchement la phrase de l'article sous entend que ces test sont ceux utilisé en France, ce que n'induit pas ce document et pourquoi l'année 2006 ?
Par ailleurs dans le cadre du suivi du patient, il y a bien un test biologique dit test de résistance (test de résistance génotypique du Virus HIV1 aux antirétroviraux cf TRUGENE HIV-1) qui recherche les mutation du virus. A mettre au moins dans Test VIH. A ce propos il faudrait réévaluer cet article : au début il a été conçu comme un article traitant des tests servant au diagnostic (dépistage) comme son pendant anglophone. Il s'est pas mal étendu à tous les test lié au VIH. Faut-il le recentrer sur le diagnostic (et conserver un paragraphe autre test servant à comme son pendant eng) ou clairement le remodeler dans une optique plus large ? Dans tout les cas il faudrait peut être revoir le titre. Votre avis m'intéresse. --Olivemrs 19 octobre 2007 à 10:20 (CEST)
Pour la référence à la France (un raccourci que j'ai fait) et à l'année 2006 (très certainement un coquille), c'est supprimé.
Concernant l'article test VIH, je pense que le sujet des tests de dépistages est déjà bien assez vaste pour en faire un article. Et une séparation d'avec les tests de dosage de la charge virale et de résistance serait une bonne chose. Sanao 19 octobre 2007 à 12:06 (CEST)
Pour revenir à la phrase de la page 10 de l'article Dépistage du VIH/sida chez la femme à risque daté de 2007, elle a pour référence (source primaire) un article de 2002 (Plantier and Simon 2002 [36]) et de 2004 (Plantier 2004 [35]). L'article de 2002 est disponible en ligne : Plantier J-C and Simon F (Développement et Santé, n°162, décembre 2002). "Diagnostic sérologique des infections à VIH." et on peut lire :
  • « Les tests de dépistage, basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B d'Occident et du VIH-2 de sous-type A peuvent présenter une sensibilité moindre pour la reconnaissance des autres sous-types, particulièrement lors de la primo-infection ou d'infection par des variants très "distants", comme les VIH-1 du groupe O. » (Chap. I.1. La diversité des VIH complique le diagnostic sérologique)
  • « Les tests mis à la disposition des laboratoires soutenus par le ministère des affaires étrangères dans le cadre des programmes de soutien et de coopération sont des tests disponibles utilisés en France, ayant donc reçu l'agrément de l'AFSSAPS et régulièrement réévalués. La sélection des tests dans des pays étrangers peut être compliquée par les réseaux locaux de distribution et de stockage. En tout cas, on doit exiger pour choisir des tests, les critères suivants :
  • - une sensibilité et une spécificité maximales, en accord avec les recommandations de l'ONUSIDA et de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à savoir une sensibilité > 99,5 % et une spécificité > 99 %,
  • - des réactifs couvrant au mieux la diversité du VIH (utilisation d'antigènes recombinants ou de peptides VIH-1 et VIH-2, voire de VIH-1 du groupe O),
  • - pour les tests ELISA, une compatibilité avec toutes les chaînes "microplaque",
  • - pour les tests simples/rapides, la capacité de différencier VIH-1 et VIH-2,
  • - enfin, il faut pouvoir disposer facilement d'au moins trois tests différents pour effectuer les stratégies alternatives.
La liste actualisée des différents réactifs agréés par l'AFSSAPS sera publiée prochainement.  » (Chap. II. Tests disponibles.) --Grook Da Oger 20 octobre 2007 à 06:28 (CEST)
  • « Impact de la diversité génétique du VIH-1 : Les outils de diagnostic du VIH-1 ont été initialement mis au point en référence au sous-type B. Ainsi, concernant la détection des anticorps VIH-1, les tests ont dû être modifiés pour permettre la détection de tous les sous-types du groupe M. De même, les méthodes de détermination de la charge virale se sont améliorées et permettent le dosage des sous-types non B. La plupart des essais cliniques visant à mettre au point les antirétroviraux ont eux aussi été réalisés dans les pays occidentaux où le sous-type B prédomine. On ne dispose donc que de données très limitées comparant l’efficacité des traitements chez les personnes contaminées par le VIH-1 sous-type B et non B. Cependant, des études semblent indiquer que, in vitro, le VIH-1 groupe O est naturellement résistant aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse. De même, in vitro, dans le groupe M certaines souches du sous groupe G sont moins sensibles aux inhibiteurs de la protéase. Enfin, signalons que le profil de mutations* associé à une résistance aux antirétroviraux pourrait différer pour les virus B et non B. » http://www.actupparis.org/article1981.html

[modifier] Variabilité génétique du HIV

[modifier] Répartition des différents groupes

Au sujet du groupe N qui semble assez mystérieux ... J'ai trouvé ça :

  • Il a été découvert en 1998 par Simon (SIMON F, MAUCLERE P, ROQUES P, LOUSSERT-AJAKA I, MULLERT-TRUTWIN M et al.- Identication of a new human immunodeficiency virus type 1 distinct from group M and group O. Nature med, 1998, 4, 1032-1037.)
  • Il est proche de SIV-cpz-Gab, rares cas rapportés à ce jour, étude de l’extension épidémiologique en cours au Cameroun et au Gabon
  • Informations virologiques - JC Plantier, à priori 2003-2004 ou plus tard.
    • groupe M (pour major group) : > 40 millions de cas
    • groupe O (pour outlier group) : > 500 cas, surtout en afrique de l'ouest
    • groupe N (pour non-M, non-O group) : 7 cas
  • Cela permet de relativiser fortement le "point faible" des tests de dépistage ... Ils n'ont pas de problème pour détecter 99.9999 ... % des cas.
  • A lire : Variabilité des virus de l’immunodéficience humaine de type 1., F. Brun-Vézinet, F. Damond & F. Simon. Journée SPE du 13 octobre 1999 à l’Institut Pasteur à Paris :“Génétique et maladies infectieuses dans l’environnement tropical”. --Grook Da Oger 20 octobre 2007 à 06:48 (CEST)
Très intéressant. J'ai ajouté la source sur le nombre de personnes contaminés dans l'article. Sanao 20 novembre 2007 à 01:14 (CET)
La source précise que les trois groupe M, O et N résultent de trois souches du virus transmises du chimpanzée à l'homme en trois fois. Le rajout dans l'article occulte cette information et laisse croire que ses souches sont des variations naturelles du VIH infectant l'homme (ce qui est le cas des sous groupes du groupe M). Je pense qu'il faudrait reformuler cette section.
Par ailleurs, il me semble utile de préciser que même en cas de tri-thérapie, si le VIH devient indétectable dans le sang, il reste cependant concentré dans les organes génitaux et le cerveaux ce qui rends les personnes porteuses du virus susceptible de le répandre. Henriparisien 3 décembre 2007 à 12:39 (CET)
J'ai fait la précision concernant l'origine des groupes.
Concernant l'indétectabilité du VIH sous multi-thérapie, c'est précisé dans la section "Choix thérapeutique" : « Cependant aucun de ces traitements n'éliminent totalement le VIH. Chez certains patients, le VIH peut être rendu indétectable dans le sang, mais on le retrouve dans les tissus lymphatique ». Sanao 3 décembre 2007 à 13:48 (CET)
belle réactité :) je me suis permis de completer la phrase que tu cites. Henriparisien 3 décembre 2007 à 14:53 (CET)

[modifier] Les traitements du futur

oui les traitements du futur ( vaccin ou autre) à mettre peut être dans l'article.

Utilisateur:Freddyz 06/12/07

Le problème est que l'on ne sait pas quelles sont les voies de recherche qui pourraient mener à l'élaboration d'un vaccin. Il y a des milliers voir des dizaines de milliers d'articles sur le VIH/Sida qui parraissent chaque année dans les revues scientifiques. Wikipédia n'est pas en mesure de faire le tri entre les voies sans issues (qui n'ont pas leur place dans l'article car sans intérêt) et celles qui sont prometteuses.
La seule chose que l'on puisse faire concernant les traitements est de lister les différentes molécules commercialisées ou en passes de l'être, ainsi que les adaptations dans les différents traitements existant.

PS : Ce sujet a déjà été abordé ici : Discuter:Virus de l'immunodéficience humaine#Effet d'annonce Sanao (d) 6 décembre 2007 à 18:29 (CET)

[modifier] épigénétique et HIV

Un spécialiste pourrait-il vérifier ce qui est indiqué dans épigénétique : le même paragraphe parle de prion et de HIV. Merci d'avance.Romanc19s (d) 21 mai 2008 à 12:32 (CEST)

Il n'y a pas de transmission verticale (d'une génération à une autre) pour le VIH, mais horizontale (d'un organisme à un autre au sein de la même génération).
Pour le reste, l'article ne me parait pas très fiable... Et le manque de source est un gros problème pour un tel article. Sanao (d) 21 mai 2008 à 13:00 (CEST)

[modifier] Remarque d'un IP

j'aimerai ajouter une petite précision quand à la découverte du virus du sida

mai 1983 : decouverte d'un retrovirus par l'equipe du Pr Montagnier (france)

mai 1984 : Pr Robert Gallo identifie un autre retrovirus (US)

janv 1985 : il s'avere que c'est le meme virus que les 2 equipes ont découvert

avril 1994 : reconnaissance officielle par les américains que la découverte du virus est francaise

===> pourquoi dans l'article la découverte est donc attribuée à l'équipe américaine ?

source : journal du cnrs, n°218, mars 2008

(dsl je sais pas trop comment ca marche, je ne sais pas si mon commentaire est bien placé ou non)

Je ne vois pas où il est écrit que la découverte du VIH revient à l'équipe de Gallo? Il est clairement écrit que :

« Un examen au microscope électronique a permis de visualiser pour la première fois le virus. »

Sanao (d) 21 mai 2008 à 20:08 (CEST)